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Présentation historique des nombres complexes

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Présentation historique des nombres complexes

Au XVI

e

siècle, en pleine renaissance italienne, l'équation du troisième degré est résolue algébriquement, dans le cadre de concours entre savants (Tartaglia, cardan). Ce dernier expose une "formule" donant une racine de l'équation x³ = px + q.

3

3 3

3

2 27 4

² 2

27 4

² p q q p q

xq      (Ars Magna, 1547)

Première Partie

1) A l'aide de la formule ci-dessus, déterminer une solution de l'équation (E) : x³ = 36x + 91 Vérifier, puis, après avoir factorisé, résoudre complètement l'équation (E).

2) Peut-on appliquer la formule de Cardan à l'équation x³ = 51x + 104 ?

Cette dernière équation sera résolue dans la partie suivante en introduisant un "nombre", noté i tel que i² = -1.

Deuxième partie

On considère l'équation (E') : x³ = 51x + 104.

1) En remarquant que (47i)² = -2 209, montrer que la formule de Cardan s'écrit

"formellement" x

3

52  47 i

3

 52  47 i .

2) Calculer (4 + i)³ et (-4 + i)³. En déduire une solution  de (E').

3) Factoriser x³ - 51x - 104 par (x - ), puis achever la résolution de (E').

Cette présentation montre toute l'efficacité de l'ingénieuse invention du nombre i, due à Bombelli qui, dans son Algèbre (1572), énonça des règles de multiplication dans la célèbre comptine ci-dessous :

Più via più di meno fa più di meno.

Meno via più di meno fa meno di meno.

Più via meno di meno fa meno di meno.

Meno via meno di meno fa più di meno.

Miù di meno via più di meno fa meno.

Più di meno via meno di meno fa più.

Meno di meno via più di meno fa più.

Meno di meno via meno di meno fa meno.

Traductions : Più = +1 , Meno = -1, Più di meno = i , Meno di meno = - i

La reconnaissance de ces nombres imaginaires reste très controversée chez les mathématiciens jusqu'à leur représentation géométrique décrite par Gauss dans sa lettre à Bessel en 1811 : " … on peut représenter toutes les quantités, les réelles et les imaginaires, au moyen d'un plan indéfini."

(Le complexe z = a + ib est représenté par le point M(a,b) du plan muni d'un repère

orthonormal)

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