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Modification de la poussée d'un liquide par les forces capillaires

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00238310

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238310

Submitted on 1 Jan 1884

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Modification de la poussée d’un liquide par les forces capillaires

É. Mathieu

To cite this version:

É. Mathieu. Modification de la poussée d’un liquide par les forces capillaires. J. Phys. Theor. Appl.,

1884, 3 (1), pp.86-92. �10.1051/jphystap:01884003008601�. �jpa-00238310�

(2)

86

soit pas

négligeable;

il ne faut

plus

alors supposer dans les deux

équations (i)

que la constante k ait la même valeur.

Changeons

k en k’ dans

l’expression de z’;

nous aurons, au lieu de

l’équa-

tion

(e),

équation qui

déterminera k - k’.

L’équation (2)

sera

remplacée

par

et l’on voit que

g p (k - k’) indiquera

la résistance

opposée

par la viscosité pour contribuer à

l’équilibre.

MODIFICATION DE LA POUSSÉE D’UN LIQUIDE PAR LES FORCES CAPILLAIRES;

PAR M. É. MATHIEU.

1. Soient

PQ (fig. 1)

le

plan

de niveau et

u3

le cercle

auquel

le

liquide, ient

affleurer sur le corps de révolution

AEBD,

dont

l’axe AB est vertical.

Désignons

par u

l’angle

du

plan

tangent au corps le

long

du

cercle

ab

avec le

plan

de niveau et

par i l’angle

de raccordement F

pi.

Il existe en

chaque point b

du

cercle ab

une force de tension

dirigée

suivant la

tangente bI

au

méridien bH

du

liquide,

et sa

composante verticale sera

et, si nous

désignons par

r le rayon du cercle

ab,

la

portion

du li-

quide

voisine de ce cercle

produit

une force

verticale, agissant

de

haut en bas et

égale

à

Évaluons

ensuite la

pression hydrostatique provenant

du reste

du

liquide qui

entoure le corps solide.

La

pression

normale sur un élément de surface

do, appartenant

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01884003008601

(3)

87

à la

partie

EBD située au-dessous du niveau et

représentée

sur la

figure

par

ef,

sera

II étant la

pression

de

l’atmosphère

et y la distance de l’élément

au

plan

de

niveau,

et la composante verticale de bas en haut

sera

n

désignant

la direction de la normale menée

intérieurement,

et

Fig. 1.

celle de la yerticale menée de bas en haut. En faisant la somme

de toutes ces

quantités

sur

EBD,

on aura

Si certaines des ordonnées y rencontraient la surface EBD en

deux

points,

il est aisé de voir que ce résultat serait encore exact.

Considérons ensuite la

partie

ED

ba ;

la

pression

au

point p’

de

la surface du

liquide

est II - gpx, x étant la distance du

pointa

au

plan PQ;

menons le canal horizontal

pp’;

la

pression

en p sur

l’élément d7 de surface sera

et sa composante verticale de haut en bas sera

N étant la normale extérieure menée à dT. Donc la résultante ver-

ticale

comptée

de bas en haut sur la surface

aED b

sera

(4)

88

Enfin la résultante de la

pression atmosphérique

sur la surface

uAp

est II cercle

ab.

On obtient

donc,

en

ajoutant

toutes ces

forces,

pour la

poussée

verticale du

liquide,

g p vol. EBD - g p vol. annul. x E ab Db 2013

2 r r g- p a2 sin(u 2013 i).

Dans le cas on le corps est

homogène

à son intérieur et

libre,

pour que le corps soit en

équilibre,

il suffit que cette force soit

égale

à son

poids.

On n’a pas tenu compte de la densité de l’air. Si l’on veut y avoir

égard, désignons

par Pi cette

densité;

il faudra

ajouter

à l’ex-

pression précédente

de la

poussée

la

quantité

gp, vol.

E a A b D;

mais dans

(b)

il faudra aussi

remplacer

p par o - o,, ce

qui

don-

nera le terme

- g pl

vol. annul. E a x b D b.

On aura

donc,

pour la

poussée totale,

gp

vol. EBD+g(p-p1) vol. annul . E a x b D b

+

g p1 vol. E x A b D 2013 2 r r g p a2 sin(u 2013i).

Pour calculer la hauteur du cercle

ab

au-dessus du

plan

de ni-

veau, si la courbure de la surface du corps immédiatement. au- dessus du cercle ED n’est pas très

petite,

on cherchera l’élévation verticale du

liquide

sur le

plan

tangent, et l’on aura

ainsi,

pour

cette hauteur

(Chap. 11,

5),

Si les

perpendiculaires

abaissées de la surface

E a b D

sur le

plan

Fig. 2.

de niveau sont extérieures au corps comme dans la

fig.

2,

cos(N,Z)

sera

négatif

dans la formule

(a),

eL il

faudra,

au con-

(5)

89

traire,

retrancher de la

poussée l’anneau a aED b b qui

est extérieur

au corps. On aura

donc,

pour Cette

poussée,

2. Calculons ensuite le volune du

liquide

soulevé autour du

corps au-dessus du

plan

de niveau. La coordonnée verticale z étant

comptée

à

partir

de ce

plan, l’écluation

différentielle de la surface libre du

liquide

peut

s’écrire,

si l’on tient compte de la densité put de

l’ai r,

x étant la distance à l’axe de

révolution

et, en

intégrant,

on a

r étant le rayon du

cercle ab

et R le rayon d’un cercle à

partir duquel

le

liquide

peut être considéré comme sur le niveau. Pour

x==r ou z ==h,on a

par

suite,

en

multipliant l’équation (b)

par 2r, on a

Or 2rx dx

représente

la

projection

sur le

plan

horizontal d’une

zone de la surface du

liquide; donc,

si l’on

désigne par V

le vo-

lume du

liquide

soulevé au-dessus du

niveau,

on a

En

remplaçant

dans

(c),

on a, pour le volume

soulevé,

(6)

90

Dans le cas de la

fig.

2, le

signe

du volume annulaire doit étre

changé.

Poussée verticale sur un corps solicle

quelconque immer,-@é

en

partie

dans zcn

liquide.

3. Prenant

maintenant,

au lieu d’un corps de

révolution,

un

corps

quelconque,

nous conserverons néanmoins les

figures

du

4;

ainsi

PQ

sera encore le

plan

de

niveau,

mais la courbe

ab

n’est

plus

un

cercle,

et ses

points

sont à diflérentes hauteurs.

Désignons

par ds un élément de la courbe

ab;

ses éléments en

général

pourront être considérés comme sensiblement horizon-

taux. En

désignant

encore par u

l’angle

du

plan

tangent au corps

en un

point

de cette courbe avec un

plan horizontal,

on aura, pour la hauteur de

chaque point

de la courbe

ab,

u est maintenant une

quantité

variable. La tension de la sur-

face du

liquide qui

s’exerce normalement sur toute la courbe

ab

aura une

composante

verticale

qtli,

estimée de bas en

haut,

est

égale

à

2013 g pa2 f sm(’j 2013 i) ds.

En raisonnant comme

ci-dessus,

on trouvera, pour le restant de la

poussée

verticale estimée de bas en

haut,

gp vol.EBD2013 g p1 vol. E x A b D+ g (p2013p1)vol.annul.E x a b D b,

si le volume annulaire est intérieur au corps solide.

D’une manière

générale,

si le volume annulaire est en

partie intérieur,

en

partie

extérieur au corps, on pourra encore

adopter

la formule

précédente,

en convenant de considérer comme

posi-

tive la

partie

de ce volume intérieure au corps et comme

négative

celle

qui

se trouve en dehors.

Ainsi,

en

désignant

par P la

poussée

verticale

provenant

du li-

quide,

on aura

P =-- gp vol . EBD

+ g p1 vol.E a A b D

+ g(p - p1)vol.annul. E x a b b D- g p a2 f sin(u

-- z) ds,

(7)

-

en

comprenant

le troisième terme comme nous venons de l’ex-

pliquer.

4.

Voyons

comment nous devons modifier le dernier terme de

cette

formule, quand chaque

élément ds de la

ligne ab n’est pas regardé

comme sensiblement horizontal. Concevons alors un cy- lindre vertical mené par cette

ligne;

soit p

l’angle

de ds avec un

plan

horizontal. Menons

c 3)

en un

point

M de ds la normale

Fig. 3.

N au

cylindre et

la normale n à la surface du corps, les deux nor-

males étant

dirigées

vers

l’intérieur,

et soit r,

l’angle

de ces deux

normales.

Représentons

la

ligne s

par

MC;

soient MT la tangente en

M,

ZMH une

verticale, f’

la tension de la surface du

liquide;

elle est

située dans le

plan

tangent à cette surface eu

perpendiculaire

à

MT.

Projetons f en f,

sur le

plan

vertical

ZMT; f1

sera,

comme perpendiculaire

à

3IT,

et la

projection

verticale de

f

sera

- f cos ( f, fi) cos f1 MH.

La

ligne

MT fait avec MZ

l’angle r 2 -03BC;

donc

fj MH

== p.. Les

plans TM f

et

TM f,

sont les

plans

tangents à la surface du

liquide

et à la surface du

cylindre vertical,

et leur

angle f M f1

est celui

des deux normales NMn ou r,. Donc la

projection

verticale

de f

est

-./ cos TI cos 03BC.

Donc le dernier terme de

l’expression

de P doit être

remplacé

par

2013

g p a2 f cos r, cos 03BC ds.

3. Calculons ensuite le volume V du

liquide

soulevé autour du

corps au-dessus du niveau.

(8)

92

Comme la

poussée

ne

dépend

pas de la nature intérieure du corps, on peut

toujours

concevoir le

poids p

du corps et la

posi tion

de son centre de

gravité,

de manière

qu’il

y ait

équilibre

entre le

poids

p et la

poussée. Imaginons

alors un canal

composé

de deux

branches verticales

égales;

la

première

branche est

supposée

com-

prendre

le corps et toute la

partie

du

liquide qui

s’élève au-dessus du niveau par suite de l’attraction du corps

solide;

dans la seconde

branche,

le

liquide

se termine par le

plan

de niveau.

Désignons

par v et v’ les

parties

du volume du corps situées au- dessous et au-dessus du

niveau,

par w le

poids

du

liquide

situé

dans la seconde branche et par A le volume annulaire

compris

entre le

plan

de

niveau,

le

cylindre

vertical mené par la

ligne

d’af-

fleurement et la surface du corps. Le

poids m

du

liquide

renfermé

dans la seconde branche du canal doit être

égal

au

poids

du li-

quide

et du corps contenus dans la

première branche ;

on a donc

par suite

Cette

quantité

est

égale

à la

poussée P,

dont

l’expression

est,

d’après

ce que nous venons de

voir,

et, en

exprimant

cette

ébalité,

on obtient

l’équation qui

détermine le volume V.

NOTE

COMPLÉMENTAIRE;

PAR M. EM. PAQUET.

Dans le 17

(mai 1883)

du Journal de

Physique, j’ai

fait

connaître un nouvel instrun1ent pour la

vérification

des lois de

?a chute des corps, par une Note que

je

terminais ainsi :

« Le

principe

sur

lequel

est fondé cet

appareil

est à peu

près

le même que celui d’une machine de construction

différente,

dé-

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