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MEGALONOTUS PRAETEXTATUS IBERICUS nov.
subsp 0 UNE NOUVELLE SOUS-ESPÈCE DU SUD DE
L’EUROPE (HEM. HET. LYGAEIDAE)
Edouard Wagner
To cite this version:
Edouard Wagner. MEGALONOTUS PRAETEXTATUS IBERICUS nov. subsp 0 UNE NOUVELLE SOUS-ESPÈCE DU SUD DE L’EUROPE (HEM. HET. LYGAEIDAE). Vie et Milieu , Observatoire Océanologique - Laboratoire Arago, 1955, 6 (1), pp.120-122. �hal-02613400�
MEGALONOTUS PRAETEXTATUS IBERICUS
nov. subsp
0UNE NOUVELLE SOUS-ESPÈCE
DU SUD DE L'EUROPE (HEM. HET. LYGAEIDAE)
par Edouard WAGNER, Hambourg
L'étude détaillée de beaucoup de Megalonotus praetextatus H.S. donna comme résultat que cette espèce a formé deux sous-espèces. La sous-espèce nominale se trouve en Europe centrale et dans des régions étendues de la Méditerranée. Jusqu'alors je ne connais des exemplaires de la deuxième sous-espèce qu'au sud ouest de l'Europe (Espagne, France). Je lui donne le nom de M. praetextatus ibericus nov. subsp. La région où elle vit, s'étend en France jusqu'à l'Ile-de-France. Les régions des deux sous-espèces se touchent dans la France centrale et méridionale, où l'on trouve parfois des exemplaires intermédiaires.
Description. — La sous-espèce nouvelle est d'une taille un peu moins
petite, mais visiblement plus mince. $ et Ç sont 3,0 fois plus longs que
la largeur postérieure du pronotum. Le pronotum (fig. 1 X 2) ne
s'élargit pas tant dans la partie postérieure ; ses côtés sont, dans la partie médiane, presque parallèles, largement arrondis en avant, mais ils divergent fortement dans la partie postérieure. A la marge postérieure, le pronotum du S a M fois et celui de la ? 1,5 fois la largeur de la tête,
les yeux compris. La tête est fortement inclinée (fig. 3) et le front, à la hauteur des yeux, bien courbé. Vu de dessus, les joues et les tubercules antennifères ne sont pas visibles (fig. 1 et 2). Les antennes sont
nette-ment plus minces que chez M. praetextatus praetextatus ; le deuxième article est presque toujours d'une coloration uniforme claire (même à la base). Le vertex est chez le $ 4,1 fois, chez la Ç 4,2 fois aussi large que
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antérieurs (fig. 4) ne montrent, entre l'épine grande et l'apex, que 4 petites dents. Aux tarses postérieurs, l'article 1 est 1,8-1,9 fois plus l°ng
que les II et III réunis.
Longueur : S = 338-4,0 mm, Ç = 4,1-4,3 mm.
Fig. 1-5. — Megalonotus praetextatus H. S.
Ligne supérieure = M. praetextatus praetextatus H. S. Ligne inférieure = M. praetextatus ibericus nov. subspec.
i, tête et pronotum du <? (18 fois). — 2, les mêmes de la ?. — 3, tête du 3 vu latéralement (18 fois). — 4, fémur antérieur du <? (18 fois). — 5, tarses posté-rieures (25 fois).
M. praetextatus ibericus nov. subsp. se distingue de M. praetextatus praetextatus H.S. par sa taille plus petite et plus mince. Chez M. prae-textatus praeprae-textatus le pronotum est plus large, les côtés divergent aussi dans la partie antérieure; au bord postérieur, il est chez le <$ 1,5 fois, chez la Ç 1,6 fois aussi large que la tête, les yeux compris. La tête est moins inclinée (fig. 3), le front moins courbé. C'est pourquoi, on peut bien voir de dessus les joues et les tubercules antennifères (fig. 1+2). Chez le o* le vertex est 3,9 fois, chez la $ 3,5 fois aussi large que l'œil. Les antennes sont plus robustes, leur deuxième article est toujours muni à la base d'un anneau noirâtre. Les dents des fémurs antérieurs sont plus forts, hors de la grande épine se trouvent 5 dents. Aux tarses postérieurs, le premier article est seulement 1,6 fois aussi long que les deuxième et troisième réunis. Le rostre saille seulement un peu sur les hanches anté-rieures.
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Les génitalia du <$ se ressemblent beaucoup chez les deux sous-espèces. Le segment génital (fig. 6) est presque aussi long que large chez Rh. praetextatus ibericus tandis qu'il est plus large que long chez Rh. praetextatus praetextatus. Les paramères (fig. 7 à 9) ne diffè-rent que par leur longueur, qui est plus grande chez la sous-espèce nominale.
6
7
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9
Fig. 6-9. — Segments génitaux du mâle. Ligne supérieure == M. praetextatus praetextatus H. S. Ligne inférieure = M. praetextatus ibericus nov. subspec.
6, segment génital vu d'en haut (42 fois). — 7-9, paramères en positions diverses (112 fois).
J'ai examiné 13 c?<? et 18 ÇÇ d'Espagne : Sierra Ronda, Monte
Anas-tepa 1 <?, I ?3 Sierra de Guadarrama, Escorial 2 2 Ç9; et de la France
méridionale : Pyrénées orientales : Le Perthus 2 ?Ç, Vallée delà
Baillaurie 2 $$, 2 ÇÇJ, Le Racou-Plage 1 6% Banyuls-sur-Mer 2 <J<?, 2 ÇJ$,
Haute-Garonne : Saint-Béat 1 & 3 ?î, Toulouse 1 i 2 $?,
Hautes- P y rénées : Barre de l'Adour 1 & Tarn : Castries
1 çj, 1 ? et aux environs deParis: Lardy 1 J, Bouray 1 $, 2 Ç?.
Holotype (Lardy) et Allotypoid (Banyuls) dans mi collection, paratypoides de même ainsi que dans les collections de MM. H. RIBAUT,
Toulouse et H. WEBER, Nortorf (Holstein).
Pour leur aimable assistance à l'occasion du présent travail, j'exprime mes plus vifs remerciements à M. le professeur H. RIBAUT, Toulouse,