• Aucun résultat trouvé

Sur le calcul des énergies d'extinction thermique en luminescence

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur le calcul des énergies d'extinction thermique en luminescence"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00205485

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205485

Submitted on 1 Jan 1963

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur le calcul des énergies d’extinction thermique en luminescence

Daniel Curie

To cite this version:

Daniel Curie. Sur le calcul des énergies d’extinction thermique en luminescence. Journal de Physique,

1963, 24 (6), pp.353-354. �10.1051/jphys:01963002406035300�. �jpa-00205485�

(2)

SUR LE CALCUL DES ÉNERGIES D’EXTINCTION THERMIQUE EN LUMINESCENCE Par M. DANIEL CURIE.

Laboratoire de Luminescence. Faculté des Sciences de Paris.

Résumé. 2014 L’énergie d’activation intervenant dans le phénomène d’extinction thermique se

trouve souvent en compétition avec une énergie d’activation nécessitée par le processus d’excitation.

Cependant en pratique on utilise la formule de Mott et Seitz ; on précise ici le domaine de tempé-

ratures où cette simplification est justifiée.

Abstract.

2014

The thermal quenching of luminescence often competes with thermal activation occuring in the excitation process. However the Mott and Seitz formula is generally used ; it is here stated precisely the temperature interval in which such a simple procedure is valid.

Tome 24 No 6 Juin 1963

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

Le rendement n de la luminescence (rapport de

l’intensit6 lumineuse emise 2 a l’intensit6 excita- trice Io) s’6crit selon la theorie de Mott et Seitz :

D’apr6s cette expression, le rendement, d’abord

sensiblement constant aux basses temperatures (cf. courbe II), d6croit et tombe a une valeur sensi- blement nulle (1) quand la temperature s’616ve :

c’est le phenomene general d’extinction thermique

des corps luminescents.

Cependant il arrive souvent que le rendement

commence par croitre quand la temperature s’616ve

et passe par un maximum (cf. courbe I).

C’est notamment le cas lorsque le processus d’excitation fait intervenir une energie d’activa-

tion thermique E, et le processus d’extinction une

energie W » E. Williams et Eyring obtiennent [1] :

11 en est de meme pour 1’electroluminescence des

ZnS(Cu) (J. Mattler [2], C. Haake [3]) : E corres- pond alors a l’ionisation des niveaux donneurs

d’61ectrons, par le champ aide de l’activation ther-

mique. W est de l’ordre de 1 eV, et E de l’ordre des centi6mes d’electron-volt.

Dans la pratique, on determine W d’une maniere

approximative, en remplaçant, dans la region

d’extinction thermique, 1’expression (1) par une

expression approch6e du type de Mott et Seitz :

On prend pour Io une valeur 16g6rement sup6-

rieure au maximum de 1.

(1) car C » 1.

LH JOURNAL Dfi PHYSIQUE. - T. 24.

-

No 6. JUIN 1963.

A priori, l’emploi de la formule (2) conduit à

une valeur W’ différente de W. D ans le domaine de

temperature ou 1’extinction est considerable

(Ce-WlkT » 1), on aurait :

11 serait donc nécessaire d’eff ectuer une correc-

tion sur la valeur de W’ ainsi calcul6e.

En realite, le remplacement de (1) par (2) est

effectué dans la region d’extinction thermique par-

tielle, c’est-à-dire au voisinage de la temperature T 0 telle que :

J’ai constat6 qu’on a, au premier ordre en e = E/W :

de sorte qu’il n’y a pas alors lieu d’eff ectuer la correction suggeree par (3).

Imaginons en effet qu’on ait realise l’assujettis-

sement de (1) et de (2) au voisinage d’une temp6-

rature T07 d’abord choisie quelconque. Nous pose-

rons pour simplifier :

et

On 6crit les developpements de n(T) et n’ (T),

limites au terme en x2, et on identifie. Ceci donne trois equations permettant de calculer Io, y’ et W’.

Pour W’ il vient :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002406035300

(3)

354

Si maintenant To est choisie telle que y == 1,

le terme du premier ordre s’annule et l’on obtient (4). Si au contraire To et y sont grands, on retrouve (3). Si bien entendu on cherche 4 r6allser l’ assu- jettissement de (1) par (2) pour une temperature

situ6e dans la partie montante de la courbe I(T),

le développement (5) n’a pas de sens et W’ est

n6gatif ; pour T0 --->- 0 il vient W’ = --- E.

On voit qu’en realite les coefficients de la for- mule (2) dependent de la temperature To choisie :

le remplacement de (1) par (2) n’est pas valable a toutes temperatures. Experimentalement, l’on

trouve pourtant que (2) convient tres bien pour

interpreter les résultats d’experiences : la d6pen-

dance de W’ envers To est n6gligeable dans le

domaine des temperatures 6tudi6es en pratique.

Le calcul montre qu’il en est bien ainsi a condition que E/W 1/20. Si E/W ~ 1/10, cette varia-

tion de W’ est peu marquee, mais observable sur un

graphique trace a grande échelle.

Notons enfin que E peut etre évaluée par la pente

de la partie montante de I(T) dans un domaine de temperatures ou 1’extinction thermique ne se fait

pas encore sentir.

FIG. 1. Emploi des deux formules (1) et (2) pour rendre compte de l’extinction thermique.

Courbe I : Repr6sente l’intensit6 de luminescence I(T),

en unites arbitraires (10

=

1), caleul6e pour :

Courbe II : Meilleure approximation des résultats pre-

cedents, par la formule de Mott et Seitz (2), dont les

coefficients ont 6t6 determines graphiquement, puis par

approximations successives, a 1’interieur du domaine :

On se trouve ainsi conduit au choix suivant des para- metres intervenant dans (2) :

en accord avec le raisonnement indique dans le texte.

Manuscrit reçu le 2G mars 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] WILLIAMS (F. E.) et EYRING (H.), J. Chem. Physics, 1947, 15, 289.

[2] MATTLER (J.), J. Physique Rad., 1956, 17, 42.

[3] HAAKE (C. H.), J. Electrochem. Soc., 1957, 104, 291.

Références

Documents relatifs

To test whether the vesicular pool of Atat1 promotes the acetyl- ation of -tubulin in MTs, we isolated subcellular fractions from newborn mouse cortices and then assessed

Néanmoins, la dualité des acides (Lewis et Bronsted) est un système dispendieux, dont le recyclage est une opération complexe et par conséquent difficilement applicable à

Cette mutation familiale du gène MME est une substitution d’une base guanine par une base adenine sur le chromosome 3q25.2, ce qui induit un remplacement d’un acide aminé cystéine

En ouvrant cette page avec Netscape composer, vous verrez que le cadre prévu pour accueillir le panoramique a une taille déterminée, choisie par les concepteurs des hyperpaysages

Chaque séance durera deux heures, mais dans la seconde, seule la première heure sera consacrée à l'expérimentation décrite ici ; durant la seconde, les élèves travailleront sur

A time-varying respiratory elastance model is developed with a negative elastic component (E demand ), to describe the driving pressure generated during a patient initiated

The aim of this study was to assess, in three experimental fields representative of the various topoclimatological zones of Luxembourg, the impact of timing of fungicide

Attention to a relation ontology [...] refocuses security discourses to better reflect and appreciate three forms of interconnection that are not sufficiently attended to