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Calorimétrie à haute température. Application à la
détermination de l’énergie de guérison de BeO irradié
aux neutrons
André Roux, Marc Richard, Lucien Eyraud, Jean Elston
To cite this version:
51
CALORIMÉTRIE
A HAUTETEMPÉRATURE
APPLICATION A LA
DÉTERMINATION
DE
L’ÉNERGIE
DEGUÉRISON
DE BeO IRRADIÉ AUX NEUTRONS Par ANDRÉROUX,
MARCRICHARD,
LUCIEN EYRAUD et JEANELSTON,
Institut
National
des SciencesAppliquées
de Lyon, Commissariat àl’Énergie
Atomique.Résumé. 2014
L’énergie Wigner de BeO, irradié à une température modérée inférieure à 100 °C dans un réacteur, est très faible et sa mesure ne peut être effectuée par les méthodes calorimétriques classiques. Une nouvelle méthode calorimétrique à compensation a permis vers 1 200 °C de déter-miner l’ordre de grandeur de cette énergie.
Abstract. 2014 The
Wigner energy of BeO irradiated
by
fast neutrons at moderate temperaturesis very small and cannot be measured by classical calorimetric methods. A new compensated calo-rimetric method has given useful results at 1 200 °C.
PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 25, MARS 1964, PAGE
La mesure directe des variations
d’enthalpie
qui
seproduisent
au cours de transformationsirréver-sibles peu
énergétiques
s’étalant dans un domainetrès étendu de
température, présente
de sérieusesdifficultés comme le montre l’étude de
l’énergie
Wigner
del’oxyde
deberyllium
[1], [2].
Laguérison
de ce matériau irradié par les neutronsprésente
lescaractéristiques
suivantes :1. La transformation
qui
seproduit
paréléva-tion de
température
est irréversible. Un mêmeéchantillon ne
permet
donc de fairequ’une
seulemesure. Il faut par
conséquent
unappareillage
sûret
préalablement
étalonné.2. La transformation est peu
énergétique
d’où la nécessité de mettre en oeuvre unappareil
trèssen-sible.
3. La libération
d’énergie
est continue dans undomaine de
température
très étendu.(De
latem-pérature
ambiante jusqu’à
1300 OCenviron.)
L’ap-pareillage
doit donc fonctionner avec sécurité dans _ ce même domaine detempérature,
et cettecondi-tion est de
beaucoup
laplus
difficile à satisfaire.Dispositif
calorimétrique
utilisé. - Le schéma dudispositif
est donné(fig. 1).
Les détails decons-truction ont été
précédemment publiés
[3], [4].
Deux tubescylindriques
minces en aluminefrittée,
constituant les cellules laboratoire et témoin sontplacés
dans l’axe de deux alvéolescylindriques
usinées dans un bloc de matériau réfractaire.(par
exemple
enBeO).
Ces deux tubes sont reliés par une
pile
dedétec-tion
thermoélectrique
supportant
70thermo-couples
différentiels etplacée
dans unplan
conte-nant les axes des deux cellules. Les soudures descouples
thermoélectriques
sont maintenues encon-tact
thermique
avec les deux cellules à l’aide d’un ciment réfractaire.Le
dispositif
calorimétrique
proprement
dit estcommun aux différentes
techniques
de mesures utilisées etexposées
ci-dessous.FIG. 1. - Calorimètre.
I.
Analyse
thermique
dîfférentielle,dynamique.
- A l’intérieur d’une des cellules du blocd’analyse
thermique
différentiellepréalablement étalonné,
ondispose
l’échantillon à étudier. Dans l’autre celluleon
place
l’échantillon témoin. On fait subir àl’en-semble une montée linéaire en
température,
enenregistrant,
en fonction dutemps,
la forceélec-tromotrice différentielle de la
pile
de détection. Lacourbe ainsi obtenue
(thermogramme)
s’écarte de la courbe de référence(courbe
obtenue à la même vitesse de montée entempérature
avec unéchan-tillon témoin dans la cellule
laboratoire)
d’une valeurqui
àchaque
instantcorrespond (compte
tenu del’étalonnage)
àl’énergie
dégagée
ouabsor-bée par l’échantillon à étudier.
De nombreux essais effectués à l’aide de
52
rents blocs
d’analyse
thermique
différentielle(en
acierréfractaire,
enalumine,
enoxyde
deberyl-lium)
nous ont montré que les fluctuationsinévi-tables de la force électromotrice
thermoélectrique
enregistrée
en montée detempérature
àpartir
de900°C étaient suffisamment
importantes
pour masquer lephénomène
et cecimalgré
unesensi-bilité de l’ordre de 2 X 10-4
cs-1/mm
d’élonga-tion à 900°C. Cesexpériences
montrent d’autrepart
que laguérison
del’oxyde
deberyllium
ne sefait avec une vitesse
appréciable qu’au-dessus
de 900°C. A destempératures
plus
basses,
la libé-rationd’énergie
s’étalebeaucoup
trop
dans letemps
pour être mesurable ou mêmesimplement
déce-lable. De cefait,
la méthoded’analyse thermique
différentielledynamique
ne conduit à aucunrésul-tat dans le cas de BeO. Pendant les heures de
chauffage
nécessaires pour atteindre etdépasser
900 °C,
laguérison
s’effectue peu à peu et la faiblequantité
de chaleurqu’elle
met enjeu
n’est pasmesurable.
II.
Analyse
thermique
différentiellebalistique.
- Il
nous a donc paru
indispensable
d’utiliser unetechnique
de mesurerapide intégrant
en une courtedurée
l’énergie
deguérison susceptible
d’être libérée dans un intervalle detempérature
(To -
TF)
leplus grand
possible
où TF est latempérature
dudispositif
calorimétrique
etTo
latempérature
initiale de l’échantillon.Pour
cela,
il suffit enprincipe
deporter
ledispo-sitif
calorimétrique
à latempérature
fixe TF quenous avons
prise
voisine de 1 200°C et d’introduire l’échantillon dans la cellule laboratoire.(Méthode
detrempe.)
Les
échanges
thermiques
entre l’échantillon et le calorimètre se traduisent par une forceélectro-motrice différentielle instantanée dont
l’intégrale
représente
pour lapremière
expérience,
deux effets simultanés :1.
Passage
de l’échantillon de latempérature
initiale
To
(qui
peut
être latempérature ambiante)
à latempérature
TF ducalorimètre,
cequi
corres-pond
àl’énergie Eo
(phénomène endothermique).
2. Guérison du matériau sous l’influence del’élévation de
température,
cequi correspond
àl’énergie E (phénomène exothermique
etirréver-sible).
L’expérience
montre que la durée dupremier
thermogramme
ainsi obtenu(environ
15 minutes à1 200°C
est suffisante pour libérer laplus
grande
partie
del’énergie
emmagasinée
dans le matériaupendant
l’irradiation.Donc,
au cours desexpé-riences suivantes réalisées dans des conditions
ri-goureusement
identiques
avec le mêmeéchantillon,
seule
l’énergie Eo
se manifeste.MONTAGE EXPÉRIMENTAL. - La
figure
2repré-sente le
montage.
Deux tubeslongs
en aluminefrittée sont
placés
dans les deux cellules. L’échan.tillon, suspendu
à unfil,
estplongé
dans la cellule laboratoire du calorimètre par l’un des deux tubes. Avant laplongée,
l’échantillon estsuspendu
dansune enceinte isotherme en laiton maintenue à la
température
To.
REPRODUCTIBILITÉ DES EXPÉRIENCES. - Pour
que des mesures
précises
soientpossibles,
il estévidemment
indispensable
que lesthermogrammes
obtenus dans des conditions bien définies avec unéchantillon non
actif,
soientreproductibles.
Celaimplique
que lesplongées
identiques
donnent lieu à deséchanges
thermiques
identiques
dans la cel-lule laboratoire. Les meilleurs résultats ont étéobtenus de la manière suivante :
l’échantillon,
deforme
cylindrique
(diamètre
4 mm,longueur
20mm)
est
placé
dans une nacelle enplatine
de diamètre intérieur 4 mm. Au fond du tube de descente enalumine est
disposé
unréceptacle
cylindrique
(de
diamètre intérieur 7
mm),
enplatine également,
qui
n’est en contact avec le tube d’aluminequ’à
ses deux
extrémités,
et danslequel
tombe la nacelle(fi g. 2).
FIG. 2.
Cet écran
thermique
régularise
larépartition
destempératures
dans la cellule laboratoire et favorise lareproductibilité
desexpériences.
MÉCANISME AUTOMATIQUE DE PLONGÉE DES
ÉCHANTILLONS. - Il est
toujours
de la mêmefaçon
pour que l’échauffementdu
matériau
soitidentique
à l’arrivée. Pourcela,
un mécanisme
automatique
deplongée
a étéins-tallé,
permettant
une descente trèsrégulière
enquelques
secondes. Le schéma deprincipe
dumon-tage
estreprésenté
fig. 3).
Suivant laposition
duFIG. 3,
contacteur,
le moteurpeut
tourner dans un sens oudans l’autre. Il n’est mis en marche que si la
cel-lule
photorésistante correspondant
au sens de rota-tionpossible,
est éclairée. Il tourne alorsjusqu’à
ce
qu’un
corps opaque, lié à sonmouvement,
inter-rompe l’éclairement de la cellule. En écartant
plus
ou moins les deux
cellules,
onpeut
régler
lesposi-tions initiale et finale de l’échantillon.
RÉSULTATS OBTENUS AVEC CE DISPOSITIF. - La force éleétromotrice différentielle de la
pile
thermo-électrique
estenregistrée
à l’àide d’un suiveur despot
SeframGraphispot.
Lafigure
4 montre unthermograrrlme
obtenu lors de laplongée
d’un échantillon irradié(trait plein).
Le trait enpoin-tillé
représente
lethermogramme
du même échan-tillonaprès guérison.
Avec des échantillons irradiés à une dosecomprise
entre 1019 et 102° nr.cm(neutrons
d’énergie supérieure
à 1MeV),
lesexpé-riences
précédentes
ontdPPné
des résultats peuFIG. 4. -
Termogrammes non compensés.
précis.
Un seul échantillon(D
97)
irradié à unetempérature
voisine de 400 °C à une dose de2 X 1020 nr . cm-2 a
produit
undégagement
impor-tant
d’énergie qui
a pu être évalué en étalonnant ledispositif
à l’aide desurcharges
en nickel. Lachaleur
spécifique
dunickel,
dans cette gamme detempératures
est donnée par MacAdams[5].
Cetteexpérience
a conduit à une valeur del’énergie
Wigner
de 528c/mole
à 30%
près.
Les deuxthermogrammes
de lafigure
4 montrent la faibledifférence des aires et par suite la difficulté d’une détermination
précise
del’énergie Wigner
par cetteméthode. Pour cette
raison,
nous avons mis aupoint
undispositif calorimétrique
isotherme àcom-pensation.
III.
Dispositif
decompensation.
- PRINCIPE. -L’aireS,
dupremier thermogramme
obtenu est lasomme
algébrique
de deux aires : 1S2 correspondant
àl’énergie E° (environ
101%
deS 1) ;
s
correspondant
àl’énergie
Wigner
E(aire
utile).
L’aire s =
S2
-Si
est donc nécessairement trèspetite
(1
%
de l’aireenregistrée)
et difficile àmesurer dans ces conditions. Le
problème
essentielconsiste à éliminer le « fond continu »
S2
dû àl’énergie E.
pour ne conserver que l’aire utile s.On pourra alors
enregistrer
celle-ci avec unesensi-bilité
plus
élevée et la rendre de ce fait nettementplus
étendue et facile àplanimétrer.
Dans ce
but,
onpeut
chercher à compenserS2
par deux méthodes : : soit en
envoyant
dans unerésistance
placée
dans la cellulelaboratoire,
une54
à la force électromotrice
thermoélectrique
du calori-mètre une force électromotrice extérieure suivant la même loi horaire(compensation extérieure).
La
première
méthode devientrapidement
inuti-lisable au-dessus de 1 000 OC. Eneffet,
matériauxréfractaires,
air ambiant deviennent alorsconduc-teurs
électriques,
tout au moins suffisamment pourperturber
les mesures par influence directe sur ledétecteur
thermoélectrique
du calorimètre. Parcontre,
la secondeméthode,
insensible à ceseffets,
fonctionne très bien à haute
température.
Deuxmontages
très différents ont été mis aupoint
sur ceprincipe.
1. DISPOSITIF DE COMPENSATION PAR CIRCUIT
ÉLECTRIQUE ÉQUIVALENT.
- Pourinterpréter
leséchanges
de chaleurqui
seproduisent
dans lecalo-rimètre lors de
l’échantillon,
onpeut
utiliser lareprésentation
simplifiée
de lafigure
5qui
donne pour la force électromotricethermoélectrique
e,FIG. 5.
FIG. 6.
FiG.7.
une
expression
approchée
de la courbeexpérimen-tale. La
décharge
du condensateurCl
dans le circuit de lafigure 6,
faitapparaître,
dans larésis-tance
R2
un courant i dont la variation en fonctiondu
temps
suit une loi semblable à celle de e.Nous avons tout d’abord cherché les valeurs des éléments de ce circuit
permettant
d’obtenir unecourbe artificielle semblable à la courbe
expéri-mentale. Des améliorations successives nous ont conduits aux schémas des
figures
7 et 8.FIG. 8.
Résultats obtenus. - La
figure
9 montre unenregistrement
obtenu par cette méthode. Lacoin-pensation
n’étantqu’approchée,
la courbe fluctueFIU. 9. -
Thermogramme compensé (1re et 2e plongée de l’échantillon G 867).
FIG. 10. - Courbe
autour du zéro. On mesure la différence d’aire
entre deux
thermogrammes compensés
en tenantcompte
dusigne
des surfaces.L’étalonnage
a étéobtenu au moyen de différentes
surcharges
enalumine dont la chaleur
spécifique
est donnée parKelley [6].
Lafigure
10 montre que la courbed’étalonnage
est linéaire dans le domaine d’utili-sation du calorimètre.Nous avons effectué des mesures sur des
éprou-vettes en BeO à
0,6
%
de CaO irradiéayant
reçurespectivement
des dosescomprises
entre0,6
X 1019et 4 x 1019 Dr. cm-2
(neutrons
d’énergie
supérieure
à 1
MeV, température
d’irradiation des échantillons inférieure à 100°C).
Le tableau 1 et lafigure
12groupent
les résultats obtenus avec cedispositif.
TABLEAU 1
2. DISPOSITIF DE COMPENSATION A MÉMOIRE. -La
compensation précédente
ne fournissantqu’une
approximation
duthermogramme
correspondant
au fond
continu,
il nous a paru intéressant deper-fectionner la
réinjection électrique.
Dans cebut,
lepremier thermogramme,
noncompensé,
est utilisécomme programme de
réinjection
au cours desexpériences
ultérieures concernant le même échan-tillon. Lesthermogrammes compensés
desexpé-riences suivantes fournissent directement la
diffé-rence des aires Sn -
Sl correspondant
à l’effetWigner.
Pour cettecompensation,
un suiveur detrait avec
potentiomètre
asservi fournit àchaque
instant une tension de
réinjection proportionnelle
àl’élongation
duthermogramme [7].
Lafigure
11FiG.11.
donne le schéma d’utilisation. Il est nécessaire que
le
potentiomètre
soit à très faibleimpédance
parrapport
augalvanomètre.
Cette méthode semble très
prometteuse.
Onconstate
cependant
que les résultats obtenus avec cedispositif,
groupés
dans le tableau 2 offrent uneprécision
inférieure à celle dudispositif précédent.
Cetteimprécision
ne résulte en fait que d’uneimperfection
purement
mécanique
du lecteur deprogramme, actuellement en voie d’élimination.
TABLEAU 2
Conclusions. - Les
mesures
précédentes
ont été effectuées sur deséprouvettes
en BeO irradiées à destempératures
intérieures à 100°C. Les résultatsgroupés
dans lafigure 12,
montrent quel’énergie
Fic.12.
Wigner
variebeaucoup
avec le taux d’irradiation.Les valeurs moyennes de
l’énergie
Wigner
corres-pondant
àchaque
taux d’irradiation sont donnéesdans le tableau 3.
La
dispersion
des résultats autour de la valeurmoyenne
(tableau 3)
correspondant
à un mêmetaux
d’irradiation,
estsupérieure
aux erreurs demesure,
qui
sont de l’ordre de 15%
seulement. Ceci laisserait supposer, soit que les échantillons56
TABLEAU 3
soit
qu’une
partie
del’énergie
emmagasinée
a étélibérée en
pile
d’une valeur différente suivant leséchantillons. On constate que cette
énergie
restefaible pour des irradiations inférieures à 1020
nr. cm-2. Par
contre,
l’échantillon D 97 irradié àune
température plus
élevée(400
OC)
à une dosede 2 X 10 20 nr.cm-2
(E
> 1MeV)
donne uneénergie
assez
importante.
Latempérature
d’irradiationétant
différente,
il est difficile de comparer cet échantillon auxprécédents.
D’autreséprouvettes
irradiées
dans les mêmes conditions que le D 97 etpour
lesquelles
on avait observé une décohésionplus
ou moinsimportante
desgrains
du fritté(échantillon friable),
ont donné desénergies
Wigner
très faibles et de l’ordre degrandeur
de l’erreurexpérimentale.
On
peut
penser quel’énergie
mesurée durant laguérison représente
engrande partie l’énergie
élas-tique
emmagasinée
dans le matériau fritté par suite des contraintes crées par les variations des para-mètres cristallins[8]
sous l’influence dubombar-dement
neutronique.
BIBLIOGRAPHIE
[1] DUPRÉ (M.), ELSTON (J.) et SICARD (L.), C. R. Acad. Sc., 1963, 256, 90-92.
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(J.)
et CAILLAT (R.), Deuxième Conf. Int. des NationsUnies,
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(E.),
PRAT (H,), Micocalorimètrie, Masson 1956.[4] RICHARD (M.), Thèse, Lyon, 1963.
[5] MACADAMS (W. H.), Transmission de la chaleur, Dunod,
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Critical evaluations of high temperature heat capa-cities of inorganic compounds.
[7] BRUN (M.) et RICHARD (M.), Rev. Mesures (en cours de
. publication).
[8] ELSTON (J.) et LABBÉ (C.), J. M. N., 1961, 4, n° 2,