• Aucun résultat trouvé

Expériences de surfusion et de sursaturation

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Expériences de surfusion et de sursaturation"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236935

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236935

Submitted on 1 Jan 1874

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Expériences de surfusion et de sursaturation

D. Gernez

To cite this version:

D. Gernez. Expériences de surfusion et de sursaturation. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.17-19.

�10.1051/jphystap:01874003001701�. �jpa-00236935�

(2)

I7

T’

Cfig. 1) portant

sur leur fond des membranes à

tension variable,

que l’on

dispose

sur le

trajet

du rayon

lumineux,

de

façon

que,

après

FiIT. 1.

les deux réflexions sur les

petits lniroirs, l’image

du

point

lumineux

produite

par la lentille vienne se

projeter

nettement sur le tableau

MM’. Avant de faire

parler

les

tuyaux

simultanément pour pro- duire les courbes

caractéristiques

des diilérents intervalles musi- caux, il faut s’assurer que les miroirs vibrent

séparément

dans des

plans rectangulaires,

c’est-à-dire

que les

traces

lumineuses rectiligncs AA’, BB’, produites séparément

par chacun

d’eux,

sont à

angle

droit.

On obtient facilement ces conditions en faisant tourner, au

besoin,

1’un ou l’autre des deux

tuyaux

autour de son axe.

En

plaçant

une membrane à l’extrémité de résonnateurs de Helm-

holtz,

ou à l’extrélnité de tubes de caoutchouc en communication

avec ces

instruments,

on voit l’un des miroirs entrer en vibration

quand on produit

dans le

voisinage

un son

mixte,

contenant la note

propre au résonnateur

correspondant.

Je pense que ce

procédé remplacera

avantageusement, dans les

cours et dans les recherches d’in,

estigation,

ceux dont on a

jusqu’à présent

fait usage.

EXPÉRIENCES DE SURFUSION ET DE SURSATURATION;

PAR M. D. GERNEZ.

( Société de Physique; séance du 28 novembre I873.)

Je nie propose

d’indiquer

les

dispositions qui

me

paraissent

les

plus

faciles et les

plus

sûres pour réaliser

quelques expériences

de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01874003001701

(3)

I8

surfusion et de sursaturation, ’1 dont

j’ai

fait connaître

depuis long-

temps les résultats.

Surfusion

d II

phosphore.

- Dans un

grand

ballon de

plusieurs

litres de capacité,

rempli

d’l’au distillée et

qui

sert de

bain-marie,

on introduit deux

longs

tubes fermés à un bout. Un bouebon re-

tient les tubes et laisse passcr aussi la

tige

d’un

thermomètre,

dont

le réserv oir descend entre eux.

Chacun des tubes contient une colonne de

phosphorc,

sous une

couche d’eau de 2 a 3

centimètres,

et une

longue tige métallique

, un

bouchon,

au-dessus du

pllospllore,

dans l’axe du tube.

On chauffe l’eau du ballon à

45 degrés,

et l’on y introduit les deux tubes contenant le

phosphore

que 1 on a fondu au bain-marié.

L’appareil,

abandonne à

lui-même,

se

refroidit;

le

phosphore

reste

liquide

au-dessous de

44°,

2, sa

température

de

fusion,

et

l’expé-

rience est

prête

pour

plusieurs heures,

à cause de la lenteur du refroidissement de la iiiassc d’eau

employée.

La

température peut

descendre u 3o

degrés,

sans que le

phosphore

se

solidifie ;

on

peut

même Je maintenir

liquide

des semaines

entières,

pourvu quc la

température

iie descende pas au-dessous de 10

degrés

et que l’om ait mis dans la couche d eau une

petite quantité

de

potasse

ou

quelques

gouttes d’acide

azotique.

Dans ces

conditions,

vient-on à enfoncer la

tige métallique

de

1’nll des tubes dans le

phosphore

sans touclier les

parois,

oll ne pro- duit aucun

effet; mais,

pour peu que l’on

comprime

le

phospliore

entre 1 a

tige

et I c verre, la solidification commence au

point

touché

et se propage eu un olim d’0153il

jusqu’au

bas du

tube;

la

tige

est re-

tenue dans Iu

phosphore solide,

devcnu opaque.

Dans l’autre

tnbe,

on

ajoute

illi peu de

pliospliore

rouge; on

constate

qn H

ne iait pas cesser la

surfusion;

on enlève la

tige

mé-

taHIqm’

m on touche de sun extrémité un morceau de

phosphore

blanc solide, pour c’li détacher une

parcelle

infiniment

petite, puis

un l’amène an contact du

phosphore surfondu,

et la solidification a lieu aBan! que la

tige

ait

pénétré,

a une

profondeur sensible,

dans

le

liquide.

Si l’on introduit au

préalable une goutte

de mercure avec un peu d’acide

azotique,

le

phosphore

Incolore surfondu clcw imnt subite-

ment noir an moment oÙ l’on en provoque la

solidification,

et l’ex-

périence peut

être renouvelée aussi souvent que l’on veut.

(4)

I9 l:t’t te

disposition expérimentale

con, ient pour un certain nombre de corps, dont on veut observer la

surfusion;

par

exemple

pour le soufre, si l’eau du ballon est bouillante ou seulement

supérieure

:c

80

degrés..

Sursaturation de l’azotate de chaux. - On fond de l’azotate de chaux cristallisé

(CaO,

AzO5 +

4HO),

dans un ballon on le

laisse

refroidir;

il reste

liquide pendant

des mois entiers dans un

laboratoire,

car le sel

hygrométrique

ne

peut

se disséminer dans 1 air.

Versé sur une

plaque

de verre, le

liquide s’y

étale comme du col-

lodion,

il

peut

être touché par un corps

quelconque

sans cristalliser:

mais,

si l’on amène ce corps au contact d’un cristal d’azotatc de

chaux, puis qu’on

le

promène

sur la

plaque,

on voit

apparaître,

aux

points qu’il

a successivement

toucllés,

des cristaux

qui s’allongent

peu à peu et envahissent tout le

liquide.

Sursaturation de l’acétate de soude. - L’acétate dp soude cris- tallisé

(NaO,C4H3O3+6HO),

additionne de

quelques

gouttes d’eau dans un

ballon,

et maintcnu

pcndant quelques

minutes eu

ébullition,

donne par le refroidissement une masse cristallisée (1 u

est en réalité un autre

hydrate paraissant

ne contenir que I

é(j

III i B .1.

lent d’eau. Entre ces cristaux se trouve

emprisonné

un

liquide

vis-

queux

qui

se conscrve sans cristalliser,

même lorsqu’on

y introduit

un corps

quelconque,

par

exemple

un tube contenant de

l’éther;

mais,

au contact d’une

parcelle

saline de

NaO,

C4H3O3

+ 6H0,

ce

liquide

cristallise à

partir

du

point touché,

blanchit par la

produc-

tion de cristaux d’indice de réfraction différent de ceux

déjà déposée

et, la

température

s’élevant de 15 à

57 degrés,

1 éthcrdu tube nuro-

duit entre immédiatement en ébullition.

SUR LE PRINCIPE DE

VOLTA;

PAR M. AUGUSTE

RIGHI,

Professeur de Physique à l’Institut technique de Bologne.

Tout ou laissant de côté la théorie de la

pile,

sans ricn

préjuger

sur

clle, je

me suis attache à démontrer 1 existence réelle de la force électromotrice de contact ,

Indépendamment

de toute action chi-

mique

du milieu ambiant-

Références

Documents relatifs

Dans toute la suite, les anneaux sont supposés commutatifs unitaires, les corps sont supposés commutatifs..

Apprentissage et enseignement du français oral en langue première et en langue seconde, Éditions Peisaj, pp.167-184, 2015, collection COGITO.. Observer son corps d'enseignant:

I. •Parmitous les corps de -la nature soustraits'à'l'influence'de rair commun, et ne pouvant occasionner un abaissement de température de 8 degrés au-dessous cle^zéro par leur

→ En 1949, Erdös montra le joli résultat suivant : pour tout entier k >1 donné, il existe une infinité de nombres 2-pseudo-premiers qui sont chacun produit de k facteurs

Connue de tous, on trouve une bouteille d’Eau Ecarlate dans presque tous les foyers français.. Le sulfate de cuivre est un

[r]

Nous nous référons explicitement la notion d’ouverture à la possibilité donnée à l’usager d’effectuer certains choix dans la mise en œuvre de ce dispositif,

Afin qu'un corps puisse être dirigé vers une institution d’enseignement, il faut qu'il y ait eu une volonté exprimée par la personne décédée, soit par un document, un testament,