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Des points de fusion du tantale et du tungstène

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00241257

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241257

Submitted on 1 Jan 1907

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Des points de fusion du tantale et du tungstène

C.-W. Waidner, G.-K. Burgess

To cite this version:

C.-W. Waidner, G.-K. Burgess. Des points de fusion du tantale et du tungstène. J. Phys. Theor.

Appl., 1907, 6 (1), pp.830-834. �10.1051/jphystap:019070060083001�. �jpa-00241257�

(2)

830

longue plaque de pierre ponce E imbibée de sel. Laplaque est retenue

par le ressort F, et

sa

distance à la flamme est réglée au moyen du bouton J. Devant la flamme

se

trouve

un

écran K qui la limite, afin

de masquer ses contours à l’ 0153il et d’éviter ainsi la fatigue résultant

des changements continuels de la forme extérieure de la flamme.

Ce brûleur est surtout destiné à servir avec les réfractomètres à réflexion totale

ou

à incidence rasante qui exigent

une

source lumi-

neuse

monochromatique de grande dimension.

DES POINTS DE FUSION DU TANTALE ET DU TUNGSTÈNE ;

Par MM. C.-W. WAIDNER et G.-K. BURGESS (1).

Les échelles de températures sont,

en

général, repérées

au

moyen des températures de fusion et d’ébullition des corps purs et surtout des éléments chimiques. Un nombre considérable de

ces

tempéra-

tures

a

été établi de façon satisfaisante au-dessous de 1 200° C., et

on

a

fait certains progrès de 1 2000 à ~ 800°, notamment dans de récents

travaux (2)

sur

les points de fusion du palladium et du platine. Au-

dessus de 1800°,

nous

n’avons pas

encore

de points de repère satis-

faisants. Dans cette région, les seules températures qui aient été approximativement obtenues sont : le point de fusion de l’iridium (3)

et la température de l’arc élect,rique (’). Il y

a

quelques corps

simples dont les points de fusion

se

trouvent entre

ces

deux der- nières températures; parmi

eux

sont le tantale et le tungstène. Leur

récente préparation

en

filaments à l’usag e des lampes à incandes-

cence

nous

procure

ces

éléments

sous une

forme commode pour l’es - timation de leur point de fusion. Pour que l’on puisse détermine r le point de fusion d’un métal converti

en

filament et placé dans le vide, il faut que

ce

métal ait

une

basse tension de vapeur, afin qu’il

ne se

désagrège pas avant la fusion, comme le fait le carbone, par

exemple.

(~) Communication faite à la Société française de Physique : séance du 7 juin 1901.

(2) NERNST und WARTENBERG, Verh. Deutsch. hys. Ges., 8, p. ~8 ; 1906 ;

-

HOLBORN und VALEXTINER, Ann. deI’ Physik, 22, p. 1; lc’07;

-

WAInNER and BURGESS, Bull.

Bureau of Standards, 3, p. ’163 ; 1907.

(3) NERNST, Phys. Zs. , 4, p. i33 ; 1903.

(4) WAlDNER and BURGESS, Bull. BU1Teau o f Standar°ds, 1, p. 109 ; 1904.

Article published online by EDP Sciences and available at

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060083001

(3)

831

-

Avant de

nous

occuper des expériences, définissons d’abord l’échelle thermométrique dans laquelle

ces

déterminations furent faites. Jusqu’à 19-000

nous

considérons cette échelle comme définie par les points de fusion du zinc = 419~l, de l’antimoine

=

630°,~

et du cuivre

=

i 0~3~°, résultats donnés par le thermomètre à gaz et

reproduits par des couples thermoélectriques de platine rhodié.

Au-dessus de ï~00°, il faut avoir

recours

à l’extrapolation. A cet

effet nous

avons

employé la loi de Wien :

-

où J est l’intensité de lumière d’une longueur d’onde A, T la tempé-

rature absolue, et C2

a

la valeur de 1 500 pour une orps noir

ou

radiateur intégral . En

se

servant de

verres

absorbants, de miroirs

ou de disques à secteurs, placés devant le pyromètre optique, toute température TB peut être déterminée lorsque le coefficient d’absorp-

tion K de l’écran est connu ;

ce

qui

nous

donne :

1

où T 2 est la température apparente donnée par le pyromètre optique

à travers l’écran, et T,

t

la température cherchée, dans l’échelle ab-

solue.

-Le pyromètre optique

a

été calibré jusqu’à 1 300° C.

avec

le couple thermoélectrique

en

visant

un

corps noir perfectionné. Ce corps noir,

du genre Lummer-Kurlbaum, est muni de spires de chauffaoe sup-

plémentaires dépassant

ses

deux bouts, qui ont permis d’obtenir jusqu’à 1 300J des températures constantes à

un

degré près

sur

12 centimètres de longueur. Le pyromètre optique employé ici est

celui de MM. Holborn et Kurlbaum. Le filament d’une petite lampe

à incandescence

en

carbone est amené

au

même éclat, pour

une cou-

leur donnée, que l’objet incandescent visé. La température est dé-

duite de la valeur du courant de la lampe mesuré par

un

ampère-

mètre sensible.

Après cet étalonnage du pyromètre optique,

nous avons

établi certains points fixes à températures élevées, à savoir : les points de

fusion du palladium et du platine, employant ici comme radiateur

un

tube d’iridium de 23 centimètres de longueur et de 2 centimètres

d’ouverture. Ces

mesures nous

ont donné i 5460 C . pour le palladium

(4)

832

et 17530 C. pour le platine. Nous nous sommes servis successivement de lumière rouge (a

=

0,6i ~), verte (A

=

0,Õ3 p) , et bleue

=

0,47 r)

et de disques à secteurs, de miroirs et de

verres

absorbants comme écrans. La concordance de ces mesures est de l’ordre de 5°. Le

couple thermoélectrique nous donne pour le palladium 1 30° et pour le platine 17061,

en se

servant de la formule :

Nous trouvons que les déterminations par la loi de Wien donnent dans cette région les vraies températures beaucoup plus exacte-

ment que la formule thermoélectrique empirique.

Notre méthode de détermination des points de fusion du tungs-

tène et du tantale consiste à trouver d’abord la relation entre le cou- r ant et la température (1)jusqu’à 19ÕO° C., pour de courts filaments formés d’une seule boucle montée dans le vide

comme

pour les

lampes à incandescence. On augmente ensuite le courant jusqu’à la

fusion du filament, et

on

note le courant à l’instant même de la tem- pérature de fusion.

Le dispositif expérimental qui sert à comparer les lampes à tungs-

tène et à tantale

avec

le pyromètre optique est le suivant : Un ruban de carbone parcouru par

un

courant et monté dans le vide est placé

entre la lampe pyrométrique et la lampe à tungstène

ou

à tantale.

La température de

ce

ruban est mesurée par le pyromètre, et la lampe

à filament métallique portée

au

même éclat que le ruban. Si mainte- nant le ruban de carbone et le filament métallique étaient des corps

noirs,

nous

aurions la vraie température du filament de métal donnée par le pyromètre, et, pour trouver les données nécessaires à

son

cali-

brage, il

ne

faudrait que

mesurer

le courant qu’il

a

fallu envoyer dans le fil de métal pour obtenir les diverses telnpératures.

Puisque ni le ruban de carbone ni le filament métallique

ne

sont

des corps noirs, il est nécessaire de déterminer leur radiation sélec-

tive,

ce

qui s’obtient

en

calibrant la lampe métallique à l’aide de

verres

monochromes placés devant la lampe -

verres

rouges, verts et bleus. Malheureusement, sauf pour le corps noir, il n’y

a

pas de loi reliant les températures équivalentes données par les différentes couleurs spectrales

avec

la vraie température, de sorte que

nous

(1) Voir : The Electrical 10 novembre 1906; -~

ou

l’Éclairage électrique,

t. L, p. 8, 10; 1907.

(5)

833 sommes obligés de procéder empiriquement. Nous trouvons que, pour les métaux

en

forme de fil monté

comme

ci-dessus, la vraie température est donnée approximativement, dans les

cas

il n’y

a

pas de radiation sélective anormale,

comme

par exemple dans le

bec Auer,

en

ajoutant à la lecture de la température

avec

la lumière

bleue la différence entre les lectures de la température

en

lumière

bleue et

en

lumière rouge (Voir fig. 1). Cette méthode

nous a

donné par exemple à peu près ~1 760° pour le point de fusion des filaments

de platine montés

comnie

lampes dans le vide. La correction pour la radiation sélective du ruban de carbone est petite et est égale à 7°

pour la différence entre le rouge et le bleu.

FIG. 1.

Il reste

encore

à signaler la correction concernant la détérioration du filament métallique quand il est porté à la température de fusion.

Nous

avons

fait cette correction

en

chauffant plusieurs filament

presque jusqu’à la température de fusion, et

en

notant le change-

ment qui

en

résultait quand

on

refaisait les

mesures.

Les tableaux ci-joints donnent les résultats obtenus par cette mé-

thode pour les points de fusion du tungstène et du tantale.

(6)

834

Nous

avons

utilisé du tungstène de diverses provenances et ayant subi des préparations différentes. Les filaments furent de dif- .

férents diamètres. On remarquera qu’il n’y

a

pas de différence ap-

p réciable entre les points de fusion des divers échantillons, qui sont

tous probablement d’un haut degré de pureté. Ceci est

encore

indiqué par le coefficient de température de la résistance électrique

du tungstène, laquelle est donnée par:

entre 00 et 20000 C.

Le tantale vient de la maison Siemens et Halske. Son coefficient de température, eutre 0" etc lJ00°, est :

ce

qui indique

un

degré de pureté moindre que celle du tungstène.

Références

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