• Aucun résultat trouvé

SPECTRES D'ABSORPTION DE MONOCRISTAUX DE PLATOCYANURES ET PALLADOCYANURES

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "SPECTRES D'ABSORPTION DE MONOCRISTAUX DE PLATOCYANURES ET PALLADOCYANURES"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00213102

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00213102

Submitted on 1 Jan 1966

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

SPECTRES D’ABSORPTION DE MONOCRISTAUX

DE PLATOCYANURES ET PALLADOCYANURES

C. Moncuit

To cite this version:

(2)

ABSORPTION OPTIQUE DU FLUORURE DE NICKEL

DANS L'ÉTAT ANTIFERROMAGNÉTIQUE

Laboratoire de Physique, E. N. S., Paris

Le fluorure de nickel est un ferromagnétique faible en dessous de 73,2 OK. En dessous de cette tempéra- ture, les bandes associées à certaines transitions vers des niveaux singulets de spin présentent une structure fine liée à l'interaction magnétique des spins orientés. Par ailleurs, l'application d'un champ magnétique extérieur provoque, pour certaines bandes, une varia- tion importante de l'absorption optique ; cet effet est dû à l'orientation des domaines magnétiques sous l'action du champ.

DISCUSSION

Mme COUTURE. - Quel est le principe du cryostat utilisé ?

M. BALKANSKI.

-

L'échantillon se trouve dans une enceinte intérieure en contact thermique avec l'enceinte contenant le liquide cryogénique. On peut d'une part faire varier ce contact en faisant varier la pression dans l'enceinte intérieure, d'autre part chauffer l'échantil- lon par effet Joule : un thermocouple permet la mesure et le réglage de la température.

SPECTRES D'ABSORPTION

DE MONOCRISTAUX

DE PLATOCYANURE S ET PALLADOCYANURE

S

C . MONCUIT

Laboratoire des Recherches physiques, Sorbonne

On a mesuré le spectre d'absorption, à la tempéra- ture ordinaire, en lumière polarisée, de monocristaux de platocyanures et de palladocyanures alcalinoterreux. La vibration lumineuse étant parallèle aux plans des ions complexes, on observe une bande a, de force d'oscillateur, f E située à des nombres d'ondes variables, dans le visible ou l'ultraviolet, selon la nature du cristal, et une bande B, plus intense, située pour tous les platocyanures examinés vers 38 000 cm-'. Cette dernière bande, trop intense pour être étudiée par transmission, a pu être caractérisée par une méthode de réflexion. Cette méthode a permis également de mettre en évidence, dans le spectre d'absorption, des vibrations nor- males aux plans des ions complexes, une bande A, très intense (f e l), dont la position est sensi- blement la même, pour un cristal donné, que celle de la bande a.

On propose un schéma des niveaux d'énergie des ions platocyanure et palladocyanure, établi suivant la théorie du champ des groupes coordonnés, appli- quée à un ion complexe cyané d'un métal de transition de configuration électronique externe d8. La bande A est attribuée à une transition dz2(alg) 3 pz(aZU) ; la bande a a la même transition, rendue active dans le plan de l'ion complexe par perturbation vibronique. On attribue la bande B à une transition de transfert de charge dZ2(a,,) -+ n+(eu). Un effet de couplage dans la maille cristalline des moments de transition, analogue à l'effet Davydov observé pour certains cristaux organiques, pourrait expliquer, au moins en partie, la position variable des bandes a et

A.

Le calcul, effectué à l'approximation d'une interaction dipôle-dipôle, dans le cas des platocyanures, conduit à des résultats qui représentent environ 35

%

du déplacement effec- tivement observé.

(3)

DISCUSSION dans le cas de [N~(CN),]~-, dans la région de 20 000 à 30 000 cm-l ; donc, dans le cas envisagé ici, 2e M. S. FENEUILLE. - Avez-VOUS fait des études et 3" série des métaux de transition, à des nombres expérimentales à basse température, et observé des d'ondes supérieurs, c'est-à-dire dans le domaine de transitions dues au champ cristallin ? transitions de transfert de charge. Les faibles bandes M. MONCUIT.

-

Nous n'avons pas fait d'étude à du champ cristallin » se trouvent par conséquent basse température. masquées et, de ce fait, on ne peut les observer pour

Les transitions du champ cristallin » se situent, ces complexes.

PARAMÈTRES

DU CHAMP CRISTALLIN DANS CoCssCIs

N. PELLETIER-ALLARD

Laboratoire Aimé Cotton, C. N. R. S., Bellevue, Seine-et-Oise Les données expérimentales obtenues à partir des

spectres d'absorption infra-rouge [Il, visible [2] et ultra-violet [3] de monocristaux de CoCs,CI, ont permis l'étude théorique des ions Co2+ placés dans un champ tétraédrique, et la détermination de la grandeur de chacun des termes constituant l'hamil- tonien du système.

Seule la configuration fondamentale d7 du cobalt a été considérée, et à l'intérieur de celle-ci, la position du centre de gravité de chacun des niveaux en champ nul a été ajustée de manière à rendre compte du spectre du cristal.

La composante cubique du champ cristallin a été obtenue directement à partir des niveaux issus de ,F(l). Les deux termes de la composante axiale ont été obtenus par comparaison entre des schémas de niveaux résultant de calculs de perturbation, et les niveaux expérimentaux correspondants : niveaux

2E issus de

ZD

pour l'un des termes, doublets de Kra- mers du niveau de base 4Az pour l'autre.

La constante de couplage spin-orbite enfin, a été indirectement obtenue par comparaison entre les résultats théoriques et les résultats expérimentaux concernant la séparation par un champ magnétique de chacun des doublets de Kramers du niveau de base 141. Ces résultats rendent possible un calcul sur I'en- semble des niveaux de la configuration d7 du cobalt placé dans un champ cristallin tétraédrique.

Bibliographie

[l] PELLETIER-ALLARD (N.), C. R. Acad. Sc. Paris, 1965,

260, p. 2170-2173.

[2] ALLARD (N.), C. R. Acad. Sc., 1961,252, p. 3970-3972. 131 PELLETIER-ALLARD (N.), C. R. Acad. Sc. Paris, 1965,

261, p. 1259-1262.

[4] FENEUILLE (S.) et PELLETIER-ALLARD (N.), J. Physique,

mai 1965, 26, p. 226.

LE CHAMP CRISTALLIN

DANS LES GALLATES DE TERRES RARES A STRUCTURE GRENAT

B. DREYFUS et M. VEYSSIE

Centre de Recherches sur les Très Basses Températures, Grenoble

Références

Documents relatifs

Spectre optique et champ cristallin de l’ion Eu3+ dans quelques oxydes de terres rares..

tant pour étudier la variation radiale du vent solaire que la magnétosphère de cette planète, et d’autre part il serait intéressant d’étudier la structure du

Nous voyons d'après les spectres de la figure 1 que, dans le cas d'éléments à couche f incomplète, lorsque le spectre comporte des raies R intenses, et seulement dans ce cas,

A 4,2 OK, on trouve que les moments rkduits sont dirigks selon z, ce qui indique que les moments ont une composante non nulle dans le plan (x, y). Above 50 OK the

résultats concernant les éléments plus lourds et plus légers que les terres rares avait montré l’exis- tence de quelques raies d’émission particulières à.. ces

Dans le cristal monoclinique, les deux molécules de la maille ne possèdent plus qu’un centre de symé- trie ; elles sont approximativement parallèles entre. elles dans

Les ions magnétiques des terres rares sont placés dans un puits de poten-.. tiel électrique cubique qui lève la dégénérescence d’ordre 2J +

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des