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Rapport d études. Etudes des spécificités du marché du SaaS en France. Rapport de synthèse février 2013

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Conception — Caisse des Dépôts (Service communication DDTR) — février 2013

Etudes des spécificités du marché du SaaS en France

Rapport de synthèse — février 2013

Rapport d’études

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Veille stratégique, conseil stratégique et marketing sur les métiers du numérique

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Etude des spécificités du marché du SaaS en France

Rapport de synthèse – Février 2013

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Passons à la vitesse Cloud !

Au cœur de la transformation de l’économie, l’avènement du Cloud Computing représente a fortiori une véritable révolution pour notre industrie.

Les indicateurs sont là qui en attestent : + 50% de croissance des revenus liés au SaaS des éditeurs français du Top 100 (source Global Software Leaders France) à mettre en perspective avec les 11% de croissance annuelle de l’ensemble du Top 100 français….

Mais cette révolution représente également un défi majeur pour chaque éditeur et pour l’ensemble de l’économie du numérique.

Depuis 2010, sous l’impulsion de ses adhérents, l’AFDEL se mobilise évidemment pour relever ces défis : création d’une commission interne sur le SaaS, lancement d’un Cloud Services pour ses membres et contribution à l’action des pouvoirs publics sous forme d’ouvrage (feuille de route du Cloud Computing) et initiatives concrètes (relais des investissements d’avenir).

Dans la continuité de ces actions, la Caisse des Dépôts, que je remercie beaucoup pour son intérêt marqué pour le sujet, et l’AFDEL, se sont associés pour décrypter cette filière SaaS française, en comprendre ses atouts, ses défis et ses opportunités. Cette étude a donc contribué de façon majeure à établir notre Feuille de route 2013 pour le SaaS/Logiciel destinée à accompagner le développement d’une filière conquérante !

Bonne lecture !

Jamal Labed, président de l’AFDEL

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Sommaire

Executive Summary ... 3

Introduction ... 5

Le «Cloud Computing», mythes et réalités ... 7

Le Cloud Computing, les concepts théoriques ... 7

Une définition du Cloud Computing ... 7

Les caractéristiques du Cloud Computing ... 8

Le Cloud Computing, services et usages ... 9

Le Cloud Computing dans la pratique ... 11

Vrai Cloud et faux Cloud ... 11

Les promesses du SaaS ... 13

Les freins à l’adoption du SaaS ... 14

Le SaaS et les nouveaux usages numériques ... 17

Une définition du SaaS ... 17

Une révolution pour les logiciels d’entreprise ... 19

Vers de nouveaux usages numériques pour les particuliers ... 21

Le Cloud au service de la modernisation des services publics ... 22

THEME 1 PANORAMA DES ACTEURS ... 25

Le marché du SaaS en France ... 27

L’offre SaaS en France ... 27

Le marché français ... 27

La segmentation des offres ... 29

Les acteurs du marché ... 32

Les acteurs français ... 32

Les concurrents étrangers ... 34

Analyse des tendances ... 35

Les tendances par segment et les segments stratégiques ... 35

Les tendances à plus long terme ... 46

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Les nouvelles chaines de valeur du Cloud ... 54

L’écosystème Cloud, vers une nouvelle chaine de valeur ... 55

Les acteurs du Cloud ... 55

Les chaines de valeur du Cloud ... 59

Vers une mutation des rôles ... 62

La mutation des éditeurs vers le service ... 62

Les hébergeurs et opérateurs acteurs clefs de la distribution... 63

Sociétés de services, l’atout de la proximité client ... 63

THEME 2 OPPORTUNITES ET MENACES POUR LES ACTEURS FRANÇAIS DU LOGICIEL ... 67

Les modèles économiques du SaaS ... 68

Le paradigme du modèle SaaS... 68

Indicateurs pertinents pour un éditeur SaaS ... 68

Le modèle économique d’un Pure Player SaaS ... 70

Comparaison avec quelques éditeurs emblématiques ... 73

Lecture fiscale ... 75

Les logiques de distribution des solutions ... 76

La transition des éditeurs traditionnels ... 77

Quelle stratégie de transition ? ... 77

Quel modèle économique pour les acteurs en transition ? ... 78

Effet d’entraînement des éditeurs sur l’écosystème ... 81

La transformation des acteurs ... 83

Développer un savoir-faire SaaS autour des pure players ... 83

Réussir la transition des éditeurs traditionnels ... 87

Les intégrateurs, des spécialistes bien préparés ... 92

Le rôle des opérateurs ... 94

Le développement de la filière et ses impacts territoriaux ... 96

L’attractivité des territoires pour les éditeurs ... 96

La stimulation du tissu économique local ... 98

Les limites de l’impact sur l’emploi ... 99

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«Le Numérique est au carrefour des priorités de ce quinquennat. Cela fait 40 ans que nous vivons sous l’emprise de la loi de Moore et que nous devons nous adapter à la convergence entre les télécommunications et l’informatique, entre les supports et les usages, avec des modes de

production des contenus de plus en plus décentralisés. Des secteurs entiers ont été bouleversés : la musique, les médias, le tourisme, d’autres sont en mutation… »

Fleur Pellerin, discours du 4 juin 2012 sur la feuille de route numérique du gouvernement

« Ne pas posséder en France ou en Europe une filière digne de ce nom reviendrait à se trouver demain complètement exclus d’une nouvelle révolution industrielle. Les écosystèmes français et européen du logiciel se trouveraient […] dépendants, pour leur développement, des stratégies d’autres acteurs. »

Livre blanc de l’AFDEL – Cloud Computing, une feuille de route pour la France

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EXECUTIVE SUMMARY

Le terme SaaS (Software-as-a-service) désigne la mise à disposition d’un logiciel administré et configuré majoritairement par un fournisseur, et auquel l’utilisateur accède directement via internet, sans se soucier des ressources informatiques correspondantes (1.1.3). Le SaaS représente aujourd’hui la couche la plus mûre au sein du marché du Cloud Computing – un marché en croissance rapide, avec 1,792 Md€ de chiffre d’affaires prévu en 2015 pour le SaaS, contre 735M € cette année (2.1.1).

Cette étude s’est appuyée sur des échanges avec un panel d’éditeurs français, représentatifs des principaux segments du marché (2.2.1).

En dehors des logiciels de gestion de l’infrastructure, les domaines applicatifs les plus importants du SaaS en France sont actuellement (2.3.1) ceux de :

la gestion de la relation client ;

la gestion des ressources humaines et de la paie ;

la comptabilité et la finance ;

la gestion des achats.

A plus long terme, d’autres domaines fonctionnels présentent un potentiel d’activité SaaS important, comme le jeu, la création d’expérience consommateur, la santé, la culture, le PLM et la sémantique (2.3.2).

L’activité des éditeurs SaaS s’inscrit dans une nouvelle chaîne de valeur, constituée autour de trois pôles (3.1) : le pôle logiciel, le pôle services et le pôle infrastructures. Les solutions SaaS se positionnent à la jonction des sphères logiciel et infrastructure. Dans cette chaine de valeur, l’activité des différents intervenants s’oriente vers la fourniture de services. Les éditeurs traditionnels et leurs partenaires intégrateurs, se trouvent

directement concurrencés par les fournisseurs de solutions SaaS, qui sont en position d’adresser directement les clients pour l’ensemble des activités de déploiement des logiciels.

La transition d’un éditeur traditionnel vers le modèle SaaS est

cependant complexe, tant sur le plan économique, qu’opérationnel, car les différences entre les deux modèles sont très marquées.

Le modèle économique d’un éditeur SaaS est construit autour du principe de l’abonnement. Il se distingue par des indicateurs adaptés (4.1.1.), comme le revenu mensuel récurrent signé, le taux de perte des clients, le résultat opérationnel, le coût d’acquisition d’un nouveau client ou encore la valeur

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totale d’un client sur son existence. D’une manière générale, le modèle SaaS, de par l’étalement des revenus, et l’importance considérable des frais commerciaux, se distingue par une certaine difficulté à dégager des

bénéfices immédiats (4.1.3) durant la phase de développement de l’éditeur.

Pour les éditeurs classiques, la transition vers ce modèle suppose pour eux un effort financier conséquent, sur une durée de 3 à 5 ans (4.2.2), lié à l’investissement en R&D et à la baisse des revenus annuels.

L’avènement du SaaS entraîne des changements fondamentaux dans les équilibres entre les acteurs établis du marché logiciel (5.1). Dans les secteurs les plus dynamiques, comme le CRM ou la RH, l’émergence des spécialistes SaaS remet en cause la suprématie d’éditeurs traditionnels établis. Par ailleurs, le mode SaaS, permet au pure player de se lancer à la conquête de nouveaux marchés, y compris à l’étranger, plus vite qu’elles n’auraient pu le faire en développant et distribuant une solution classique.

Pour les éditeurs traditionnels, négliger les possibilités spécifiques du SaaS dans leur domaine reviendrait à risquer, à terme, une marginalisation ou un débordement technologique.

Du point de vue territorial, les principaux critères d’attractivité pour les activités SaaS (6.1) sont la qualité du réseau haut débit, la présence régionale de filières de formation adaptées, et, dans le cas des services aux organisations, la proximité des grandes métropoles. Bien qu’il tende à faciliter l’exportation, le SaaS ne représente donc pas une révolution pour la géographie économique. S’il tend à stimuler, économiquement, les zones d’implantation d’un éditeur, cet effet est relativement limité, car l’entreprise peut fonctionner avec une équipe relativement réduite, et n’a pas besoin d’infrastructures sur site.

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INTRODUCTION

Cette étude pilotée par la Caisse des Dépôts et Consignations est la première étude publique traitant du marché français du Cloud Computing et en particulier de sa branche logicielle. Elle a été réalisée en association avec le cabinet Deloitte Conseil et l’Association Française des Editeurs de

Logiciels et Solutions Internet (AFDEL).

Un enjeu économique et territorial

Le Cloud Computing en général, et le Software as a Service (SaaS) en particulier, représentent une mutation technologique majeure, dont la France ne peut négliger les opportunités et les conséquences – en termes

d’emplois, de souveraineté industrielle comme d’environnement.

La ligne fixée par les autorités publiques est claire : elle consiste à lancer intelligemment et résolument nos forces économiques dans cette bataille, qui semble appelée à refondre en profondeur la chaîne de valeur, sur l’ensemble de l’économie de la connaissance.

C’est dans ce contexte que la Caisse des Dépôts et Consignations, forte de son action de long terme en faveur du développement économique

territoriale, propose ici une première lecture du marché français, en vue de contribuer à la structuration d’une filière logicielle française viable et pérenne à l’heure du Cloud Computing.

Au-delà d’un simple panorama du secteur, cette étude vise donc à mieux appréhender la résultante future des mutations en cours sur l’écosystème des acteurs du logiciel et sur les perspectives d’aménagement et de développement du territoire français et à proposer aux pouvoirs publics un plan d’action afin de soutenir le développement d’une filière SaaS française.

Istockphoto

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Le point de vue de Deloitte

Le Cloud Computing est bien plus qu’un concept marketing omniprésent : en rendant accessible en tout lieu et à la demande, de nouveaux services numériques, il constitue une mutation technologique majeure, qui déplace les enjeux de l’informatique de l’infrastructure vers la gestion de l’information et des connaissances.

La conjoncture est favorable à une adoption progressive du Cloud et à la constitution d’une filière industrielle :

• La crise économique incite les organisations à rationaliser leurs coûts en accélérant la transformation de la fonction IT

• La démocratisation du haut débit et de l’internet mobile a entraîné une adoption massive des nouveaux usages numériques

• Le développement des services en ligne est amené à se généraliser au niveau des administrations publiques

• Les technologies de base utilisées sont désormais matures

• La croissance économique est portée, de plus en plus, par les entreprises du secteur des TIC

• La dématérialisation des ressources pourrait être une réponse aux enjeux du développement durable et de la protection

environnementale

L’émergence du Cloud Computing voit s’opérer une rupture dans

l’écosystème IT, aussi bien dans la sphère privée que professionnelle. Elle annonce une transformation des rapports aux services informatiques qui concerne les particuliers, comme les entreprises, PME et grands comptes, ou le secteur public. Elle est marquée par :

• La consommation de l’informatique comme une commodité

• Le passage d’une logique de propriété exclusive à un modèle de partage et de mutualisation

• Le développement de nouveaux usages, qui placent les services numériques au cœur du quotidien des consommateurs

• La montée en puissance de nouveaux acteurs, qui poussent les acteurs historiques à investir à leur tour le marché

Le SaaS, en particulier, est déjà une réalité concrète pour diverses

catégories d’utilisateurs – en témoigne le succès grandissant des services de messagerie et des réseaux sociaux auprès des particuliers, l’essor du e- commerce dans nos habitudes de consommation et la généralisation des démarches d’externalisation des services informatiques dans les entreprises.

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Le «Cloud Computing», mythes et réalités

Le Cloud Computing, ou « informatique en nuage », est en passe de transformer en profondeur notre rapport à l’informatique. En passant d’une logique matérielle à une logique de commodité, l’informatique devient un simple service, que les entreprises et les particuliers consomment au gré de leurs besoins – sans avoir à s’équiper eux-mêmes des ressources

nécessaires à leur fonctionnement.

En permettant de s’affranchir des contraintes matérielles, le Cloud Computing est également en train de démocratiser les services IT auprès d’un plus grand nombre d’utilisateurs, d’entreprises et d’administrations.

Le Cloud Computing, les concepts théoriques

Quelle définition pour le Cloud Computing ?

Le Cloud Computing est un nouveau paradigme pour le monde de

l’informatique, qui voit les usages se transformer radicalement en consacrant la consommation des solutions informatiques sous forme de services.

Une définition du Cloud Computing

“Cloud computing is a model for enabling ubiquitous, convenient, on-demand network access to a shared pool of configurable computing resources (e.g., networks, servers, storage, applications, and services) that can be rapidly provisioned and released with minimal management effort or service provider interaction”

« Le Cloud Computing est un modèle proposant un ensemble de ressources partagées (réseaux, serveurs, stockage, applications et services

numériques) accessible partout et à la demande à travers le réseau et qui peut être rapidement alloué et libéré avec un minimum de maintenance ou d’interaction avec le fournisseur du service »

La définition du Cloud Computing par le NIST (l’équivalent états-unien de l’Afnor)

Le Cloud Computing désigne la fourniture de services numériques reposant sur les standards Internet et les technologies de virtualisation et permettant de s’affranchir des contraintes matérielles. Ces services

numériques peuvent être de différentes natures comme des services matériels ou d’infrastructure (espace de stockage, puissance de calcul, …),

Le modèle du Cloud Computing annonce la consommation des

ressources l’informatique comme de simples

commodités

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des services de plateforme (environnement de développement, base de données et serveurs d’application, …) ou des services logiciels (applications logicielles pour les entreprises et les particuliers, …).

Ces services sont mis à disposition en ligne et accessibles par Internet. Ils sont déployés sur des environnements totalement partagés et mutualisés entre tous les utilisateurs (Cloud Public) ou sur des environnements dédiés à une population de client limitée (Cloud Privé).

Les caractéristiques du Cloud Computing

Dans le modèle du Cloud Computing, le fournisseur du service Cloud opère l’ensemble des systèmes et ressources informatiques mis en œuvre. En ce sens, la démarche Cloud complète les stratégies d’externalisation suivie depuis plusieurs années par les entreprises pour la gestion de leur fonction informatique.

Mais le Cloud Computing se distingue des solutions traditionnelles par 5 caractéristiques supplémentaires :

L’abstraction et la mutualisation des ressources matérielles et logicielles : grâce aux technologies de virtualisation, les solutions peuvent être déployées sur de multiples ressources matérielles partagées. De multiples serveurs distants peuvent ainsi être connectés pour ne former qu’une seule ressource virtuelle plus puissante et performante.

L’élasticité immédiate de l’allocation des ressources en fonction des besoins : en cas de pic de charge, des ressources

supplémentaires peuvent être allouées automatiquement au service Cloud afin de maintenir un niveau de performance optimal.

De même, si le service est inutilisé, ces mêmes ressources sont automatiquement desallouées pour être mis à disposition d’une autre application.

L’ubiquité des accès aux services ; à travers le réseau, les services deviennent accessibles partout dans le monde et sur tout type de plateformes (PC, smartphone, tablette, TV connectée, …).

Les solutions Cloud accompagnent ainsi le développement des usages mobiles où le terminal de l’utilisateur se transforme en point d’accès à l’information. Elles favorisent les pratiques ATAWAD : Any Time, Any Where, Any Device.

• Un mode de paiement flexible sous forme d’abonnement privilégiant le paiement à l’usage en fonction de la consommation réelle des services

• La dimension multi-locative, ou multi-tenancy, permettant le partage d’une ressource entre plusieurs organisations tout en garantissant l’étanchéité entre les environnements de chacune.

Mutualisation des

ressources, élasticité,

ubiquité des accès,

souscription par

abonnement et multi-

locativité de la solution

sont les 5 caractéristiques

majeures d’un service

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Le rôle de l’architecture multi-tenant

L’architecture multi-tenant est un point clef des solutions Cloud. Son principe est qu’une même instance d’un logiciel peut être utilisée de façon

transparente et indépendante par plusieurs organisations. C’est le cas par exemple d’une solution de CRM pouvant être utilisée par plusieurs

entreprises pour gérer chacune leurs processus de vente, chacune disposant d’un environnement adapté à ses commerciaux, avec des fonctionnalités spécifiques, une interface utilisateur particulière, …

L’architecture multi-tenant permet d’opérer une réelle mutualisation des ressources, puisqu’une même instance de la solution est partagée par l’ensemble des clients. C’est également la seule architecture qui permette de répondre aux enjeux de réduction des coûts pour les éditeurs, qui ne

maintiennent donc plus qu’une seule version de leur solution pour l’ensemble de leurs clients.

L’adoption d’une solution multi-tenant permet à l’éditeur de concentrer ses ressources R&D sur le développement de nouvelles fonctionnalités et non plus sur la maintenance des différentes versions de sa solution.

Le Cloud Computing, services et usages

Parmi les différentes solutions proposées en mode Cloud, on distingue 3 types de services :

Software-as-a-Service (SaaS) : mise à disposition d’une application administrée et configurée majoritairement par un fournisseur. Ces applications peuvent être des logiciels métiers, à destination des entreprises ou des particuliers, mais aussi des solutions techniques à destination des DSI pour intégrer et administrer l’ensemble de leur parc applicatif.

Platform-as-a-Service (PaaS) : mise à disposition d’un

environnement logiciel de développement et d’exécution utilisant les outils et langages mis à disposition par un fournisseur. Le PaaS fournit l’ensemble des outils permettant de construire des

applications, en ce sens il constitue un élément clef de l’écosystème du SaaS permettant de garantir l’interopérabilité des solutions.

Infrastructure-as-a-Service (IaaS) : mise à disposition d’une ressource matérielle virtualisée (serveur, stockage, réseau), gérée et administrée par un fournisseur. Le IaaS permet de disposer d’une infrastructure matérielle complètement externalisée sans se soucier des contraintes d’administration d’un parc matériel.

L’architecture multi-tenant garantit une scalabilité optimale de la solution et la réduction efficace des coûts de maintenance

La classification NIST répartit les services Cloud en 3 catégories :

application (SaaS),

plateforme (PaaS) et

infrastructure (IaaS)

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Cloud public et Cloud privé

Comme expliqué précédemment, le principe du Cloud est de mutualiser les ressources afin d’optimiser leur utilisation. Cependant, en fonction du niveau d’accessibilité du Cloud, on distingue 4 modalités d’usage :

Cloud public : environnement externe et mutualisé, accessible à toutes les organisations, hébergé et opéré totalement par le fournisseur du service

Cloud privé / privatif1 : environnement dédié et exploité par une seule organisation, hébergé à demeure chez le client ou à distance par le fournisseur

Cloud Communautaire : environnement dédié et partagé au sein d’une communauté ou d’un regroupement d’organisations, hébergé et opéré par le fournisseur

Cloud hybride : environnement mixte associant des infrastructures privées et publiques

Différence entre Cloud Public, Cloud Privatif et Cloud Privé

Critère Cloud Public Cloud Privatif Cloud Privé Environnement Environnement externe

Possédé et opéré par le fournisseur Multi-locatif

Environnement interne ou hébergé dédié au client

Possédé par le client Utilisé uniquement par le client

Flexibilité Oui Limitée

Accessibilité

Accès par internet

Accès par un lien sécurisé depuis internet

Accès interne ou par un lien sécurisé

Elasticité Oui Limitée

Paiement

Souscription / facturation à l’usage

Souscription / facturation à l’usage ou par projet

Coût fixe

Le Cloud Public offre ainsi la possibilité de mutualiser des ressources sans limite puisque celles-ci sont partagées par l’ensemble des organisations clientes. Il privilégie l’élasticité et la flexibilité pour les clients, à des tarifs plus attractifs. Cependant, ce partage des ressources entraîne une difficulté plus grande pour le fournisseur de garantir un niveau de service spécifique à certains clients.

Le Cloud Privé repose sur le déploiement d’une infrastructure entièrement dédiée à un seul client, mais dont les ressources sont par définition limitées.

Cette architecture permet de conserver un niveau de contrôle plus important en termes de sécurité, de localisation des données ou de performance pour des applications critiques. Il reste la solution privilégiée pour les applications les plus critiques en termes de performances et de sécurité.

1 Cloud privatif : encore appelé Cloud Virtuel Privé

Le Cloud Privé est privilégié par les

entreprises souhaitant

garder le contrôle de leur

infrastructure.

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Ce type d’infrastructure est plus coûteux qu’un Cloud Public, car le client utilisateur doit supporter l’ensemble des investissements nécessaires à sa construction. Afin de réduire ces coûts et de bénéficier de possibilité de mutualisation supérieure, il pourra s’orienter vers une infrastructure hébergée chez un prestataire (mais qui lui reste dédiée), c’est le modèle du Cloud Privatif ou partager son infrastructure avec des tiers de confiance au sein d’un Cloud Communautaire.

Le Cloud Computing dans la pratique

Dans la pratique, la culture du service propre au Cloud s’inscrit dans la continuité des usages propres aux solutions hébergées ou ASP2.

Toutefois, ces deux modèles sont différents et n’impliquent pas les mêmes contraintes et bénéfices du côté des éditeurs.

Vrai Cloud et faux Cloud

Le Cloud devenant un argument incontournable de vente des logiciels, il règne parfois sur le marché un certain flou entre les solutions respectant les standards du Cloud et les solutions hébergées, qui offrent un service similaire du point de vue du client final.

Distinguer les solutions Cloud

Une solution Cloud, au sens strict du terme, doit respecter les 5 caractéristiques décrites précédemment. Dans les faits, ces

caractéristiques peuvent se traduire par les critères d’acceptance suivants.

Critères d’acceptance d’une solution Cloud

Caractéristique Critère d’acceptance Critère d’exclusion Mutualisation des

ressources

Infrastructure de stockage et de calcul partagée et distribuée / Grid Computing

Virtualisation

Infrastructure non distribuée Infrastructure non virtualisée

Accessibilité Disponibilité via internet, en tout lieu, sur de multiples plateformes

Pas d’accès distant Protocole d’accès spécifique Obligation d’utiliser un client lourd Elasticité immédiate Allocation dynamique des

ressources

Mesure de la consommation des ressources

Provisionning en temps réel

Attribution fixe des ressources

Paiement Plan de paiement flexible Souscription

Plan de paiement fixe Multitenancy Une instance partagée par

plusieurs environnements clients

Une instance spécifique par client

L’architecture multi-tenant est une caractéristique majeure des solutions Cloud et s’avère essentiel pour assurer la rentabilité du modèle économique d’un éditeur. Cependant, du point de vue du client, elle n’est une obligation, dans la mesure où le service rendu au client est le même quelle que soit l’instance de la solution à laquelle il se connecte.

2 ASP: Application Service Provider, en français fournisseur d’applications en ligne ou fournisseur d’applications hébergées

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Une solution hébergée n’est pas une solution Cloud …

Par rapport à une solution hébergée, une solution Cloud apporte un niveau de flexibilité supérieur à l’usage, mais des possibilités de customisation plus restreintes.

Le tableau ci-dessous liste les différences fondamentales entre le Cloud et l’hébergement traditionnel.

Différence entre modèle Cloud et modèle hébergé

Critère Cloud Hébergement traditionnel

Environnement Environnement mutualisé Environnement dédié Flexibilité Customisation minimale

Maintenance réduite Forte flexibilité

Customisation extrême Forte maintenance Flexibilité réduite Accessibilité Disponibilité via internet, en tout

lieu, sur de multiples plateformes

Disponibilité via un lien sécurisé (VPN)

Elasticité Allocation / désallocation des ressources en fonction des besoins

Ressources allouées de façon fixe et nécessitant une mise à jour pour s’adapter à une nouvelle demande.

Paiement Faible coût initial, paiement à l’usage

Coût initial fixe et plan de paiement fixe

Multitenancy Environnement supportant la multi-instanciation (1 environnement pour plusieurs clients)

Environnement mono-instance (1 environnement par client)

… mais peut convenir à certains usages

Les solutions hébergées ne satisfont pas à l’ensemble des critères d’acceptance du Cloud, en particulier pour le multitenancy.

Cette architecture a un réel avantage du point de vue d’un éditeur.

En utilisant une seule instance de sa solution pour l’ensemble de ces clients, il peut d’une part :

• Limiter le nombre de plateforme à exploiter

• Ne maintenir qu’une seule version de sa solution

L’architecture multi-tenant permet également de s’adapter facilement à la montée en charge du système et de garantir sa scalabilité3. L’augmentation du nombre d’utilisateurs sera absorbée, en allouant automatiquement des ressources matérielles supplémentaires à la solution.

Une architecture mono-tenant ne peut pas garantir la même élasticité.

Une même instance ne peut gérer qu’un nombre limité d’utilisateurs et une situation de montée en charge nécessite de déployer des instances

supplémentaires. Cette architecture ne peut donc être utilisée que dans des situations où le nombre de client est limité et où la rapidité de déploiement n’est pas un facteur de choix déterminant.

3 Le terme anglais scalability désigne la capacité d’une solution à s’adapter à une situation de montée en charge.

Le mode hébergé permet

au mieux de virtualiser les

infrastructures, mais sans

garantir la scalabilité des

solutions, puisqu’il faut

toujours déployer une

instance par client.

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Les promesses du SaaS

Parmi les services de Cloud Computing, le SaaS est celui qui séduit le plus les entreprises.

Alors que son modèle parait particulièrement adapté à l’équipement des PME, ce sont les grands comptes qui se montrent le plus opportunistes sur ces solutions, souvent sur des périmètres fonctionnels bien délimités.

Les raisons de l’adoption du SaaS peuvent être résumées en quatre points :

• L’optimisation des investissements et le contrôle des dépenses opérationnelles via le mode de paiement par souscription

Le mode de facturation des solutions Cloud contribue à améliorer le retour sur investissement des dépenses TIC en déplaçant les dépenses

d’investissement (CapEx) vers les dépenses d’exploitation (OpEx).

Par ailleurs, le client peut interrompre à tout moment son abonnement et ainsi limiter ses engagements financiers sur le long terme.

• La réduction des coûts de déploiement et de migration

La standardisation des solutions permet de réduire les coûts de construction et de paramétrage. Par ailleurs, la maintenance transparente de la solution permet d’éviter les projets coûteux de migration lors des montées de version.

Le Cloud peut donc être considéré comme une nouvelle étape pour l’outsourcing avec l’avantage d’accéder à des nouvelles technologies à un moindre coût.

• La flexibilité et l’agilité des solutions, en termes de rapidité de déploiement, de facilité d’usage, de mobilité et d’élasticité La mise en service rapide des solutions métiers permet d’améliorer la réactivité des entreprises lors de l’adoption d’un processus innovant.

Les capacités de provisionning dynamique des infrastructures Cloud

permettent de déployer rapidement la solution et d’équiper à moindre frais de nouvelles entités d’une entreprise.

L’essor des offres PaaS offre également de nouvelles perspectives aux entreprises en leur donnant la capacité de construire leurs propres applications SaaS, répondant en cela aux besoins de customisation plus poussés pour certains cas d’utilisation.

• La « liberté retrouvée » des métiers et la concentration des forces de l’entreprise sur son cœur de métier

La barrière de l’intégration disparaissant, le choix des solutions Cloud est piloté par les directions métiers, qui s’affranchissent de la conduite d’un lourd projet informatique. Par ailleurs, le déplacement des opérations de

maintenance et d’administration du côté du fournisseur du service permet à l’entreprise de concentrer les efforts de ses ressources sur ses activités opérationnelles.

La réduction des coûts n’est pas le seul argument pour basculer vers le Cloud

Le Cloud Computing

marque une nouvelle

étape dans l’outsourcing

du système d’information

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Les freins à l’adoption du SaaS

Si la France est le pays d’Europe où l’intérêt pour le Cloud Computing est le plus fort en Europe4, beaucoup d’entreprises montrent une certaine

prudence à l’égard du Cloud liée à des impératifs de sécurité ou de continuité opérationnelle. Parmi les principaux freins identifiés, on peut lister :

• Les coûts de la solution sur le long terme

La location à l’usage d’une solution n’est pas forcément intéressante pour une entreprise de grande taille pouvant se doter d’une licence globale et en amortir les coûts sur le long terme. Par ailleurs, l’effort d’intégration pour faire communiquer les solutions Cloud avec les applications On Premise est souvent sous-évalué.

• Un rapport de force à l’avantage du fournisseur de service La réversibilité est un sujet épineux dans la mesure où le choix d’un fournisseur de service SaaS peut « enfermer » le client dans un écosystème technologique qu’il ne maîtrise pas. Si la récupération des données ne pose pas de problème lorsqu’un client veut changer de solution SaaS, le transfert des processus et des paramétrages de l’application ne peut se faire que si les applications partagent des normes de développement communes.

• Des interrogations sur la pérennité des acteurs

Les solutions des pure players, même lorsqu’elles sont appréciées par les métiers et la DSI, sont parfois laissées de côté en raison des craintes sur la capacité de l’éditeur à s’engager sur le long terme.

Le marché du Cloud est encore jeune et les petites entreprises ne sont pas à l’abri des mouvements de consolidation initiés par les leaders du marché ou liés aux prises de position des éditeurs traditionnels.

• Un mode de paiement locatif pas toujours adapté au secteur public

Dans le secteur public, l’achat de licence pour les solutions informatiques est souvent défini sur le principe d’un forfait global comprenant un usage du produit sans restriction de durée. Les procédures doivent donc être adaptées pour prévoir l’utilisation d’un produit via un abonnement.

Par ailleurs, si le déplacement des dépenses du CapEx vers l’OpEx est un avantage pour les entreprises privées, ce n’est pas le cas pour les

collectivités locales. En effet, les dispositions du Fonds de Compensation de la TVA (FCTVA)5, plus grosse contribution de l’Etat à l’investissement des collectivités locales, ne s’appliquent que pour les dépenses réelles d’investissement.

4 93% des entreprises françaises interrogées par IDC connaissent, évaluent ou ont mis en place des services Cloud – Source IDC 2011

5 Source : http://www.somme.pref.gouv.fr/medias/00/md2_41/fctva.pdf

La réversibilité du contrat avec le fournisseur de service sur le plan

juridique doit être vérifiée pour préparer un

changement éventuel de

partenaire

(23)

• La non-maîtrise de la localisation des données pose problème pour certaines informations et certains secteurs

En choisissant d’héberger ses données chez un prestataire Cloud,

l’entreprise n’est plus en capacité de maîtriser complètement le lieu réel de stockage des données, particulièrement dans le cas des Cloud Public, où les infrastructures sont partagées et redondantes sur plusieurs datacenters.

Elle n’est donc plus en mesure de garantir l’application des contraintes règlementaires auxquelles elle peut être soumise, en termes d’audit, de conservation des données personnelles, ….

On peut distinguer trois situations :

L’obligation faite à une entreprise sur la détention et l’utilisation des données relatives à ses clients. La plupart des législations nationales imposent que ces informations soient stockées sur le territoire national ;

La nécessité pour une entreprise d’éviter les fuites d’information pouvant favoriser les activités d’intelligence économique de ses concurrents ;

Le besoin de protéger les données sensibles de l’entreprise dans la mesure où certaines règlementations autorisent les autorités à accéder aux données stockées sur les datacenters présents sur leur territoire national (cas du Patriot Act aux Etats-Unis).

Ces contraintes entraînent certains clients à s’adresser à des prestataires pouvant garantir une localisation des données sur le sol national ou à investir dans un Cloud Privé.

• Les risques de morcellement du SI et de manque d’interopérabilité des solutions

Si les métiers se réjouissent de disposer plus rapidement de nouvelles solutions, la DSI est confrontée à la multiplication des applications

hétérogènes, qu’elle devra à terme intégrer avec l’ensemble du SI. A mesure que les solutions SaaS se multiplient, les entreprises sont confrontées à un risque de morcellement de leur système d’information entre plusieurs outils et technologies.

Il est donc primordial de pouvoir garantir la compatibilité et l’interopérabilité des solutions :

En mettant un place des normes de développement communes (pouvant être soutenues par des plateformes PaaS standardisées) ;

En s’équipant de solutions d’intégration (iPaaS – Integration Platform as a Service) capable de faire communiquer les applications Cloud entre elles et avec les autres briques du système d’information.

Les services Cloud doivent garantir une localisation des données sur un territoire où les règlementations

applicables sont conformes aux

engagements juridiques

(24)

16

L’intégration des solutions est en effet un point clef pour garantir la continuité des processus et la cohérence des données entre les systèmes hébergés dans le Cloud et les autres solutions du système d’information.

• La nécessaire remise en cause du métier de la DSI

L’émergence du Cloud s’accompagne d’un changement profond pour la DSI, qui est remise en cause dans son rôle de « producteur » du système

d’information. N’étant plus la seule à fournir les applications, elle est de plus en plus challengée par les directions opérationnelles qui voient dans les solutions SaaS un moyen de s’équiper plus rapidement et à moindre coût.

La DSI doit donc se transformer pour devenir un fournisseur du système d’information et construire la meilleure offre de service à partir de solution en Cloud Public, en Cloud Privé ou On Premise. Elle reste responsable de leur intégration globale et doit garantir :

la continuité des processus : les applications déployées dans le Cloud et supportant des processus transverses doivent pouvoir communiquer aisément avec les systèmes internes et ne pas constituer un nouveau silo isolé du reste du système d’information.

La solution Cloud doit donc disposer d’interfaces standardisées permettant de faire communiquer ses fonctions internes avec les autres applications de l’entreprise.

Exemple : continuité entre le processus de prospection d’une solution CRM Cloud et le processus de contractualisation d’un ERP interne.

la sécurité des systèmes : les accès aux solutions Cloud et à leurs données doivent offrir le même niveau de sécurité et le même confort d’accès que les applications internes. Les échanges entre les domaines Cloud et non-Cloud doivent pouvoir être contrôlés et audités afin de vérifier la nature et le contenu des échanges. Le réseau interne de l’entreprise doit pouvoir communiquer avec le réseau internet et le Cloud tout en garantissant la sécurité des flux.

Passer du rôle de gestionnaire à celui de fournisseur de services implique pour la DSI de se spécialiser sur de nouvelles compétences :

Expertise sur l’outsourcing Cloud et le choix des solutions ;

Expertise sur les problématiques de sécurité ;

Expertise sur l’intégration des solutions Cloud et On Premise, et sur les standards d’interopérabilité ;

Expertise juridique pour évaluer les contraintes de réversibilité et vérifier les engagements et responsabilités réelles des fournisseurs SaaS retenus, …

Cette spécialisation s’accompagne aussi d’une rationalisation des effectifs, notamment au niveau des profils développeurs.

(25)

Le SaaS et les nouveaux usages numériques

Une définition du SaaS

Les définitions précédemment données pour le Cloud Computing et le modèle de delivery SaaS nous conduisent à proposer la définition suivante :

 Une Solution SaaS est un logiciel hébergé et exploité par un fournisseur externe (application externalisée), accessible aux utilisateurs via le web, sur des plateformes multiples (ubiquité des accès), sur un environnement mutualisé (mutualisation), paramétrable pour de multiples clients (multi- locatif), disposant des capacités technologiques pour adapter son niveau de service à la demande (élasticité) et d’un mode de commercialisation

privilégiant le paiement à l’usage.

Dans cette définition, nous adoptons une position plus large que celle de la classification NIST pour inclure l’ensemble des applications logicielles, qu’elles soient à destination des utilisateurs métiers ou des DSI. Compte- tenu de la nature du métier d’éditeur de logiciel et des enjeux pour l’industrie française, il nous parait judicieux de ne pas exclure les acteurs proposant des solutions plus techniques (supervision des applications, logiciels d’intégration, logiciels de tests, …).

Nous incluons donc dans cette définition :

• Les applications à destination des utilisateurs ; dans la classification NIST, ces solutions sont les solutions SaaS ;

• Les solutions logicielles dédiées à l’intégration des données et des processus, parfois regroupées sous l’acronyme iPaaS, ou Integration Platform as a Service ; dans la classification NIST, les solutions iPaaS sont rattachées à la famille PaaS ;

• Les solutions logicielles dédiées à la gestion et la supervision des infrastructures (logiciel de supervision, de sécurité, de

stockage intelligent et d’archivage) ; dans la classification NIST, ces solutions sont rattachées à la sous-famille Infrastructure

Management de la famille IaaS.

(26)

18

Cette position nous conduit à proposer le schéma de classification suivant :

Figure 1 - Découpage des solutions logicielles assimilées au "SaaS"

La qualité d’une offre SaaS s’évalue autant sur des critères fonctionnels, que des critères technologiques.

Au contraire des solutions traditionnelles qui misent beaucoup sur la richesse des fonctionnalités et des outils proposées aux utilisateurs, et qui sont souvent complexes à prendre en main, – c’est particulièrement le cas des ERP6 – les solutions SaaS se concentrent sur un nombre limité de fonctionnalités standardisées. Cet effort de standardisation permet de proposer des outils plus ergonomiques et simples à utiliser.

Les critères fonctionnels Critère Description Richesse des

fonctionnalités

Fonctionnalités de la solution Démarrage rapide

/ easy-to-use

Délais de déploiement de la solution

Capacité à utiliser la solution immédiatement sans paramétrage (application out-of the box)

Capacité de customisation

Capacité à adapter l’ergonomie de l’application Capacité à adapter les processus et les fonctions

Technologiquement, les applications SaaS sont appréciées par des utilisateurs de plus en plus mobiles. Développées sur la base des

6 ERP: Enterprise Ressource Planning, équivalent anglais de l’acronyme PGI (progiciel de gestion intégré) désignant un logiciel intégrant les principales fonctions transverses d’une entreprise (gestion de production, gestion commerciale, logistique, ressources humaines, comptabilité, contrôle de gestion)

SaaS

PaaS

IaaS

Couches technologiques Catégories Cloud NIST et Services Cloud associées

Applications

Outils de développement et de déploiement

Serveur Réseau Datacenter Virtualisation OS

• Solutions Collaboratives

• Solutions CRM

• Solutions RH

• Solutions ERP

• Solutions SRM

• Solutions Métiers

•Portail

• Serveurs d’application

• Base de données

• Outils de développement

• Outils de tests

• Logiciels de supervision

• Logiciels de sécurité

• Logiciels de stockage et d’archivage

• Compute as a Service (puissance de calcul)

• Storage as a Service (stockage)

• Gestion des Processus

• Intégration des données

Décomposition du SaaS

(27)

technologies web, elles ont vocation à pouvoir être accessibles sur tout type de terminal (PC, tablette, smartphone) garantissant ainsi une continuité des écrans pour l’utilisateur.

Les solutions étant déployées à l’extérieur du SI d’une entreprise, celles-ci doivent offrir un niveau de sécurité important pour protéger les accès aux systèmes et garantir la confidentialité des données qui y sont stockées.

Les critères technologiques Critère Description

Mobilité Disponibilité de 100% des fonctionnalités dans un navigateur web Utilisation des technologies HTML5 pour la compatibilité avec les terminaux mobiles

Performance et montée en charge

SLA sur les temps de réponse

Support de la montée en charge et de l’augmentation du volume de données stockées sur la plateforme

Disponibilité Disponibilité et continuité des services

Interopérabilité Interfaces de communication et d’échange pour l’intégration inter- systèmes applicatifs

Support de différentes plateformes de développement pour un déploiement indépendant des technologies PaaS ou IaaS Sécurité Authentification

Traçabilité

Sauvegarde et archivage Résilience des données Localisation des données Confidentialité des données Mise à jour /

Maintenance

Disponibilité immédiate des mises à jour fonctionnelles Maintenance du système transparente pour l’utilisateur

Une révolution pour les logiciels d’entreprise

Le marché des logiciels d’entreprise se situe à un tournant de son histoire.

Les solutions informatiques sont une nécessité pour assurer le

développement des entreprises, mais la DSI reste un métier complexe et à part.

Après un enthousiasme fort pour l’ERP et une montée en puissance du poids de la DSI dans l’entreprise, les difficultés de déploiement et d’exploitation de ces solutions ont laissé la place aux initiatives d’outsourcing, l’entreprise préférant se concentrer sur son cœur de métier et bénéficier des

compétences de spécialistes pour supporter la fonction DSI.

L’émergence des solutions Cloud – pensées pour les utilisateurs et ne nécessitant pas de maintenance – peut donc être vue comme une nouvelle promesse de réconciliation des métiers avec leurs outils informatiques. Les arguments en faveur d’une adoption des solutions Cloud sont nombreux :

• Optimisation des coûts et réduction des investissements

• Affranchissement des problématiques de déploiement et de maintenance des solutions

• Réduction de la durée des projets de mise en œuvre

(28)

20

De nouveaux usages pour les grands comptes

Les solutions peuvent s’avérer efficace pour gérer certaines situations demandant une flexibilité maximum :

• Pour faciliter la réactivité et la performance de l’entreprise sur certaines fonctions support :

o Gestion de la relation Client ;

o Gestion des activités de Recrutement et de la Performance RH ;

o Gestion des achats et des approvisionnements ; o Gestion de la paie, gestion des dépenses et des frais.

• Pour faciliter la souplesse opérationnelle de l’entreprise et l’accompagner dans ses changements de stratégie (équipement rapide de nouvelles filiales pour accélérer la croissance à l’international ; préparation de la session d’une entité)

• Pour développer les usages en mobilité et rapprocher les

applications des utilisateurs, et notamment séduire la génération Y avec des outils proches de ses habitudes

• Pour rationaliser ses investissements en infrastructure sur des applications non critiques

Equiper les PME

Les PME sont confrontées à un problème de coût lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre un système d’information performant et sécurisé, capable

d’accompagner leur développement. Elles ont de plus en plus de mal à gérer seules leur outil informatique pour assurer :

• La sécurisation de leur système d’information ;

• L’équipement et le déploiement des outils sur plusieurs sites ;

• La maintenance et le maintien en conditions opérationnelles des solutions informatique.

Les solutions Cloud sont pour elles un moyen :

• De disposer d’une infrastructure souple et hautement disponible à moindre frais, capable de couvrir les différents sites de l’entreprise ;

• D’homogénéiser les solutions proposés aux utilisateurs en remplaçant les différents outils classiques par une solution SaaS unique ;

• De sécuriser leur infrastructure en passant par un tiers de confiance disposant d’installations aux normes (sauvegarde, archivage, sécurité des locaux, garantie de reprise d’activité,…).

Pour les TPE, le Cloud est également un moyen d’introduire l’utilisation de nouveaux outils informatiques, complémentaires des solutions bureautiques,

L’augmentation du trafic lié aux nouveaux usages numériques nécessite une adaptation de la capacité des infrastructures

réseaux pour soutenir une

adoption massive du

Cloud en entreprise.

(29)

et dont les versions traditionnelles restent hors de portée en termes de prix des licences.

Vers de nouveaux usages numériques pour les particuliers Pour les particuliers, le Cloud s’inscrit dans un mouvement de

démocratisation des outils et des usages numériques, facilité par la baisse constante des prix des terminaux numériques.

Depuis 15 ans, les particuliers ont pleinement profité des avancées

technologiques de l’informatique. La baisse des coûts de production a permis de démocratiser l’utilisation des PC dans les années 2000 et son arrivée au sein des foyers français.

Le développement de l’ADSL et de l’accès à internet haut débit a entraîné l’émergence de nouveaux services auprès des consommateurs ancrant les usages numériques dans le quotidien des citoyens :

• Des services de communication : les logiciels traditionnels d’email et de messagerie, peu ergonomiques et rendant la consultation des données dépendante du poste de travail de l’utilisateur, ont

progressivement été délaissé pour les services web équivalents, notamment ceux des géants Microsoft (Hotmail), Yahoo et Google ;

• Des services d’information : presse en ligne, média vidéo, …

• Des services d’e-commerce : commerce en ligne, vente entre particuliers, … Ce secteur a représenté 37,7 milliards d’euro en 2011 et concurrence de plus en plus les réseaux de distribution

classiques ;

• Des services de réseaux sociaux et de collaboration : forums, blogs, réseaux professionnels ou personnels

Depuis 2008, l’émergence des terminaux mobiles, tablettes et smartphones, et le déploiement des normes 3G puis 4G, accélèrent cette transition qui consacre l’usage des services numériques en mobilité.

En parallèle, la numérisation des contenus a conduit à l’abandon des supports physiques traditionnels (CD, livres, DVD) au profit des supports numériques et du stockage sur disque dur.

Avec le Cloud, la tendance à la dématérialisation se poursuit, puisque les données sont désormais stockées dans un nuage dédié, et immédiatement accessibles aux utilisateurs via des solutions de streaming7 ou de

synchronisation8.

7 Solution de diffusion en continu d’un flux audio ou vidéo à partir d’un serveur accessible sur Internet.

8 Solution permettant de synchroniser le contenu d’un PC avec un serveur de stockage distant accessible sur Internet.

Le Cloud favorise la

démocratisation des

usages numériques

(30)

22

A l’instar d’Apple, la plupart des entreprises grand public proposent

désormais un ensemble de services dématérialisés rassemblés au sein d’un écosystème propre à la marque et accessible sur les terminaux de celle-ci.

Le but affiché est de proposer une nouvelle expérience utilisateur, en rassemblant un maximum de services au sein d’un environnement unique, mais surtout de créer un écosystème maîtrisé par la marque, lui permettant de mettre en avant ses propres services et de rendre l’utilisateur « captif ».

Les nouveaux enjeux concernent également le domaine du jeu, avec le développement du Cloud Gaming, permis par l’amélioration constante des infrastructures réseaux, marché sur lequel se positionnent les géants de l’électronique (rachat de Gakai par Sony en 2012) et des télécommunications (rachat de G-Cluster par SFR Développement).

Le Cloud au service de la modernisation des services publics

Le Cloud Computing peut apporter au secteur public les mêmes bénéfices qu’aux entreprises privées en termes de réduction des coûts et de flexibilité.

Green - Réduction de l’empreinte énergétique grâce à des datacenters plus modernes et plus économes en énergie

Fast - Flexibilité de la puissance de calcul et des ressources accessibles pour le traitement des données

Lower Cost - Réduction des dépenses en personnel pour la maintenance et l’administration des solutions et des matériels informatiques

Les solutions Cloud sont également un moyen de proposer un moyen d’accélérer le déploiement des solutions informatiques dans la sphère publique.

Le Cloud et la modernisation de l’Etat

En créant la DISIC en février 2011, l’Etat a montré sa volonté de structurer et rationaliser son système d’information en coordonnant les politiques SI de chacun des ministères.

Les DSI publiques sont soumises à deux contraintes majeures, qui nécessitent une modernisation des systèmes d’information :

• La réduction de la dépense publique ;

• La protection de l’information et la lutte contre la cybercriminalité.

La sécurisation des SI passe en grande partie par une simplification des infrastructures et une rationalisation du nombre d’applications qui peut être facilité par le déploiement de services Cloud. En 2011, le ministère de la Défense est ainsi passé de 1500 serveurs à une quarantaine pour supporter 4500 applications9, grâce à la virtualisation des applications.

9 Amiral Christian Pénillard, Disic du ministère de la Défense - Rencontre des Acteurs Publics, juillet 2011

Green, Fast, Lower Cost, les 3 atouts du Cloud Computing pour

l’administration centrale

américaine (U.S. General

Service Administration)

(31)

La mise en place d’applications Cloud constitue une prochaine étape qui permettra de réduire le nombre d’applications spécifiques en mutualisant une même instance pour plusieurs services. Sur son appstore, www.apps.gov, le gouvernement américain propose ainsi un ensemble de services Cloud pour l’ensemble des agences fédérales du pays.

A l’image du Gouvernement fédéral américain, qui a lancé sa stratégie Cloud en février 2011, l’Etat français pourrait mettre en place une offre de services Cloud piloté par la DISIC, en capacité d’équiper les différents services de l’Etat et de contrôler les applications déployées :

• Offre IaaS

• Offre SaaS / Productivité et Applications Collaboratives

• Offre SaaS / Application Métiers

• Offre SaaS / Application Web Mobile

Compte-tenu de la sensibilité des données gérées par l’administration, le déploiement du Cloud au niveau de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics nécessite la mise en place d’un processus de

sourcing adapté, afin de sélectionner les solutions et les partenaires les plus adaptés.

Le développement des services de proximité pour les établissements publics

Les établissements publics ont acquis un pouvoir croissant en termes de pilotage des initiatives numériques. Dans le secteur de l’éducation et de la santé, ceux-ci sont en capacité de décider de leur propre politique

numérique. Différentes initiatives sont en cours avec un double objectif de réduction des coûts et d’amélioration de la flexibilité et de l’agilité des systèmes d’information.

Les Universités et leurs laboratoires de recherche ont ainsi des besoins croissants en termes de stockage de données et de puissance de calcul.

Mais les besoins ne se limitent pas à des problématiques d’infrastructure.

L’utilisation des services numériques s’accroit aussi pour améliorer la communication entre les différents départements, faciliter la collaboration entre les laboratoires de recherche, permettre le partage des dossiers des étudiants entre les différents établissements participant à un même parcours pédagogique, développer l’enseignement à distance.

Différents consortiums regroupant des universités au sein de pôle régionaux ont ainsi vu le jour, à Paris (UNPIdF - Université numérique Paris Ile-de- France), Bordeaux (UNA - Université Numérique d’Aquitaine) afin de promouvoir ces nouveaux modes d’enseignement :

Développer les offres de formation à distance ;

Développer des communautés virtuelles entre les étudiants, les enseignants des universités et leurs partenaires pédagogiques ;

L’Université numérique,

développer les nouveaux

usages collaboratifs pour

rapprocher étudiants et

chercheurs

(32)

24

Assurer l’interopérabilité entre les différents systèmes d’information en mettant en œuvre des standards communs.

Pour mettre en place cette stratégie, l’UNPIdF a lancé, en janvier 2012 avec différents partenaires industriels, le projet UnivCloud, dont l’ambition est de proposer aux 14 universités membres une offre de service commune, en partageant les infrastructures nécessaires au sein d’un même datacenter, en mutualisant les outils de gestion des établissements, et en proposant de nouveaux outils de collaboration pour les acteurs des universités.

Des initiatives similaires ont également été lancées dans le secteur de la santé, suite au Plan Hôpital 2012, pour moderniser l’offre de soins et réduire l’augmentation des dépenses de santé. De nombreux établissements ont ainsi été amenés à revoir l’organisation de leurs fonctions informatiques et à mutualiser leurs ressources.

Ainsi le MiPiH (Midi Picardie Informatique Hospitalière), structure publique regroupant des établissements de Midi-Pyrénées et de Picardie, a été créé dès 1994 pour coordonner le développement des systèmes d’information des établissements adhérents.

Pour répondre aux contraintes de disponibilité des applications et de sécurité des données des patients, le MiPiH a investi dans le développement d’un

« Cloud Hospitalier » pouvant héberger l’ensemble des applications logicielles de ses adhérents.

L’ouverture des données publiques, lancée sous l’égide de la mission Etalab en février 2011, et le développement de la plateforme française Open Data vont nécessiter la mise en place de ressources importantes pour stocker et partager les données publiques de l’administration.

Le Cloud peut apporter des réponses pragmatiques pour :

• Disposer d’une infrastructure de stockage mutualisée et flexible ;

• Disposer d’une plateforme et de services communs pour les différents acteurs de la libération des données au niveau de l’Etat et des collectivités locales ;

• Déployer des outils de partage et de collaboration facilitant l’accès aux données pour les partenaires et les entreprises utilisatrices.

Open Data : comment le Cloud peut aider à gérer la libération des données publiques

Plan Hôpital 2012 : utiliser les solutions Cloud pour réduire les dépenses des établissements

hospitaliers.

(33)

THEME 1

PANORAMA

DES ACTEURS

Mission 1 – Dresser le panorama des acteurs présents sur le marché français

Istockphoto

(34)
(35)

Le marché du SaaS en France

L’offre SaaS en France

Le marché français

La part du Cloud dans les dépenses IT ne cesse de grandir et devrait quintupler entre 2010 et 2015 pour passer de 1 à 5%. On s’intéresse ici plus particulièrement aux dépenses sur le Cloud Public, car ce modèle est celui qui offre les plus de possibilité en termes de mutualisation et de partage des ressources, et par conséquent offre à terme le meilleur niveau de

compétitivité.

Les dépenses en solutions et services professionnels autour du Cloud Public représentaient 527 m€ en 2010, 846 m€ en 2011 et sont évaluées par l’institut IDC à 3 145 m€ en 2015.

Figure 2 - Croissance du marché Cloud Public en France10 Le SaaS est aujourd’hui l’offre la plus mûre et connait la plus forte croissance. Les solutions SaaS sont de plus en plus perçues comme des alternatives crédibles dans les domaines de la gestion de la relation client, de la gestion des talents et de la gestion des achats et des approvisionnements.

Il séduit en majorité les grandes entreprises et constitue l’offre logicielle financièrement la plus adaptée pour les PME et TPE qui peuvent s’équiper en solutions informatiques en limitant leurs investissements.

10 Dépenses Cloud Computing en France (source IDC) – Cloud Public 526

846

1284

1778

2390

3144

2010 2011 2012 2013 2014 2015

Le SaaS, premier marché

du Cloud en France

(36)

28

En France, le SaaS représente plus de 60% des dépenses en solutions Cloud : de 349 m€ en 2010, IDC estime la taille du marché à 532 m€ en 2011 et 1 792 m€ en 2015.

Figure 3 - Part du logiciel (SaaS) dans le marché du Cloud Public11 Les infrastructures IaaS constituent le deuxième secteur en termes de part de marché.

Si les offres IaaS sont particulièrement intéressantes pour les clients, qui peuvent diminuer sensiblement le coût de leurs infrastructures, elles nécessitent des investissements lourds du côté des fournisseurs. La

compétitivité tarifaire des offres nécessite de maximiser le nombre de clients, et leur rentabilité est assurée en fonction du taux d’occupation des serveurs.

La part de marché du PaaS est encore peu significative. Si ce marché est jugé stratégique par certains acteurs, notamment Microsoft, il ne permet actuellement pas de générer des marges plus importantes que le marché du IaaS. Le coût de développement des solutions PaaS reste trop élevé, au regard du nombre de clients.

11 Dépenses Cloud Computing en France (source IDC) – Cloud Public

349 532 735 983 1319 1792

133 184 275

351

466

623

44

130

274

444

605

729

2010 2011 2012 2013 2014 2015

Logiciel Matériel Service

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