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Les partis politiques poursuivent leur mobilisation

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En prévision des législatives du 12 juin prochain

RESTEZ CHEZ VOUS

SAUVEZ DES VIES

I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T Q u o t i d i e n N a t i o n a l d ’ I n f o r m a t i o n w w w . l e c h o d a l g e r i e - d z . c o m

Nouveaux cas Guérisons Décès

145 107 4

Technologie

Ouverture du Salon ICT Maghreb à Alger

Le Salon international des technologies de l’information et de la communication -ICT Maghreb-a ouvert ses portes, hier, au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger, avec la participation d’exposants nationaux et internationaux dont des startups opérant dans le domaine. L’inauguration de ce salon a eu lieu en présen- ce de membres du gouvernement ainsi que de représentants du corps diplomatique accrédités en Algérie. Le salon, qui ambitionne d’être un espace d’échanges entre les professionnels du secteur IT, regroupe une centaine d’opérateurs des télécoms, fournisseurs de services Internet et de matériel informatique,...

Quotidien National d’Information - 10

e

Année - Mardi 16 mars 2021 - 3 Chaâbane 1441 - N° 2649 - Algérie : 10 DA / 1 €

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Les partis politiques poursuivent leur mobilisation

Au lendemain de la convocation du corps électoral pour les législatives du 12 juin prochain, les partis politiques se sont mis à l’épreuve du terrain en se mobilisant pour ce rendez-vous crucial.

Lors de leurs différentes sorties ces derniers jours, plusieurs chefs des partis ont appelé à une large participation aux prochaines élections législatives, soulignant que le succès de ce rendez-vous contribuera, à coup sûr, au renforcement de la cohésion nationale et consolidera le front interne pour faire face aux complots internes et externes fomentés contre l’Algérie.

Elections

«La nouvelle loi électorale assoit les fondements d’une nouvelle ère en Algérie»,

affirme Djaâboub

Algérie-Mali

Alger et Bamako saluent les «avancées»

dans la mise en œuvre de l’Accord de paix au Mali

Fermeture des usines de montage automobile

51 000 postes d’emploi perdus en 2020

EN

Quel effectif pour Belmadi ?

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Echos u ou r

2 d j

Edité par la Sarl Echo Medias Algérie

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Lutte contre les drogues

Saisie de plus de 62 tonnes de kif traité et d’un million de comprimés psychotropes en 2020

Les services de la Gendarmerie nationale (GN) ont procédé à la saisie de plus de 62 tonnes de kif traité et de plus d’un million de comprimés psychotropes durant l’année der- nière, a indiqué le bilan d’activité de la GN au titre de l’année 2020. «En 2020, 62,944 tonnes de kif traité, 1 800 096 comprimés psychotropes, 11,587 kg de cocaïne et 114 arbrisseaux de cannabis ont été saisis», ajoutant que «6308 individus impliqués dans le trafic illicite de drogues, la posses- sion et l’utilisation illégales de drogues ont été arrêtés, soit une augmentation de 21%

par rapport à 2019». Saisissant, par ailleurs, 720 armes, dont 450 fusils de chasse, 152 armes artisanales, 17 pistolets, 101 arbalètes de chasse sous-marine et 35 550 munitions, les unités de la GN ont interpellé 4119 indi- vidus impliqués. En ce qui concerne la contrebande, les mêmes services ont saisi 105 272 bouteilles de boissons alcoolisées, 1 092 537 lde carburant, 2708 têtes de bétails, 597 773 paquets de cigarettes et 1 246 954 produits alimentaires. Dans le cadre de la lutte contre la migration clandestine, 190 réseaux ont été démantelés en sus de l’arres- tation de 619 contrebandiers, durant la même année. Le bilan annuel de la GN fait

état, également, de 87 557 infractions fis- cales et 85 551 infractions commerciales et financières d’où l’arrestation de 204 254 individus. Pour ce qui est de la lutte contre la contrebande, les mêmes services ont saisi 105 272 bouteilles de boissons alcoolisées, 1 092 537 litres d’essence, 2708 têtes de bétail, 1064 véhicules, 597 773 paquets de cigarettes et 1 246 954 denrées alimentaires.

Dans le cadre de la lutte contre l’immigra- tion clandestine, il a été procédé au déman- tèlement de 190 réseaux et à l’arrestation de 619 individus lors de la même année. Le même bilan a fait état de l’enregistrement de 87 557 infractions aux mesures fiscales et de 85 551 infractions aux mesures commerciales et financières, donnant lieu à l’arrestation de 204 254 individus. Concernant la lutte contre la fraude et la contrefaçon, le bilan fait état de 628 actes criminels impliquant 1185, dont 67 actes criminels liés à la faus- se monnaie, avec saisie de montants d’ar- gent en monnaie nationale et en devise.

S’agissant des crimes de droit commun, 206 599 actes criminels impliquant 206 710 individus ont été enregistrés, dont 70% de ces actes sont liés à la violation des mesures prises concernant le confinement sanitaire.

Pour ces qui est des agressions sur les per- sonnes et des transgressions des biens, ont été enregistrés plus de 28 000 agressions et menaces à l’encontre des personnes, 9200 actes d’insultes et d’injures, 3540 agressions physiques, 1101 agressions portant atteinte à la personne, 26 847 actes criminels liés à la transgression des biens, dont 14 849 vols et 5402 destructions, donnant lieu à l’arresta- tion de 21 718 individus. Dans ce cadre, il a

été procédé au démantèlement de 743 asso- ciations de malfaiteurs et à l’arrestation de 4000 individus. Le bilan a également fait état des crimes commis avec les moyens TIC, d’autant plus que les unités de la GN ont enregistré, l’année écoulée, 1362 actes criminels dans lesquels plus de 1000 indivi- dus sont impliqués, des crimes commis, pour la plupart, contre la sécurité publique ou liés à la calomnie et à l’insulte.

Le juge d’instruction près le tribunal de Skikda a ordonné, tard dans la nuit de dimanche à lundi, de placer sous mandat de dépôt l’ex-chef des daïras d’Oum Toub (wilaya de Skikda), Skikda et Constantine (A. A.), a-t-on appris du procureur général près la Cour de justice de Skikda, Azzedine Tebib. Le mis en cause est poursuivi, a pré-

cisé M. Tebib, pour «demande d’indus privi- lèges», indiquant que le procureur de la République près le tribunal de Skikda avait émis un mandat d’arrêt à son encontre pour

«non-comparution devant l’instance judi- ciaire suite aux multiples convocations qui lui avaient été adressées». Le procureur général a ajouté que les services de sûreté de

la wilaya de Bordj Bou Arréridj ont interpel- lé le mis en cause, mercredi passé, dans un hôtel de cette wilaya et a été immédiatement transféré à la wilaya de Skikda. A rappeler qu’il avait été mis fin aux fonctions de l’ac- cusé en tant que chef de daïra de Constantine lors du dernier mouvement opéré dans le corps des chefs de daïra.

Skikda

L’ex-chef des daïras d’Oum Toub,

Skikda et Constantine placé sous mandat de dépôt

Tribunal de Sidi M’hamed

Début du procès de l’ancien wali de Blida Mustapha Layadhi

Le procès de l’ancien wali de Blida, Mustapha Layadhi, qui est poursuivi avec ses coaccusés dans une affaire de corruption et d’abus de fonction, a débuté hier au Pôle pénal

économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed. L’ancien wali de Blida, Mustapha Layadhi, avait été limogé en août 2018 suite à la crise provoquée par l’épidémie de choléra qui avait alors frappé la région. Il est poursuivi notamment pour dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi

d’avantages injustifiés à un tiers.

Parmi les indus bénéficiaires, figurent les propriétaires de l’entreprise Attia Electronics qui se sont vu accorder de gré à gré des privilèges incessibles pendant 30 ans et ont bénéficié d’avantages injustifiés lors de la passation de marchés en usant de l’influence d’agents de différentes instances.

Batna

Saisie de plus de 480 kg de baroud et près

de 1400 cartouches de fabrication étrangère

La brigade territoriale de la gendarmerie d’El Djezzar, dans la wilaya de Batna, a saisi une quantité importante de munitions de

catégorie 5 composée de 483 kg de baroud et près de 1400 cartouches de calibre 12 et 16 mm ainsi que de 9 kg de soufre, a-t-on appris auprès du groupement territorial de ce corps de sécurité. L’opération a été menée par une patrouille relevant de cette brigade qui parcourait le territoire de la commune d’El Djezzar, dont l’attention a été attirée par une intense fumée se dégageant d’une maison, soulignant que l’inspection des lieux et des alentours a permis la découverte de sept sacs de baroud pesant 175 kg soigneusement dissimulés dans des broussailles et au milieu de bottes de foin. La maison a été

immédiatement encerclée et une autorisation de perquisition a été obtenue permettant aux éléments de la brigade de mettre la main sur 12 sacs de baroud d’un poids de 308 kg, ainsi qu’une quantité de soufre, des cartouches et d’outils utilisés pour la fabrication de munitions.

Deux suspects ont été arrêtés pour

«fabrication de munitions de catégorie 5 sans autorisation de l’autorité compétente» et «vente d’armes et de munitions de catégorie 5 sans autorisation de l’autorité compétente».

Oran

Prise de plus de 4 kg de kif traité

Alger

Arrestation de deux individus et saisie de plus de 10 kg de cannabis

Les services de la sûreté de daïra de Aïn El-Turck (Oran) ont arrêté un trafiquant de drogue et saisi une quantité de plus de 4 kg de kif traité, a-t-on appris de la cellule de communication et des rela- tions publiques de la sûreté de wilaya. L’opération a été enclenchée suite à l’exploitation d’informa- tions faisant état d’un repris de justice, âgé de 34 ans, activant dans la commercialisation de stupé- fiants dans le milieu des jeunes, utilisant une habi- tation illicite comme lieu de stockage et de com- mercialisation de la drogue, indique la même sour-

ce, ajoutant que la surveillance de ses activités s’est soldée par son arrestation. Après la finalisa- tion de toutes les procédures juridiques d’usage et la délivrance d’une autorisation de perquisition par le procureur de la République du tribunal de Aïn El-Turck, les policiers ont fouillé le domicile du suspect et y ont découvert 47 plaquettes de kif trai- té, totalisant 4,250 kg, soigneusement dissimulée dans le domicile en question. Une procédure judi- ciaire a été lancée contre le suspect, qui sera pré- senté devant la justice.

Les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont pro- cédé à l’arrestation de deux individus et à la saisie de 10 kg et 70 g de cannabis. La brigade de la poli- ce judiciaire relevant de circonscription administra- tive d’El Harrach en coordination avec la brigade la police judiciaire de Dar El Beïda ont arrêté 10 per- sonnes et saisi 10,70 kg de cannabis et 50 gélules de psychotropes. Cette opération a été menée sur

mandat de perquisition et d’extension de compé- tence, portant perquisition du domicile d’un mis en cause impliqué dans une affaire de vol d’une somme d’argent à Bab Ezzouar où les services de la sûreté ont saisi une quantité importante de drogue. Le mis en cause et un autre individu, objet d’un mandat d’amener, ont été transférés aux ser- vices de police pour finaliser les procédures.

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3 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

En prévision des législatives du 12 juin prochain

Les partis politiques poursuivent leur mobilisation

Au lendemain de la convocation du corps électoral pour les législatives du 12 juin prochain, les partis politiques se sont mis à l’épreuve du terrain en se mobilisant pour ce rendez-vous crucial.

L

ors de leurs différentes sorties ces derniers jours, plu- sieurs chefs des partis ont appelé à une large participation aux prochaines élections législatives, soulignant que le succès de ce rendez-vous contribuera, à coup sûr, au renforce- ment de la cohésion nationale et consolidera le front interne pour faire face aux complots internes et externes fomentés contre l’Algérie. Ils ont également considéré que les élections constituent le moyen le plus sûr pour opérer le changement.

Dans le même contexte, ils ont plaidé pour un discours poli- tique qui rassemble les Algériens, resserre le rang national, relè- ve le niveau de conscience collective et s’éloigne du discours subversif qui sème le désespoir, attise les désaccords et creuse les différences. Ces même partis ont exprimé leur satisfaction après la convocation du corps électoral, estimant que cela concrétise l’engagement du président de la République avec la classe politique et tout le peuple à renouveler les institutions élues dans le cadre d’une opération électorale régulière et trans- parente, conformément aux exigences de la démocratie consa- crant la souveraineté du peuple. A cet égard, ils se sont engagés à œuvrer d’arrache-pied pour que les prochaines législatives consacrent la souveraineté populaire et aboutissent à une assemblée populaire largement représentative, bénéficiant d’une forte crédibilité et soutenue par une assise populaire très solide, ajoutant que l’étape que traverse le pays nécessite l’en- gagement de tous les acteurs et la promotion de la pratique poli- tique dans le but de renforcer les institutions de l’Etat. Pour ces formations politiques, qui ont déjà entamé leurs préparatifs, cette élection devra concrétiser la stabilité sécuritaire et opérer un sursaut de développement socio-économique dans le cadre d’une transition démocratique sûre, à même de parachever les revendications et les aspirations du hirak populaire à la réforme et au changement. Le rendez-vous du 12 juin vient ainsi concré- tiser l’un des engagements que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait pris lors de son élection à la magistrature suprême du pays en vue de l’instauration d’une nouvelle République débarrassée des corrompus et de la cor- ruption. Ce nouveau rendez-vous électoral, le deuxième depuis son élection à la présidence de la République après le référen- dum sur la révision de la Constitution, intervient conformément à son engagement visant à moraliser la vie politique, à assurer le renouveau des institutions de l’Etat et à réhabiliter les ins- tances élues. Il s’inscrit également en droite ligne avec les exi- gences de l’édification de l’Etat moderne et répond aux reven- dications du Hirak populaire. Réaffirmant sa détermination à œuvrer pour la réussite du scrutin du 12 juin prochain, le chef de l’Etat avait déjà assuré que ces élections «ne ressembleront en rien à celles organisées par le passé» et se tiendront «loin de l’argent sale». Lors du dernier Conseil des ministres, le prési- dent de la République avait insisté sur la nécessité de «proscri- re, dans toutes les étapes du processus électoral, l’argent, sous toutes ses formes, notamment l’argent sale» pour garantir l’éga- lité des chances entre les candidats. Le Président Tebboune avait également mis l’accent sur la moralisation de la vie poli- tique et le recours impératif aux commissaires aux comptes et comptables agréés issus des wilayas-mêmes des candidats pour le contrôle minutieux des sources de financement. Le chef de l’Etat avait appelé, en outre, à la révision de la condition d’âge pour les jeunes candidats et au relèvement, à la moitié au lieu du tiers, de leur quota sur les listes électorales, ordonnant l’aug- mentation, au tiers, du quota des jeunes universitaires sur les listes électorales. Il avait souligné l’importance d’encourager la

parité hommes-femmes sur les listes électorales afin d’abroger le système des quotas et la prise en compte du nouveau décou- page administratif dans la répartition des sièges électoraux aux niveaux local et national, ainsi que la condition des signatures en faveur des candidats indépendants et des partis politiques. La loi organique relative au régime électoral vise la définition des principes fondamentaux et règles régissant le régime électoral, la concrétisation des principes constitutionnels d’indépendance et de neutralité de l’ANIE. Le texte évoque également la consé- cration de la démocratie, l’alternance au pouvoir et la moralisa- tion de la vie politique, la garantie de la participation des citoyens et de la société civile à la vie politique et la garantie de libre choix, loin de toute influence matérielle. Selon de nom- breux observateurs, l’une des réformes fondamentales dans cette loi a trait au changement du mode de scrutin à la repré- sentation proportionnelle avec vote préférentiel sur une liste ouverte. Autrement dit, il n’y a plus de hiérarchisation, il n’y a plus de tête de liste, l’électeur est libre de choisir le candidat qu’il préfère. Avec cette modification, les effets négatifs de l’ancienne loi s’estompent. On ne peut plus acheter ni des voix

ni des places», ont-il soutenu, estimant dans ce contexte que l’ancien mode de scrutin avec des listes fermées a eu des consé- quences néfastes et n’a pas permis l’émergence des élites quelles soient locales ou nationales. Par ailleurs, la nouvelle loi apporte beaucoup de nouveautés, dont l’interdiction des dons provenant des personnes morales, qu’elles soient publiques ou privées, mais surtout l’interdiction des dons provenant de l’étranger. Elle fixe également un seuil de dépense à la fois pour les candidats comme pour les partis et instaure le contrôle du financement. Pour ce qui est des dispositions visant à encoura- ger les jeunes et les femmes à participer à la vie politique, la nouvelle loi prévoit que les dépenses de campagne des jeunes candidats indépendants soient prises en charge totalement par l’Etat. De l’avis de nombreux acteurs politiques, ce sont autant de garanties qui donnent de crédit aux prochaines législatives et permettront d’organiser ce scrutin dans un climat de transpa- rence où le peuple aura à choisir librement ses représentants.

T. Benslimane

Les candidats libres auront plus de chances d’atteindre l’APN

Les données politiques et le soutien apporté par les dirigeants politiques à la société civile suggèrent que les listes indépen- dantes auront plus de chances lors des prochaines élections législatives et dans la composition de la prochaine Assemblée populaire nationale, car leur réservoir dépendra des représen- tants de la société civile qui continueront le processus de restructuration, comme c’était le cas avec le collectif Nida El Watan, soit quelques jours avant la publication de la loi électo- rale et la convocation du corps électoral par le président, et ce, dans l’espoir que cette nouvelle composante réalisera les paris de la jeunesse, la propreté des mains de l’argent sale, mais aussi pour affronter le spectre de l’abstention électorale, dont les causes sont gênées par une pratique négative qui a caractérisé certains partis politiques par leurs grands échecs et leur a fait échouer la confiance du peuple. En effet, la nouvelle compo- sante de la société civile dans la vie politique algérienne pour- rait faire la différence et l’exception dans les prochaines élec- tions législatives, car le collectif Nida El Watan sera le réservoir d’où sortiront les listes libres et indépendantes des législations du 12 juin prochain, tandis que le collectif n’est pas une orga- nisation politique en possession d’une accréditation pour parti- ciper à la course électorale. Les affiliés de cette organisation

estiment également que les listes indépendantes qui émergeront du collectif Nida El Watan peuvent constituer une alternative à la revitalisation de l’arène politique lors des prochaines élec- tions, d’autant que certains partis ont été rejetés par le Hirak, ce qui a contraint les hautes autorités du pays à recourir à la dis- solution du Parlement pour perpétuer le changement au sein des institutions et se rendre aux élections législatives anticipées, la direction du collectif tient à introduire de nouveaux change- ments politiques et à créer autant que possible une atmosphère sereine, en présentant de nouveaux visages qui ne sont pas reje- tés par la population. En sus, la naissance de ce collectif est venue en réponse à la tentative de certaines associations et organisations, qui ont été considérées dans la catégorie des comités d’appui à l’ancien système politique «se recycler à nouveau en préparation des nominations politiques et se pré- senter sous les noms de la société civile…» La composition particulière de Nida El Watan a pris en compte la modernité de l’expérience politique de ses adhérents, ce qui lui a fait exclure de ses rangs de nombreuses associations antérieures affiliées au Mouvement de soutien, tout en accordant la priorité à la socié- té civile, qui comprend de jeunes membres et des professeurs d’université, qui ont les mains propres, dans l’espoir que le col-

lectif deviendra plus tard un réservoir pour l’élite politique du pays. Dans ce contexte, Nazih Berramdane, conseiller chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, a affirmé, lors de son discours à la conférence de fondation du collectif que l’initiative Nida El Watan rassemble les bonnes personnes de ce pays pour servir la communauté et construire l’avenir du pays, dans le cadre des intentions du pré- sident de la République d’impliquer toutes les composantes de la société, en plus de la société civile, pour aider à pousser les jeunes à participer au développement de la société sur le plan politique, et lorsqu’un facteur de participation distinctif pour les listes libres sera atteint lors des prochaines élections, le prochain Parlement assistera à une assemblée éminente de représentants libres, dans un concept différent de celui de la composition précédente du Parlement dissous, qui compre- nait 29 députés, alors que le terme «représentants libres»

désignait souvent des hommes d’affaires et des dissidents des partis traditionnels, qui ont eu l’habitude d’avancer sur des listes libres qui les encadraient avec leur argent et qui occu- paient généralement les têtes des listes, pour garantir une place dans le bâtiment de l’APN.

Synthèse de M. W. Benchabane

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4 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Ph : FatehGuidoum ©

Elections

«La nouvelle loi électorale assoit les fondements d’une nouvelle ère en Algérie», affirme Djaâboub

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El-Hachemi Djaâboub, a affirmé, hier depuis Chlef, que la nouvelle loi électorale assoit les fondements d’une nouvelle ère en Algérie, à travers des articles «mettant fin à l’argent sale», «en affranchissant les militants des partis»

et «ouvrant grand la voie à la participation des jeunes à la vie politique».

« L a nouvelle loi électorale est venue asseoir les fondements d’une nouvelle ère en Algérie en mettant fin à l’utilisation de l’argent sale et en affranchissant les militants de l’injustice des chefs des partis», a souligné M.

Djaâboub lors d’une allocution prononcée au siège de la wilaya dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection de son secteur à Chlef. Il a ajouté que «le pays a franchi d’im- portants pas dans le changement, à travers la promulgation de la nouvelle Constitution, de la loi électorale et du décret portant convoca- tion du corps électoral pour les élections légis- latives du 12 juin prochain, des jalons qui ins- tituent une nouvelle étape», a -t-il relevé.

Détaillant les acquis de la nouvelle la loi élec- torale, le ministre cite l’affranchissement des militants et des partis de l’argent sale et de la vente des listes électorales et l’ouverture grand du champ devant les jeunes et les uni- versitaires sur les listes électorales. Le ministre a également évoqué la suppression du seuil de 4% qui exemptait, de la collecte de signatures, les partis qui avaient remporté les précédentes échéances, mettant ainsi sur un pied d’égalité les partis et offrant l’opportuni- té de participer à la vie politique à ceux qui

sont accrédités de popularité et de crédibilité.

«Il s’agit là d’un message fort du président de la République pour l’égalité des chances entre tous les partis politiques, dont la mesu- re se fera lors d’élections régulières et trans- parentes», a-t-il soutenu. Soulignant, par ailleurs, que la nouvelle loi électorale «a annulé le système de quota nullement reva- lorisant pour la représentation de la femme au sein de l’APN, le ministre a expliqué que

«désormais, la femme est traitée sur un pied d’égalité que l’homme et sa représentation au sein du Parlement dépend des voix des élec- teurs et non de son genre». M. Djaâboub est revenu, en outre, sur les conjonctures que vit le pays, saluant «la conscience des citoyens qui a fait taire les voix des fauteurs de troubles et valets au service d’agendas douteux, visant à attenter au pays». Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale effectue une visite de tra- vail et d’inspection dans la wilaya de Chlef où il a suivi un exposé sur la situation du secteur et remis trois chèques à des bénéfi- ciaires de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC). Dans le cadre de sa visite, M. Djaâboub a inspecté le siège de la Caisse nationale des assurances sociales

des travailleurs salariés (CNAS) à Chlef et inauguré le siège de la Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries des secteurs du bâtiment, travaux publics et de l’hydraulique (Cacobatph) dans ladite

commune. Dans la commune de Ténès, le ministre devra inaugurer un jardin d’enfants, inspecter le siège de la CNAS et le centre d’analyses médicales affilié à la CNAC.

Ali B.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a annoncé, hier à Alger, l’adoption «à titre permanent», dès l’année prochaine, du mode d’enseignement hybride (présentiel et distanciel) dans le système national d’enseignement supérieur.

«L’expérience de l’enseignement hybride, en présentiel et en distanciel, introduit à titre exceptionnel dans les établis- sements universitaires lors de la rentrée 2020-2021 pour cause de Covid-19, constitue une opportunité pour l’adop- tion de ce mode d’enseignement, à titre permanent dans le système national d’enseignement supérieur», a précisé M.

Benziane à l’ouverture de la Conférence nationale des uni- versités. Le ministre a fait savoir que les textes législatifs et réglementaires, régissant ce mode d’enseignement hybride,

étaient en cours d’élaboration, ajoutant que son département était en train de réunir les moyens matériels et techniques pour mener à bien l’opération. De plus, le secteur s’attelle à l’élaboration du cahier des charges pour l’acquisition d’une plateforme numérique nationale de télé-enseignement moderne, laquelle sera prioritaire dans la répartition du bud- get d’équipement pour cette année. Le ministre a, à cette occasion, plaidé pour la poursuite de la numérisation des différentes activités pédagogiques et administratives en met- tant à profit la plateforme «Progres» pour les délibérations et les évaluations des étudiants, relevant que certains éta- blissements universitaires étaient à la traîne en la matière.

Pour lui, la progression des activités pédagogiques durant le premier semestre de l’année universitaire en cours est

«acceptable». Notant que certains établissements sont en phase d’examens et de délibérations, alors que d’autres en sont encore à la programmation des cours, M. Benziane a appelé les directeurs des établissements à la traîne à «redou- bler d’efforts» pour rattraper le retard et finaliser les cours suivant le calendrier pédagogique annuel établi. Concernant l’ouverture du master à tous les diplômés et du doctorat à tous les détenteurs de master, sans présélection, dans le cadre de l’application des instructions du président de la République, le ministre a indiqué que les concours de doc- torat avaient vu la prise de toutes les mesures nécessaires, notamment préventives contre le coronavirus, relevant leur

«bonne» organisation. Signalant des taux d’absence «très importants» lors des concours de master et de doctorat, M.

Benziane a avancé des chiffres dépassant parfois les 80%. Il a fait savoir, dans ce sens, que son département «veillera à l’élaboration de textes organisationnels pour éviter ces situations à l’avenir». Dans ce contexte, il a appelé les direc- teurs des établissements universitaires à poursuivre l’orga- nisation des concours restants, en veillant à la réunion des meilleures conditions à leur bon déroulement. Il a mis en avant, par ailleurs, l’impératif d’accorder de l’importance au cycle du doctorat, notamment au domaine de la recherche à travers son ouverture sur la société et l’environnement éco- nomique. Les services centraux ont été chargés de per- mettre, dès cette année, à l’étudiant de suivre en ligne son dossier de présentation de thèse de doctorat, et ce, à partir du premier dépôt jusqu’à la présentation de la thèse.

Concernant l’employabilité des diplômés universitaires, le ministre a indiqué que la commission sectorielle, dont la présidence a été confiée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, «a achevé son tra- vail et présenté son projet aux hautes autorités du pays pour sa mise en application sur le terrain, à travers l’élaboration du statut du doctorat, qui constituera, a-t-il dit, «un outil

pour renforcer le recrutement au profit des détenteurs de doctorat dans différents secteurs».

20% des résidences universitaires en état de «détérioration»

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a déclaré, lundi à Alger, que 20% des résidences universitaires «sont en état de dété- rioration», précisant que les recommandations de la com- mission d’évaluation des œuvres universitaires seront sou- mis au Gouvernement avant fin mars courant. Le ministre a également souligné que le projet de réforme des résidences universitaires arrive à terme et que les recommandations seront soumises au Gouvernement avant fin mars cou- rant».M. Benziane a présenté les résultats des visites sur ter- rain et des opérations d’inspection et de contrôle des rési- dences universitaires qui ont permis de connaitre l’état général de ces infrastructures, indiquant que «40% sont dans un bon état, 40% dans un état moyen et 20% en mauvais état». Pour ce qui est de la disponibilité de l’eau, M.

Benziane a fait savoir que l’alimentation en eau est bonne dans 21% des résidences universitaires, moyenne dans 43%

et mauvaise dans 36%». S’agissant de la disponibilité du chauffage, le premier responsable du secteur a précisé qu’

«il est à l’arrêt dans 74% des résidences universitaires et est opérationnel dans 26%». Concernant les indicateurs de sécurité et la disponibilité du matériel anti-incendies, il a fait savoir que 79% des résidences disposent de ce matériel contre 21% où un manque a été relevé sur ce plan». Pour ce qui est de la restauration universitaire, le ministre a révélé que «dans 47%, elle est jugée bien, moyen dans 37% et piètre dans 16%». A ce propos, le ministre a assuré que «des mesures urgentes» ont été prises à l’effet de prendre en char- ge les insuffisances et les dysfonctionnements constatées en la matière, à travers la réhabilitation des structures qui connaissent une détérioration et leur rénovation, afin qu’elles soient opérationnelles au début de la prochaine ren- trée universitaire 2021-2022. Le ministre a également affir- mé que le travail est en cours, en vue de «lancer l’opération d’équipement des nouvelles cités universitaires afin qu’elles soient fin prêtes pour la prochaine rentrée universitaire».

Les étudiants résidant dans les cités «détériorées» seront transférés vers de «nouvelles» résidences, notamment au niveau d’Alger en vue des travaux de rénovation pour la nouvelle année universitaire, a fait savoir le ministre.

Synthese Yasmine D. /Ag.

En plus de l’enseignement hybride adopté «à titre permanent» dès l’année prochaine

Abdelbaki Benziane passe son secteur au peigne fin

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5 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le secrétaire général du conseil consultatif de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Saïd Mokadem, a appelé, lundi à Alger, à l’occasion du 59eanniversaire de la fête de la victoire (19 mars 1962), à l’installation d’un conseil supérieur de la mémoire pour en faire «une tribune et une force de proposition «Intervenant à une conférence organisée par l’Organisation nationale de préser- vation de la mémoire et de transmission du message des martyrs, Mokadem a mis en avant l’importance de créer un conseil supé- rieur de la mémoire pour en faire «une tribune et une force de proposition importantes dans la défense de l’histoire et la préser- vation de la mémoire nationale», soulignant le rôle des jeunes dans l’édification de l’Etat de droit. Pour sa part, le colonel à la

retraite Ahmed Kerrouche a axé son intervention sur «l’ancrage de l’Armée nationale populaire (ANP) au sein de la société algé- rienne à travers l’histoire», arguant que l’institution militaire «a accompagné le peuple lors des différentes crises vécues, en témoigne la création de l’Organisation spéciale (OS) relevant du Front de libération nationale». L’Armée de libération nationale (ALN) a mené «la plus grande révolution de l’histoire contem- poraine», insistant sur l’importance de «la cohésion entre l’Armée et le peuple», a-t-il ajouté. Le conférencier a passé en revue les contributions de l’ANP aux côtés des enfants du peuple pour la réalisation des «projets de développement économique comme le barrage vert et la route de l’unité africaine», sous le

slogan -fidèle au serment et au message des choudaha-». De son côté, le secrétaire général de l’Organisation nationale de préser- vation de la mémoire et de transmission du message des martyrs, Hadri Abdelkrim a affirmé que l’ANP en tant qu’institution constitutionnelle «s’est pleinement acquittée de son rôle et a assuré l’extraction de 12 millions de mines antipersonnel implantées par l’occupation sur nos frontières». La plupart des interventions ont été focalisées sur l’importance de «la prise de conscience des jeunes et l’adoption d’une politique claire pour leur redonner espoir et réaliser leurs aspirations, en sus de consa- crer les valeurs de citoyenneté, à travers la consolidation de la solidarité entre le peuple et l’Armée».

59 e anniversaire de la fête de la victoire

Appel à l’installation d’un conseil supérieur de la mémoire Algérie-Mali

Alger et Bamako saluent

les «avancées» dans la mise

en œuvre de l’Accord de paix au Mali

L’Algérie et le Mali ont salué les «avancées» enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a indiqué, hier, un communiqué conjoint ayant sanctionné la visite d’amitié

et de travail à Alger du chef de l’Etat malien, Bah N’Daw.

L

e président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue malien ont réaffirmé, à cet égard, «la pertinence de l’Accord en tant que cadre idoine pour la consolidation du retour définitif et durable de la stabilité dans le pays». Le Président N’Daw a exprimé sa

«haute appréciation du rôle-clé» que joue l’Algérie en sa qualité de pays voisin, de chef de file de la Médiation internationale et de président du Comité de suivi de l’Accord, pour «restaurer la paix, la sécurité et la stabilité au Mali dans le strict respect de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat du Mali sur toute l’étendue de son territoire». Il a salué «les efforts inlassables de l’Algérie pour consolider la cohésion entre les Maliens par le dialogue et la promotion des valeurs ancestrales du vivre-ensemble et d’entente qui ont toujours prévalu au sein de la société malienne dans sa riche diversité», exprimant

«le vif souhait que ce rôle soit poursuivi». Le Président Tebboune s’est félicité, de son côté, de «l’opérationnalisation de tous les organes de la Transition conformément à la Charte et à la Feuille de route de la Transition», saluant l’adoption par le Conseil national de Transition du Plan d’action du gouvernement en ce qu’il vise, à travers ses six axes d’action, à «réunir les conditions nécessaires à l’organisation des prochaines élections générales et au retour à la normalité dans le pays». Le Président Tebboune a souligné «la nécessité impérieuse que la Transition se poursuive dans la sérénité et l’apaisement afin qu’elle puisse être couronnée par la tenue des

échéances électorales dans les délais fixés», renouvelant «l’entière disponibilité» de l’Algérie à continuer à apporter son «appui multiforme» à la Transition et réitérant «la détermination de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour diligenter la mise œuvre de l’Accord».

Volonté renouvelée pour renforcer davantage

la coopération bilatérale

Passant en revue l’état de la coopération bilatérale, les deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur «volonté de tout mettre en œuvre» pour renforcer davantage le partenariat liant les deux pays et le diversifier à la hauteur des potentialités et opportunités que recèlent les deux économies respectives. Ils se sont, en particulier, félicités des actions initiées dans les domaines de l’énergie, de la formation, de la valorisation des ressources humaines ainsi que dans le secteur administratif et judiciaire.

Dans le domaine de la coopération militaire, les deux Présidents ont salué la tenue de la Commission mixte militaire, le 9 février 2021, à Bamako et la signature, le 11 février 2021, de la convention de partenariat entre l’Algérie et l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Beye, tout en se déclarant

«satisfaits» de la décision de convoquer prochainement la première session du Conseil d’affaires algéro-malien. Dans ce contexte, les deux chefs d’Etat ont instruit leurs ministres chargés des Affaires étrangères à l’effet de

«s’assurer, à la prochaine réunion du Comité bilatéral stratégique, du parachèvement de la mise en œuvre de toutes les actions convenues dans la feuille de route de coopération en vigueur», notamment dans les domaines prioritaires de la défense et de la sécurité, de l’éducation et de la formation professionnelle, de l’équipement et des transports, de l’énergie et de l’hydraulique, des mines, de la santé, de la communication.

Les deux ministres ont été également instruits à fixer des objectifs pour la réactivation,

«dans les meilleurs délais possibles», des mécanismes de coopération bilatérale, notamment la Grande Commission mixte et le Comité bilatéral frontalier, pour «explorer de nouveaux créneaux de coopération en accordant une attention particulière à la promotion de la réalisation des projets structurants, tel que celui de la Route Transsaharienne, notamment le tronçon Tamanrasset - Kidal - Gao.

Convergence des positions sur les principales questions régionales et internationales

Sur les plans régional et international, les deux chefs d’Etat, tout en réaffirmant leur soutien aux principes de la Charte des Nations unies et de l’Acte constitutif de l’Union africaine, se sont félicités de «la convergence des positions et des analyses des deux pays sur les principales questions» en la matière. Ils ont réaffirmé, à ce propos, leur

«attachement aux objectifs de l’Union africaine et leur engagement à conjuguer leurs efforts pour la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement sur le continent». Les Présidents Tebboune et N’Daw se sont félicités, dans cet esprit de l’approbation par le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine de la proposition de l’Algérie de créer un fonds spécial dédié aux catastrophes provoquées par le changement climatique en Afrique. Sur les questions de sécurité régionale, les deux chefs d’Etat se sont félicités de la tenue de la réunion du Comité d’état-major opérationnel (CEMOC) qui a regroupé les états-majors de l’Algérie, du Mali, du Niger et de la Mauritanie, le 10 février 2021 à Bamako, réunion qui a permis aux quatre pays de

«partager leurs analyses et points de vue sur les questions liées à la sécurité dans la région du Sahel». Les deux Présidents ont réitéré leur «ferme condamnation du terrorisme sous toutes ses formes et manifestations» et convenu de «conjuguer davantage leur efforts dans leurs sphères d’appartenance commune pour venir à bout de ce fléau et de ses connexions, notamment la radicalisation et l’extrémisme violent, le crime transfrontalier organisé, le trafic de drogue, les réseaux de trafic d’êtres humains et la pratique du

paiement des rançons contre la libération d’otages, qui continuent de compromettre les efforts de stabilité et de développement des Etats du Sahel». Ils ont souligné, dans ce cadre, la nécessité d’une «collaboration étroite et régulière entre les pays concernés, notamment ceux du champ». S’agissant de la situation en Libye, les deux chefs d’Etat se sont déclarés «encouragés» par les

développements en cours, notamment «l’arrêt des hostilités et la mise en place du

gouvernement d’union nationale qui a eu le vote de confiance de la Chambre des représentants du peuple libyen frère». Tout en appelant les Libyens à «resserrer leurs rangs pour réussir les échéances de la fin de l’année», ils ont rappelé la nécessité de

«mettre un terme à toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires de la Libye, afin de permettre au peuple libyen de décider librement de son sort, en préservant l’unité, l’indépendance et la souveraineté du pays».

Concernant la question du Sahara occidental et l’escalade militaire subséquente entre les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, les deux chefs d’Etat

«demandent aux deux parties de reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général des Nations unies, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies et l’Acte constitutif de l’Union africaine». Les deux chefs d’Etat ont appelé l’Union africaine à «apporter sa contribution pour le règlement de ce conflit qui menace la paix et la sécurité sur le continent» et ont exprimé leur «satisfaction suite à la réinscription de ce dossier à l’agenda du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine tel que décidé par la réunion du Conseil, au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, tenue le 9 mars 2021». Ils ont réaffirmé, aussi, leur «soutien indéfectible au peuple palestinien pour l’exercice de ses droits inaliénables, y compris l’établissement d’un Etat indépendant et souverain avec pour capitale El Qods Echarif, conformément à la légalité internationale». Les deux chefs d’Etat se sont félicités, enfin, de la «qualité» de leurs entretiens, de même que les «résultats positifs» obtenus au cours de cette visite d’amitié et de travail effectuée les 13 et 14 mars et qui témoigne de la «ferme volonté commune de raffermir davantage les liens de coopération existant dans le sens de leurs diversification et de leur consolidation».

Le Président N’Daw a invité le Président Abdelmadjid Tebboune à effectuer une visite d’Etat au Mali à une date qui sera à «convenir d’un commun accord par voie diplomatique», conclut le communiqué conjoint.

R. N.

Ph :D.R.©

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6 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Technologie

Ouverture du Salon ICT Maghreb à Alger

Commerce

La CIPA lance un appel à manifestation d’intérêt pour l’exportation des produits algériens

La Confédération des industriels et produc- teurs algériens (CIPA) a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour l’identification des producteurs algériens désireux de s’inscri- re dans le cadre du processus d’exportation de leurs produits, a indiqué, dimanche, l’organi- sation patronale. «Cette opération entre dans le cadre de la nouvelle feuille de route élabo- rée par la CIPA, en droite ligne des orienta- tions des pouvoirs publics», a noté la confé- dération qui propose un programme d’expor- tation hors hydrocarbures «ambitieux» élabo- ré à partir d’un «long processus» de recherches et d’études expérimentales suivi par une «large» concertation avec les acteurs sur le terrain. «C’est dans le cadre de la pour- suite de ses propositions et la mise en œuvre de ce programme sur le terrain que, la CIPA

souhaite et insiste sur l’adhésion de l’en- semble des acteurs directs et les intervenants dans la chaîne de l’exportation». À ce titre, la CIPA a installé son bureau d’accueil au niveau de son siège, selon le communiqué incitant les producteurs intéressés à constituer un dossier technique d’identification de tous leurs pro- duits destinés à l’exportation. À travers cette démarche, l’organisation souhaite présenter une liste exhaustive d’une large gamme de produits algériens étiquetés aux normes internationales admis à l’exportation. Dans le programme de sa stratégie d’exportation, la CIPA compte faire adhérer deux acteurs principaux relevant du secteur public, à savoir la Société algérienne des foires et expositions (SAFEX), à travers sa filiale

«Tasdir» et le Groupe Logitrans relevant du

ministère des Transports. Expliquant le pro- cessus d’exportation des produits «Made in Algeria» identifiés, la CIPA a précisé que la SAFEX, à travers sa filiale Tasdir, est dési- gnée zone sous douane du Nord du pays et se positionne en tant que «Centre de regroupe- ment» des produits sélectionnés à l’export et comme comptoir attitré des produits algériens pour la région d’Alger avec la participation de tous les opérateurs. La même configuration sera, selon elle, adoptée et reproduite au niveau d’Assihar, El Mougar et Debdeb, sou- tenue par une chaine logistique. Pour sa part, le Groupe Logitrans aura pour mission le transport de toutes les marchandises sous douane enregistrées, identifiées et entreposées au niveau de l’espace de la filiale Tasdir, a enchaîné la CIPA. Précisant que le transport

est exclusivement réservé vers les zones choi- sies, en l’occurrence Assihar, El Mougar et Debdeb, lesquelles seront converties à la fois en «zones franches» sous l’autorité de la SAFEX avec l’assistance des comptoirs per- manents dédiés à l’exportation. Tous les pro- ducteurs sont orientés vers les zones franches sélectionnées qui seront pris en charge en matière de transport de leur marchandise par les moyens de Logitrans qui dispose d’infra- structures importantes en magasinage et de traitement des marchandises.

Le parc logistique de Logitrans implanté au niveau de différentes régions du pays permet de faciliter le transport des marchandises algériennes de n’importe quel endroit en Algérie vers les zones franches (Assahir, El Mougar, Debdeb).

Le Salon international des technologies de l’information et de la communication -ICT Maghreb- a ouvert ses portes, hier, au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger, avec la participation

d’exposants nationaux et internationaux dont des startups opérant dans le domaine.

L’ inauguration de ce salon a eu lieu en pré- sence de membres du gouvernement ainsi que de représentants du corps diplomatique accrédités en Algérie. Le salon, qui ambitionne d’être un espace d’échanges entre les professionnels du sec- teur IT, regroupe une centaine d’opérateurs des télé- coms, fournisseurs de services Internet et de matériel informatique, intégrateurs, éditeurs de logiciels, équi- pementiers, institutions financières et organisations gouvernementales. L’espace startup abrite durant ces trois jours, une trentaine de jeunes entreprises exer- çant pour la majorité dans les nouvelles technologies ou s’appuyant sur celles-ci pour développer leur acti- vité. En marge de ce salon, plus de 40 Keynotes experts et conférences-débats seront organisés autour

du numérique et son impact économique, des infra- structures Cloud, de la Cyber sécurité, de la transfor- mation numérique dans l’économie et la finance.

D’autres thèmes sont également à l’ordre du jour de cet évènement. Il s’agit entre autres de panels traitant des «Acteurs digitaux comme accélérateurs de l’éco- nomie numérique : exemples des News Medias», du

«Facteur humain et économie numérique : emploi et digital» et des «Télécoms en Algérie, un marché à fort potentiel». Organisé sous le parrainage du ministère de la Poste et des Télécommunications ainsi que du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la Connaissance et des Startup, l’évènement est ouvert aux profes- sionnels et étudiants.

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a annoncé, dimanche à Alger, la préparation en cours de textes d’ap- plication «organisant et encadrant» le mar- ché des fournitures médicales, notamment celles destinées aux personnes à besoins spé- cifiques. Intervenant lors d’une journée d’études organisée par la Fédération algé- rienne des personnes handicapées (FAPH) , en célébration de la Journée nationale de cette catégorie, Benbahmed a affirmé que son secteur «s’emploie à l’adoption de nou- velles mesures pour coordonner les pratiques en vigueur des différents acteurs en vue de maîtriser les dispositifs relatifs aux caracté- ristiques à travers la mise en place de méca- nismes assurant notamment la prévention et le suivi permanent des fabricants des équipe-

ments médicaux dans le but de satisfaire la demande nationale. Et d’ajouter qu’un :

«Texte définissant l’entreprise pharmaceu- tique, notamment de fabrication et d’impor- tation des fournitures médicales a été élabo- ré conformément au cadre réglementaire en coordination avec les acteurs concernés afin d’assurer la disponibilité et la qualité en vue de préserver la santé du citoyen et sa qualité de vie». De son côté, la présidente de la FAPH, Atika Maamri a mis en avant l’impé- ratif d’«élargir la liste des fournitures médi- cales remboursables notamment les poches, à tous les patients atteints de certaines mala- dies handicapantes». Elle a déploré, par la même occasion, la rupture de stock de nombre de fournitures médicales destinées aux personnes à besoins spécifiques et aux patients atteints du cancer colorectal en rai- son de la pandémie du Covid-19. Pour sa part, le Chef du service Rééducation fonc- tionnelle au niveau de l’Etablissement hospi- talier spécialisé (EHS) en la matière à Azur Plage (Alger Ouest), Pr Rachid Hocine, a plaidé pour le remboursement des fourni- tures médicales par la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) en faveur de toutes les catégories et patients souffrant d’un handicap moteur ou d’une incontinence urinaire, rappelant la prise en charge, par la même caisse, de seulement 972 malades et handicapés en 2020». Il a exprimé, par ailleurs, son inquiétude face à la non-prise en charge de patients victimes d’AVC et d’hé- miplégies (partielle ou totale) ainsi que des malades souffrant du Spina Bifide, de Parkinson ou de neuropathies en raison du diabète et d’hypertrophie, de maladies de la prostate et de la vessie.

Fournitures médicales

Préparation de textes d’application pour l’organisation

du marché national

La ministre de l’Environnement, Dalila Boudjemaâ, a mis l’accent, sur l’impéra- tif de «renforcer l’action commune entre les instances administratives officielles et la société civile dans le domaine de gestion de déchets et d’œuvrer de concert pour le lancement de projets, en matière d’économie circulaire». Dans une allocution lors de sa participation à une conférence virtuelle, organisée par l’Agence nationale des déchets (AND), sur «les principes généraux de la gestion intégrée des déchets», Mme Boudjemaâ a mis en avant le rôle important des associations de la société civile dans la gestion des déchets en vue de créer une économie circulaire, et ce, à travers la sensibilisation du citoyen quant à l’im- pératif de limiter ou de réduire la quan- tité de déchets produite. Lors de cet évè- nement réunissant près de 50 associa- tions opérant dans le domaine de l’envi- ronnement, la ministre a fait savoir que la gestion des déchets, en générale, et l’économie verte, en particulier, susci- tent l’intérêt du Gouvernement compte tenu des revenus supplémentaires géné- rés au profit de l’économie nationale, loin de l’économie rentière. Pour sa part, le directeur général de L’AND, Karim Ouamane, a rappelé, dans ce sens, que les statistiques de 2020 font ressortir un volume de 13 millions tonnes de déchets ménagers, dont 32% de produits d’em- ballage, soulignant que l’intérêt crois- sant pour le recyclage est à même de conduire à l’émergence d’un marché

national de déchets et à l’intensification du tissu des sociétés opérant dans ce domaine, ce qui permettra «la relance de l’économie nationale». Concernant cette conférence virtuelle, le même respon- sable a indiqué qu’elle s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des accords de partenariat conclus entre l’AND et les associations de la société civile, visant le renforcement des capacités des cadres associatifs en matière de gestion des déchets. À travers cette conférence, l’AND cherche à clarifier les concepts généraux et les terminologies en rapport avec la gestion intégrée des déchets au profit des associations, à apporter un soutien technique et à assurer les don- nées et les informations précises sur cette question. Il s’agit en outre d’élabo- rer une feuille de route pour créer une coopération «bénéfique» avec ces asso- ciations et partant, aller de l’avant vers l’économie verte. Après avoir mis en avant le rôle pivot et essentiel du citoyen dans le domaine de la gestion des déchets, M. Ouamane a souligné que le rôle des associations doit être axé sur la sensibilisation à la nécessité de limiter les déchets produit par le citoyen en mettant à la disposition de celui-ci les moyens nécessaires pour le tri. Il a esti- mé, par ailleurs, que n’importe quelle commune ne peut mettre en œuvre un quelconque plan relatif à la gestion des déchets sans une implication du citoyen via les associations de la société civile, qui sont un «catalyseur» important.

Gestion des déchets

Renforcer l’action entre les instances administratives

et la société civile

Ph :D.R.©

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7 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le complexe Sider El Hadjar de Annaba est actuellement en voie d’ex- porter 15 000 tonnes de bobines à partir du port de Annaba vers l’Italie dans le cadre de son programme d’exportation de l’année 2021, a-t-on appris de la présidente du Conseil d’administration du complexe, Djamila Labiod. Dans une déclaration au siège de la direction générale de l’entre- prise, en présence du directeur général adjoint, Lotfi Manaâ, et du res- ponsable de la communication, Farid Dridi, Mme Labiod a indiqué que le complexe Sider El Hadjar, qui déploie de gros efforts pour préserver sa position sur le marché et pénétrer les marchés internationaux par des pro- duits compétitifs, a élaboré pour l’année 2021 un plan d’exportation de 220 000 tonnes de produits ferreux plats et longs pour un montant de 100 millions de dollars, ce qui représentera 20 % du chiffre d’affaires du com- plexe. Elle a rappelé que le complexe a exporté en 2019 pour 51 millions de dollars (33 milliards DA) soit 17% de son chiffre d’affaires pour un volume total de produits ferreux estimé à 153 000 tonnes, tandis qu’en 2020, le volume exporté a été de 90 000 tonnes pour une valeur de 26 mil- lions de dollars. Le recul du volume de la production du complexe Sider El Hadjar en 2020 est la conséquence de la pandémie du coronavirus qui a affecté les activités du complexe qui couvre les besoins en produits fer-

reux du marché national et exporte vers plusieurs pays d’Europe, d’Afrique et d’Asie, dont l’Italie, la France, l’Espagne, l’Egypte, la Syrie, la Tunisie, l’Inde et le Pakistan. La direction de Sider El Hadjar ambi- tionne d’engager la seconde phase du plan d’investissement pour laquelle une enveloppe financière de 45 milliards DA a été affectée, a indiqué Mme Labiod qui a relevé que cette phase inclura les aciéries, les laminoirs à chaud et à froid et autres installations industrielles devant permettre la diversification des produits du complexe «dans les plus brefs délais».

Le déséquilibre actuel entre le rendement des unités réhabilitées et moder- nisées au titre de la première phase, notamment la zone chaude, et celui des unités n’ayant encore pas été réhabilitées affecte d’une manière négative le rythme de production et le rendement général du complexe, a fait savoir Mme Labiod, qui a estimé que la concrétisation de la seconde phase du plan d’investissement «nécessitera tout au plus 24 mois».

Les capacités de production du complexe Sider El Hadjar, qui emploie 6000 travailleurs, s’élèvent actuellement à 750 000 tonnes et devraient dépasser un million de tonnes après l’exécution de la seconde phase du plan d’investissement.

B.Y.

Complexe Sider El Hadjar (Annaba)

15 000 tonnes de bobines à exporter vers l’Italie

Le directeur de l’Office national interprofession- nel des légumes et des viandes (Onilev), Mohamed Kharroubi, a affirmé que les prix de la pomme de terre connaîtront une baisse juste avant le mois du Ramadhan, à la faveur de la poursuite des opéra- tions de déstockage et de l’entame des nouvelles récoltes. M. Kharroubi a indiqué que le mois de Ramadhan coïncidera cette année avec l’arrivée, sur le marché, de quantités de la nouvelle récolte depuis plusieurs wilayas, dont Mostaganem et Skikda, ce qui aura, a-t-il dit, un impact «impor- tant» sur la baisse des prix, en plus de la poursuite des opérations de déstockage. Ainsi, la pomme de terre sera cédée, pendant le Ramadhan, à des prix

«raisonnables», d’autant plus que la demande connaît généralement un recul pendant le mois sacré, a-t-il relevé. Depuis plusieurs semaines, les prix de la pomme de terre sur les marchés de gros et de détail connaissent une hausse sensible à Alger, parallèlement à une période de soudure, qui précède les nouvelles récoltes et se caractérisent généralement par une hausse des prix de cette den- rée. En dépit des opérations de déstockage qui ont commencé début mars, les prix ont poursuivi leur tendance haussière, a constaté l’APS lors d’une tournée dans plusieurs marchés d’Alger. Les prix de la pomme de terre de bonne qualité ou de quali- té moyenne oscillent entre 60 et 67 DA le kilo sur les principaux marchés de gros dans la capitale, à savoir les Eucalyptus, Hattatba et Bougara, tandis que les prix de moindre qualité, sont de 55 DA/kg

sur les mêmes marchés. Les prix de cette denrée sur les marchés de détail algérois oscillent, quant à eux, entre 60 et 85 DA, selon la qualité. Les prix élevés enregistrés actuellement concernent princi- palement la pomme de terre primeur produite à El- Oued et vendue sur le marché de gros dans cette wilaya du Sud entre 40 et 52 DA/kg, a précisé M.

Kharroubi, à ce propos. La pomme de terre des chambres froides, également de bonne qualité, a-t- il dit, est, quant à elle, vendue sur les marchés de gros des différentes wilayas du pays entre 35 et 42 DA/Kg et concédée au client final entre 40 et 50 DA/kg, a ajouté le responsable. Selon lui, tant que les prix restent sous la barre des 60 DA/kg, c’est tout à fait normal en intersaison, période toujours marquée par une hausse sensible des prix.L’Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (Onilev) a injecté, jusqu’à présent, plus de 4000 tonnes sur les marchés nationaux, contribuant ainsi à freiner la hausse des prix, a fait savoir M.

Kharroubi, soulignant que «l’Onilev est prêt à aug- menter la cadence de déstockage de la pomme de terre pour sa mise sur le marché, le cas échéant».

Pour comprendre la hausse persistante des prix de la pomme de terre dans la wilaya d’Alger, des mar- chands de légumes ont été unanimes à affirmer que les prix étaient «élevés» sur les marchés de gros des wilayas productrices, notamment El-Oued et Relizane. Pour le marchand de légumes Mohamed, le déstockage ne permet pas actuellement de faire baisser sensiblement les prix dans la capitale car, a-

t-il expliqué, «pour satisfaire leurs clients» la plu- part des marchands préfèrent se procurer la pomme de terre de primeur, disponible en ce moment, et éviter la pomme de terre des chambres froides. De son côté, Farid, commerçant détaillant considère que la baisse des prix en période de soudure exige d’assurer un accompagnement public aux commer- çants pour ce qui est des opérations de transport et de commercialisation ainsi que des dispositions pour réduire les charges. Pour Samir, également commerçant, les consommateurs rejettent les pro- duits stockés en chambres froides en raison de leur qualité, précisant que la pomme de terre frigorifiée, dont le prix ne dépasse pas 55 DA, ne connaît pas une forte demande. De nombreux commerçants ont déploré le non-affichage des prix par les grossistes et la non-facturation dans la majorité des marchés, d’où la spéculation et l’exploitation exercées par ces commerçants et par les intermédaires. Le prési- dent de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, a préci- sé que les prix des légumes sont élevés à Alger, vu son éloignement géographique des wilayas produc- tives. Le prix national de la pomme de terre oscille actuellement entre 50 et 60 DA/kg, une moyenne nettement meilleure que celle enregistrée au début du mois en cours et qui était estimée à 70 DA.

L’opération de déstockage se poursuivra jusqu’à la fin du mois sacré du Ramadhan, ce qui se reflètera

«progressivement» par une baisse des prix.

N. I.

Pomme de terre

«Les prix connaîtront une baisse juste avant le mois du Ramadhan», rassure Kharroubi

ANADE

250 dossiers acceptés pour le remboursement de prêts de micro- entreprises

en difficulté

L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) a accepté 250 dossiers de remboursement de prêts de micro-entreprises en difficulté, a indiqué un communiqué du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de la micro-entreprise qui a précisé que l’opération se poursuivait jusqu’au parachèvement de l’examen de toutes les demandes. «En application des axes de la nouvelle stratégie adoptée pour la relance du dispositif de l’ANADE et la prise en charge des micro-entreprises en difficulté à travers le

remboursement de leurs crédits ou la relance de leurs activités, selon le cas, il a été organisé, jeudi dernier, la première séance de travail de la commission de garantie, composée des

représentants du Fonds de caution mutuelle de garantie risques-crédits jeunes prometteurs et de

l’ANADE, chargée du traitement de ces dossiers».

Lors de cette réunion tenue au niveau de l’ANADE, 514 dossiers déposés par les représentants des banques ont été examinés, dont 250 dossiers de remboursements acceptés, pour plus de 45 mds centimes en sus du report pour réexamen de 239 dossiers relatifs aux entreprises en activité qui seront accompagnés par l’ANADE à travers le rééchelonnement de leurs dettes à la faveur de plans de charges pour la relance de leurs activités, dans le cadre des conventions signées.La même source fait état, également de la régularisation définitive de 19 dossiers par des propriétaires de micro-entreprises à travers le paiement de leurs créances auprès des banques et de l’Agence, alors que 6 dossiers ne remplissant pas les conditions de remboursement ont été renvoyés aux banques.

Fermeture des usines de montage automobile

51 000 postes d’emploi perdus en 2020

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaâboub, a fait état, lundi à Chlef, de la perte de 51 000 postes d’emploi en 2020 suite à la fermeture des usines de montage automobile

et à l’arrêt de l’importation des produits destinés au montage des appareils électroménagers.

« L’

année 2020 a été marquée par la perte de 51000 postes d’emploi suite à la fermetu- re des usines de montage automobile et à l’arrêt de l’importation des produits destinés aux usines de montage des appareils électroménagers», a déclaré le ministre dans une allocution prononcée au siège de la wilaya au terme d’une présentation sur l’état du secteur.

Déplorant un manque de réponse de la part de certaines administrations à des citoyens disposant de terrain, de finan- cement, d’expérience et de volonté pour l’investissement, le ministre a assuré que ses services veilleront à éli- miner toutes les entraves pour booster l’investissement. Le développement économique «exige la participation de tous et à tous les niveaux pour contri- buer à la création de postes d’emploi et au recrutement des jeunes et des diplô- més de l’université», a-t-il souligné.

Evoquant l’intégration des bénéficiaires de contrats pré-emploi, M. Djaâboub a affirmé qu’il s’agit là de l’une des prio- rités du président de la République, rap-

pelant «la titularisation de 37000 jeunes durant les trois derniers mois». Il a indi- qué, à ce propos, que son département suivait l’opération d’insertion wilaya par wilaya, précisant que le nombre des bénéficiaires de l’intégration dans des postes permanents est passé de 20 000 en octobre 2020 à 57 000 actuellement.

L’opération se poursuit en collabora- tion avec les secteurs des Finances et de la Fonction publique, a-t-il ajouté.

M. Djaâboub effectue une visite de tra- vail et d’inspection dans la wilaya de Chlef où il a suivi un exposé sur l’état du secteur, avant de visiter le siège de la Caisse nationale de la sécurité socia- le des non-salariés (CASNOS) de la wilaya.

Au programme de cette visite, l’inaugu- ration du siège de la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intem- péries des secteurs du Bâtiment, des Travaux publics et de l’hydraulique (Cacobatph) et l’inspection de certains projets et organismes relevant du sec- teur de l’emploi.

Moussa O. / Ag.

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