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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

OLIVIER CASTÉRA

Résumé. Il s’agit de déterminer l’équation de l’orbite d’une planète à partir de la mécanique de Newton, en ne considérant que la seule force de gravitation, en négligeant l’interaction gravitationnelle des planètes entre elles, et en supposant les astres ponctuels. Ce problème est aussi connu sous le nom de « problème des deux corps ».

Table des matières

1 Coordonnées polaires 1

1.1 Expression des vecteurs de base de la base polaire 2

1.2 Expression du vecteur position 2

1.3 Dérivée des vecteurs de base 3

1.4 Expression du vecteur vitesse 3

1.5 Expression du vecteur accélération 3

2 Relation fondamentale de la dynamique 3

2.1 Centre d’inertie 3

2.2 Masse réduite 4

2.3 Loi des aires 5

3 Force de gravitation 7

4 Conservation de l’énergie mécanique 8

5 Résolution de l’équation différentielle du mouvement 9

6 La trajectoire 13

6.1 L’excentricité e 13

6.2 L’ellipse 13

6.3 Orientation de l’ellipse 14

6.4 Demi-grand axe a 15

6.5 Demi-petit axe b 16

6.6 Période de révolution T 16

7 Equations paramétriques 17

7.1 L’angle en fonction du temps 17

7.2 Le rayon en fonction du temps 17

1 Coordonnées polaires

Etant donné que l’on traite ici de la révolution d’une planète autour du Soleil, il est avan- tageux de passer en coordonnées cylindriques (ρ, θ, z). Les axes des z en coordonnées rectan- gulaires (x, y, z) et en cylindriques sont supposés confondus. Nous nous intéressons ici aux coordonnées polaires (ρ, θ) prises dans le plan (x, y).

Date: 30 décembre 2021.

(2)

1.1 Expression des vecteurs de base de la base polaire

x y

O i

j ρ M

b

e θ

e ρ

θ

+

Figure 1. Vecteurs de la base polaire

Première méthode

En se servant de la figure 1, nous pouvons exprimer les vecteurs de la base polaire en fonction de ceux de la base cartésienne :

( e ρ = cos θi + sin θj e θ = − sin θ i + cos θ j Deuxième méthode

Soit M un point de coordonnées polaires (ρ, θ) et de coordonnées cartésiennes (x, y). Le changement de coordonnées de polaires vers cartésiennes s’écrit :

( x = ρ cos θ y = ρ sin θ

Déterminons les vecteurs de base e ρ et e θ en différentiant le rayon vecteur r = OM exprimé dans la base cartésienne (i, j) en fonction des coordonnées polaires (ρ, θ) :

r(x, y) = xi + yj

r (ρ, θ) = ρ cos θ i + ρ sin θ j dr(ρ, θ) = ∂r

∂ρ

!

θ

+ ∂r

∂θ

!

ρ

= (cos θ i + sin θ j )dρ + ρ( − sin θ i + cos θ j)dθ Les vecteurs unitaires de la base polaire ont alors pour expression,

( e ρ = cos θi + sin θj e θ = − sin θi + cos θj et l’on a :

d r (ρ, θ) = e ρ + ρ e θ 1.2 Expression du vecteur position

r (ρ, θ) = ρ cos θ i + ρ sin θ j

= ρ(cos θ i + sin θ j)

= ρe ρ

(3)

Dans la base polaire ( e ρ , e θ ) et en coordonnées polaires (ρ, θ), le vecteur position s’écrit : r = ρ e ρ

1.3 Dérivée des vecteurs de base

Nous aurons besoin de la dérivée des vecteurs de base pour exprimer la vitesse et l’accéléra- tion :

 

 

 

 

de ρ

dt = − sin θ

dt i + cos θ dt j de θ

dt = − cos θ

dt i − sin θ dt j

˙

e ρ = ˙ θe θ

˙

e θ = − θe ˙ ρ

1.4 Expression du vecteur vitesse

Le vecteur vitesse est la dérivée première du vecteur position par rapport au temps : v = d r

dt

= d dte ρ )

= ˙ ρe ρ + ρ e ˙ ρ

v = ˙ ρe ρ + ρ θe ˙ θ (1)

1.5 Expression du vecteur accélération

Le vecteur accélération est la dérivée première du vecteur vitesse par rapport au temps : a = dv

dt

= d dt

ρe ˙ ρ + ρ θe ˙ θ

= ¨ ρ e ρ + ˙ ρ e ˙ ρ + ˙ ρ θ ˙ e θ + ρ θ ¨ e θ + ρ θ ˙ e ˙ θ

= ¨ ρ e ρ + ˙ ρ θ ˙ e θ + ˙ ρ θ ˙ e θ + ρ θ ¨ e θρ θ ˙ 2 e ρ

a = ρ ¨ − ρ θ ˙ 2 e ρ + 2 ˙ ρ θ ˙ + ρ θ ¨ e θ (2)

2 Relation fondamentale de la dynamique

2.1 Centre d’inertie

Soient m 1 et m 2 les masses des astres. Soit O un point quelconque fixe dans un référentiel galiléen R , notons OA 1 et OA 2 les vecteurs position des astres dans R .

Définition 2.1. Le point G fixe dans R tel que

m 1 GA 1 + m 2 GA 2 = 0 est appelé centre de masse ou centre d’inertie du système.

Définition 2.2. Le référentiel de centre G est appelé référentiel de centre de masse.

(4)

Notons r 1 = GA 1 et r 2 = GA 2 les rayons-vecteurs des astres dans R : m 1 r 1 + m 2 r 2 = 0

r 2 = − m 1 m 2

r 1

Si l’on désigne par S le Soleil et par P la planète, le centre d’inertie se trouve sur le segment de droite [SP ] qui relie les deux astres.

2.2 Masse réduite

Plaçons nous dans le référentiel galiléen ayant pour centre le centre d’inertie G du système binaire. Déterminons les rayons vecteur GA 1 et GA 2 des astres en fonction des données du problème, c’est à dire en fonction du vecteur A 2 A 1 reliant les deux astres. Nous avons :

A 2 A 1 = A 2 G + GA 1

= GA 1GA 2 En notant r = A 2 A 1 :

r = r 1r 2

= r 1 + m 1

m 2

r 1

= m 1 + m 2 m 2

r 1 et

r = r 1r 2

= − m 2

m 1

r 2r 2

= − m 1 + m 2 m 1

r 1 et l’on a :

r 1 = m 2

m 1 + m 2

r r 2 = − m 1

m 1 + m 2

r

(3a) (3b) Le système formé par les deux astres en interaction gravitationnelle est supposé isolé, on néglige les interactions avec l’extérieur. Écrivons la relation fondamentale de la dynamique dans le ré- férentiel galiléen de centre G, où la somme des forces se réduit à la seule force d’intéraction gravitationnelle :

F 1 ext = m 1

d 2 r 1

dt 2 = m 1 m 2

m 1 + m 2

d 2 r

dt 2 et F 2 ext = m 2

d 2 r 2

dt 2 = − m 1 m 2

m 1 + m 2

d 2 r dt 2

Le signe plus ou moins dépend de la convention choisie pour définir r , c’est à dire r = r 1r 2 ou r = r 2r 1 .

Définition 2.3. La masse réduite est telle que µ , m 1 m 2

m 1 + m 2 Avec cette définition :

F 1 ext = µ d 2 r

dt 2 et F 2 ext = − µ d 2 r dt 2

La loi de l’action-réaction donne F 2 ext = − F 1 ext si bien que les deux astres sont gouvernés par la même équation :

F 1 ext = µ d 2 r dt 2

Cette équation coïncide formellement avec celle d’un point matériel de masse µ en mouvement

sous l’action de la force extérieure F 1 ext , ayant r = A 2 A 1 pour vecteur position dans le ré-

férentiel galiléen de centre G. Nous pouvons donc passer de la variable r i à la variable r à

condition d’utiliser la masse réduite. Dans ce cas, les trajectoires r i (t) s’obtiennent ensuite avec

les formules (3).

(5)

2.3 Loi des aires

Première méthode

Par symétrie du problème et isotropie de l’espace, chaque force attractive exercée par un astre sur l’autre est dirigée suivant la droite passant par les deux astres, vers le centre d’inertie du système. Si l’on se place dans le référentiel de centre de masse, le centre d’inertie est un point fixe. Chaque force étant constamment dirigée vers ce centre fixe, le problème est dit à force centrale. Dans ce référentiel, les forces n’ont de composante que selon le vecteur e ρ , et le mouvement est donc plan. En utilisant l’accélération en coordonnées polaires (2) p. 3,

i = 1, 2, F i ext = m i

d 2 r i dt 2

F i e ρ = m i ρ ¨ iρ i θ ˙ i 2 e ρ + m i 2 ˙ ρ i θ ˙ i + ρ i θ ¨ i e θ qui donne le système d’équations :

m i ρ ¨ iρ i θ ˙ 2 i = F i 2 ˙ ρ i θ ˙ i + ρ i θ ¨ i = 0

(4a) (4b) Considèrons la seconde relation et multiplions par ρ i de chaque côté de l’égalité :

i ρ ˙ i θ ˙ + ρ 2 i θ ¨ i = 0 d

dt

ρ 2 i θ ˙ i

= 0 Théorème 2.1. Loi des aires

La relation

i = 1, 2, ρ 2 i θ ˙ i = C i (5) est appellée loi des aires, C est appelée constante des aires.

Elle s’applique à chacun des astres du système binaire. Elle ne dépend pas de la force, elle est donc valable pour toute force centrale et pas seulement pour la force gravitationnelle. Nous verrons que selon la première loi de Kepler , l’orbite des planètes est une ellipse dont l’un des foyer est le centre de gravité G du système planète-Soleil. La constante des aires est alors simplement le double de l’aire balayée par unité de temps par le rayon de la planète, ce qui justifie son nom.

x y

o

G i

j

ρ

ρdθ

s 1 s 2

Figure 2. Aires balayées en des temps égaux

(6)

Soit d A l’aire infinitésimale balayée par le rayon ρ d’un astre en un intervalle de temps infinitésimal dt. Cette aire est égale au demi-rectangle de côtés ρ et ρdθ :

d A = 1 2 ρ × ρdθ d A

dt = 1 2 ρ 2 θ ˙ = 1 2 C

Z s

0 d A = 1 2 C

Z τ 0 dt s = 1 2

Les aires s 1 et s 2 de la figure 2 balayées en des temps égaux sont égales. On peut énoncer la deuxième loi de Kepler : le rayon d’un astre balaye des surfaces d’aires égales en des temps égaux. En une période T , le rayon parcours la surface totale 1 , d’aire π ab, de l’ellipse :

Z πab

0 d A = 1 2 C

Z T

0 dt C = 2πab

T (6)

En introduisant la pulsation ω, telle que ω = 2π/T , C = ω ab

Deuxième méthode

En utilisant la vitesse en coordonnées polaires (1) p. 3, le vecteur moment cinétique L i de chaque astre s’écrit :

i = 1, 2, L i = r i × m i v i

= ρ i e ρ × m i ( ˙ ρ i e ρ + ρ i θ ˙ i e θ )

=

ρ i

0 0

 × m i

˙ ρ i

ρ i θ ˙ i

0

= m i ρ 2 i θ ˙ i e z

Sa dérivée par rapport au temps est égale à la somme des moments des forces exercées sur cet astre 2 :

dL i

dt = ρ i e ρ × F i e ρ

= 0 Le moment cinétique est donc constant :

m i ρ 2 i θ ˙ i e z = C i ρ 2 i θ ˙ i = C i

La trajectoire de chaque astre est donc une courbe plane, dont le plan est perpendiculaire au vecteur moment cinétique L i constant et contient les vecteurs e ρ et e θ .

1. Voir Ellipse.pdf

2. Voir Mecanique classique.pdf

(7)

Servons-nous de la constante des aires ou de la norme du moment cinétique pour réécrire la relation (4a) p. 5 :

m i ρ ¨ i = m i ρ i θ ˙ 2 i + F i

= L 2 i m i ρ 3 i + F i

Si la force F i est conservative, c’est à dire si elle dérive d’une énergie potentielle E pi ), alors : m i ρ ¨ i = L 2 i

m i ρ 3 idE pi ) i

= − d i

L 2 i

2m i ρ 2 i + E pi )

!

Le mouvement radial est similaire à un mouvement à une dimension (avec ρ i > 0) dans un potentiel L 2 i /(2m i ρ 2 i ) + E pi ).

Définition 2.4. On appelle potentiel effectif, le potentiel :

V ef fi ) = L 2 i

2m i ρ 2 i + E pi )

3 Force de gravitation

Reprenons la relation (4a) p. 5 valable pour toute force centrale :

i = 1, 2, F i = m i

ρ ¨ iρ i θ ˙ i 2

ρ i désigne ici la distance de l’astre au centre d’inertie. Nous pouvons utiliser la distance ρ entre les deux astres à condition de prendre la masse réduite :

F 1 = µ ρ ¨ − ρ θ ˙ 2 et F 2 = − µ ρ ¨ − ρ θ ˙ 2

Le modèle de force pour la force de gravitation est en raison inverse du carré de la distance des deux astres. Soit G la constante de gravitation,

−G m 1 m 2

ρ 2 = m 1 m 2

m 1 + m 2

ρ ¨ − ρ θ ˙ 2

−G m 1 + m 2

ρ 2 = ¨ ρρ θ ˙ 2

ρ 2 ρ ¨ − ρ 3 θ ˙ 2 = −G (m 1 + m 2 ) (7) Cette équation différentielle du second ordre par rapport au temps est difficile à intégrer. En raisonnant sur l’énergie plutôt que sur les forces, nous obtiendrons la même équation différen- tielle intégrée une première fois par rapport au temps. En effet, la relation fondamentale de la dynamique est équivalente à la conservation de l’énergie mécanique lorsque les forces dérivent d’un potentiel 3 . Le théorème de l’énergie cinétique permet alors de travailler sur la vitesse, par l’intermédiaire de l’énergie cinétique, plutôt que sur l’accélération.

3. Voir Mecanique classique.pdf

(8)

4 Conservation de l’énergie mécanique

Cherchons le potentiel de la force gravitationnelle exercée sur un astre, autrement dit l’énergie potentielle E p de cet astre :

−G m 1 m 2

ρ 2 e ρ = − grad E p

G m 1 m 2

ρ 2 e ρ = ∂E p

∂ρ e ρ G m 1 m 2

ρ 2 = dE p

Seule une différence d’énergie potentielle intervient si bien qu’elle est toujours définie à une constante additive près, que l’on ajoute puis que l’on soustrait. Ajuster la valeur de cette constante nous permet de définir le zéro de l’énergie potentielle où cela nous convient le mieux.

En annulant l’énergie potentielle à l’infini, nous avons : dE p = G m 1 m 2

ρ 2

Z E p

0 dE p = G m 1 m 2

Z ρ + ∞

ρ 2 [E p ] E 0 p = −G m 1 m 2

"

1 ρ

# ρ +∞

E p = −G m 1 m 2

ρ

Nous pouvons aussi raisonner sur la constante d’intégration :

Z

dE p = G m 1 m 2

Z ρ 2 E p = −G m 1 m 2

ρ + C ste Prendre une constante nulle revient à poser E p = 0 en ρ = + ∞ .

Écrivons maintenant l’expression de l’énergie cinétique E c : E c = 1 2 µ k v k 2

= 1 2 µ ρ ˙ 2 + ρ 2 θ ˙ 2 Remarque. Nous pouvons aussi prendre le potentiel effectif,

V ef f (ρ) = L 2 (µ)

2µρ 2 + E p (ρ)

= 1 2 µρ 2 θ ˙ 2 + E p (ρ) et l’énergie cinétique :

E c = 1 2 µ ρ ˙ 2

La conservation de l’énergie mécanique E donne l’équation différentielle du mouvement in- tégrée une première fois :

E c + E p = E m 1 m 2

2(m 1 + m 2 )

ρ ˙ 2 + ρ 2 θ ˙ 2 − G m 1 m 2

ρ = E

˙

ρ 2 + ρ 2 θ ˙ 2 − 2 G (m 1 + m 2 )

ρ = 2E

µ (8)

qui est du premier ordre par rapport au temps.

(9)

En la dérviant par rapport au temps on vérifie qu’elle redonne l’équation différentielle (7) : d

dt

"

˙

ρ 2 + ρ 2 θ ˙ 2 − 2 G (m 1 + m 2 ) ρ

#

= d dt

2E µ

!

2 ˙ ρ¨ ρ + 2ρ ρ ˙ θ ˙ 2 + 2ρ 2 θ ˙ θ ¨ + 2 G (m 1 + m 2 ) ρ ˙ ρ 2 = 0 En dérivant la loi des aires nous avons :

d dt

ρ 2 θ ˙ = d dt Cρ ˙ θ ˙ + ρ 2 θ ¨ = 0

ρ 2 θ ¨ × 2 ˙ θ = − 2ρ ρ ˙ θ ˙ × 2 ˙ θ2 θ ˙ θ ¨ = − 4ρ ρ ˙ θ ˙ 2 Par conséquent :

2 ˙ ρ¨ ρ − 2ρ ρ ˙ θ ˙ 2 + 2 G (m 1 + m 2 ) ρ ˙ ρ 2 = 0

¨

ρρ θ ˙ 2 + G (m 1 + m 2 ) 1 ρ 2 = 0

ρ 2 ρ ¨ − ρ 3 θ ˙ 2 = −G (m 1 + m 2 )

5 Résolution de l’équation différentielle du mouvement

Revenons à la résolution de l’équation différentielle (8) p. 8 :

˙

ρ 2 + ρ 2 θ ˙ 2 − 2 G (m 1 + m 2 )

ρ = 2E

µ

Si nous voulons l’équation de la trajectoire de la forme ρ = f(θ), il faut supprimer le temps dans cette équation différentielle. Pour cela utilisons la constante des aires (5) p. 5 :

ρ 2 dt = C dt = ρ 2

C (9)

Le premier terme ˙ ρ 2 de l’équation différentielle (8) p. 8 se transforme comme ceci :

˙

ρ 2 = dt

! 2

= C 2 ρ 2

! 2

Or,

d

ρ −1 = − ρ −2 d(1/ρ)

= − ρ 2 donc,

˙

ρ 2 = C 2

"

d(1/ρ)

# 2

(10)

Les deux termes suivants se transforment comme ceci : ρ 2 θ ˙ 2 − 2 G (m 1 + m 2 )

ρ = C 2

ρ 2 − 2 G (m 1 + m 2 ) ρ

=

"

C

ρ − G (m 1 + m 2 ) C

# 2

"

G (m 1 + m 2 ) C

# 2

L’équation différentielle (8) p. 8 s’écrit maintenant : C 2

"

d(1/ρ)

# 2

+

"

C

ρ − G (m 1 + m 2 ) C

# 2

=

"

G (m 1 + m 2 ) C

# 2

+ 2E µ

"

d(1/ρ)

# 2

+

"

1

ρ − G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

=

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E µC 2

Nous n’avons plus que des termes en 1/ρ. Effectuons un premier changement de variable pour travailler avec l’inverse de la variable ρ :

r = 1 ρ L’équation différentielle devient :

"

dr

# 2

+

"

r − G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

=

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E µC 2

Effectuons un deuxième changement de variable pour s’affranchir de la constante additive sur la variable r,

r = r − G (m 1 + m 2 ) C 2 L’équation différentielle devient :

dr

! 2

+ r 2 =

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E µC 2 Effectuons un troisième et dernier changement de variable :

r = r

r h G (m

1 +m 2 ) C 2

i 2

+ µC 2E 2 d’où,

r = r

v u u t

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E µC 2 r 2 = r 2

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E µC 2

et,

dr = dr

v u u t

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E µC 2 d r

! 2

= dr

! 2 

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E µC 2

L’équation différentielle devient,

dr

! 2

+ r 2

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E µC 2

=

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E

µC 2

(11)

soit :

dr

! 2

+ r 2 = 1 (10)

Première méthode de résolution

dr

= ± (1 − r 2 ) 1/2 = ± dr

(1 − r 2 ) 1/2

Lorsque le signe est positif cette équation s’intègre en arcosinus plus un angle constant φ : θ = arccos(r) + φ

r = cos(θ − φ)

Lorsque le signe est négatif cette équation s’intègre en arcsinus plus un angle constant β : θ = arcsin(r) + β

r = sin(θ − β) Pour β = φπ/2,

r = sin(θ − φ + π/2)

= cos(θ − φ)

Les solutions étant identiques, on conserve r = cos(θ − φ).

Deuxième méthode de résolution Dérivons par rapport à θ :

d

dr

! 2

+ r 2

 = 0 2 dr

d 2 r

2 + 2 r dr = 0 d 2 r

2 + r = 0 d’où :

r = cos(θ − φ) Revenons à la variable ρ :

cos(θ − φ) = r

= r

r h G(m

1 +m 2 ) C 2

i 2

+ µC 2E 2

= r − G(m C 1 +m 2 2 )

r h G(m

1 +m 2 ) C 2

i 2

+ µC 2E 2

=

1

ρG(m C 1 +m 2 2 )

r h G(m

1 +m 2 ) C 2

i 2

+ µC 2E 2

(12)

d’où :

1 ρ =

v u u t

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E

µC 2 cos(θ − φ) + G (m 1 + m 2 ) C 2 En posant p le paramètre de l’ellipse, tel que

p = C 2

G (m 1 + m 2 ) (11) et e l’excentricité de l’ellipse, telle que

e = C 2 G (m 1 + m 2 )

v u u t

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E

µC 2 (12)

l’équation s’écrit :

1 ρ = e

p cos(θ − φ) + 1 p

ρ = p

1 + e cos(θ − φ) (13)

C’est l’équation polaire d’une conique, intersection d’un cône de révolution avec un plan. L’équa- tion de la trajectoire du premier astre s’obtient grâce à la relation (3) p. 4 :

ρ 1 = m 2 m 1 + m 2

ρ

= m 2 p

(m 1 + m 2 )[1 + e cos(θ − φ)]

De même, l’équation de la trajectoire du second astre s’écrit : ρ 2 = m 1

m 1 + m 2 ρ

= m 1 p

(m 1 + m 2 )[1 + e cos(θ − φ)]

(13)

6 La trajectoire

Dans ce qui suit nous considérons le système formé d’une planète quelconque du système solaire et du Soleil, en le supposant isolé.

6.1 L’excentricité e

Remarquons que l’excentricité est positive ou nulle : e = C 2

G (m 1 + m 2 )

v u u t

"

G (m 1 + m 2 ) C 2

# 2

+ 2E µC 2

e =

v u u

t 1 + 2EC 2

G 2 m 1 m 2 (m 1 + m 2 ) (14) L’excentricité définit la forme de l’orbite :

Si E = − G 2 m 1 m 2C 2 (m 2 1 +m 2 ) alors e = 0 et ρ = p : l’orbite est un cercle. Nous voyons que p est le paramètre de taille de l’orbite.

Si − G 2 m 1 m 2C 2 (m 2 1 +m 2 ) < E < 0 alors 0 < e < 1 : l’orbite est une ellipse.

Si E = 0 alors e = 1 : l’orbite est une parabole.

Si E > 0 alors e > 1 : l’orbite est une hyperbole.

6.2 L’ellipse

Pour 0 < e < 1 et pour φ = 0, l’équation (13) p. 12 représente dans le repère (F, x, y) l’équation polaire d’une ellipse centrée sur o(c, 0), dont le rayon ρ est mesuré depuis l’un des foyers (voir la figure 3).

x y

o

F F

M(x, y)

ρ θ

+ c

b a

Figure 3. Orbite elliptique L’angle θ est appelé anomalie vraie.

Nous pouvons énoncer la première loi de Kepler : les planètes décrivent des ellipses dont le centre de gravité du système planète-Soleil occupe l’un des foyers.

Remarque. Le Soleil décrit également une ellipse dont le centre de gravité du système planète-Soleil

occupe l’un des foyers. On note cependant qu’à l’exception de Jupiter le centre de gravité du système

planète-Soleil est dans le Soleil.

(14)

Le couple (p, e) permet de définir une ellipse de manière unique, en précisant sa taille et sa forme. En coordonnées cartésiennes, l’équation d’une ellipse dont le grand axe est sur l’axe des abscisses, est donnée par :

x 2 a 2 + y 2

b 2 = 1

Le couple formé du demi-grand axe a et du demi-petit axe b permet donc aussi de définir parfai- tement une ellipse. En étudiant 4 le passage des coordonnées polaires (ρ, θ) vers les coordonnées cartésiennes (x, y) de l’équation d’une même ellipse, nous obtenons les relations suivantes :

p = b 2 a e =

s

1 − b 2 a 2

(15a) (15b)

6.3 Orientation de l’ellipse Pour

cos(θ − φ) = 1

θφ = 2kπ, k ∈ Z θ = φ + 2kπ nous avons,

ρ = p 1 + e

= ρ min

nous sommes au périhélie, point de l’orbite le plus proche du Soleil. Le grand axe de l’ellipse fait donc un angle φ avec l’axe des abscisses.

x y

φ ρ θ

Figure 4. Orientation de l’ellipse Pour

cos(θ − φ) = − 1

θφ = π + 2kπ, k ∈ Z θ = φ + (2k + 1)π

4. Voir Ellipse.pdf

(15)

nous avons,

ρ = p 1 − e

= ρ max

nous sommes à l’aphélie, point de l’orbite le plus éloigné du Soleil.

L’orbite de la Terre autour du Soleil est dans un plan appelé plan de l’écliptique , qui contient à chaque instant la Terre et le Soleil. La révolution terrestre donne lieu au mouvement apparent annuel du Soleil à travers les constellations du zodiac. Le plan de l’écliptique fait un angle de 23 26 avec le plan de l’équateur terrestre, et leur intersection forme une droite dans l’espace.

Chaque année vers le 21 septembre, le Soleil passe à travers le plan de l’équateur terrestre en allant du Nord au Sud. On pose θ = 0 à ce moment précis appelé équinoxe d’automne (EA), en retour cela fixe la valeur φ ≈ 103 . Sur la figure 5 l’axe des abscisses est confondu avec la droite d’intersection des deux plans. Dans l’hémisphère Nord, le Soleil de midi monte de moins en moins haut dans le ciel et en θ = π/2 vers le 21 décembre il atteint son point le plus bas dans le ciel, au solstice d’hiver (SH). Le Soleil de midi remonte alors dans le ciel et en θ = π vers le 21 mars il passe à nouveau à travers le plan de l’équateur terrestre, cette fois en allant du Sud au Nord, à l’équinoxe de printemps (EP). La droite passant par les équinoxes est donc la droite d’intersection des deux plans. Le Soleil de midi continue de monter et en θ = 3π/2 vers le 21 juin il atteint son point le plus haut dans le ciel, au solstice d’été (SE).

x y

EP EA

SH

SE φ

Figure 5. Orientation de l’ellipse terrestre 6.4 Demi-grand axe a

Soit 2a la longueur du grand axe de l’ellipse : a = ρ min + ρ max

2

= 1 2

p

1 + e + p 1 − e

= p

1 − e 2

(16)

en utilisant les relations (11) p. 12 et (14) p. 13 : a = C 2

G (m 1 + m 2 ) × − G 2 m 1 m 2 (m 1 + m 2 ) 2EC 2

!

= − G m 1 m 2

2E (16)

On note au passage la relation

p = a(1e 2 ) (17)

Nous pouvons exprimer le rayon minimum en fonction du demi-grand axe a, ρ min = p

1 + e

= a(1e 2 ) 1 + e

= a(1e)

= aae de même pour le rayon maximum,

ρ max = p 1 − e

= a(1e 2 ) 1 − e

= a(1 + e)

= a + ae 6.5 Demi-petit axe b

A partir de la relation (15b),

e =

s

1 − b 2 a 2 e 2 − 1 = − b 2

a 2 b = a

1 − e 2 en utilisant les relations (14) et (16),

b = a

v u u

t − 2EC 2 G 2 m 1 m 2 (m 1 + m 2 )

= aC

s 1

a G (m 1 + m 2 )

= C

s a

G (m 1 + m 2 ) (18)

6.6 Période de révolution T

A partir des équations (6) p. 6 et (18) p. 16, et des paragraphes 6.4 et 6.5 p. 16, nous pouvons évaluer la période de révolution en fonction du demi-grand axe a :

T = 2πab

C

(17)

T 2 = 4π 2 a 3

G (m 1 + m 2 ) (19) Ceci constitue la troisième loi de Kepler : le carré de la période de révolution est proportionnel au cube du demi-grand axe de l’ellipse.

7 Equations paramétriques

7.1 L’angle en fonction du temps

Les équations paramétriques du temps vont nous permettrent de connaître la position de la planète en fonction du temps.

Cherchons tout d’abord θ = θ(t). En utilisant la loi des aires (9) p. 9 et l’équation de l’orbite (13) p. 12 :

dt = ρ 2 C

dt = p 2

C[1 + e cos(θ − φ)] 2

Z τ

0 dt = p 2 C

Z ϑ φ

[1 + e cos(θ − φ)] 2

où l’on a pris comme condition initiale que la planète est au périhélie, c’est à dire θ = φ à t = 0.

Le membre de droite s’intègre en termes de fonctions élémentaires. Le résultat est trouvé grâce au logiciel de calcul formel Maxima. Pour une trajectoire elliptique, 0 < e < 1, nous avons :

τ = 2

(1 − e 2 ) 3/2 arctan

( (1 − e) sin(ϑφ)

√ 1 − e 2 [cos(ϑ − φ) + 1]

)

− 2e sin(ϑ − φ)

(e 3e 2e+1) sin 2 (ϑ − φ)

[cos(ϑ−φ)+1] − (e 3 + e 2e − 1)[cos(ϑ − φ) + 1]

Cette relation est trop complexe pour que son inversion, θ = θ(t), ne soit possible analytique- ment.

7.2 Le rayon en fonction du temps

Cherchons à présent ρ = ρ(t) en revenant à l’équation différentielle (8) p. 8 :

˙

ρ 2 + ρ 2 θ ˙ 2 − 2 G (m 1 + m 2 )

ρ = 2E

µ

dt

! 2

+ C

ρ

! 2

− 2 G (m 1 + m 2 )

ρ = 2E

µ dt = ±

v u u t 2E

µ + 2 G (m 1 + m 2 )

ρC

ρ

! 2

dt = ± ρdρ

q 2E

µ ρ 2 + 2 G (m 1 + m 2 )ρ − C 2 A partir des relations (11) p. 12 et (17) p. 16, nous avons,

C 2 = G (m 1 + m 2 )p

= G (m 1 + m 2 )a(1 − e 2 )

(18)

et avec la relation (14) p. 13 :

1 + 2EC 2

G 2 m 1 m 2 (m 1 + m 2 ) = e 2 2E

m 1 m 2

= (e 2 − 1) G 2 (m 1 + m 2 ) C 2

= G 2 (m 1 + m 2 )(e 2 − 1) G (m 1 + m 2 )a(1 − e 2 ) 2E

µ = − G (m 1 + m 2 ) a D’où,

dt = ± ρdρ

q

G (m 1 a +m 2 ) ρ 2 + 2 G (m 1 + m 2 )ρ − G (m 1 + m 2 )a(1 − e 2 )

= ±

s a

G (m 1 + m 2 )

ρdρ

q − ρ 2 + 2aρ − a 2 (1 − e 2 )

=

s a

G (m 1 + m 2 )

ρdρ

q a 2 e 2 − (a − ρ) 2 (20)

où nous avons gardé uniquement le signe positif car dt est positif. Nous avons vu au paragraphe 6.4 p. 15 que le rayon ρ varie entre aae et a + ae. Ceci suggère d’effectuer le changement de variable suivant :

ρ = aae cos ψ, ψ ∈ [0, π] (21)

L’angle ψ, appelé anomalie excentrique remplace le rayon vecteur. Nous avons alors,

= ae sin ψ = ae sin ψ dψ Avec cette nouvelle variable nous avons :

dt =

s a

G (m 1 + m 2 )

(a − ae cos ψ) ae sin ψ dψ

a 2 e 2a 2 e 2 cos 2 ψ

=

s a

G (m 1 + m 2 )

(a − ae cos ψ) ae sin ψ dψ ae sin ψ

= a 3/2

q G (m 1 + m 2 ) (1 − e cos ψ)

On suppose de nouveau qu’à l’instant initial la planète est au périhélie, c’est à dire ρ = ρ min , ψ = 0, et θ = φ.

Z τ

0 dt = a 3/2

q G (m 1 + m 2 )

Z Ψ

0 (1 − e cos ψ) τ = a 3/2

q G (m 1 + m 2 )

ψe sin ψ

Ψ 0

= a 3/2

q G (m 1 + m 2 ) (Ψ − e sin Ψ ) (22)

(19)

La planète effectue une demi-période T /2 quand ρ varie de ρ min à ρ max , et avec l’égalité (21) p. 18, quand ψ varie de 0 à π :

T

2 = a 3/2

q G (m 1 + m 2 ) (π − e sinπ) T = 2πa 3/2

q G (m 1 + m 2 ) On retrouve bien la période de révolution (19) p. 17.

En introduisant la période T puis la pulsation ω dans la relation (22), la solution de l’équation différentielle devient :

τ = T

2π (Ψ − e sin Ψ )

ω τ = Ψe sin Ψ (23)

appelée équation de Kepler. L’angle ω τ s’appelle anomalie moyenne.

Revenons à la variable ρ en inversant le changement de variable (21) p. 18. Dans la pratique cela n’est jamais fait, nous allons voir pourquoi :

ρ = aae cos ψ aρ

ae = cos ψ

ψ = arccos aρ ae

ce qui donne, pour une valeur fixée de ρ : ω τ = arccos a̺

ae

e sin arccos a̺ ae

(24)

On fixe ̺ pour obtenir τ. Pour la détermination de l’angle θ à partir du rayon ̺, nous utilisons alors l’équation de l’orbite (13) p. 12 :

̺ + ̺ e cos(θ − φ) = p cos(θ − φ) = p̺

̺e

θ = arccos p̺

̺e

!

+ φ

Cette méthode n’est pas optimale pour un calcul sur ordinateur, avec un sinus d’arcosinus dans l’expression (24). Il est préférable de fixer Ψ pour trouver l’époque τ grâce à l’équation de Kepler (23), puis de trouver la distance au Soleil ̺ en utilisant le changement de variable (21) p. 18. Enfin, nous pouvons trouver la valeur correspondante de l’angle θ en utilisant l’équation de l’orbite (13) p. 12 et le changement de variable (21) qui donne chacun le rayon ρ :

aae cos ψ = p

1 + e cos(θ − φ) 1 + e cos(θ − φ) = a(1e 2 )

a(1e cos ψ)

e cos(θ − φ) = 1 − e 2 − (1 − e cos ψ) 1 − e cos ψ cos(θ − φ) = cos ψe

1 − e cos ψ

θ = arccos cos ψe 1 − e cos ψ

!

+ φ

(20)

Nous pouvons utiliser une forme alternative pour exprimer θ en fonction de ψ : 1 − cos(θ − φ) = 1 − cos ψe

1 − e cos ψ

2 sin 2 θ 2 = 1 − e cos ψ − cos ψ + e 1 − e cos ψ

= (1 + e)(1 − cos ψ) 1 − e cos ψ et,

1 + cos(θ − φ) = 1 + cos ψe 1 − e cos ψ

2 cos 2 θ 2 = 1 − e cos ψ + cos ψe 1 − e cos ψ

= (1 − e)(1 + cos ψ) 1 − e cos ψ en faisant le rapport,

tan 2 θ 2 = (1 + e)(1 − cos ψ) (1 − e)(1 + cos ψ) tan θ 2 =

v u u

t (1 + e) (1 − e) tan ψ 2

θ = 2 arctan q (1 + e)/(1e) tan ψ 2

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