HAL Id: jpa-00241966
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Submitted on 1 Jan 1916
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Expériences sur le choc élastique
L. Hartmann
To cite this version:
L. Hartmann. Expériences sur le choc élastique. J. Phys. Theor. Appl., 1916, 6 (1), pp.218-220.
�10.1051/jphystap:019160060021801�. �jpa-00241966�
218
émis par les comètes ; mais dans une masse de gaz isolée dans l’es- pace, par quelle énergie ce rayonnement est-il excit6 ? On a cherché à le rattacher au rayonnement cathodique du Soleil, que l’on fait intervenir aussi pour l’explication des aurores polaires : ce dernier phénomène conduirait à regarder le rayonnement cathodique comme
très intermittent, ce qui cadre assez mal avec ce que nous observons
sur les comètes. D’une manière également très hypothétique, on
peut imaginer un pur rayonnement thern1ique dû à une température élevée, provoquée elle-même par une trace d’absorption sélective
exercée sur les rayons solaires. Dans une question aussi embarras-
s ante il ne faut négliger aucune possibilité d’explication.
EXPÉRIENCES SUR LE CHOC ÉLASTIQUE ;
d’après M. L. HARTMANN (1).
Dans le cas de deux masses »z et ln’, dont l’une à la vitesse v et dont l’autre est au repos, la théorie actuelle du choc élastique con- duit, pour les vitesses cp et o après le clloc, aux expressions :
2îlî,
1
N étant égal à représentant, quel que soit v, la valeur
>n + >n
" ’’ ’
commune des deux rapports et ‘L , , et qui aboutit, par
commune des deux rapports égaux
1
1
et qui aboutit, par
suite, à l’égalité :
c’est-à-dire à la conservation de la force vive.
1B1. L. a soumis cette formule au contrôle de rience.
Des cylindres en acier trempé, de 1~ millimètres de diamètre
(1) Voir Ccmples rendus de fAcadé1nie (les Sciences. août 1916.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019160060021801
219 terminés par des bouts sphériques ayant pour rayon la longueur des règles, et suspendus de la même manière que les blocs de l’expé-
rience de Hirn, donne des résultats qui sont en désaccord avec les
formules théoriques.
Les vitesses constatées
’après le choc étant .: et ’, il y a bien éga-
_ ,
lité, ’ comme l’admet la théorie, ’ entre les rapports ~ 0 2% et m "v 1n 1) ;
mais ces rapports, au lieu d’être égaux à ~,T, ont pour valeur un
nombre n, différent de N. -
Quand le cylindre-marteau et le cylindre-enclume ont respecti-
vement 100 millimètres et 300 millimètres de longueur et quand le
choc a lieu avec les vitesses en millimètres :
on obtient pour ~, au lieu du nombre constant N -- 1,5 pour
n2 = 1, ni’ == 3 les nombres moyens :
On voit ainsi que le nombre n est inférieur à N pour toutes les vitesses au choc, qu’il en est d’autant plus voisin que la vitesse est
plus petite et qu’il décroît, d’une manière continue et régulière, à
mesure que la vitesse augmente.
Ce nombre apparaît, pour chaque vitesse au choc, comme une
constante physique, parfaitement définie par les autres conditions de
l’expérience.
On est amené, dès lors, à représenter les vitesses effectives des
cylindres après le choc par les expressions :
~
d’où pour la somme des forces vives après le choc :
Le crochet, au lieu d’être constamment égal à 1, a pour valeurs
1