HAL Id: jpa-00237431
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Submitted on 1 Jan 1878
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Décharges électriques dans les isolants
W.-C. Röntgen, A. Potier
To cite this version:
W.-C. Röntgen, A. Potier. Décharges électriques dans les isolants. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7
(1), pp.302-310. �10.1051/jphystap:018780070030201�. �jpa-00237431�
cité
dynamique emmagasinée
par les batteriessecondaires,
et deconnaitre
approximativement
letemps
nécessaire pour enépuiser
la
charge complète,
sous forme d’effetsstatiques.
Entre autresexpériences faites, je
citerai la suivante : Une batterie secondaire de4o couples,
sans aucun résidu decharge antérieure,
mais touteprête
àemmagasiner
le moindre travailchimique
d’unepile pri- maire,
a étéchargée, pendant quinze secondes,
par deux éléments deBunsen.,
et mise ensuite en action sur la machinerhéostatique.
On a dû tourner alors
l’appareil pendant plus
d’unquart d’heure,
pour
épuiser
cettecharge,
en illuminant un tube de Geissler. Il enrésulte
qu’avec
laquantité
d’électricitéprise
par la batterie secon-daire
pendant
une dizaine de minutes(ce qui
est à peuprès
letemps
convenable pour yaccumuler,
sansperte sensible,
le travailde la
pile primaire),
onpourrait
rendre lumineux un tube à air raréfiépendant plus
de dix heures.DÉCHARGES ÉLECTRIQUES DANS LES ISOLANTS
(1) ;
PAR M. W.-C.
RÖNTGEN.
(Traduit par M. G. DAGUENET.)
Ce Mémoire contient les résultats
d’expériences
commencéesdepuis longtemps,
maisplusieurs
foisinterrompues,
sur la dé-charge disruptive
à travers les corps isolants. Je meproposais
dechercher s’il existe une relation entre les
propriétés physiques
descorps et la différence de
potentiel
ou lesquantités
d’électricité nécessaires pour que ladécharge puisse
seproduire.
Les
expériences
sur les corps solidesqui
ontporté principale-
ment sur les cristaux taillés en
plaques
minces n’ont pas donné de résultatssatisfaisants ;
celles sur lesliquides
sonttrop
incom-plètes
pourpouvoir
êtrepubliées.
Pour les gaz,
j’ai
choisi ladécharge
entre unepointe
très-fine etune
grande plaque plane,
avec unepression
moyenne dugaz ; j’at-
tribue à ce choix du mode de
décharge
le succès de mesexpé-
riences.
(1) Nachrichten der Gesellschaft der Wissenschciften zit Gôttingen, p. 390; I878.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070030201
La méthode est la suivante : un moteur
hydraulique
de Schmidtcommunique
une vitesse constante auxplateaux
d’une machine de Holtz dont l’une des électrodes est reliée aux conduites de gaz ; la secondecommunique
par un fil recouvert degutta-percha
avecl’armature interne de deux bouteilles de
Leyde
construitesd’après
la méthode de
Thomson,
avec du verre bien isolant et de l’acidesulfurique ;
l’armature externecommunique
avec le sol. Ces bou-teilles, qui
constituent un réservoir d’électricité d’unecapacité considérable,
diminuent les variations depotentiel
résultant desirrégularités
dansle jeu
de la machine.Le conducteur
partant
des bouteilles sebifurque :
l’une desbranches
plonge
dans un tube de verre étroitrempli
deglycérine qui
sert de rhéostat dont onpeut
faire varier à volonté la résis-tance en y
enfonçant plus
ou moins unetige métallique
communi-quant
avec le sol. L’autre branche est réunie d’abord à lapointe
de
l’appareil
dedécharge, puis
à un électromètre construitspécia-
lement pour ces
expériences (analogue
àl’appareil Thompson).
L’appareil
dedécharge
se compose d’unetige
verticale de laiton terminée par une fineaiguille
à coudredorée ;
cettetige
bien isoléetraverse la tubulure d’une cloche
posée
sur laplatine
de la ma-chine
pneumatique.
Sous la cloche onplace
uneplaque polie
delaiton de I32mm de
diamètre;
la distance entre lapointe
et lecentre de
laplalue
est deIgmm, 3,
et un fil réunit cetteplaque
à ungalvanomètre très-sensible,
dont l’autre bouton est en communi- nication avec lestuyaux
de gaz. Une pompe à air convenable-ment
disposée permet
d’introduire dans la cloche divers gaz sous despressions
mesurées par un manomètre.Je
remarquai
bientôt que lapremière décharge correspond
tou-jours
à une différence depotentiel
bien déterminée.Au commencement de
l’expérience
on rend presque nulle la résistance du rhéostat : la déviation de l’électromètre et dugalva-
nomètre sont alors
très-faibles ;
onaugmente
peu à peu cette résis-tance. L’électromètre
indique
d’abord uneaugmentation
continuedu
potentiel qui
atteint une valeurdéterminée ;
à ce moment, la résistance du rhéostat restant constante, une déviationbrusque
etrelativement forte du
galvanomètre indique
que ladécharge
s’estproduite.
On peut alors diminuer peu à peu la résistance du rhéo-stat et par suite la différence de
potentiel;
ladécharge
diminue304
aussi d’une manière continue sans
cependant
devenirnulle ;
ellecesse
complétement
pour une différence depotentiel
notablement inférieure à cellecorrespondant
à lapremière décharge.
On remarque de
plus
que le commencement de ladécharge dépend
deplusieurs
circonstancesextérieures,
entre autres, dutemps plus
ou moinslong
écoulédepuis
ladécharge précédente ;
les
poussières
ensuspension
exercent une influence bienmarquée.
Au
contraire,
les différences depotentiel
pourlesquelles
la dé-charge
cesse de passer sonttrès-concordantes,
même pour des ex-périences séparées
les unes des autres par un intervalle detemps
considérable. J’aiporté
toute mon attention sur cettedifférence, que j’appellerai
le minimum depotentiel
et que par abréviationje représenterai
par MP.L’instant où cesse la
décharge
est facile à constater : la déviation très-faible dugalvanomètre, 2°-4°,
devientbrusquement
nulle sil’on diminue d’une
quantité
très-faible la résistance durhéostat ;
c’est alors
qu’on
mesure MP : l’électronlètre donne la valeur moyenne dupotentiel.
J’ai aussi constaté par d’autres méthodes lemoment où la
décharge
cesse. Pourcela, j’augmente beaucoup
lasensibilité du
galvanomètre,
en le rendant presquecomplétement astatique ;
la déviation devient nulle exactement pour la même dif- férence depotentiel
que dans lesexpériences précédentes.
Si l’on
remplace
legalvanomètre
par unélectroscope,
il ne secharge
pas, et enfin lepoint lumineux,
visible dansl’obscurité, qui
caractérise la
décharge, disparaît quand
on obtient la valeur IkIP.Dans les
expériences suivantes,
la distance de lapointe
à laplaque
reste constante ; dans celles dont on comparera lesrésultats,
la
température
est lamême,
enfin lapointe
esttoujours
+, sauf in- dication contraire.Malheureusement
j’ai
dûinterrompre
lesexpériences,
d’abordparce que le
printemps
et l’été ne sont pas des saisons commodes pour lesexpériences
d’électricitéstatique,
ensuite parce que la construction de certainespièces
del’appareil,
entre autres l’élec-tromètre, exigerait
un certain temps. Parmi les nombreusesquestions qu’on peut
se poser relativement auxphénomènes qui
nousoccupent, je
nepuis
donc en résoudrequ’un petit
nombre.
1 °
Quelle
est la relation pour un gaz donné entre lapression
etMP? J’ai fait
plusieurs expériences
sur de l’air sec débarrasséd’acide
carbonique
etj’ai
trouvé :On voit que, pour des
pressions supérieures
à200mm, l’augmen-
tation de
pression
est àtrès-peu près proportionnelle
àl’augmen-
tation de
NIP ;
au delà de cettelimite,
MP diminue relativementbeaucoup plus
vite. Les autres gaz donnent les mèmes résultats.20 Pour un gaz sous une
pression donnée, quelle
est la relationentre la
quantité
d’électricitéqui
passe dans ladécharge
et la dif-férence de
potentiel
entre lapointe
et laplaque?
J’ai étudié l’airsec débarrassé d’acide
carbonique
pour despressions
La
plus grande
différence depotentiel
que monappareil puisse
mesurer est
2684
unités( b
unités = 5Daniell),
laplus grande quantité
d’électricité est un peusupérieure
à 5oo unités arbi- traires. Dans les tableauxsuivants,
lapremière
colonne con-tient les difl’érences de
potentiel,
la deuxième lesquantités
d’élec-tricité
qui passent
dans ladécharge,
la troisième laquantité
que
j’appellerai diffèrence disponible
depotentiel7
etqui
est ladifl’érence entre les nombres de la
première
colonne et la quan- tité MPcorrespondant
à la mêmepression (pour laquelle
cettequantité
estnulle).
J’ai calculé cette difl’érence etje
l’ai ainsinommée,
parcequ’on peut
admettre que MP est nécessaire pour vaincre la résistance et que cette différencedisponible
mesure laquantité
de fluidequi
constitue ladécharge; je
lareprésente
par DP.
3° Comment varie pour un gaz donné et une différence de po- tentiel déterminée la
quantité
d’électricitéqui
passe dans la dé-charge lorsqu’on
fait varier lapression
dugaz?
J’ai étudié l’air secdébarrassé d’acide
carbonique,
avec une différence depotentiel
3684.
Les autres gaz se
comportent
de la même manière.Dans ces
expériences,
la différence depotentiel
reste constante;et
puisque, d’après (10),
ladécharge
sous différentespressions
cesseou commence par des valeurs différentes du
potentiel,
les valeursde DP ne sont pas les mêmes. On
peut
alors se demander s’iln’y
a pas
quelque
relationsimple
entre lapression
et laquantité
d’électricité
lorsqu’on
maintient constante la différencedisponible.
La
réponse
à cettequestion
nous est fournie par les nombres de(2°), d’après
l’examen des courbesreprésentant
cesexpériences.
J’ai
calculé,
ensupposant
DP = I o00, les nombres :307 On ne voit aucune relation
simple
entre cesnombres,
mais onpeut
remarquer que , pour lesquatre
dernièresexpériences,
leproduit
de lapression
par laquantité
d’électricité est très-sensi- blement constant; lapression 3g
1 donne seule une différence no-table. Pour résoudre
complétement
lesquestions
2 et3,
il seraitnécessaire de faire des
expériences
sur différents gaz entre des limitesplus
étendues depotentiel
depression
et dequantités
d’électricités.
4°
Peut-on établir une relation entre la différence minima depotentiel
et la nature du gaz danslequel
passe ladécharge?
Lesdivers gaz étudiés sont tous amenés sous des
pressions
à peuprès égales
à 205mm et J 1 omm; il m’étaitimpossible d’opérer
sous despressions plus fortes,
parce que l’électromètre nepouvait
mesurerles différences de
potentiel correspondantes
dans ce cas àquelques-
uns des gaz.
Remarquons
que cesexpériences
ne sont pas directe-ment
comparables
avec lesprécédentes :
Le tableau suivant contient les valeurs moyennes déduites d’un certain nombre
d’expériences
concordantes.Les gaz sont
rangés,
dans cetableau,
dans l’ordre des valeurs croissantes deMP;
si l’on compare cette liste à cellequ’on
a ob-tenue en rangeant les gaz
d’après
les valeurs décroissantes des chemins parcourus par leurs molécules dans untemps donné,
l’ordre est le même dans les deux cas.
Comme cette différence minima de
potentiel
mesure lepouvoir
isolant du gaz, on
peut
dire que les gazpossèdent
unpouvoir
solantd’autant
plus grand
que la vitesse de leurs molécules estplus petite.
La vitesse est d’autant
plus petite
que les molécules sontplus
grosses ; il en résulte que les gaz sont d’autant
plus
isolants que leurs molécules sontplus
grosses.L’accord est encore
plus
évident si l’on calcule leproduit
de MPpar le
chemin parcouru par les molécules.Produit de MP pour le chemin parcouru.
Les chemins parcourus sont tirés des
expériences
de Grahamsur la
transpiration,
et de la théorie des gaz de O.-E.JB1eyer;
on asupprimé partout
le facteur I I04Il résulte de ce calcul que dans les deux séries le
produit
du che-min parcouru et de la différence minima de
potentiel
sous la mêmepression
est sensiblement le même pour tous les gaz.Stefan a établi une relation entre le chemin parcouru et l’indice de réfraction du gaz ;
d’après
lesexpériences
deBoltzmann,
la con-stante
diélectrique
du gaz est liée à l’indice de réfraction par une relation déduite de la loi deMaxwell ;
mesexpériences
établissentune relation entre le
pouvoir
isolant des gaz et ces troisquantités.
Le
pouvoir
isolant d’un gaz est d’autantplus
faible que son pou- voirdispersif
estplus grand
ou inversement.Les mêmes relations
simples
existent aussi entre les vitesses des molécules etl’IP,
pour un même gaz soumis à despressions
va-riables
(n° y.
Larègle
nes’applique
pas au gaz oléfiantpour lequel
les
produits correspondant
auxpressions
203 et i 1 o sontI49
et123 ; je
n’attache pas unegrande importance
à cetteexception,
parce que la
dééharge
dans ce gazprésentait
desphénomènes
par-ticuliers
qu’on peut
attribuer à unedécomposition partielle.
Pourl’air
humide,
MP et, parsuite,
lepouvoir
isolant sontbeaucoup plus grands
que pour l’air sec.D’une série
d’expériences
faites sur l’air etl’hydrogène,
on con-clut que
MP
dans les mêmescirconstances,
estplus petit lorsque
lapointe
estnégative
quelorsqu’elle
estpositive ; je
n’ai pas encore pu déterminer si cette circonstance influe sur la différence de po- tentielcorrespondant
au commencement de ladécharge.
Je mepropose de
reprendre
et decompléter
ces recherches l’hiver pro- chain.309
E. RIECKE. - Versuch einer Theorie der electrischen Scheidung durch Reibung
’ (Essai d’une théorie de la séparation électriquepar le frottement); Ann. der Physilr,
nouvelle série, t. III, p. 4I4, 1878.
K. SCHERING. - Ueber die Reibungsstrôme (Sur les courants engendrés par le
frottement) Ann. der Physik, nouvelle série, t. III, p. l65, 18,8.
Si l’on admet que, lors du frottement d’un corps
(frottoir)
surun autre
(isolant),
laquantité
d’électricitéproduite
dans untemps
très-court est
proportionnelle
à l’étendue des surfaces frottanteset à la vitesse relative des deux corps, mais
qu’en
mêmetemps
les deux électricitésséparées
se recombinent avec une vitesse propor- tionnelle à la différence descharges
des surfacesfrottantes ,
onpeut
calculer laquantité
d’électricitédégagée
par le frottementpendant
untemps quelconque,
ouplutôt
par le frottement de deux surfaces d’étenduedéterminée,
et, 03B1priori,
il est évident que cettequantité
d’électricité sera donnée par uneexpression
de la formeA2013B-s,
si s est le chemin parcourupar le frottoir, supposé
infi-niment
étroit ;
il est clair aussi que laquantité
d’électricité nedoit pas croître
proportionnellement
à lalargeur
dufrottoir ,
lesparties postérieures
du frottoir se trouvant enprésence
departies déjà chargées
de l’isolant. Ces résultats avaient été obtenusexpé-
rimentalement par M. Riess.
De ces
hypothèses
résultentégalement
les courants obtenus par M.Züllner,
enréunissant,
par un circuitmétalliques,
lapartie
an-térieure et la
partie postérieure
dufrottoir;
et si l’on suppose quel’espace
parcouru par le frottoir est assezgrand
pourqu’il
ait at-teint son état
permanent,
une formule de la formeliera l’intensité y du courant à la distance x des deux
pointes
mé-talliques
insérées dans lefrottoir;
ou encore, avec uneapproxima-
tion
suffi sante,
y = b x e -’l.L’intensité des courants observés satisfait à peu
près
à la for-mule
ci-dessus,
ou encore à la formuleéquivalente
de sorte que cette concordance a une faible valeur
théorique,
c étant
toujours petit.
L’intensité de ces courants, observée par M.
Schering,
aug-mente
beaucoup quand
on-soutire,
au moyen d’unpeigne,
l’électricité du corps isolant.
On ne sait pas encore avec certitude
quel rapport
existe entreces courants et ceux observés par MM. Zôllner et
Quincke.
A. POTIER.
EM. LESS. 2014 Ueber die Wärmeleitungsfâhigkeit schlechtleitender Körper, insbeson-
dere der Gesteine und Hölzer (Sur la conductibilité calorifique des corps
mauvais
conducteurs, en particulier des minéraux et des bois); Thèse de Doctorat, Berlin, I878.
L’auteur
rappelle
les recherches deDespretz (1 ), Tyndall(’), Pfaff ( 3 ),
Herschel et Lebour(4), Hopkins (5) ,
Neumann(6), Ang- strom (7).
Iladopte,
enprincipe,
la méthode deHopkins,
enobservant l’état stationnaire des
températures
dans undisque
de lasubstance à
examiner,
chauffé sur l’une de ses faces au moyend’une source constante de
chaleur,
l’autre facerayonnant
dans une enceinteégalement
àtempérature
constante, et ilapplique
la for-mule déduite de la théorie de Fourier. Toute la difficulté consiste à mesurer avec
précision
lestempératures
des deux faces et à écar- ter certaines causes d’erreurs accidentelles.L’appareil
de l’auteurprésente
unegrande
ressemblanceavec l’ap- pareil
bien connu que MM. Wiedemann et Franz ontemployé
dansleurs recherches sur la conductibilité des corps bons conducteurs.
L’enceinte est un vase
cylindrique
A(fig. i ),
encuivre,
deom, 16
dediamètre et de
om,
16 dehauteur, auquel
estmastiquée
une clochede verre B de même
diamètre,
deom,
5 delongueur,
fermée à sa par- tie inférieure. Sur A est un couvercle nn’ àvis,
et le tout estporté
par un anneau de fer muni de trois
pieds.
Autour de l’enceinte AB(t) Annales de Chimze et de Physique, 2e série, t. XXXVI, p. 422.
( 9 ) Philosophical Jlagazine, 4a série, t. V, p. 138.
(8) Ann. de Pogg., t. CXIII, p. 617.
(4) Rep. Brit. Assoc., I873, p. 223.
(5) Philosophical Transactions, J 857, p. 805.
(6) Annales de Chimie et de Physique, 3e série, t. LXVI, p. I83.
0 4nn. de Pogg., t. CXIV, p. 5I3.