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Partie II. Etude du cas où p = 2

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Texte intégral

(1)

SESSION 2018 BÉCÉAS

Banque d’Épreuves des Concours des Écoles d’Actuariat et Statistique.

Mathématiques. Option A

Partie I. Solutions de l’équation de réplication scalaire

1) (a)Pourx∈]0, 1[,ϕ(x) = −1

x+lnx−ln(1−x).ϕ est dérivable sur]0, 1[ et pour tout réelx, ϕ(x) = 1

x2+ 1 x+ 1

1−x= (1−x) +x(1−x) +x2

x2(1−x) = 1

x2(1−x) > 0.

ϕest continue et strictement croisante sur]0, 1[.Donc,ϕest une bijection de ]0, 1[surϕ(]0, 1[) =

xlim0ϕ(x),lim

x1ϕ(x)

. Pour x > 0, ϕ(x) = −1+xlnx

x −ln(1−x) et donc ϕ(x) ∼

x0 −1

x d’après un théorème de croissances comparées puis

xlim0ϕ(x) = −∞. D’autre part,ϕ(x) ∼

x1−ln(1−x)et donc lim

x1ϕ(x) = +∞. Finalement,ϕ est une bijection de]0, 1[surR.

(b) Allure du graphe deϕ.

−1

−2

−3

−4

−5 1 2 3 4

1

(c) Soit a un réel donné de ]0, 1[, ϕ(x) −ϕ(a)

x−a →

x1+∞ et donc Sup

ϕ(y) −ϕ(x)

y−x , (x, y)∈]0, 1[2, x6=y

= +∞. ϕ n’est pas lipschitzienne sur ]0, 1[. Par contre, ϕ est continue et donc bornée sur tout segment de ]0, 1[ et donc ϕ est lipschitzienne sur tout segment de]0, 1[.

Pourx∈]0, 1[, posonsu(x) =x2(1−x) =x2−x3. Pour x∈]0, 1[, u(x) =2x−3x2=x(2−3x).uest strictement positive sur ]0, 1[ et admet un maximum en 2

3 égal à u 2

3

= 4 9

1− 2

3

= 4

27. Donc, pour tout réelx de ]0, 1[, ϕ(x)> 27 4 . Puisque la fonctionϕ ne s’annule pas sur]0, 1[, on sait que la fonctionϕ−1est dérivable surϕ(]0, 1[) =Rpuis que, pour tout réely,

06 ϕ−1

(y) = 1

ϕ−1(y)) 6 4 27.

(2)

Ainsi, ϕ−1

est bornée surRet on sait alors que ϕ−1est lipschitzienne surR(par exemple de rapport 4 27).

2) (a)Soitt∈R. Puisquef est de classeC1 surR, à valeurs dans]0, 1[, la fonctionu7→ f(u)

(f(u))2(1−f(u)) est continue surR. On en déduit l’existence de l’intégrale proposée.

D’après la question, la fonctionu7→ϕ(f(u))est dérivable surRde dérivée la fonctionu7→ f(u)

(f(u))2(1−f(u)). Donc, Zt

0

f(u)

(f(u))2(1−f(u)) du= [ϕ(f(u))]t0=ϕ(f(t)) −ϕ(f(0)).

(b) Existence.Pour tout réelt, posonsf(t) =ϕ−1(at+ϕ(y)). La fonctiont7→at+ϕ(y)est définie et dérivable surR à valeurs dansRet la fonction ϕ−1 est définie et dérivable sur Rà valeurs dans ]0, 1[. Donc, la fonction f est dérivable surR, à valeurs dans]0, 1[puis, pour tout réelt

f(t) = a

ϕ−1(at+ϕ(y))) =a ϕ−1(at+ϕ(y))2

1−ϕ−1(at+ϕ(y))

=a(f(t))2(1−f(t)) et d’autre part,f(0) =ϕ−1(ϕ(y)) =y. Donc, la fonctionf convient. Pourt∈R, posonsfy(t) =ϕ−1(at+ϕ(y)).

Unicité.Soitfest une solution de (2). Nécessairement,fest de classeC1 surR, à valeurs dans]0, 1[ et pour tout réelt, ϕ(f(t)) −ϕ(y) =ϕ(f(t)) −ϕ(f(0)) =

Zt 0

f(u)

(f(u))2(1−f(u)) du= Zt

0

a du=at puis

f(t) =ϕ−1(at+ϕ(y)) =fy(t).

Ceci démontre l’unicité defy.

3) (a)Soit[a, b]⊂]0, 1[. Soit(y, z)∈[a, b]2. Pour tout réelt, d’après la question 1.(c),

|fy(t) −fz(t)|=

ϕ−1(at+ϕ(y)) −ϕ−1(at+ϕ(z)) 6 4

27|(at+ϕ(y)) − (at+ϕ(z))|= 4

27|ϕ(y) −ϕ(z)|

6 4

27kϕk,[a,b]|y−z|(d’après l’inégalité des accroissements finis), et donc, kΦ(y) −Φ(z)k 6 4

27kϕk,[a,b]|y−z|. L’application Φ est donc lipschitzienne sur [a, b] et en particulier continue sur[a, b].

Ainsi,Φest continue sur tout segment de]0, 1[et donc sur]0, 1[.

(b)• ]0, 1[ est un connexe par arcs de R et Φ est continue sur ]0, 1[ à valeurs dans B(R,R) (car pour touty∈]0, 1[ et tout réelt,0 < f(t)< 1). Donc,S =Φ(]0, 1[)est un connexe par arcs de(B(R,R),k k)d’après le théorème des valeurs intermédiaires.

•Soitg=f1

2 ∈S. Pourε > 0 et pourt∈R, posonshε(t) =g(t) +2

πεArctant.hε est un élément deB(R,R)tel que khε−gk=ε. De plus,hε(0) = 1

2 puisa(hε(0)))2(1−hε(0)) = a

8 et hε(0) =g(0) + 2 πε= a

8 + 2

πε. Pour toute valeur deε > 0,hε(0)6=a(hε(0)))2(1−hε(0))et donchε∈/S.

Ceci montre que toute boule ouverteB(g, ε) sauf peut-être une, contient au moins un élément hε de B(R,R)qui n’est pas dansS et doncS n’est pas une partie ouverte de l’espace vectoriel(B(R,R),k k).

• Soit (fn)n∈N une suite convergente d’éléments de S. La suite(fn)n∈N converge donc uniformément et en particulier simplement surRvers une fonctionfqui est bornée surR. Il existe une suite(yn)n∈Nune suite d’éléments de ]0, 1[telle que

∀n∈N, ∀t∈R, fn(t) =ϕ−1(at+ϕ(yn)).

On note que pour toutn∈N,yn=fn(0)∈]0, 1[puis que la suite(yn)n∈Nconverge versf(0).f(0)est donc nécessairement un élément de[0, 1].

•Si y=f(0)∈]0, 1[, alors pour tout réelt, par continuité deϕsur]0, 1[et de ϕ−1surR, f(t) = lim

n+ϕ−1(at+ϕ(yn)) =ϕ−1(at+ϕ(y)) =fy(t),

(3)

et donc, la fonctionf est la fonctionfy. Ainsi,fest un élément deS.

•Si f(0) =0, lim

n+yn=0puis lim

n+ϕ(yn) = −∞et donc, pour tout réelt, on a nécessairement f(t) = lim

n+

ϕ−1(at+ϕ(yn)) = lim

X

ϕ−1(X) =0.

fest donc nécessairement la fonction nulle. Mais pourn∈N, sia > 0, lim

t+

|fn(t) −f(t)|=1et sia < 0, lim

t

|fn(t) −f(t)|= 1. On en déduit que pour tout n∈N, kf−fnk >1ce qui contredit le fait que la suite de fonctions (fn)n∈N converge uniformément vers la fonctionf surR.

•De même, sif(0) =1,fest nécessairement la fonction constantet7→1et la suite de fonctions(fn)n∈Nne converge pas uniformément vers la fonctionf surR.

En résumé, toute suite d’éléments deS, qui converge dans l’espace vectoriel normé (B(R,R),k k), converge dansS. Donc,S est une partie fermée de l’espace vectoriel normé(B(R,R),k k).

Partie II. Etude du cas où p = 2

1)Notons ℓla limite degen +∞et ℓ la limite deg. Soit x > 0. La fonctiongest continue sur[x, 2x] et dérivable sur ]x, 2x[. D’après le théorème des accroissements finis, il existec(x)∈]x, 2x[tel queg(2x) −g(x) =xg(c(x)). Quandxtend vers+∞,g(2x) −g(x)tend versℓ−ℓ=0. D’autre part, puisquec(x)> x, on a lim

x+c(x) = +∞puis lim

x+g(c(x)) =ℓ. Siℓ 6=0,g(2x) −g(x) ∼

x+

xce qui contredit lim

x+

g(2x) −g(x) =0. Donc,ℓ=0.

2) (a)

x =hx⇒x−hx=0⇒e−Hx−he−Hx=0⇒ e−Hx

=0

⇒∀t∈R, e−H(t)x(t) =e−H(0)x(0)⇒∀t∈R, x(t) =x(0)eH(t)−H(0).

(b) Si x(0)> 0, alors pour t∈ R, x(t)> 0 et si x(0) < 0, alors pour t ∈R, x(t) < 0. En particulier, la fonction xne s’annule pas surR. Enfin, six(0) =0, alors pour toutt∈R,x(t) =0.

3) (a)Pour tout réelt,

f1(t) +f2(t) =he1−f(t), Af(t)if1(t) +he2−f(t), Af(t)if2(t)

=hf1(t)e1+f2(t)e2, Af(t)i−hf(t), Af(t)if1(t) −hf(t), Af(t)if2(t)

=hf(t), Af(t)i−hf(t), Af(t)if1(t) −hf(t), Af(t)if2(t)

=hf(t), Af(t)i(1−f1(t) −f2(t)).

(b)Pourt∈R, posonsx(t) =f1(t) +f2(t) −1eth(t) = −hf(t), Af(t)ide sorte que pour tout réelt,x(t) =h(t)x(t). On ax(0) =f1(0) +f2(0) −1=x0+1−x0−1=0. La fonctionhest continue surRet donc, d’après la question précédente, pour tout réelt,x(t) =0 ou encore, pour tout réelt, f1(t) +f2(t) =1.

4) (a)Pour tout réelt,

he1−f(t), Af(t)i= (1−f1(t)) (af1(t) +cf2(t)) −f2(t) (bf1(t) +cf2(t))

= (1−f1(t)) ((a−c)f1(t) +c) − (1−f1(t)) ((b−c)f1(t) +c)

= (a−b) (1−f1(t))f1(t) et donc

f1(t) = (a−b) (f1(t))2(1−f1(t)). Sia=b, alors pour tout réelt,f1(t) =0puis pour tout réelt,f1(t) =f1(0) =x0.

Sia6=b, d’après la question I.2.(b), pour tout réelt,f1(t) =ϕ−1((a−b)t+ϕ(x0))(ce qui reste vrai quanda=b).

(b)Pour tout réelt,f(t) = ϕ−1((a−b)t+ϕ(x0)), 1−ϕ−1((a−b)t+ϕ(x0)) . Sia > b, lim

t+

(a−b)t+ϕ(x0) = +∞puis lim

t+

ϕ−1((a−b)t+ϕ(x0)) =1. Dans ce cas, lim

t+

f(t) = (1, 0).

Sia < b, lim

t+

(a−b)t+ϕ(x0) = −∞puis lim

t+

ϕ−1((a−b)t+ϕ(x0)) =0. Dans ce cas, lim

t+f(t) = (0, 1).

Sia=b, lim

t+

f(t) = (x0, 1−x0).

(4)

5) (a)Pour tout réelt,

he1−f(t), Af(t)i=a((1−f1(t))f1(t) −f2(t)f2(t)) =a

(1−f1(t))f1(t) − (1−f1(t))2

=a(1−f1(t)) (2f1(t) −1) et donc, pour tout réelt,

f1(t) =af1(t) (1−f1(t)) (2f1(t) −1).

(b).i.La question II.2.b) appliquée aux fonctionsx=1−f1eth= −af1(2f1−1)montre que1−f1est de signe constant surR. Puisque(1−f1) (0) =1−x0> 0, on a donc pour tout réelt,1−f1(t)> 0puisf1(t)< 1.

La question II.2.b) appliquée aux fonctionsx=2f1−1 eth=2af1(1−f1)montre que2f1−1est de signe constant sur R. Puisque(2f1−1) (0) =2x0−1 > 0, on a donc pour tout réelt,2f1(t) −1 > 0puisf1(t)> 1

2. Finalement, pour tout réelt, 1

2 < f1(t)< 1.

(b).ii.Puisque pour tout réelt,f1(t) =af1(t) (1−f1(t)) (2f1(t) −1), on en déduit que pour tout réelt, sgn(a) (f1(t)) = +.

La fonctionf1 est donc strictement monotone surR. D’autre part, la fonctionf1 est bornée. On en déduit quef1a une limite réelleℓquandttend vers+∞.

(b).iii.D’autre part, la fonction f1 tend vers le réelaℓ(1−ℓ)(2ℓ−1)quandttend vers+∞. D’après la question II.1, on doit avoiraℓ(1−ℓ)(2ℓ−1) =0.

•Sia > 0, puisque pour tout réelt, 1

2 < f1(t)< 1et quef1est strictement croissante surR, on en déduit que 1

2 < ℓ61.

Puisqueaℓ(1−ℓ)(2ℓ−1) =0, on en déduit queℓ=1. Donc, sia > 0, lim

t+

f(t) = (1, 0).

•Sia < 0,f1est strictement décroissante surR, on en déduit que 1

2 6ℓ < 1et doncℓ= 1

2 puisqueaℓ(1−ℓ)(2ℓ−1) =0.

Donc, sia < 0, lim

t+

f(t) = 1

2,1 2

.

(c) La fonction f2 vérifie de même : pour tout réelt, f2(t) = af2(t) (1−f2(t)) (2f2(t) −1) et f2(0) =1−x0 ∈ 1

2, 1

. D’après la question précédente, sia > 0, lim

t+

f(t) = (0, 1)et sia < 0, lim

t+

f(t) = 1

2,1 2

.

Partie III. Inégalité de Pinsker

1) (a) La fonction ln est concave sur ]0,+∞[ car sa dérivée seconde, à savoir la fonction x 7→ − 1

x2, est négative sur ]0,+∞[. Donc, pour tout λ ∈ [0, 1] et tout (a, b) ∈]0,+∞[2, λlna+ (1−λ)lnb 6ln(λa+ (1−λ)b). Par suite, pour (x, y)∈]0, 1[2,

K(x, y) =xlnx+ (1−x)ln(1−x) − (xlny+ (1−x)ln(1−y))>xlnx+ (1−x)ln(1−x) −ln(xy+ (1−x)(1−y))

>xlnx+ (1−x)ln(1−x) −ln(1+1) =xlnx+ (1−x)ln(1−x) −ln2.

La fonctionψ : x7→xlnx+ (1−x)ln(1−x) −ln2 est continue sur]0, 1[ et se prolonge par continuité en0 et en1(en posantψ(0) =ψ(1) = −ln2). Son prolongement est alors une fonction continue sur le segment[0, 1]. On en déduit que la fonctionx7→xlnx+ (1−x)ln(1−x) −ln2 est bornée sur]0, 1[et en particulier, est minorée sur]0, 1[.

Ceci montre que la fonctionKest minorée sur]0, 1[2. Pour toutx∈]0, 1[, K(x, 1−x) =xln

x 1−x

+ (1−x)ln 1−x

x

= (2x−1)ln x

1−x

puis lim

x1K(x, 1−x) = +∞. On en déduit que la fonctionKn’est pas majorée sur ]0, 1[2.

(b) Les fractions rationnelles (x, y) 7→ x

y et (x, y) 7→ 1−x

1−y sont de classe C1 sur ]0, 1[2 à valeurs dans ]0,+∞[ et la fonction ln est de classeC1sur]0,+∞[. Donc, les fonctions(x, y)7→ln

x y

et(x, y)7→ln 1−x

1−y

sont de classeC1sur ]0, 1[2. Il en est de même de la fonctionKpuis, pour(x, y)∈]0, 1[2,

∂K

∂x(x, y) =ln x

y

+1−ln 1−x

1−y

−1=ln

x(1−y) y(1−x)

(5)

puis, pour(x, y)∈]0, 1[2,K(x, y) =xlnx−xlny+ (1−x)ln(1−x) − (1−x)ln(1−y)et donc

∂K

∂y(x, y) = −x

y+ 1−x

1−y = −x(1−y) +y(1−x)

y(1−y) = y−x y(1−y).

(c)Soitx∈]0, 1[fixé. La fonctionΨ : y7→K(x, y)est dérivable sur]0, 1[, de dérivéeΨ : y7→ y−x

y(1−y). La fonctionΨ est strictement négative sur]0, x[ et strictement positive sur ]x, 1[. La fonctionΨadmet donc un minimum global strict sur]0, 1[ égal àΨ(x) =xlnx

x

+ (1−x)ln 1−x

1−x

=0.

Ainsi,∀(x, y)∈]0, 1[2,K(x, y)>0avec égalité si et seulementx=you encore, la fonctionKadmet sur]0, 1[2un minimum égal à0et ce minimum est atteint en tous les (x, x),x∈]0, 1[, et seulement en ces points.

(d)Soitx∈]0, 1[fixé. La fonction Lx : y7→K(x, y) −2(x−y)2est dérivable sur]0, 1[et poury∈]0, 1[

Lx

dx(y) = y−x

y(1−y)−4(y−x) = y−x

y(1−y)(1−4y(1−y))(y−x)(2y−1)2 y(1−y) . Encore une fois, la fonctionLx admet un minimum eny=xavecLx(x) =0.

Donc,∀(x, y)∈]0, 1[2,K(x, y) −2(x−y)2=Lx(y)>0 puis,∀(x, y)∈]0, 1[2,xln x

y

+ (1−x)ln 1−x

1−y

>2(x−y)2. 2) (a)Puisque

Xp

i=1

xi= Xp

i=1

yi=1,

Xp

i=1

|xi−yi|= X

iB+

(xi−yi) + X

iB

(yi−xi) = X

iB+

xi− X

iB+

yi+

1− X

iB+

yi

−

1− X

iB+

xi

=2(xB+−yB+).

(b)Si, par l’absurde, pour touti∈J1, pK, on axi> yi, alors1= Xp

i=1

xi>

Xp

i=1

yi=1ce qui est impossible. Donc,B6=∅. Si B+ = ∅alors, pour tout i ∈ J1, pK, xi 6yi. Si de plus, par l’absurde, il existe i0 ∈ J1, pK tel quexi0 < yi0, alors 1=

Xp

i=1

xi<

Xp

i=1

yi=1 ce qui est impossible.

En résumé,B est non vide et de plus,B+ est vide si et seulement si pour touti∈J1, pK, xi=yi. Si pour touti∈J1, pK, xi=yi alorsxB+ =0,yB+ =0(erreur d’énoncé ?) et

Xp

i=1

xiln xi

yi

=0.

Sinon,B+ et B sont non vides et dans ce cas,0 < xB+ <

Xp

i=1

xi=1et de mêmeyB+ ∈]0, 1[ puis Xp

i=1

xiln xi

yi

= X

iB+

xiln xi

yi

+ X

iB

xiln xi

yi

Inachevé.

(c)Si pour touti∈J1, pK, xi=yi, alors l’inégalité à établir est immédiate. Sinon,xB+∈]0, 1[et yB+ ∈]0, 1[puis Xp

i=1

xiln xi

yi

>xB+ln xB+

yB+

+ (1−xB+)ln

1−xB+

1−yB+

=K(xB+, yB+)

>2(xB+−yB+)2 (d’après III.1.d)

=2 1 2

Xp

i=1

|xi−yi|

!2

(d’après III.2.a)

= 1 2

Xp

i=1

|xi−yi|

!2

.

(6)

Partie IV. Convergence vers un point de coordonnées strictement positives

1) (a)Pour touti∈J1, pKet toutt∈R,

fi(t) =hei−f(t), Af(t)ifi(t) et donc, pourt∈R,

Xp

i=1

fi

! (t) =

Xp

i=1

hei−f(t), Af(t)ifi(t) =h Xp

i=1

fi(t)ei, Af(t)i− Xp

i=1

fi(t)

!

hf(t), Af(t)i

= 1− Xp

i=1

fi(t)

!

hf(t), Af(t)i

puis

1− Xp

i=1

fi

!

(t) = −hf(t), Af(t)i 1− Xp

i=1

fi(t)

! .

Par suite, la fonctionx=1− Xp

i=1

fi vérifie x =hxoù pour tout réelt,h(t) = −hf(t), Af(t)i. Puisquex(0) =0 et que h est continue surR, la question II.2.b permet d’affirmer quex=0et donc, pour toutt∈R,

Xp

i=1

fi(t) =1.

(b)Pour i∈J1, pK, soithi : t7→hei−f(t), Af(t)i.hi est une fonction continue surRet fi =hifi. De plus,fi(0)> 0.

D’après la question II.2.b, pour tout réelt,fi(t)> 0. Puisque pour tout réelt, Xp

i=1

fi(t) =1, on en déduit que pour tout i∈J1, pKet toutt∈R, fi(t)∈]0, 1[(sip>2). Donc,fest à valeurs dans ∆0.

2) (a)Soitx∈∆0. Puisquex est aussi dans∆0, d’après l’inégalité (7) de la question II.2.c,

Q(x) = Xp

i=1

xiln xi

xi

>1 2

Xp

i=1

|xi−xi|

!2

>0.

(b)De plus, six6=x,Q(x)>1 2

Xp

i=1

|xi−xi|

!2

> 0et d’autre part, Q(x) =

Xp

i=1

xiln xi

xi

=0.

(c)Soiti∈J1, pK.

Sixi > xi> 0, ln xi

xi

= Zxi

xi

dt t 6

Zxi xi

dt xi

= 1 xi

(xi−xi).

Si0 < xi 6xi, −ln xi

xi

= Zxi

xi

dt t >

Zxi

xi

dt xi = 1

xi(xi−xi)et encore une fois ln xi

xi

6 1

xi(xi−xi).

Puisque chaquexi est positif, on a dans tous les casxiln xi

xi

6 xi

xi(xi−xi). En additionnant membre à membre ces inégalités, on obtient

Q(x)6 Xp

i=1

xi xi

(xi−xi). Ensuite,

(7)

Xp

i=1

xi

xi(xi−xi)6 Xp

i=1

xi

xi|xi−xi|

6 1

min{x1, . . . , xp} Xp

i=1

xi|xi−xi|

6 1

min{x1, . . . , xp} Xp

i=1

(xi)2

!12 p X

i=1

(xi −xi)2

!12

(d’après l’inégalité deCauchy-Schwarz)

6 1

min{x1, . . . , xp} Xp

i=1

xi

!12 p X

i=1

(xi−xi)2

!12

(car pour touti∈J1, pK, xi ∈[0, 1])

= 1

min{x1, . . . , xp} Xp

i=1

(xi−xi)2

!12 .

Finalement,

∀x∈∆0, Q(x)6 Xp

i=1

xi xi

(xi−xi)6 1 min{x1, . . . , xp}

Xp

i=1

(xi −xi)2

!12 .

3) (a)La fonctionf est de classeC1 surRà valeurs dans∆0 (d’après la question IV.1) etQ est de classeC1 sur∆0 à valeurs dansR. Donc,Q◦fest de classeC1surRà valeurs dansR. De plus, pour tout réelt,

Q(f(t)) = Xp

i=1

xiln(xi) − Xp

i=1

xiln(fi(t)) et donc

(Q◦f)(t) = − Xp

i=1

xifi(t) fi(t) = −

Xp

i=1

xihei−f(t), Af(t)i

= −h Xp

i=1

xiei, Af(t)i+ Xp

i=1

xi

!

hf(t), Af(t)i

= −hx, Af(t)i+hf(t), Af(t)i= −hx−f(t), Af(t)i.

(b)Par hypothèse, pour tout réelt,hx−f(t), Af(t)i>0(puisquef(t)est dans∆0) et donc pour tout réelt,(Q◦f)(t)60.

La fonctionQ◦fest donc décroissante surR. De plus, la fonctionQ◦fest minorée par0 d’après la question IV.2.a. On en déduit que la fonctionQ◦fa une limite en+∞qui est un réelℓpositif ou nul.

4) (a)D’après la question IV.2.c, pour tout réelt,

06Q(f(t))6 1

min{f1(t), . . . , fp(t)}

Xp

i=1

(fi(t) −xi)2

!12 , et donc, puisque la fonctionQ◦ftend versℓen décroissant,

Xp

i=1

(fi(t) −xi)2>(min{f1(t), . . . , fp(t)})2(Q(f(t)))222. (b) • Soit α > 0. Soit B = Bo x,√

α

. Vérifions que ∆∩CRp(B) est un compact de Rp. Si ∆∩CRp(B) = ∅, c’est immédiat. On suppose dorénavant∆∩CRp(B)6=∅.

Best un ouvert deRp et doncCRp(B)est un fermé de Rp. D’autre part, l’application ϕ : x7→

Xp

i=1

xi est continue sur Rpcar linéaire (et dimRp <+∞). Donc, ∆=ϕ−1{1} est un fermé de Rp en tant qu’image réciproque d’un fermé deR par une application continue. Finalement,∆∩CRp(B)est un fermé deRpen tant qu’intersection de fermé de Rp. Pour toutxde∆,kxk1=

Xp

i=1

xi=1et donc∆est une partie bornée deRp. Il en est de même de∆∩CRp(B).

(8)

Finalement,∆∩CRp(B)est une partie fermée et bornée deRp. PuisqueRpest de dimension finie, le théorème deBorel- Lebesguepermet d’affirmer que∆∩CRp(B)est un compact de Rp.

•Soit α > 0. Si∆∩CRp(B) =∅, n’importe quel réel strictement positifβconvient (puisque pourx∈∆, la proposition kx−xk2>αest toujours fausse).

Supposons dorénavant∆∩CRp(B)6=∅. La fonctionψ : x7→hx−x, Axiest polynomiale en les composantes dexet est donc continue surRp, à valeurs dansR. On en déduit que l’applicationψadmet un minimum sur le compact∆∩CRp(B).

Par suite, il existea∈∆∩CRp(B)tel que pour toutx∈∆∩CRp(B), hx−x, Axi>hx−a, Aai. Soitβ=hx−a, Aai. Par construction,a6=x (carka−xk2>α > 0) et doncβ > 0.

On a montré qu’il existe un réelβ > 0tel que :∀x∈∆,

kx−xk2>α⇒hx−x, Axi>β . (c)Pas trouvé.

(d)Pas trouvé.

5) (a)Pas trouvé.

(b)Pour tout réelt,

(f1f2f3)(t) =f1(t)f2(t)f3(t) +f1(t)f2(t)f3(t) +f1(t)f2(t)f3(t)

= (he1−f(t), Af(t)i+he2−f(t), Af(t)i+he3−f(t), Af(t)i)f1(t)f2(t)f3(t)

=3h1

3(e1+e2+e3) −f(t), Af(t)if1(t)f2(t)f3(t)

=3hx−f(t), Af(t)if1(t)f2(t)f3(t)>0.

Donc, la fonctionf1f2f3 est croissante surR. (c)Pas trouvé.

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