HAL Id: jpa-00236935
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Submitted on 1 Jan 1874
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Expériences de surfusion et de sursaturation
D. Gernez
To cite this version:
D. Gernez. Expériences de surfusion et de sursaturation. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.17-19.
�10.1051/jphystap:01874003001701�. �jpa-00236935�
I7
T’
Cfig. 1) portant
sur leur fond des membranes àtension variable,
que l’ondispose
sur letrajet
du rayonlumineux,
defaçon
que,après
FiIT. 1.
les deux réflexions sur les
petits lniroirs, l’image
dupoint
lumineuxproduite
par la lentille vienne seprojeter
nettement sur le tableauMM’. Avant de faire
parler
lestuyaux
simultanément pour pro- duire les courbescaractéristiques
des diilérents intervalles musi- ’ caux, il faut s’assurer que les miroirs vibrentséparément
dans desplans rectangulaires,
c’est-à-direque les
traceslumineuses rectiligncs AA’, BB’, produites séparément
par chacund’eux,
sont àangle
droit.On obtient facilement ces conditions en faisant tourner, au
besoin,
1’un ou l’autre des deuxtuyaux
autour de son axe.En
plaçant
une membrane à l’extrémité de résonnateurs de Helm-holtz,
ou à l’extrélnité de tubes de caoutchouc en communicationavec ces
instruments,
on voit l’un des miroirs entrer en vibrationquand on produit
dans levoisinage
un sonmixte,
contenant la notepropre au résonnateur
correspondant.
Je pense que ce
procédé remplacera
avantageusement, dans lescours et dans les recherches d’in,
estigation,
ceux dont on ajusqu’à présent
fait usage.EXPÉRIENCES DE SURFUSION ET DE SURSATURATION;
PAR M. D. GERNEZ.
( Société de Physique; séance du 28 novembre I873.)
Je nie propose
d’indiquer
lesdispositions qui
meparaissent
lesplus
faciles et lesplus
sûres pour réaliserquelques expériences
deArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01874003001701
I8
surfusion et de sursaturation, ’1 dont
j’ai
fait connaîtredepuis long-
temps les résultats.
Surfusion
d IIphosphore.
- Dans ungrand
ballon deplusieurs
litres de capacité,
rempli
d’l’au distillée etqui
sert debain-marie,
on introduit deux
longs
tubes fermés à un bout. Un bouebon re-tient les tubes et laisse passcr aussi la
tige
d’unthermomètre,
dontle réserv oir descend entre eux.
Chacun des tubes contient une colonne de
phosphorc,
sous unecouche d’eau de 2 a 3
centimètres,
et unelongue tige métallique
, un
bouchon,
au-dessus dupllospllore,
dans l’axe du tube.On chauffe l’eau du ballon à
45 degrés,
et l’on y introduit les deux tubes contenant lephosphore
que 1 on a fondu au bain-marié.L’appareil,
abandonne àlui-même,
serefroidit;
lephosphore
resteliquide
au-dessous de44°,
2, satempérature
defusion,
etl’expé-
rience est
prête
pourplusieurs heures,
à cause de la lenteur du refroidissement de la iiiassc d’eauemployée.
Latempérature peut
descendre u 3o
degrés,
sans que lephosphore
sesolidifie ;
onpeut
même Je maintenir
liquide
des semainesentières,
pourvu quc latempérature
iie descende pas au-dessous de 10degrés
et que l’om ait mis dans la couche d eau unepetite quantité
depotasse
ouquelques
gouttes d’acideazotique.
Dans ces
conditions,
vient-on à enfoncer latige métallique
de1’nll des tubes dans le
phosphore
sans touclier lesparois,
oll ne pro- duit aucuneffet; mais,
pour peu que l’oncomprime
lephospliore
entre 1 a
tige
et I c verre, la solidification commence aupoint
touchéet se propage eu un olim d’0153il
jusqu’au
bas dutube;
latige
est re-tenue dans Iu
phosphore solide,
devcnu opaque.Dans l’autre
tnbe,
onajoute
illi peu depliospliore
rouge; onconstate
qn H
ne iait pas cesser lasurfusion;
on enlève latige
mé-taHIqm’
m on touche de sun extrémité un morceau dephosphore
blanc solide, pour c’li détacher une
parcelle
infinimentpetite, puis
un l’amène an contact du
phosphore surfondu,
et la solidification a lieu aBan! que latige
aitpénétré,
a uneprofondeur sensible,
dansle
liquide.
Si l’on introduit au
préalable une goutte
de mercure avec un peu d’acideazotique,
lephosphore
Incolore surfondu clcw imnt subite-ment noir an moment oÙ l’on en provoque la
solidification,
et l’ex-périence peut
être renouvelée aussi souvent que l’on veut.I9 l:t’t te
disposition expérimentale
con, ient pour un certain nombre de corps, dont on veut observer lasurfusion;
parexemple
pour le soufre, si l’eau du ballon est bouillante ou seulementsupérieure
:c80
degrés..
Sursaturation de l’azotate de chaux. - On fond de l’azotate de chaux cristallisé
(CaO,
AzO5 +4HO),
dans un ballon où on lelaisse
refroidir;
il resteliquide pendant
des mois entiers dans unlaboratoire,
car le selhygrométrique
nepeut
se disséminer dans 1 air.Versé sur une
plaque
de verre, leliquide s’y
étale comme du col-lodion,
ilpeut
être touché par un corpsquelconque
sans cristalliser:mais,
si l’on amène ce corps au contact d’un cristal d’azotatc dechaux, puis qu’on
lepromène
sur laplaque,
on voitapparaître,
auxpoints qu’il
a successivementtoucllés,
des cristauxqui s’allongent
peu à peu et envahissent tout le
liquide.
Sursaturation de l’acétate de soude. - L’acétate dp soude cris- tallisé
(NaO,C4H3O3+6HO),
additionne dequelques
gouttes d’eau dans unballon,
et maintcnupcndant quelques
minutes euébullition,
donne par le refroidissement une masse cristallisée (1 uest en réalité un autre
hydrate paraissant
ne contenir que Ié(j
III i B .1.lent d’eau. Entre ces cristaux se trouve
emprisonné
unliquide
vis-queux
qui
se conscrve sans cristalliser,même lorsqu’on
y introduitun corps
quelconque,
parexemple
un tube contenant del’éther;
mais,
au contact d’uneparcelle
saline deNaO,
C4H3O3+ 6H0,
celiquide
cristallise àpartir
dupoint touché,
blanchit par laproduc-
tion de cristaux d’indice de réfraction différent de ceux
déjà déposée
et, la
température
s’élevant de 15 à57 degrés,
1 éthcrdu tube nuro-duit entre immédiatement en ébullition.
SUR LE PRINCIPE DE
VOLTA;
PAR M. AUGUSTE
RIGHI,
Professeur de Physique à l’Institut technique de Bologne.
Tout ou laissant de côté la théorie de la
pile,
sans ricnpréjuger
sur