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TURQUOISE Extraits du catalogue Collection Turquoise

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Academic year: 2022

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« Les obstacles, les menaces, à chaque fois, font qu'on se demande si l'amour pourra triompher. Chaque fois, c'est le suspense et l'enchantement. »

Madame Anne B..., Lyon.

« Parce que la passion est ce qu'il y a de plus important, parce que tout est possible pour les héroïnes, j'ai choisi Turquoise. »

Madame Sylvie N..., Montargis.

« Ma femme est une grande lectrice de Turquoise. Elle prétend que ce sont des romans uniquement féminins, mais je ne suis pas du tout d'accord. J'en ai lu. Et, vraiment, cela m'a captivé. »

Monsieur Paul C..., Paris.

« Les conflits entre les personnages de la collection Turquoise me passionnent, quand tout oppose le héros à l'héroïne. Et d'autre part, comme l'ésotérisme m'intéresse, le lancement de la série Sortilèges a été pour moi une très agréable surprise. »

Mademoiselle Sophie H..., Strasbourg.

Une raison supplémentaire de lire la collection Turquoise.

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TURQUOISE Extraits du catalogue

Collection Turquoise 24. LE TOURBILLON DES PASSIONS. C. Pasquier 25. CYCLONE A TAHITI. C. Valérie 28. UNE VALSE DANS LA NUIT. C. Beauregard 30. LE SERMENT DE MINUIT. K. Neyrac

40. BATTEMENTS DE CŒUR A BEATTONSFIELD. N. Saint-Leu 41. LES SORTILÈGES DE L 'AMOUR. O. Granville

45. A L'OMBRE D'ESTHER. C. Valérie 56. LE SAFARI DE L'AMOUR. H. Mesurat 62. EN DANGER DE CŒUR. N. Saint-Leu 68. L'ÉTENDARD DE FLAMMES. A. Liversac 80. MÉLISSA AU PAYS DU DRAGON. E. Saint-Benoit 81. ÉNIGME EN AMAZONIE. E. Deher 86. LA SIRÈNE DE L'ORFEO. S. Lambert 87. LE BAISER DE L 'EVEREST. G. Hardy 92. LA FÉE DU LAC. L. Thibault

93. POUR TOUT L 'OR DE BAGDAD. C. Pasquier 99. LA VILLE INTERDITE. E. Geoffroy 104. AIMEZ-VOUS LA JOCONDE ? G. Hardy 110. LE MYSTÈRE DE L'HIBISCUS. N. Marie 111. QUI ÊTES-VOUS, MÉLISSANDE ? L. Thibault 116. COMME UNE PIERRE AU CŒUR. L. Thibault 117. LE CŒUR DE JADE. G. Hardy 124. A VOLEUSE, VOLEUR ET DEMI. L. Thibault 132. AFFAIRES DE CŒUR. L. Thibault 133. FIÈRE REBELLE G. Hardy 140. LA DOUBLE MÉPRISE. F. Damien 141. LA VALLÉE DU PARADIS. F. Michel 148. LES VISAGES DE L'AMOUR. L. Thibault 149. TANGO ARGENTIN. V. Pommier

Turquoise Médaillon 48. L'INCROYABLE VÉRITÉ. C. Pasquier 53. LE CARNAVAL DU MYSTÈRE. C. Valérie 61. A CŒUR PERDU. S. Ardant 64. LE DERNIER CONCERTO. E. Geoffroy 65. LES ORAGES DU DÉSIR. O. Granville 73. LE MAÎTRE DE BROCÉLIANDE. A. Tuai 78. LA DÉESSE BLEUE. O. Deschamps 79. A L'AUTRE BOUT DU MONDE. S. Ardant

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82. ANGE OU DÉMON ? G. Hardy 84. PRISONNIÈRE DU PASSÉ. L. Thibault 85. UN AMOUR SANS OBSTACLE. H. Mesurat 89. LA VALLÉE DU SEÑOR RUIZ. L. Thibault 90. LA NUIT DU VAUDOU. O. Granville 95. L'ORCHIDÉE DE SINGAPOUR. S. Ardant 101. QUAND L'AMOUR TREMBLE. E. Deher 106. RÊVE INTERDIT. L. Thibault 113. LE TEMPLE MYSTÉRIEUX. D. Gilbert 118. LE DESTIN DE BARBARA. A. Béral 120. SUR LES AILES DE LA NUIT. C. Morland 126. L'ANGE DE BOGOTA. K. Belair

127. LES PARFUMS DE SANTO AMARO. K. Rawling 134. DANS UN CHÂTEAU D'ÉCOSSE. A. Liversac 143. LE SEIGNEUR D'ITAJUANA. C. Dompierre 145. CHARMES D'AMOUR EN ROUMANIE. D. Dor 150. QUAND LE JOUR SE LÈVERA. I. David 151. LE SERPENT D'ARGENT. C. Morland 152. POUR L'AMOUR D'UNE SYMPHONIE. A. Vauvert

Turquoise Sortilèges 96. Sous LE REGARD DE KALI. E. Deher 97. NÉFERTA, PRINCESSE DU NIL. J. Rampling 102. LE MASQUE DU SORCIER. E. Saint-Benoit 108. L'ÉTANG AUX MALÉFICES. O. Granville 109. LA MONTAGNE ENVOÛTÉE. E. Geoffroy 114. LE TRÉSOR DE LA MANDRAGORE. J. Rampling 122. LE VIOLON TZIGANE. E. Geoffroy 130. L'AMOUR QUI TUE. E. Saint-Benoit 138. L'AMOUR TEMPLIER. E. Geoffroy 139. AU-DELÀ DES TÉNÈBRES. S. Lambert 146. L'ANNEAU DE BALLYMURRAY. K. Belair 154. LA MALÉDICTION DE LA CHAPELLE. J.-M. Méline

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STÉPHANE ARDANT

UN HOMME SANS PASSÉ

Turquoise Médaillon

PRESSES DE LA CITÉ

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La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'Article 41, d'une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1 de l'Article 40).

Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code Pénal.

© Presses de la Cité 1982 ISBN 2-258-00982-0

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PREMIÈRE PARTIE

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Cette cavalcade dans le couloir, ces bruits de voix, le grincement sinistre des roues du chariot sur le sol dallé de l'hôpital, Anne savait d'avance ce que cela signifiait.

Un instant plus tard, comme elle s'y attendait, la sonnerie grêle de son Bip — ce petit émetteur que portent la plupart des membres du personnel hospita- lier et qui permet de les joindre à tout moment — retentit. Fatiguée par une nuit de veille, Anne aurait aimé négliger ce signal, mais le sens du devoir fut le plus fort. Elle se leva et se dirigea vers le téléphone de la salle de garde des internes. — Docteur Delmas ?

— Oui, dit Anne.

— Une urgence en salle 43.

— J'arrive.

Reprise par le feu de l'action, Anne ne fut pas longue à revêtir sa blouse blanche et à quitter la salle de garde. Dans le couloir, l'agitation s'était calmée et la jeune fille croisa seulement un infirmier qu'elle connaissait de longue date, et qui lui lança un mot aimable. A vingt-quatre ans, Anne était l'une des plus jeunes internes, mais également l'une des plus appréciées, de ce grand hôpital parisien où elle

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achevait ses études de médecine. Grande, élancée, on l'aimait autant pour sa gentillesse que pour ses qualités professionnelles.

Au passage, Anne introduisit une pièce dans l'un des distributeurs automatiques de café situé au coin du couloir qui conduisait aux salles des urgences. Le breuvage, chaud et fort, lui rendit l'énergie dont elle avait besoin.

Sur la table d'auscultation de la salle 43, un homme était étendu, entouré par trois silhouettes en blouse blanche, les deux brancardiers qui avaient amené le blessé et un infirmier déjà occupé à dénuder le corps.

A l'entrée d'Anne, l'infirmier se retourna.

— Ah ! vous voici, docteur ! Je crois qu'il a besoin de vous...

— Que se passe-t-il ?

— Accident de voiture. C'est le SAMU qui vient de nous le confier. Il n'est pas beau à voir.

Anne s'approcha du lit, tandis que les deux bran- cardiers quittaient la pièce.

Le blessé pouvait avoir une trentaine d'années, et Anne fut immédiatement frappée par le rayonne- ment qui émanait du visage pourtant ensanglanté de cet homme. Deux petites rides très fines, partant des yeux, s'étiraient vers les tempes et lui donnaient un faux air de joie que contredisait le pli amer de la bouche. Mais l'heure n'était pas, pour Anne, à la contemplation de ce physique qui retenait pourtant son attention.

Le front du blessé s'ornait d'une large estafilade sanglante qui coulait sur les yeux clos aux paupières rougies. Doucement, à l'aide d'un tampon de gaze, Anne essuya le sang, mettant à jour la plaie. Des points de suture seraient nécessaires, jugea-t-elle.

Une seconde plaie entaillait le menton du jeune

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homme, une simple coupure sans gravité qu'elle cautérisa après l'avoir nettoyée.

— Regardez sa jambe gauche, conseilla l'infir- mier.

Le regard du jeune médecin se porta sur le membre gauche du blessé, dont le tibia mal orienté ne laissait planer aucun doute : une fracture.

— Bipez la radiologie, ordonna Anne. Je veux des clichés de ses deux jambes, du bras droit également, et du tronc. Un problème costal, j'en ai bien peur.

Un instant plus tard, les brancardiers du service de radiologie pénétraient dans la salle 43 et chargeaient le jeune homme sur un chariot. Machinalement, Anne suivit des yeux le mouvement, tout en feuille- tant le passeport du blessé, que l'infirmier venait de découvrir dans la poche de sa veste. Il n'y avait, dans ce geste, nulle curiosité de la part du jeune médecin.

Anne voulait simplement noter l'adresse du blessé et la transmettre aux employés de la réception, pour qu'ils puissent prévenir les proches de l'accidenté.

— Marc de Morand, 19 avenue Foch, à Paris.

Avocat international...

Un déclic se fit dans l'esprit d'Anne à la lecture du nom de Marc de Morand. Pour une raison qui lui échappait, elle avait déjà entendu ce patronyme...

mais il n'était pas temps, pour le moment, de s'occuper de ce détail. Il importait seulement de prodiguer les soins nécessaires au blessé.

La jeune infirmière qui se tenait derrière le bureau de la réception était une amie d'Anne Delmas.

Celle-ci lui tendit le passeport.

— Tiens, tâche de contacter quelqu'un chez lui, c'est mon blessé de la salle 43. Est-ce que le rapport du SAMU est déjà arrivé ?

— Non, pas encore. Il est beau garçon, ajouta

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l'infirmière, après uri regard à la photo qui ornait le papier d'identité. J'espère qu'il n'est pas trop amoché ?

— On verra. Il passe à la radio. J'y vais, d'ail- leurs...

Les clichés radiologiques révélèrent ce dont Anne se doutait déjà : fractures multiples avec déplace- ment de la jambe gauche et déplacement, a priori sans gravité, de l'épaule droite. Les quatrième et cinquième côtes, du côté gauche, étaient également fêlées.

Responsable du cas de Marc de Morand par le simple fait du hasard, Anne Delmas se devait de prendre les décisions utiles à la santé du blessé. Aussi n'hésita-t-elle qu'une courte seconde à la sortie du service de radiologie.

— Faites préparer le bloc opératoire numéro 2, et prévenez le docteur Wander.

Charles Wander, chef de clinique dans le service de traumatologie, était un chirurgien hors pair qui saurait soigner ainsi qu'il convenait le blessé.

Le rôle de la jeune doctoresse s'arrêtait là, théori- quement. Elle avait diagnostiqué les lésions surve- nues lors de l'accident, et orienté Marc de Morand vers le service compétent. Cependant, poussée par un sentiment qu'elle s'expliquait mal, elle demanda à Wander la permission d'assister à l'intervention.

— Tu le connais, ce type? s'étonna le chirurgien.

— Non. Mais... il est cinq heures du matin, ma garde finit dans deux heures, je ne pourrai pas me rendormir...

— Fausses raisons, ricana Wander. Enfin, tu es la

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bienvenue et, puisque tu sembles accorder à ce garçon une importance particulière, je te promets de me surpasser !

Un quart d'heure plus tard, vêtue du pyjama stérile de rigueur, Anne, accompagnée de Charles Wander, pénétrait dans l'univers aseptisé du bloc opératoire. Comme chaque fois, le froid relatif — une dizaine de degrés, pas davantage — la saisit et la fit frissonner.

Marc de Morand était déjà installé sur la table d'opération, et ses radios fixées sur le négatoscope.

Le chirurgien s'approcha des clichés.

— Oui, pas très beau, grommela-t-il. Il va falloir immobiliser tout ça. Les côtes, nous n'y toucherons pas. Pas plus qu'à l'épaule qui se remettra seule, mais la jambe gauche... Que lui est-il arrivé?

— Accident de voiture, je crois. Je n'en sais pas plus, le rapport du SAMU n'est pas encore arrivé.

— Peu importe. On va y aller.

Pendant que le chirurgien jetait un dernier coup d'œil aux radios, Anne s'approcha de la table d'opé- ration. Le même charme envoûtant émanait de Marc de Morand, à présent anesthésié et surveillé par un médecin réanimateur. Son visage, débarrassé des impuretés de l'accident et des traces de sang, étàit serein. La blessure béante de son front, camouflée par les tampons de gaze, ne saignait plus. Délicate- ment, Anne enleva la protection : des points de suture bien posés ne devraient laisser subsister aucune trace sur le front du jeune homme.

— Occupe-toi de ça, pendant que je me prépare ! Sans que la jeune doctoresse l'entende, Charles Wander s'était approché d'elle et observait la plaie.

— Tu feras ça mieux que moi, continua-t-il. Je suis

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plutôt spécialisé dans la chirurgie lourde, les détails m'ennuient...

Le chirurgien se déplaça ensuite vers le fond du bloc opératoire et passa en revue les instruments dont il pourrait avoir l'usage. Comme la menuiserie, la chirurgie osseuse se sert autant de vis et autres perceuses — bien entendu adaptées à leur usage — que d'instruments typiquement médicaux comme le scalpel et les pinces hémostatiques.

De son côté, aidée d'une infirmière assistante, Anne s'apprêtait à poser les points de suture sur le front de Marc de Morand.

Faisant appel à toute sa science, évitant les gestes brusques, Anne introduisit sa courte aiguille courbe sous la peau de Marc de Morand et, saisissant l'autre berge de la plaie à l'aide d'une pince, elle referma la blessure à l'aide d'un nœud serré.

Cinq fois, Anne répéta l'opération sous l'œil attentif de l'assistante. En une dizaine de minutes, ce fut terminé, le front du blessé n'était plus parcouru que d'une fine ligne rouge sang, ponctuée des cinq maillons noirs des points de suture.

— Tu as terminé? interrogea Charles Wander.

— Oui. Je pense qu'il n'y aura presque pas de trace...

— Bon, alors passons aux choses sérieuses.

Pendant qu'Anne suturait le front de Marc de Morand, le chirurgien, s'aidant des clichés radiologi- ques, avait décidé de l'immobilisation qu'il convenait de poser sur la jambe blessée du jeune homme. Les fractures étaient trop importantes pour que l'on puisse se contenter d'une simple réparation sous plâtre : il fallait agir sur l'os brisé lui-même et poser un clou centro-médullaire permettant, seul, une correcte réparation du membre.

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Anne s'écarta légèrement de la table d'opération et laissa le champ libre au spécialiste. Il débarrassa tout d'abord la jambe gauche de Marc de Morand des tampons de gaze qui avaient servi à nettoyer les plaies.

— Pas très beau, commenta-t-il devant le specta- cle des chairs tuméfiées.

Instinctivement, Anne priait pour que l'interven- tion se déroule le mieux possible et permette au blessé de récupérer rapidement, malgré la gravité de l'atteinte.

— Inutile d'ouvrir trop largement, murmura Wander.

D'un coup de bistouri précis, il incisa la peau au niveau du genou sur une longueur d'une quinzaine de centimètres. Contrairement à sa blessure au front, Marc de Morand conserverait son existence durant la cicatrice de cette intervention.

A l'aide de pinces et d'écarteurs, s'interrompant fréquemment pour laisser le loisir aux infirmières assistantes d'éponger le sang qui coulait de la plaie opératoire, le chirurgien parvint à établir une voie d'abord convenable. Ensuite, un peu comme on enfile des perles sur un fil, il entreprit de solidariser les débris osseux en introduisant dans le canal médullaire du tibia une sorte de longue tige hémi- cylindrique d'une quarantaine de centimètres — le clou centro-médullaire.

Fascinée par l'habileté de Wander, Anne surveil- lait chacun des gestes du chirurgien. Volontairement, malgré sa brillante réussite au concours de l'internat, Anne n'avait pas choisi la chirurgie. Mais elle savait en apprécier la difficulté et en saluer les résultats.

Sous ses yeux, avec un brio inimitable, l'un des plus

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étonnants opérateurs de l'hôpital menait à bien une intervention délicate.

Répondant à sa préoccupation, et sans doute pour se détendre un instant, Wander demanda :

— Mais, au fait, Anne, pourquoi n'as-tu pas opté pour la chirurgie ? Si j'en juge par ton œuvre sur son front, tu ne te débrouilles pas si mal...

La jeune fille sourit à ce compliment, se félicitant qu'on ne puisse pas la voir rougir sous le masque stérile qui recouvrait le bas de son visage.

— Je préfère voir les gens éveillés, plutôt qu'en- dormis artificiellement sur une table d'opération, tenta-t-elle d'expliquer.

— Le goût des contacts humains, plaisanta Wan- der. Je comprends, note bien. Encore que, dans un service d'urgences, tu les voies plutôt en piteux état, tes malades...

Le temps avait passé sans qu'Anne s'en rende compte. Suivant tout à la fois le déroulement de l'intervention et la conversation de Charles Wander, elle n'avait pas eu l'occasion de consulter la pendule murale du bloc opératoire. Aussi, quand elle leva les yeux après que le chirurgien eut posé son dernier point sur la cicatrice, fut-elle stupéfaite de constater que près de cinq heures s'étaient écoulées. En dépit de sa nuit de veille et de la tension qui régnait durant l'opération, elle ne se sentait pas fatiguée.

— Terminé, soupira le chirurgien. Ce qui m'in- quiète un peu, c'est que...

— Oui?

— Il était dans le coma, n'est-ce pas, lorsque le SAMU l'a amené ?

— Tu crains un traumatisme crânien ?

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Un homme et une femme

déchirés par la passion.

Qui est réell ement l' homme mystéri se t eune i nterne, ? Anne, la j hôpit al a conduit cet eux que l ure dans e dramati un accident de voit d' que hasard rouve mêlée n . range desti son ét malgré e à ell Amnésique, conserve néanmoins meurt il un charmr Mais peut- mer ri, sensible. on ai auquel. Anne est ôt un homme s fascinant aussit passé ? ans

ISBN 2-258-00982-0

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