• Aucun résultat trouvé

Élargissement de la raie (2p-4d, 4f, 4p) de Li I dans un plasma électrolytique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Élargissement de la raie (2p-4d, 4f, 4p) de Li I dans un plasma électrolytique"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00208657

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208657

Submitted on 1 Jan 1977

HAL

is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire

HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Élargissement de la raie (2p-4d, 4f, 4p) de Li I dans un plasma électrolytique

J.C. Valognes, P. Mergault

To cite this version:

J.C. Valognes, P. Mergault. Élargissement de la raie (2p-4d, 4f, 4p) de Li I dans un plasma élec-

trolytique. Journal de Physique, 1977, 38 (8), pp.905-912. �10.1051/jphys:01977003808090500�. �jpa-

00208657�

(2)

ÉLARGISSEMENT DE LA RAIE (2p-4d, 4f, 4p) DE Li I

DANS UN PLASMA ÉLECTROLYTIQUE

J. C. VALOGNES et P. MERGAULT Laboratoire de

Physique

des

Liquides Ioniques (*)

Université Pierre-et-Marie-Curie

Tour

15, 4, place Jussieu,

75230 Paris Cedex

05,

France

(Reçu

le

17 janvier 1977,

révisé le 31 mars

1977, accepte

le 18 avril

1977)

Résumé. 2014 Une méthode de calcul du profil théorique de la raie

partiellement

dégénérée (2p-4d, 4f, 4p) de Li I est donnée, qui tient compte de la perturbation de cette raie par les micro-

champs

électroniques et ioniques et par un champ électrique uniforme

superposé,

ainsi que de la

réabsorption.

Cette méthode nous permettra donc d’évaluer l’influence sur le

profil théorique

des

distributions de

températures

liées à l’existence de ce

champ.

Nous comparons ensuite le

profil expérimental

moyen normé obtenu à

partir

de

l’effet

d’anode dans un

mélange équimoléculaire

LiC1-KC1 aux

profils

calculés pour un

champ électrique

nul.

Abstract. 2014 A method for

calculating

the

profile

of the

partially overlapping

Li I

(2p-4d,

4f,

4p)

line is presented ; it takes into account the

perturbation

both by electronic and ionic microfields,

and by a uniform electric field, as well as

reabsorption.

This method will allow us to evaluate the effect on the theoretical

profile

of the temperature distributions which depend on this field. Finally

we compare a

typical expérimental profile

from the anode effect in an

equimolar

mixture of LiC1-KC1 with the

profiles

calculated for a zero electric field.

Classification Physics Abstracts 6.570 - 6.700 - 8.800

1. Introduction. - Une etude

spectroscopique pr6-

liminaire

[1, 2, 3]

et une 6tude

thermodynamique [4]

de la

gaine

lumineuse entourant l’anode lors de

1’effet

d’anode

(phénomène électrochimique perturbant

I’£lec-

trolyse

normale

[5])

dans les

halog6nures

fondus

(m6lange

LiCl-KCl ou

cryolithe)

ont

permis

de

montrer que cette

gaine

est constitu6e de bain elec-

trolytique vaporise

a la

pression atmosph6rique

ou

6clatent des arcs

6lectriques disjoints

chacun de duree de vie courte, de nombre

pratiquement

constant et se

succ6dant sur toute la surface

immergee

de

l’anode,

de telle

faqon

que leur emission lumineuse donne à l’observateur une

impression

d’uniforrnit6

lorsque

la

tension d’alimentation de la cellule

6lectrolytique

est

suffisante

[2, 6, 7].

La

figure

1

repr6sente

le module de

gaine anodique d6jA propose [4] :

la zone III est la zone d’6mission

lumineuse et, son

6paisseur

L 6tant de

quelques p

ou

quelques

dizaines de u, il y

r6gne

vraisemblablement

un

champ 6lectrique

E

important [4, 7].

Pour les valeurs T ~

Te ~ Ti et Ne correspondant

au cas de la

figure

7 par

exemple,

on a,

ÅD

6tant le

rayon de

Debye :

2 n

,J2 AD

=

0, 17 g,

valeur

qui

est 50

(*) Equipe de Recherche 185 du C.N.R.S. : Decharges et

Plasmas en Electrolyse.

FIG. 1. - Coupe de la gaine anodique suivant 1’axle de l’anode.

La zone I est constituee de bain electrolytique vaporise et de mole-

cules de chlore. La zone II est celle de chute cathodique ; une partie

de la tension appliquee y est localisee et foumit a certains electrons provenant de la zone I assez d’energie pour initier les plasmas de

la zone III.

[Schematic diagram of the region around the anode, in the plane

of the anode axis. Zone I contains vaporised electrolyte and chlorine

molecules. Zone II is that of cathodic fall; part of the applied field

is localised there, and this gives some of the electrons coming from

Zone I enough energy to initiate the plasmas of Zone III.]

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01977003808090500

(3)

906

a 1000 fois inferieure a L de sorte que la

partie

de

chaque

arc situ6e dans la zone III de la

figure

1 peut etre consid6r6e comme un

plasma [8].

Les

plasmas

ont, d’autre part, une duree de vie bien inferieure a 100 ps et, compte tenu de leurs autres

caracteristiques,

on peut penser

qu’il

ne

s’y d6veloppe

pas de turbulence.

Dans ces

conditions, avec I E

= 0 et un

melange equimoleculairc LiCl-KCI,

un calcul

th6orique

des

profils

de raies

spectrales

du LiI dans le cadre de la

théorie de Baranger-Griem [9, 10]

nous a

permis

d’6valuer

Ne

a

1,27

x

1017 cm- 3

et

Te

a 7 850 K

[7].

Pour

pouvoir

tenir

compte

de 1’existence du

champ 6lectrique E, suppose

ici

uniforme,

et de 1’effet de la

reabsorption,

il nous a ete n6cessaire

d’adapter

a la fois

le calcul

th6orique

des

profils

de raies et le programme n6cessaire a leur calcul

num6rique, adoptant

comme

test de validite de ceux-ci l’obtention a

partir d’eux,

dans le cas

particulier

d’un

champ 6lectrique nul,

des r6sultats de la reference

[7].

Le

profil

de la raie

partiellement d6g6n6r6e (2p-4d, 4f, 4p)

6tant le

plus

sensible aux

perturbations

Stark

parmi

ceux

d6jA etudies,

nous avons restreint notre travail au calcul de celui-ci. Outre les remaniements fondamentaux ci-dessus

signales,

nous avons am6lior6

plusieurs points

du calcul

ant6rieur,

en

particulier

la determination des

param6tres

de coupure

[11].

Le

paragraphe

2 ci-dessous se

rapporte

aux

parties principales

de notre calcul : l’ étude de la

perturbation

par le

champ

E et par les

microchamps 6lectroniques

et

ioniques

est faite dans un

systeme

de reference cartesien dont

l’origine

0 est au centre de masse d’un

atome

perturb6

et dont 1’axe Oz est

parallele

a E

et de meme sens; cette m6thode est donc diff6rente de celle utilis6e par

Caby-Eyraud,

Coulaud et

Nguyen-

Hoe pour r6soudre un

probl6me

semblable

[12].

Les

r6sultats de nos

calculs,

effectues sur I.B.M.

370/168

au C.I.R.C.E.

(Orsay),

ainsi que nos conclusions et

projets,

sont ensuite donn6s au

paragraphe

3.

2. Calcul

th6orique

des

profils.

- 2.1 BASE DU CALCUL - La surface observee sur l’anode est

suffisamment

petite

pour

qu’on puisse

considerer que l’observation de tous les

plasmas

se fait suivant leur

axe donc suivant E

(ou

1’axe

Oz).

Pour une

frequence

w,

l’intensit6 en z + Az

(Fig. 2)

est, pour Az « L :

ou

s(a), T )

et

k((o, T)

sont

respectivement

les coeffi- cients d’6mission et

d’absorption

a la

temperature

moyenne T du volume de

plasma

ci-dessus defini

[7, 9].

FIG. 2. - Variation de l’intensit6 dans la direction d’observation.

[Variation of intensity in the direction of observation.]

La densite d’atomes de LiI nous est fournie par la formule

[4] :

P est la

pression

dans le

plasma (P ~

1

atm), Au

la concentration en Li II du bain

d’electrolyse [4]

et, les

conditions d’E.T.L. 6tant

remplies (voir

ci-dessous

1’inegalite (11)) :

ou

E;

est le niveau d’ionisation de Li I.

La densite

6lectronique

6tant assez

grande,

nous pouvons calculer le

profil

de raie

L(w) z)

dans le cadre de la theorie de

Baranger-Griem [13]. Si t/J

est

l’angle

entre une orientation du

champ ionique

F et le

champ 6lectrique

uniforme E

(Fig. 3),

on obtient le

profil L(w, z)

par une moyenne

sur #

des

profils G(co, 03C8, z)

donn6s

par la formule

(2),

similaire a celle des references

[7, 10, 11,14,15]

mais dans

laquelle wQtP(ET)

est la

frequence

(4)

FIG. 3. - Reperage des champs E et F; 1’axe Oz est oriente vers l’observateur ; comme dans la reference [19], le champ ionique F

est dans le plan (xOz).

[Reference system for the fields E and F; axis Oz is directed towards the observer; as in reference [19], the ionic field F is in the plane

(XOZ).]

FIG. 4. - Rep6rage de l’electron optique d’un atome (par ra)

et d’une charge perturbatrice (par R;), 0 6tant au centre de masse

de 1’atome.

[Reference system for the optical electron of an atom (radius-

vector : rj and for a perturbing electric charge (radius-vector : Ri),

0 being at the centre of mass of the atom.]

d’une composante a ->

2p perturbee

simultan6ment par E et

F(ET

= E +

F)

et dans

laquelle

les fonctions

propres I ex >

sont, par suite, des combinaisons lin6aires des fonctions propres non

perturb6es qui interr6agissent

d’une

fagon appreciable

sous 1’action de

ET :

les

Wr=(F)

6tant ceux calcul6s par

Hooper [16].

2.2 CALCUL DES PROFILS

G(w 0, z).

- On obtient par un meme raisonnement les différentes valeurs

wap(ET),

les coefficients des combinaisons

lin6aires I (X) qui

leur sont li6es et les elements matriciels

( a C a’ >. Si,

au temps s, dans un

syst6me

de reference

Oxyz

dont

1’origine

est au centre de masse d’un

atome

perturbe (Fig. 4),

ra est le rayon-vecteur de 1’electron

optique

de l’atome et

Ri

le

rayon-vecteur

d’un

perturbateur (electron

ou

ion),

le

potentiel

d’interaction de ces deux

particules

s’obtient alors par

(Z

= 1 pour

un

electron, -

1 pour un

ion) :

ce

qui

peut

s’exprimer

en fonction des

polynomes

de

Legendre

par

(il : angle

entre

Ri(s)

et

ra(s)) :

ou.

d’apres

le theoreme d’addition des

harmoniques spheriques [17, 18] :

ou :

(5)

908

et ou les

op6rateurs Cq(k)(0n , rpn)

sont lies aux

op6rateurs harmoniques sph6riques

par la relation

[18, 19] :

Comme

l’approximation quasi-statique

est valable pour la

perturbation ionique,

on deduit ais6ment d’une part, des formules

(3)

et

(4),

comme dans la reference

[19],

la matrice de

perturbation

des niveaux de Li I par

ET(Ykq

est

independant

de

s) ;

on ne

garde

que les termes de

V(ra)

avec k =

1 ;

la structure fine des niveaux et le

quenching-effect

6tant

négligeables,

la matrice est 6crite dans le schéma sms

Im1

pour n = 4 et l’influence sur le

profil

du niveau 4s est

negligee.

La

diagonalisation

de la matrice

perturbee

par une m6thode de calcul

adaptee (nous

avons choisi la m6thode de Jacobi

[20])

nous fournit simultan6ment les differentes valeurs

wap(ET)

et les

coefficients des combinaisons lin6aires de la formule

(2).

D’autre part, les formules

(3)

et

(4)

nous permettent d’6crire le

potentiel

de

perturbation

par un electron :

(HA :

Hamiltonien

atomique

non

perturbe).

En

consequence, si, n6gligeant

les termes faisant intervenir

plus

de deux

int6grales

successivement

(et n6gligeant

la

perturbation,

trop

faible,

du niveau

2p),

on admet pour

l’op6rateur

de collision

6lectronique

GBKO

1’expression .

suivante

[9, 10, 21, 22] :

les elements matriciels de cet

op6rateur peuvent s’ecrire,

la distribution des electrons autour de l’atome

perturb6

6tant

isotrope

dans

1’espace

et le temps

[9, 10] :

(sachant que Yk, -, - C(k) q = yk;q C(k)* q

et que les

Ea

sont les

energies

des 6tats

propres a ) perturb6s

par

ET),

Si, pour etre dans les memes conditions que dans la reference

[7],

on abandonne les valeurs de k

plus grandes

que 1 et si on tient compte de

l’isotropie

de la distribution des electrons

deja 6voqu6e,

cette formule devient :

avec

[9,10] :

ou p

est le

parametre d’impact electronique.

La fonction de distribution

statistique

des vitesses

6lectroniques

n6cessaire au calcul de cette moyenne est de la forme

[8] :

(6)

Vea est la

frequence

moyenne des collisions

electrons-atomes, qui

contribue a la

frequence

collisionnelle élec-

tronique

totale moyenne v par

[8] :

ou ve; est la

frequence

collisionnelle moyenne electrons-ions :

A 6tant le rapport du rayon de

Debye

au

parametre d’impact

minimum :

Les

particules

neutres du

plasma

6tant

monoatomiques

et les collisions

principalement elastiques, ç s’exprime

par

[8] :

(vM

6tant la

frequence

moyenne des collisions

6lectroniques

avec les atomes de masse

M).

Pour les valeurs de T et

Ne indiqu6es figure

7 : A =

24,1.

De cette valeur et de celle de

AD indiqu6e

dans

l’introduction, on deduit un

param6tre d’impact

minimum pmin N 8

A, compatible

avec les valeurs fournies par la formule

(15)

ci-dessous. De

plus,

le

champ 6lectrique critique

de runaway des 6lectrons

[4, 8]

est alors :

Nous nous

plagons

dans les conditions de 1’E.T.L. si :

et f (v)

est maxwellienne si :

L’6nergie 6lectronique

moyenne ne variant pas dans le temps, on a :

ofj g,, = 0,506 [8].

L’ine alite 11 etant consideree verifiee

(

- Te

)

est tou’ours inferieur a

10-1

our un cham de

L’inegalite (11)

etant consideree

verifiee, (I - ’T. )

Tc est

toujours

inferieur a

10-1

pour un

champ

de

20

kV/cm

et les conditions de la

figure

7, on a

alors,

compte tenu de la

composition

du bain

d’61ectrolyse :

Vei 6tant,

d’apres

la formule

(9) egale

a 1,78 x

1012 s-1

pour les memes

conditions,

on

peut

assimiler Vea et v.

On obtient alors les bornes

sup6rieures

suivantes du second membre de

l’in6galit6 (12) :

alors que kT = 9,65 x

1o-20

J.

On constate ainsi que

l’in6galit6 (12)

est

toujours

vérifiée pour les valeurs de E satisfaisant a

l’in6galit6 (11).

Les

temperatures

et densites

6lectroniques

que nous sommes amenes a considerer 6tant de 1’ordre de

grandeur

de celles utilis6es

ici,

nous consid6rons donc

f (v)

comme maxwellienne.

(7)

910

D’une

fagon

annexe, nous deduisons de la valeur de v, pour T = 7 000 K, une valeur maximum du libre parcours moyen

6lectronique

de 7,2

A, compatible

avec celles

d6jA publi6es [4].

Finalement, nous obtenons donc les elements matriciels de

l’op6rateur (Da

par :

Cette formule a le meme aspect que celle

indiqu6e

dans la reference

[7] mais,

ici :

ou les vecteurs

propres [ a ) , ) I Lx" >, I a’ >

sont

perturb6s

simultan6ment par E et F.

Les valeurs des forces d’oscillateurs n6cessaires au calcul de

k((o, T) [10]

sont d6duites de celles des coef- ficients suivants :

ou

F4d p

est

l’int6grale

radiale

f R 4d * rR2p d’t,

les

h(nl, m,)

des coefficients des combinaisons

linéaires a )

M et N sont des coefficients

multiplicatifs

affectés

respectivement

aux transitions n et a

(Fig. 3) :

On deduit

egalement

des coefficients I,

apr6s

les avoir normalis6s a

1,

les valeurs des elements matriciels

0153 I d I f3 >

de la formule

(2).

Afin d’assurer la validite de

l’approximation

de la

trajectoire classique [9, lo],

le

parametre d’impact

mini-

mum

qu’il

faut connaitre pour calculer gm;n et P

(a, a’, u)

est d6fini par

[11] :

ou v est la vitesse

6lectronique

li6e a la valeur consideree de u

[7].

Au cours du calcul

num6rique,

pour

chaque couple (a, a’) possible

et

chaque

valeur de u utilisee pour cal- culer

l’int6grale

de la formule

(13), pm;n

est

ajust6

de

facon

que les deux formules suivantes soient simultan6ment

verifiees [ 11 ] :

ou A, B,

Zaa"

min

Z " min " ont

min la meme

signification

que dans la reference

[7].

Afin que les collisions des electrons avec les atomes de Li I

puissent

etre considerees comme

markoviennes,

le

parametre d’impact

maximum n6cessaire pour calculer gMaX est obtenu par

[11] :

(8)

3. R6sultats et conclusion. - Nous avons test6 notre calcul en executant

plusieurs

programmes

avec un

champ 6lectrique

E

nul,

en

faisant varier,

pour

chaque

densit6

6lectronique moyenne Ne consideree, 1’epaisseur

L

jusqu’A

ce que nous obtenions des

profils th6oriques

absorb6s normalises

comparables,

en hauteur et

largeur,

au

profil experimental

moyen normalise. Pour

cela,

nous avons utilise la valeur du

rapport

r de la distance moyenne entre ions a

AD [16]

deja

obtenue

[7] : r

=

0,72;

d’autre part, nous avons

pris Au

=

0,25 [4].

La

figure

5 permet de comparer les

profils th6oriques

ainsi obtenus pour trois densit6s

6lectroniques

et une

meme

6paisseur

L = 70 p. Pour les memes densites

6lectroniques

et

temperatures,

la

figure

6 fournit

les valeurs de L a consid6rer pour que les

profils th6oriques

absorb6s normalises soient

comparables,

en hauteur et

largeur,

au

profil experimental

moyen norm6.

FIG. 5. - Profils theoriques normalis6s pour I E = 0 et pour une epaisseur L = 70 p de la zone III de la figure 1. - - Ne

= 0,6

x 1017 cm-’, T = 6 111 K,

No"

= 1,67 x 1017 cm- . Ne=0,9 x 1017 cm-3, T=6995 K,

NOLi’= 0,772

x 10" cm-3.

- - - -Ne= 1,2 x 1017 cm-3, T= 7699 K, NOLi = 0,407 x

1017 cm - 3 . [Normalized theoretical profiles for

I E

0 and a thickness

L = 70 Jl for zone III in figure 1. - -

Nj

0.6 x 1017 cm-3,

T = 6111 K, NOL’ = 1.67 x 1017 CM-3.

Ne = 0.9 x 1017 CM-3,

T= 6995 K, NOL’= 0.772 x loll CM-3. N. = 1.2 x

1017 cm-3,

T = 7 699 K,

No

= 0.407 x 1017

CM-3.]

~

FIG. 7. - a, b) Profils theoriques normalises pour I E = 0, Ne = 9 x 1016cm-3,T= 6995K(a : L = 173 u, b : L = 198Jl);

c) profil experimental moyen norme.

[a, b) Normalized theoretical profiles for I E = 0,

(a : L = 173 p, b : L = 198 g); c) Typical experimental profile.]

FIG. 6. - Profils theoriques normalises obtenus avec les valeurs

de Ne,

T,

No’

de la figure 5, mais dans chaque cas avec une valeur de L diff6rente, respectivement : 20132013 L = 183 u, L = 173 u,

- - - - L = 200u.

[Normalized theoretical profiles obtained with the same values of

Ne,

T,

No’

0 as in figure 5, but with the following values of

(9)

912

La valeur de

He

amenant le moins

grand

desaccord

au creux entre les maxima

principaux

du

profil experimental

moyen et ceux du

profil th6orique

est :

(d’ou T,

= 6 995 K et

No’

=

7,72

x

1016 cm-3).

La

figure

7

permet

la

comparaison

du

profil exp6-

rimental moyen norme et des

profils th6oriques

norms

obtenus pour cette valeur de

Ne

et les

6paisseurs

L =

173 u

et L = 198 p.

Quoique

le temps d’int6r8t

t =

1/Aw

le

plus pessimiste (c’est-A-dire

en

exprimant

Aco par la difference entre la

frequence

consideree

et la

frequence

de la raie 4d -

2p

non

perturbee)

soit

alors environ 2 x

10 -13

s, le

desaccord,

evident sur la

figure 7,

au creux entre la raie

permise

et la raie

interdite

4p - 2p

nous semble

significatif

et a lier

au fait que la raie interdite 4f -

2p exp6rimentale

est

toujours plus

intense que la raie

permise.

En

effet,

on

peut

d6duire de E une distribution de

temp6ratuTes

et de densites

6lectroniques

dans le

plasma [4] qui

entraine une attenuation simultan6e de ces

desaccords,

ainsi

qu’une

diminution de la valeur a consid6rer de

1’6paisseur

L du

plasma.

Si l’on tient

compte

des

figures

5 et 6 en ce

qui

concerne le d6saccord au creux entre la raie

permise

et la raie interdite

4p - 2p

et du fait que le rapport de l’intensit6 maximum de la raie interdite 4f -

2p

non absorbee a celle de la raie

permise

non

absorbée

ne varie que de

0,73

a

0,77

si la valeur de

He

passe de

0,6

x

1017 cm- 3

a

1,2

x

1017 cm- 3,

on

coneoit

que la valeur maximum de

Ne

dans le

plasma

que nous 6tudions est certainement nettement

sup6rieure

a la

valeur moyenne que nous

indiquons

ici.

Cette consideration va nous

permettre

maintenant de chercher une valeur correcte du

champ 6lectrique

E

et la distribution de

temperature qui

lui est associ6e

[4].

Auparavant,

nous essaierons d’am6liorer le calcul des

profils th6oriques

par une evaluation

plus

correcte

de la contribution des collisions

fortes,

non pas en utilisant une fonction

P(a, a’, u)

comme dans les

formules

(13)

et

(14)

mais en consid6rant les termes d’ordre

sup6rieur

a ceux utilises ici dans les formules

(5)

et

(6) (les

elements matriciels de tous les termes

correspondants

sont en effet exactement

calculables).

Bibliographic

[1] MERGAULT, P. et VALOGNES, J. C., J. Physique Colloq. 32 (1971)

C5-b43.

[2] VALOGNES, J. C. et MERGAULT, P., J. Physique 34 (1973) 99.

[3] LETEINTURIER, D., VALOGNES, J. C. et MERGAULT, P., Electro- chim. Acta 18 (1973) 995.

[4] VALOGNES, J. C., BOUKHICHA, J., BIAZ, T. et MERGAULT, P., Rev. Int. Hautes Temp. Réfract. II (1974) 73.

[5] DELIMARSKII, IU. K. et MARKOV, B. F., Electrochemistry of

Fused Salts (Sigma Press, Washington) 1961.

[6] BIAZ, T., VALOGNES, J. C. et MERGAULT, P., C.R. Hebd. Séan.

Acad. Sci. 275B (1972) 21.

[7] BIAZ, T., VALOGNES, J. C. et MERGAULT, P., J. Quant. Spec-

trosc. Radiat. Transfer 14 (1974) 27.

[8] SHKAROFSKY, J. P., JOHNSTON, T. W., BACHINSKY, M. P., The particle kinetics of plasmas (Addison-Wesley) 1966.

[9] GRIEM, H. R., Plasma Spectroscopy (Mc Graw Hill, New York)

1964.

[10] GRIEM, H. R., BARANGER, M., KOLB, A. C. et OERTEL, G., Phys. Rev. 125 (1962) 177.

[11] DEUTSCH, C., SASSI, M. et COULAUD, G., Ann. Phys. 83 (1974) 1.

[12] CABY-EYRAUD, M., COULAUD, G. et NGUYEN-HOE, J. Quant.

Spectrosc. Radiat. Transfer 15 (1975) 593.

[13] BARNARD, A. J., COOPER, J. et SMITH, E. W., J. Quant. Spectrosc.

Radiat. Transfer 14 (1974) 1025.

[14] GRIEM, H. R., Astrophys. J. 154 (1968) 1111.

[15] BARNARD, A. J., COOPER, J. et SHAMEY, L. J., Astron. Astrophys.

1 (1969) 28.

[16] HOOPER, C. F., Phys. Rev. 65 (1968) 215.

[17] CONDON, E. U. et SHORTLEY, G. H., The theory of atomic spectra (Cambridge University Press) 1935.

[18] JUDD, B. R., Operator techniques in Atomic Spectroscopy (Mc Graw Hill) 1963.

[19] VALOGNES, J. C., MERGAULT, P. et BIAZ, T., C.R. Hebd. Séan.

Acad. Sci. 277B (1973) 285.

[20] DURAND, E., Solutions numériques des équations algébriques (Masson, Paris) 1961.

[21] MESSIAH, A., Mécanique Quantique II (Dunod, Paris) 1964.

[22] SMITH, E. W., COOPER, J. et ROSZMAN, L. J., J. Quant. Spectrosc.

Radiat. Transfer 13 (1973) 1523.

Références

Documents relatifs

AnaLyseur automatique du C.O.T... Analyseur autonatique du

Ddterminat'ton d.es M.E.S... Ddterminatictn des

Détermination de la perturbation et calcul du profil de la raie semi-dégénérée 4f 4d 4p → 2p Li (I) du lithium, émise par un plasma électrolytique, ten- ant compte de

-- Si l’on considère un spectre d’énergie, les impulsions d’une raie de forme quelconque, à leur entrée dans un sélecteur.. d’amplitude, ont une distribution

[r]

vous ne vous sentez pas bien ou que vous avez des inquiétudes après une morsure de tique.. La maladie de Lyme est transmise par les morsures de tiques à pattes

2. - Les battements quantiques caract6ristiques de la structure fine ou hyperfine du niveau sup6rieur d’une transition radia- tive se traduisent par une somme

On sait d’après le cours que les niveaux spin-orbite d’un atome alcalin de configuration np 1 sont déplacés par rapport à l’énergie électrostatique de +A/2 pour J=3/2 et