• Aucun résultat trouvé

Décharges électriques dans les isolants

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Décharges électriques dans les isolants"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237431

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237431

Submitted on 1 Jan 1878

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Décharges électriques dans les isolants

W.-C. Röntgen, A. Potier

To cite this version:

W.-C. Röntgen, A. Potier. Décharges électriques dans les isolants. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7

(1), pp.302-310. �10.1051/jphystap:018780070030201�. �jpa-00237431�

(2)

cité

dynamique emmagasinée

par les batteries

secondaires,

et de

connaitre

approximativement

le

temps

nécessaire pour en

épuiser

la

charge complète,

sous forme d’effets

statiques.

Entre autres

expériences faites, je

citerai la suivante : Une batterie secondaire de

4o couples,

sans aucun résidu de

charge antérieure,

mais toute

prête

à

emmagasiner

le moindre travail

chimique

d’une

pile pri- maire,

a été

chargée, pendant quinze secondes,

par deux éléments de

Bunsen.,

et mise ensuite en action sur la machine

rhéostatique.

On a tourner alors

l’appareil pendant plus

d’un

quart d’heure,

pour

épuiser

cette

charge,

en illuminant un tube de Geissler. Il en

résulte

qu’avec

la

quantité

d’électricité

prise

par la batterie secon-

daire

pendant

une dizaine de minutes

(ce qui

est à peu

près

le

temps

convenable pour y

accumuler,

sans

perte sensible,

le travail

de la

pile primaire),

on

pourrait

rendre lumineux un tube à air raréfié

pendant plus

de dix heures.

DÉCHARGES ÉLECTRIQUES DANS LES ISOLANTS

(1) ;

PAR M. W.-C.

RÖNTGEN.

(Traduit par M. G. DAGUENET.)

Ce Mémoire contient les résultats

d’expériences

commencées

depuis longtemps,

mais

plusieurs

fois

interrompues,

sur la dé-

charge disruptive

à travers les corps isolants. Je me

proposais

de

chercher s’il existe une relation entre les

propriétés physiques

des

corps et la différence de

potentiel

ou les

quantités

d’électricité nécessaires pour que la

décharge puisse

se

produire.

Les

expériences

sur les corps solides

qui

ont

porté principale-

ment sur les cristaux taillés en

plaques

minces n’ont pas donné de résultats

satisfaisants ;

celles sur les

liquides

sont

trop

incom-

plètes

pour

pouvoir

être

publiées.

Pour les gaz,

j’ai

choisi la

décharge

entre une

pointe

très-fine et

une

grande plaque plane,

avec une

pression

moyenne du

gaz ; j’at-

tribue à ce choix du mode de

décharge

le succès de mes

expé-

riences.

(1) Nachrichten der Gesellschaft der Wissenschciften zit Gôttingen, p. 390; I878.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070030201

(3)

La méthode est la suivante : un moteur

hydraulique

de Schmidt

communique

une vitesse constante aux

plateaux

d’une machine de Holtz dont l’une des électrodes est reliée aux conduites de gaz ; la seconde

communique

par un fil recouvert de

gutta-percha

avec

l’armature interne de deux bouteilles de

Leyde

construites

d’après

la méthode de

Thomson,

avec du verre bien isolant et de l’acide

sulfurique ;

l’armature externe

communique

avec le sol. Ces bou-

teilles, qui

constituent un réservoir d’électricité d’une

capacité considérable,

diminuent les variations de

potentiel

résultant des

irrégularités

dans

le jeu

de la machine.

Le conducteur

partant

des bouteilles se

bifurque :

l’une des

branches

plonge

dans un tube de verre étroit

rempli

de

glycérine qui

sert de rhéostat dont on

peut

faire varier à volonté la résis-

tance en y

enfonçant plus

ou moins une

tige métallique

communi-

quant

avec le sol. L’autre branche est réunie d’abord à la

pointe

de

l’appareil

de

décharge, puis

à un électromètre construit

spécia-

lement pour ces

expériences (analogue

à

l’appareil Thompson).

L’appareil

de

décharge

se compose d’une

tige

verticale de laiton terminée par une fine

aiguille

à coudre

dorée ;

cette

tige

bien isolée

traverse la tubulure d’une cloche

posée

sur la

platine

de la ma-

chine

pneumatique.

Sous la cloche on

place

une

plaque polie

de

laiton de I32mm de

diamètre;

la distance entre la

pointe

et le

centre de

laplalue

est de

Igmm, 3,

et un fil réunit cette

plaque

à un

galvanomètre très-sensible,

dont l’autre bouton est en communi- nication avec les

tuyaux

de gaz. Une pompe à air convenable-

ment

disposée permet

d’introduire dans la cloche divers gaz sous des

pressions

mesurées par un manomètre.

Je

remarquai

bientôt que la

première décharge correspond

tou-

jours

à une différence de

potentiel

bien déterminée.

Au commencement de

l’expérience

on rend presque nulle la résistance du rhéostat : la déviation de l’électromètre et du

galva-

nomètre sont alors

très-faibles ;

on

augmente

peu à peu cette résis-

tance. L’électromètre

indique

d’abord une

augmentation

continue

du

potentiel qui

atteint une valeur

déterminée ;

à ce moment, la résistance du rhéostat restant constante, une déviation

brusque

et

relativement forte du

galvanomètre indique

que la

décharge

s’est

produite.

On peut alors diminuer peu à peu la résistance du rhéo-

stat et par suite la différence de

potentiel;

la

décharge

diminue

(4)

304

aussi d’une manière continue sans

cependant

devenir

nulle ;

elle

cesse

complétement

pour une différence de

potentiel

notablement inférieure à celle

correspondant

à la

première décharge.

On remarque de

plus

que le commencement de la

décharge dépend

de

plusieurs

circonstances

extérieures,

entre autres, du

temps plus

ou moins

long

écoulé

depuis

la

décharge précédente ;

les

poussières

en

suspension

exercent une influence bien

marquée.

Au

contraire,

les différences de

potentiel

pour

lesquelles

la dé-

charge

cesse de passer sont

très-concordantes,

même pour des ex-

périences séparées

les unes des autres par un intervalle de

temps

considérable. J’ai

porté

toute mon attention sur cette

différence, que j’appellerai

le minimum de

potentiel

et que par abréviation

je représenterai

par MP.

L’instant où cesse la

décharge

est facile à constater : la déviation très-faible du

galvanomètre, 2°-4°,

devient

brusquement

nulle si

l’on diminue d’une

quantité

très-faible la résistance du

rhéostat ;

c’est alors

qu’on

mesure MP : l’électronlètre donne la valeur moyenne du

potentiel.

J’ai aussi constaté par d’autres méthodes le

moment où la

décharge

cesse. Pour

cela, j’augmente beaucoup

la

sensibilité du

galvanomètre,

en le rendant presque

complétement astatique ;

la déviation devient nulle exactement pour la même dif- férence de

potentiel

que dans les

expériences précédentes.

Si l’on

remplace

le

galvanomètre

par un

électroscope,

il ne se

charge

pas, et enfin le

point lumineux,

visible dans

l’obscurité, qui

caractérise la

décharge, disparaît quand

on obtient la valeur IkIP.

Dans les

expériences suivantes,

la distance de la

pointe

à la

plaque

reste constante ; dans celles dont on comparera les

résultats,

la

température

est la

même,

enfin la

pointe

est

toujours

+, sauf in- dication contraire.

Malheureusement

j’ai

interrompre

les

expériences,

d’abord

parce que le

printemps

et l’été ne sont pas des saisons commodes pour les

expériences

d’électricité

statique,

ensuite parce que la construction de certaines

pièces

de

l’appareil,

entre autres l’élec-

tromètre, exigerait

un certain temps. Parmi les nombreuses

questions qu’on peut

se poser relativement aux

phénomènes qui

nous

occupent, je

ne

puis

donc en résoudre

qu’un petit

nombre.

1 °

Quelle

est la relation pour un gaz donné entre la

pression

et

(5)

MP? J’ai fait

plusieurs expériences

sur de l’air sec débarrassé

d’acide

carbonique

et

j’ai

trouvé :

On voit que, pour des

pressions supérieures

à

200mm, l’augmen-

tation de

pression

est à

très-peu près proportionnelle

à

l’augmen-

tation de

NIP ;

au delà de cette

limite,

MP diminue relativement

beaucoup plus

vite. Les autres gaz donnent les mèmes résultats.

20 Pour un gaz sous une

pression donnée, quelle

est la relation

entre la

quantité

d’électricité

qui

passe dans la

décharge

et la dif-

férence de

potentiel

entre la

pointe

et la

plaque?

J’ai étudié l’air

sec débarrassé d’acide

carbonique

pour des

pressions

La

plus grande

différence de

potentiel

que mon

appareil puisse

mesurer est

2684

unités

( b

unités = 5

Daniell),

la

plus grande quantité

d’électricité est un peu

supérieure

à 5oo unités arbi- traires. Dans les tableaux

suivants,

la

première

colonne con-

tient les difl’érences de

potentiel,

la deuxième les

quantités

d’élec-

tricité

qui passent

dans la

décharge,

la troisième la

quantité

que

j’appellerai diffèrence disponible

de

potentiel7

et

qui

est la

difl’érence entre les nombres de la

première

colonne et la quan- tité MP

correspondant

à la même

pression (pour laquelle

cette

quantité

est

nulle).

J’ai calculé cette difl’érence et

je

l’ai ainsi

nommée,

parce

qu’on peut

admettre que MP est nécessaire pour vaincre la résistance et que cette différence

disponible

mesure la

quantité

de fluide

qui

constitue la

décharge; je

la

représente

par DP.

(6)

3° Comment varie pour un gaz donné et une différence de po- tentiel déterminée la

quantité

d’électricité

qui

passe dans la dé-

charge lorsqu’on

fait varier la

pression

du

gaz?

J’ai étudié l’air sec

débarrassé d’acide

carbonique,

avec une différence de

potentiel

3684.

Les autres gaz se

comportent

de la même manière.

Dans ces

expériences,

la différence de

potentiel

reste constante;

et

puisque, d’après (10),

la

décharge

sous différentes

pressions

cesse

ou commence par des valeurs différentes du

potentiel,

les valeurs

de DP ne sont pas les mêmes. On

peut

alors se demander s’il

n’y

a pas

quelque

relation

simple

entre la

pression

et la

quantité

d’électricité

lorsqu’on

maintient constante la différence

disponible.

La

réponse

à cette

question

nous est fournie par les nombres de

(2°), d’après

l’examen des courbes

représentant

ces

expériences.

J’ai

calculé,

en

supposant

DP = I o00, les nombres :

(7)

307 On ne voit aucune relation

simple

entre ces

nombres,

mais on

peut

remarquer que , pour les

quatre

dernières

expériences,

le

produit

de la

pression

par la

quantité

d’électricité est très-sensi- blement constant; la

pression 3g

1 donne seule une différence no-

table. Pour résoudre

complétement

les

questions

2 et

3,

il serait

nécessaire de faire des

expériences

sur différents gaz entre des limites

plus

étendues de

potentiel

de

pression

et de

quantités

d’électricités.

Peut-on établir une relation entre la différence minima de

potentiel

et la nature du gaz dans

lequel

passe la

décharge?

Les

divers gaz étudiés sont tous amenés sous des

pressions

à peu

près égales

à 205mm et J 1 omm; il m’était

impossible d’opérer

sous des

pressions plus fortes,

parce que l’électromètre ne

pouvait

mesurer

les différences de

potentiel correspondantes

dans ce cas à

quelques-

uns des gaz.

Remarquons

que ces

expériences

ne sont pas directe-

ment

comparables

avec les

précédentes :

Le tableau suivant contient les valeurs moyennes déduites d’un certain nombre

d’expériences

concordantes.

Les gaz sont

rangés,

dans ce

tableau,

dans l’ordre des valeurs croissantes de

MP;

si l’on compare cette liste à celle

qu’on

a ob-

tenue en rangeant les gaz

d’après

les valeurs décroissantes des chemins parcourus par leurs molécules dans un

temps donné,

l’ordre est le même dans les deux cas.

Comme cette différence minima de

potentiel

mesure le

pouvoir

isolant du gaz, on

peut

dire que les gaz

possèdent

un

pouvoir

solant

d’autant

plus grand

que la vitesse de leurs molécules est

plus petite.

La vitesse est d’autant

plus petite

que les molécules sont

plus

grosses ; il en résulte que les gaz sont d’autant

plus

isolants que leurs molécules sont

plus

grosses.

L’accord est encore

plus

évident si l’on calcule le

produit

de MP

par le

chemin parcouru par les molécules.

(8)

Produit de MP pour le chemin parcouru.

Les chemins parcourus sont tirés des

expériences

de Graham

sur la

transpiration,

et de la théorie des gaz de O.-E.

JB1eyer;

on a

supprimé partout

le facteur I I04

Il résulte de ce calcul que dans les deux séries le

produit

du che-

min parcouru et de la différence minima de

potentiel

sous la même

pression

est sensiblement le même pour tous les gaz.

Stefan a établi une relation entre le chemin parcouru et l’indice de réfraction du gaz ;

d’après

les

expériences

de

Boltzmann,

la con-

stante

diélectrique

du gaz est liée à l’indice de réfraction par une relation déduite de la loi de

Maxwell ;

mes

expériences

établissent

une relation entre le

pouvoir

isolant des gaz et ces trois

quantités.

Le

pouvoir

isolant d’un gaz est d’autant

plus

faible que son pou- voir

dispersif

est

plus grand

ou inversement.

Les mêmes relations

simples

existent aussi entre les vitesses des molécules et

l’IP,

pour un même gaz soumis à des

pressions

va-

riables

(n° y.

La

règle

ne

s’applique

pas au gaz oléfiant

pour lequel

les

produits correspondant

aux

pressions

203 et i 1 o sont

I49

et

123 ; je

n’attache pas une

grande importance

à cette

exception,

parce que la

dééharge

dans ce gaz

présentait

des

phénomènes

par-

ticuliers

qu’on peut

attribuer à une

décomposition partielle.

Pour

l’air

humide,

MP et, par

suite,

le

pouvoir

isolant sont

beaucoup plus grands

que pour l’air sec.

D’une série

d’expériences

faites sur l’air et

l’hydrogène,

on con-

clut que

MP

dans les mêmes

circonstances,

est

plus petit lorsque

la

pointe

est

négative

que

lorsqu’elle

est

positive ; je

n’ai pas encore pu déterminer si cette circonstance influe sur la différence de po- tentiel

correspondant

au commencement de la

décharge.

Je me

propose de

reprendre

et de

compléter

ces recherches l’hiver pro- chain.

(9)

309

E. RIECKE. - Versuch einer Theorie der electrischen Scheidung durch Reibung

(Essai d’une théorie de la séparation électriquepar le frottement); Ann. der Physilr,

nouvelle série, t. III, p. 4I4, 1878.

K. SCHERING. - Ueber die Reibungsstrôme (Sur les courants engendrés par le

frottement) Ann. der Physik, nouvelle série, t. III, p. l65, 18,8.

Si l’on admet que, lors du frottement d’un corps

(frottoir)

sur

un autre

(isolant),

la

quantité

d’électricité

produite

dans un

temps

très-court est

proportionnelle

à l’étendue des surfaces frottantes

et à la vitesse relative des deux corps, mais

qu’en

même

temps

les deux électricités

séparées

se recombinent avec une vitesse propor- tionnelle à la différence des

charges

des surfaces

frottantes ,

on

peut

calculer la

quantité

d’électricité

dégagée

par le frottement

pendant

un

temps quelconque,

ou

plutôt

par le frottement de deux surfaces d’étendue

déterminée,

et, 03B1

priori,

il est évident que cette

quantité

d’électricité sera donnée par une

expression

de la forme

A2013B-s,

si s est le chemin parcouru

par le frottoir, supposé

infi-

niment

étroit ;

il est clair aussi que la

quantité

d’électricité ne

doit pas croître

proportionnellement

à la

largeur

du

frottoir ,

les

parties postérieures

du frottoir se trouvant en

présence

de

parties déjà chargées

de l’isolant. Ces résultats avaient été obtenus

expé-

rimentalement par M. Riess.

De ces

hypothèses

résultent

également

les courants obtenus par M.

Züllner,

en

réunissant,

par un circuit

métalliques,

la

partie

an-

térieure et la

partie postérieure

du

frottoir;

et si l’on suppose que

l’espace

parcouru par le frottoir est assez

grand

pour

qu’il

ait at-

teint son état

permanent,

une formule de la forme

liera l’intensité y du courant à la distance x des deux

pointes

mé-

talliques

insérées dans le

frottoir;

ou encore, avec une

approxima-

tion

suffi sante,

y = b x e -’l.

L’intensité des courants observés satisfait à peu

près

à la for-

mule

ci-dessus,

ou encore à la formule

équivalente

de sorte que cette concordance a une faible valeur

théorique,

c étant

toujours petit.

(10)

L’intensité de ces courants, observée par M.

Schering,

aug-

mente

beaucoup quand

on-

soutire,

au moyen d’un

peigne,

l’électricité du corps isolant.

On ne sait pas encore avec certitude

quel rapport

existe entre

ces courants et ceux observés par MM. Zôllner et

Quincke.

A. POTIER.

EM. LESS. 2014 Ueber die Wärmeleitungsfâhigkeit schlechtleitender Körper, insbeson-

dere der Gesteine und Hölzer (Sur la conductibilité calorifique des corps

mauvais

conducteurs, en particulier des minéraux et des bois); Thèse de Doctorat, Berlin, I878.

L’auteur

rappelle

les recherches de

Despretz (1 ), Tyndall(’), Pfaff ( 3 ),

Herschel et Lebour

(4), Hopkins (5) ,

Neumann

(6), Ang- strom (7).

Il

adopte,

en

principe,

la méthode de

Hopkins,

en

observant l’état stationnaire des

températures

dans un

disque

de la

substance à

examiner,

chauffé sur l’une de ses faces au moyen

d’une source constante de

chaleur,

l’autre face

rayonnant

dans une enceinte

également

à

température

constante, et il

applique

la for-

mule déduite de la théorie de Fourier. Toute la difficulté consiste à mesurer avec

précision

les

températures

des deux faces et à écar- ter certaines causes d’erreurs accidentelles.

L’appareil

de l’auteur

présente

une

grande

ressemblance

avec l’ap- pareil

bien connu que MM. Wiedemann et Franz ont

employé

dans

leurs recherches sur la conductibilité des corps bons conducteurs.

L’enceinte est un vase

cylindrique

A

(fig. i ),

en

cuivre,

de

om, 16

de

diamètre et de

om,

16 de

hauteur, auquel

est

mastiquée

une cloche

de verre B de même

diamètre,

de

om,

5 de

longueur,

fermée à sa par- tie inférieure. Sur A est un couvercle nn’ à

vis,

et le tout est

porté

par un anneau de fer muni de trois

pieds.

Autour de l’enceinte AB

(t) Annales de Chimze et de Physique, 2e série, t. XXXVI, p. 422.

( 9 ) Philosophical Jlagazine, 4a série, t. V, p. 138.

(8) Ann. de Pogg., t. CXIII, p. 617.

(4) Rep. Brit. Assoc., I873, p. 223.

(5) Philosophical Transactions, J 857, p. 805.

(6) Annales de Chimie et de Physique, 3e série, t. LXVI, p. I83.

0 4nn. de Pogg., t. CXIV, p. 5I3.

Références

Documents relatifs

si la ddcharge couronne observde est une ddcharge auto-entretenue et auto- stabilisde par la charge d°espace [7], il existe des relations simples entre (es grandeurs dlectriques

Dans la série d'expériences qui sont décrites, ci-après, nous nous proposons d'essayer de définir les causes principales du mécanisme initiateur du processus d'avalanche

mais il est certain que le rapport u21 U de la vitesse de la surface de contact à la célérité du front de l’onde de choc incidente est supérieur à la valeur fournie par

électromotrice du compensateur a été peu modifiée, un simple phénomène de polarisation se produit pour la cathode C, sans dé- composition visible du liquide, et

Un décalage due 1/4 de période se produit naturellement entre les oscillations des deux pendules, le pendule auxiliaire étant entraîné par la réaction sur l’aimant

En 1917, Einstein a montré que la propagation de la lumière dans un gaz sous très basse pression est cohérente : les molécules situées sur une surface d’onde émettent des

Finalement, ces données expérimentales permettent de poser les bases de la ca- ractérisation thermique et chimique d’une décharge NRP dans la vapeur d’eau, que ce soit pendant

en les supposant rigoureusement nulles et en attribuant toute la force électromotrice de la pile à la différence sulfate de cuivre- sulfate de zinc. Tout ce que