• Aucun résultat trouvé

Revue de presse Aérien & Tourisme

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Revue de presse Aérien & Tourisme"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

Revue de presse Aérien & Tourisme

F. Maury, E. Lebere, U. Gonçalves, A. Kasmi, S. Aziri, C. De Nale, L. Dernoncourt, M.

Fiorenzato, E. Malary

Sommaire du 13 Janvier 2022 :

·

Le plan social de Norwegian annulé en justice

·

Mali : Air France suspend ses vols vers Bamako et l’Union européenne va prendre des sanctions contre la junte

·

Le trafic aérien mondial ne redécolle pas

·

Omicron: les réservations ont «brutalement chuté» selon les compagnies aériennes

·

Vols à vide : le coup de bluff de Lufthansa

·

Ryanair sait comment remplir les avions vides de Lufthansa

·

Volotea : 5 nouveautés à Nantes, Bordeaux, Lille et Lyon

·

Vinci reprend l'exploitation de sept aéroports au Brésil

·

Nantes. 300 offres d’emploi à pourvoir à l’aéroport

·

Aéroport de Bergerac : Ryanair suspend les liaisons avec Londres

Le plan social de Norwegian annulé en justice

air-journal.fr-13 janvier 2022

(2)

Le tribunal de Montreuil a annulé le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté par la compagnie aérienne low cost Norwegian Air Shuttle suite à la fermeture de sa base à Paris, lors de laquelle près de 300 employés avaient été abandonnés.

Le tribunal français a expliqué le 12 janvier 2022 que la société irlandaise Norwegian Air Resources Limited (NARL), filiale de la spécialiste norvégienne du vol pas cher qui gérait l’emploi à l’aéroport de Paris-CDG quand elle avait mis fin à son activité long-

courrier et fermé sa base en février 2021, n’a « pas apporté la preuve de sa liquidation ».

La décision rendue fin décembre selon Le Figaro précise qu’aucun élément ne permet « de contrôler que l’état des ressources et de la trésorerie de l’entreprise NARL serait tel qu’il ferait obstacle à tout financement de sa part des mesures du plan de sauvegarde de l’emploi ».

NARL avait pourtant obtenu en mars dernier sa liquidation judiciaire de la part d’un tribunal de Dublin ; les salariés français de Norwegian s’étaient alors retrouvés sans salaire. En mai dernier, les 145 pilotes, 136 hôtesses de l’air et stewards et cinq employés administratifs français de Norwegian avaient demandé au tribunal de commerce de Bobigny l’ouverture d’une procédure de liquidation en France. La nomination d’un mandataire français avait entre autres permis aux salariés de bénéficier de l’assurance garantie des salaires (AGS).Conséquence directe de la dernière décision judiciaire, les salariés français de Norwegian vont pouvoir aller devant les prud’hommes et demander une indemnisation, « dont le montant est au minimum égal à six mois de salaire », a indiqué leur avocat Me Fiodor Rilov dans le quotidien, ajoutant : « nous voulons démontrer que le groupe n’a pas souhaité assumer ses responsabilités sociales »

Norwegian, dont les difficultés financières ont commencé bien avant la pandémie de Covid-19, avait en particulier touché 8 millions d’euros d’aide publique en France dans le cadre du chômage partiel (alors que Suède et Norvège lui avait refusé toute assistance hormis des garanties de prêts). Elle s’était mise sous protection contre les créanciers en décembre 2020, quand elle n’opérait plus que six Boeing 737 sur les 127 du groupe et affichait une dette de 4,6 milliards d’euros.

La low cost a depuis retourné des couleurs, transportant plus de 930.000 passagers en décembre avec un coefficient d’occupation de 71,3% dans les 48 monocouloirs opérés (6,19 millions de passagers au total en 2021)…

Mali : Air France suspend ses vols vers Bamako et l’Union européenne va prendre des sanctions contre la junte

20minutes.fr-12 janvier 2022

BRAS DE FER L’Union européenne, sous l’impulsion de la France, veut sanctionner l’intention de la junte de se maintenir au pouvoir

(3)

La compagnie Air France a annoncé mercredi la suspension de ses liaisons avec le Mali « avec effet immédiat », après que Paris a emboîté le pas à la Cédéao pour sanctionner la junte.

« En application des décisions des autorités françaises, Air France suspend ses vols de et vers le Mali avec effet immédiat et jusqu’à nouvel ordre », a indiqué la compagnie

française à l’AFP.

Tous les vols depuis et vers Bamako annulés

« En conséquence, le vol AF4142 du 12 janvier assurant la liaison Paris (CDG)-Bamako (BKO)-Nouakchott (NKC)-Paris (CDG) et le vol AF4141 Bamako (BKO)-Paris (CDG) sont annulés », selon la même source.

En outre, « les vols de et vers Bamako programmés les jours suivants seront également annulés. Air France suit la situation en temps réel et tiendra ses clients informés des possibilités de réacheminement une fois la suspension levée », a ajouté la compagnie, en soulignant que « les clients concernés [étaient] informés individuellement ».

Fermeture des frontières et embargo commercial

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a décrété dimanche la fermeture des frontières avec le Mali et un embargo commercial et financier, sanctionnant durement le projet de la junte de continuer à diriger le pays pendant

plusieurs années.

La France et les États-Unis, importants partenaires du Mali, ont suivi la Cédéao dans cette voie. Le président Emmanuel Macron a assuré que la France et l’Union européenne, dont son pays assure la présidence tournante, soutenaient la « position très claire et ferme » de la Cédéao face aux « dérives de la junte ».

L’Union européenne va prendre des sanctions contre le Mali

Sous impulsion française, l’Union européenne va prendre des sanctions contre le Mali, dans la lignée des mesures économiques et diplomatiques vigoureuses décidées par les dirigeants ouest-africains pour sanctionner l’intention de la junte de se maintenir au pouvoir, a assuré mercredi à l’AFP le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

« Nous allons proposer de soutenir les décisions africaines, de les reprendre pour une partie d’entre elles », a déclaré le chef de la diplomatie française dans un entretien à l’AFP. « Nous allons en débattre à Brest (nord-ouest de la France) demain » lors d’une réunion informelle des ministres européens de la défense et des Affaires étrangères

« mais l’hypothèse la plus vraisemblable est que cela sera suivi », a-t-il assuré, alors que la France assure depuis le 1er janvier la présidence semestrielle tournante de l’Union européenne.

Le trafic aérien mondial ne redécolle pas

(4)

Les Echos-12 janvier 2022

2,3 milliards de passagers ont été transportés en 2021 alors qu'ils étaient 4,3 milliards en 2019. La crise du Covid qui s'étire avec Omicron n'offre pas de perspectives de retour à la normale pour 2022 mais l'optimisme de long terme perdure.

C'est l'un des secteurs économiques qui a le plus souffert de la crise du Covid. Le trafic aérien mondial s'est effondré depuis le début de la crise sanitaire et ne s'est pas relevé en 2021. Seuls 2,3 milliards de passagers ont emprunté la voie aérienne l'an passé contre 4,5 milliards en 2019, dernière année pleine avant l'arrivée du coronavirus, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).

Le chiffre d'affaires des compagnies aériennes est évidemment à nouveau largement touché avec un total de 251 milliards, selon les estimations. S'il s'améliore légèrement par rapport à 2020 (203 milliards d'euros), mais il reste très loin des 575 milliards cumulés en 2019. Ce très léger rebond est principalement porté par un meilleur redémarrage des lignes intérieures , et qui devrait à nouveau se confirmer l'année qui vient de démarrer.

Un secteur optimiste à long terme

Si l'organisme note une légère amélioration par rapport à 2020 qui n'avait enregistré que 1,8 milliard de passagers, soit une chute de 60 %, les perspectives pour 2022 ne

s'affichent pas bien meilleures. Le variant Omicron bloque encore de nombreuses frontières et l'OACI dessine des scénarios avec un recul compris entre -26 % et -31 % toujours par rapport à 2019.Ce sombre tableau n'empêche pas l'industrie d'entretenir des zones d'optimisme avec, en point de mire, le retour à la rentabilité des compagnies américaines qui amasseraient un total de 9,9 milliards de dollars de bénéfices durant les douze prochains mois, selon l'Association du transport aérien international (Iata).

Les carnets de commandes Airbus et Boeing se remplissent avec pour objectif, pour l'ensemble du secteur, d'atteindre la barre des 10 milliards de passagers en 2050, tout en atteignant la neutralité carbone .

Omicron: les réservations ont «brutalement chuté»

selon les compagnies aériennes

Le Figaro-12 janvier 2022

Le principal syndicat de compagnies aériennes fustige les mesures «disproportionnées»

prises par les États et leurs conséquences sur le trafic.

Les réservations de billets d'avion ont «brutalement chuté» ces dernières semaines en raison des nouvelles restrictions imposées pour contrer le variant Omicron, ont confirmé mercredi les compagnies aériennes, déplorant que les États aient selon elles «surréagi».

«Malheureusement, les gouvernements ont surréagi à l'émergence du variant Omicron à la fin du mois» de novembre 2021, a affirmé le directeur général de l'Association du

(5)

transport aérien international (Iata), Willie Walsh, cité dans un communiqué de son organisation fédérant plus de 290 compagnies.

Mesures jugées «inefficaces»

Avec le cortège de mesures «dont l'inefficacité a déjà été prouvée» pour ralentir la contagion, comme les fermetures de frontières, la multiplication des tests et les mesures de quarantaine, «il n'est pas surprenant que les ventes de billets d'avion à l'international effectuées en décembre et début janvier aient brutalement chuté par rapport à 2019, ce qui augure d'un premier trimestre (2022) plus difficile qu'attendu», a estimé M. Walsh.

Avant l'émergence d'Omicron, l'Iata, dont les membres représentent 83% du trafic aérien mondial, espérait voir le secteur continuer à remonter la pente cette année, après avoir subi un choc sans précédent depuis mars 2020.

Moins de pertes attendues en 2022

Selon les dernières estimations en date, remontant à l'assemblée générale de l'Iata début octobre, les compagnies doivent essuyer une perte cumulée de 11,6 milliards de dollars cette année, contre 51,8 milliards prévus en 2021 et 137,7 milliards en 2020.

Le scénario de l'Iata pour 2022 prévoit des situations très contrastées selon les grandes zones géographiques, avec des compagnies aériennes américaines retrouvant le chemin de la rentabilité cette année (9,9 milliards de dollars de bénéfices cumulés).

De leur côté, les compagnies européennes, davantage exposées aux réseaux long- courrier et donc aux fermetures de frontières, doivent rester nettement déficitaires en 2022 avec une perte prévue de 9,2 milliards de dollars, toutefois divisée par deux par rapport à 2021 (20,9 milliards), selon l'Iata.

Légère amélioration avant Omicron

Avant l'irruption d'Omicron qui semble donc avoir retardé la reprise du secteur, l'activité s'était légèrement améliorée en novembre sur un mois, avec une chute de la fréquentation de 47% par rapport au même mois de 2019, avant la crise sanitaire. En octobre, elle était de 48,9%.

Là aussi, la situation était contrastée entre les liaisons intercontinentales (-60,5% sur deux ans) et les intérieures (-24,9%), même si ces dernières ont pâti de restrictions imposées en Chine avant Omicron, selon l'Iata.

Vols à vide : le coup de bluff de Lufthansa

Les Echos-11 janvier 2022

Contrairement aux affirmations de son PDG, la réglementation européenne n'oblige pas Lufthansa à opérer 18.000 vols à vide. Elle empêche seulement la compagnie allemande d'annuler massivement des vols insuffisamment remplis pour être profitables.

Rien de tel qu'un bon prétexte écologique pour faire passer la promotion de ses intérêts personnels pour une grande cause altruiste ! Le PDG du groupe Lufthansa, Carsten

(6)

Spohr, vient d'en faire une nouvelle fois la démonstration en affirmant, peu avant Noël, qu'une réglementation européenne allait l'obliger à opérer 18.000 vols à vide cet hiver - pour ne pas perdre de précieux créneaux horaires aéroportuaires.

Une affirmation largement relayée, qui a naturellement suscité une vague d'indignation, même si quelques voix se sont fait entendre pour contredire ces assertions. « Parler de vols vides et de leur impact sur l'environnement est un scénario catastrophe qui n'a rien à voir avec la réalité », a déclaré Olivier Jankovec, le directeur de l 'association des

aéroports européens . Plus inattendu, le ministre français des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, est également monté au créneau sur Twitter, pour démonter ces affirmations.

Une opération de communication

Car en fait de vols vides, le problème de Lufthansa serait plutôt de ne pas pouvoir annuler à sa guise des vols insuffisamment remplis pour être rentables. Quant aux déclarations de son PDG, elles s'apparentent plutôt à un coup de communication visant à remettre en cause une règle qui protège les intérêts des passagers, des aéroports et de la libre concurrence.

En temps ordinaire, la réglementation européenne prévoit effectivement l'obligation pour les compagnies aériennes d'utiliser au moins 80 % de leurs créneaux horaires - dont elles ne sont pas propriétaires - dans les aéroports saturés. Ceci afin d'éviter que ces biens rares et précieux soient abusivement gelés pour empêcher l'arrivée de concurrents.

Toutefois, la règle a déjà été largement assouplie et elle n'impose nullement de voler à vide. Suspendue en mars 2020 face à l'effondrement du trafic, elle a été réintroduite en mars 2021, mais avec un seuil abaissé à 50 % correspondant au niveau moyen de reprise du trafic. De plus, les compagnies peuvent toujours demander l'autorisation d'annuler des vols au-delà de ce seuil en cas de fermeture des frontières ou de restrictions des

déplacements.

En revanche, il n'est pas possible d'annuler massivement des vols sous prétexte que le taux de remplissage n'est pas satisfaisant et qu'on ne veut pas perdre de l'argent en pratiquant des tarifs promotionnels pour remplir l'avion. Ceci afin de protéger les passagers ayant réservé sur ces vols, mais aussi les aéroports qui doivent prévoir les moyens nécessaires pour les assister - et même les compagnies concurrentes, qui auraient pu utiliser ces créneaux horaires et contribuer ainsi à la reprise du trafic.

Lufthansa n'est pas prêt pour le rebond

Pour Lufthansa, c'est là que le bât blesse. Alors que des compagnies aussi différentes que Ryanair ou Air France sont parvenues à remettre en service autant de destinations et de vols que possible, quitte à ne couvrir que les coûts variables, Lufthansa a fait le choix de réduire drastiquement sa flotte et de se séparer de 20 % de ses effectifs, pour ne conserver que la part d'activité rentable.

(7)

Résultat, dès 2021, le groupe allemand a pu rembourser la totalité des aides publiques , soit 3,5 milliards d'euros. Mais le trafic de Lufthansa était encore en retrait de 59 %, contre 46 % pour Air France et 43 % pour Ryanair. L'Allemagne est le pays d'Europe où l'offre aérienne a le plus diminué, avec 1 million de vols perdus en 2021, contre 654.000 en France.

Et de toutes les grandes compagnies aériennes, Lufthansa est encore celle qui a supprimé le plus de vols sur son programme d'hiver (30.000), dès le début de la vague d'Omicron.

Bras de fer à Bruxelles

D'où l'hostilité de son PDG au projet de la Commission européenne, qui souhaite relever le seuil d'utilisation des créneaux à 64 % pour la prochaine saison d'été, de fin mars à fin octobre, pour accompagner la reprise. Eurocontrol table en effet sur un trafic revenu à 85 % du niveau de 2019 dès la fin mars.

Mais la compagnie allemande ne semble tout simplement pas prête pour un tel rebond et tente donc, par tous les moyens, d'obtenir le maintien d'un taux de 50 % à l'été prochain.

Sans vraiment convaincre.

« Depuis le début de la crise, les compagnies ont adopté des stratégies différentes. Celle de Lufthansa a été de supprimer beaucoup d'emplois et beaucoup de vols. En

conséquence : pour eux, 64 %, c'est encore trop […]Sauf que… c'est la seule compagnie à faire état d'une telle situation », résume Jean-Baptiste Djebbari.

Ryanair sait comment remplir les avions vides de Lufthansa

air-journal.fr-13 janvier 2022

La compagnie aérienne low cost Ryanair connait la solution au problème des « vols fantôme » de Lufthansa : il suffit de vendre les sièges à bas prix, comme

les Ghostbusters dont elle fait évidemment partie.

Jamais à court d’une provocation, la spécialiste irlandaise du vol pas cher a demandé mercredi à la Commission Européenne « d’ignorer les fausses déclarations de

Lufthansa » concernant l’exploitation de « vols fantômes dans le seul but de bloquer leurs créneaux horaires et de se protéger de la concurrence des compagnies aériennes à bas prix ». Le groupe allemand affirme en effet avoir été obligé d’opérer cet hiver 18.000 vols « inutiles » presque à vide, sous peine de perdre des créneaux d’aéroport en raison du règlement européen (qui vient de relever la jauge d’utilisation minimum de 50% à 67%, au lieu des 80% habituels avant la pandémie de Covid-19).

La solution est simple, affirme Ryanair : Lufthansa devrait vendre les sièges de ces vols à bas prix et « récompenser les consommateurs européens, dont beaucoup ont financé les 12 milliards d’euros d’aides d’État que Lufthansa et ses filiales en Belgique, en

(8)

Autriche et en Suisse ont déjà reçus des contribuables durement touchés au cours des deux dernières années de la crise sanitaire ». Et la low cost affirme que le groupe allemand se plaint des vols fantômes « non pas en raison de préoccupations

environnementales, mais plutôt pour pouvoir sauver davantage le régime des créneaux horaires afin de protéger leurs créneaux, qu’ils n’utilisent pas, tout en éliminant la concurrence et le choix des consommateurs ».

Le CEO du groupe Ryanair Holdings Michael O’Leary a déclaré dans un communiqué :

« la solution au problème des « vols fantômes » de Lufthansa est simple : il suffit de vendre ces sièges aux consommateurs. Si Lufthansa a réellement besoin d’exploiter ces vols (uniquement pour empêcher la libération de ces créneaux horaires au profit de compagnies concurrentes), elle devrait être tenue de vendre ces sièges au public à bas prix. Les citoyens allemands et européens ont déjà renfloué Lufthansa en accordant des milliards d’aides d’État à Lufthansa et à ses filiales, Brussels Airlines, Swiss et Austrian.

Au lieu d’exploiter des vols vides dans le seul but de bloquer des créneaux horaires, Lufthansa devrait mettre les sièges de ces vols en vente à bas prix pour récompenser les contribuables allemands et européens qui l’ont subventionnée à hauteur de plusieurs milliards d’euros pendant la crise de la Covid ».

Et il en rajoute : « Lufthansa adore pleurer des larmes de crocodile sur l’environnement alors qu’elle fait tout pour protéger ses créneaux horaires. Les créneaux sont le moyen par lequel elle bloque la concurrence et limite le choix dans les grands aéroports pivots

comme Francfort (où la low cost fermera sa base fin mars NDLR), Bruxelles-Zaventem ou Vienne entre autres. Si Lufthansa ne veut pas opérer des « vols fantômes » pour protéger ses créneaux horaires, il lui suffit de vendre ces sièges à bas prix et de contribuer à accélérer la reprise des voyages aériens court et long-courriers au départ et à destination de l’Europe ».

Ryanair demande donc à nouveau à la Commission européenne de forcer Lufthansa « et d’autres compagnies aériennes subventionnées par l’État » à libérer les créneaux

d’aéroport qu’elles ne souhaitent pas utiliser, afin que « les Ghostbusters à bas prix comme Ryanair entre autres » puissent offrir le choix, la concurrence et des tarifs plus bas dans ces aéroports pivots.

Selon l’IATA, jusqu’à ce que la croissance de la demande se stabilise, il est essentiel que les règles de créneaux « soient rétablies progressivement et continuent de prévoir des exceptions raisonnables lorsque les conditions changent, comme une restriction rapide des déplacements avec l’émergence d’un nouveau variant comme Omicron. Ce n’est qu’avec des règles de voyage mondiales durables et prévisibles que la connectivité peut se rétablir et supprimer le besoin d’alléger les créneaux », soulignait l’association la semaine dernière.

(9)

Volotea : 5 nouveautés à Nantes, Bordeaux, Lille et Lyon

air-journal.fr-13 janvier 2022

La compagnie aérienne low cost Volotea reliera cet été Nantes à Athènes et Zakynthos, Bordeaux à Athènes également, Lille à Cagliari et Lyon à Minorque, poursuivant le développement de son réseau au départ des régions françaises.

Du 29 mai au 4 septembre 2022, la spécialiste espagnole du vol pas cher proposera deux vols par semaine entre sa base à Nantes-Atlantique et l’aéroport d’Athènes-Eleftherios Venizelos, opérés les mercredis et dimanches face à Aegean Airlines (dont le logo figure dans le système de réservation de la low cost) et à Transavia. Volotea reliera également Nantes à l’aéroport de Zakynthos-Dionysios Solomos (Zante) le jeudi du 2 juin au 1er septembre, sans concurrence. Ces deux routes vers la Grèce s’ajoutent à celles

vers Héraklion et Mykonos annoncées le mois dernier, et à celles vers Corfou et Santorin, pour un total de 42 destinations.

A Bordeaux-Mérignac, Volotea lancera également une nouvelle liaison vers la capitale grecque, avec des départs le mardi et le samedi du 28 mai au 3 septembre là aussi face à Aegean. Elle s’ajoutera aux lignes vers Corfou et Santorin, portant le total de son offre à 22 routes.

« Nous sommes très heureux de pouvoir annoncer le lancement de ces routes, démontrant notre engagement envers le marché grec et notre volonté de continuer à croître et à développer de nouvelles connexions », a déclaré dans un communiqué Valeria Rebasti, Country Manager Italie et Europe du sud-est de Volotea. « Grâce aux nouvelles routes, non seulement nous offrirons à nos clients grecs un plus large éventail de

destinations, mais nous permettrons également à de plus en plus de touristes de visiter la Grèce depuis la France, augmentant ainsi les opportunités d’emploi et le développement économique du pays », a-t-elle ajouté.

L’aéroport de Lille-Lesquin aura de son côté droit du 2 juin au 1er aout à un vol tous les jeudis vers sa base de Cagliari-Elmas en Sardaigne, sans concurrence. Il s’agira de la première route internationale de Volotea à Lille, où elle propose déjà 9 destinations en France.

Enfin au départ de Lyon-Saint Exupéry, la low cost opèrera du 12 mai au 1er septembre un vol tous les jeudis vers Mahon dans l’île de Minorque, face à easyJet et Transavia. Il s’agira de sa neuvième destination en Espagne et 28eme au total au départ de Lyon.

Volotea est basée dans 18 « capitales régionales européennes » : Alghero, Asturies (Oviedo), Athènes, Bilbao, Bordeaux, Cagliari, Gênes, Hambourg, Lyon, Marseille, Nantes, Naples, Olbia, Palerme, Strasbourg, Toulouse, Venise et donc Vérone. Elle dessert plus de 100 villes à travers 15 pays dont l’Algérie.

(10)

Vinci reprend l'exploitation de sept aéroports au Brésil

capital.fr-13 janvier 2022

Sept aéroports brésiliens vont venir gonfler le portefeuille de Vinci Airports, filiale de Vinci.

Vinci étend son portefeuille. Sa filiale Vinci Airports a annoncé mercredi 12 janvier avoir repris l'exploitation de l'aéroport de Manaus au Brésil, troisième aéroport de fret du pays, ainsi que "six autres aéroports de la région", pour une durée de 30 ans. Les aéroports de

"Porto Velho, Rio Branco, Boa Vista, Cruzeiro do Sul, Tabatinga et Tefé rejoindront le portefeuille de VINCI Airports en février 2022", a ajouté le groupe dans un communiqué.

Le contrat de concession a été "attribué par l'aviation civile brésilienne en avril dernier"

mais Vinci Airports y a démarré ses activités "il y a 24 heures", a précisé un porte-parole du groupe à l'AFP. Au total, ces sept aéroports ont accueilli 4,7 millions de passagers en 2019. Le groupe, qui vise un objectif zéro émission nette sur l'ensemble de son réseau d'ici 2050, a également annoncé vouloir déployer un "plan d'action environnemental en Amazonie", notamment grâce à la construction d’une ferme solaire et d'un programme de puits carbone forestiers pour séquestrer les émissions résiduelles de CO2 des aéroports.

Le groupe opère désormais 53 aéroports dans 12 pays en Europe, en Asie et sur le continent américain et "emploie près de 500 personnes".

Nantes. 300 offres d’emploi à pourvoir à l’aéroport

ouest-france.fr-12 janvier 2022

Mercredi 19 janvier, un job dating se tiendra dans le hall de Nantes-Atlantique. À la clef, des postes en CDI, en CDD ou en alternance à décrocher pour « accompagner la relance » de l’aéronautique.

La relance de l’activité « normale », ils y croient, les professionnels de l’aéronautique. En dépit de l’activité partielle qui persiste ici ou là, notamment à Airbus Nantes. « On est sur une dynamique de reprise, déjà, avance Yves-Olivier Lenormand. On veut rester

optimiste. Les entreprises basées à l’aéroport nantais vont avoir besoin de personnel pour le redémarrage du printemps et de l’été et il faut se préparer. »

Leader du club Les entreprises s’engagent en Loire-Atlantique, il avait déjà organisé un job dating, début décembre 2021… dans le tramway nantais !

Yves-Olivier Lenormand, leader du club Les entreprises s’engagent en Loire-Atlantique. | SYLVAIN BONNIOL

Cette fois, en partenariat avec Vinci Airports (le concessionnaire de Nantes-Atlantique), l’expert du job dating plante son décor dans le hall de l’aéroport, mercredi 19. Et il ne vient pas les mains vides. Pour cette nouvelle rencontre pour l’emploi qui se tiendra de 11 h à 13 h (inscriptions gratuites et obligatoires sur le site du Girpeh des Pays de la Loire), 300 postes seront à pourvoir.

(11)

Pas d’intérim

300 postes, aucun en intérim. « 50 % sont en CDI, et 50 % en CDD, ou en alternance, ou en jobs étudiants », assure Yves-Olivier Lenormand, qui n’oublie pas d’indiquer que les contrats courts se transforment parfois en formule à durée indéterminée.

« Le réseau des Entreprises s’engagent en Loire-Atlantique a travaillé avec Pôle emploi et Cap emploi, mais aussi avec les Maisons de l’emploi et Nantes métropole pour arriver à ce résultat. Il y a vraiment toutes sortes de métiers proposés. »

Emplois locaux

De fait, une quinzaine d’entreprises actives sur la zone aéroportuaire seront présentes.

C’est le cas d’Airbus bien sûr, mais aussi d’Aviapartner, d’Europcar, de GSF propreté, de Vinci, de Quérard, entre autres.

Des postes de nature très différentes sont à pourvoir, dans l’accueil, la sécurité, l’entretien, la manutention, dans les commerces, la restauration, chez les loueurs de voitures, l’assistance aux personnes à mobilité réduite, dans la sécurité ou à la propreté, etc. « 97 % des emplois sont basés à Nantes, et une petite partie à Saint-Nazaire. » Sur inscription

L’évènement a été maintenu en présentiel, mais avec des mesures sanitaires renforcées.

Ce qui implique, notamment, l’inscription en ligne. « Nous allons ainsi pouvoir organiser l’arrivée des candidats selon deux créneaux horaires pour éviter les brassages. » Le passe sanitaire sera contrôlé à l’entrée. Un parking est mis à disposition des visiteurs, gratuitement, sur présentation d’un justificatif de visite.

Cerise sur le gâteau pour les chercheurs d’emploi : trois baptêmes de l’air seront à gagner par tirage au sort. Et cent places sont offertes pour un match du Rezé volley métropole.

Aéroport de Bergerac : Ryanair suspend les liaisons avec Londres

france3-regions.francetvinfo.fr- 12 janvier 2022

Le Brexit et les restrictions sanitaires ont finalement eu raison des liaisons aériennes de la compagnie Ryanair entre la Dordogne et le Royaume-Uni

Elles battaient déjà de l'aile depuis le Brexit et le début de la pandémie, les nouvelles restrictions sanitaires mises en place à la mi-décembre ont porté un coup d'arrêt aux liaisons aériennes entre Bergerac et l'Angleterre. Le dernier opérateur à assurer des vols Bergerac-Royaume-Uni vient de jeter l'éponge en suspendant ses vols.

L'aéroport de Bergerac peine à redécoller suite aux restrictions sanitaires • © France 3 Périgords - Philippe Niccolaï & Anne-Laure Meyrignac

Vols à vide

Depuis le 18 décembre dernier, les politiques sanitaires très strictes de la France et du Royaume-Uni ont largement freiné le trafic de passager entre les deux pays.

(12)

Conséquence les vols ne font plus le plein, volant à moitié, et même parfois aux 2/3 vides.

Selon Gwenvael Ronsin-Hardy, directeur de l'aéroport de Bergerac depuis la mi-décembre des avions qui possèdent entre 90 et 190 sièges n'emmenaient plus qu'une soixantaine de passagers à chaque vol.

Voyageur, suspends ton vol

La compagnie à bas prix Ryanair en a donc tiré les conséquence, et décidé d'annuler tous ses vols Bergerac-Londres au moins jusqu'au mois de février, le temps de voir la situation évoluer.

Les règles draconiennes exigées pour emprunter les liaisons aériennes vers le Royaume- Uni ont eu raison de Ryanair à Bergerac • © France 3 Périgords - Philippe Niccolaï &

Anne-Laure Meyrignac Parcours du combattant

Il faut dire que la complexité pour pouvoir embarquer a de quoi dissuader le voyageur.

Comme aux pires heures du confinement, que vous soyez vaccinés ou pas, pas question de faire du tourisme. À moins que vous ne souhaitiez revenir dans votre pays de

résidence, il faut désormais un "motif impérieux" pour voyager d'un côté à l'autre de la Manche. Attestation à l'appui.

Welcome... or not welcome

La présence d'un test PCR ou TAG de moins de 24h est bien sûr exigé, mais il faut aussi le cas échéant respecter une quarantaine pouvant atteindre dix jours pour les non- vaccinés, et l'aéroport vérifie que vous ayez bien réservé un second test à effectuer dans les 48 heures après votre arrivée.

Les Britanniques souhaitant venir en France doivent de plus s'inscrire au préalable sur une plate-forme numérique pour renseigner notamment leur lieu de séjour dans

l'hexagone et respecter l'éventuelle quarantaine. Autant dire qu'entre types de tests, dates de validité et différences de réglementation l'erreur est facile, et le moindre faux-pas administratif aboutit à un refoulement d'office de la salle d'embarquement. C'était d'ailleurs le cas pour une à trois personnes sur chaque vol au départ de Bergerac.

Quant aux ressortissants français qui restaient malgré tout tentés par le voyage, un message sans ambiguïté leur est adressé sur le site officiel dédié : Le Gouvernement appelle en outre les voyageurs qui avaient prévu de se rendre au Royaume-Uni à reporter leur voyage.

Navigation à vue...

C'est vrai que là, voir des restrictions à nouveau, avec des contrôles frontaliers renforcés au niveau sanitaire, forcément ça augure pas de bonnes perspectives à court terme. Mais on voit bien qu'à chaque fois que les vols sont remis en vente les passagers sont de

(13)

retour à Bergerac. Donc on reste optimiste mais c'est vrai qu'on a pas de visibilité, on nage à vue...

Gwenvael Ronsin-Hardy, directeur de l'aéroport de Bergerac En attendant que l'avion rebondisse

Pour autant, tous espèrent que la crise est passagère, à commencer bien sûr par les passagers. L'aéroport de Bergerac relativise en rappelant qu'il génère 80% de son activité d'avril à octobre. Il attend donc de renouer le contact avec sa dizaine de destinations habituelles et ses opérateurs Transavia, Jet 2 et British Airways qui doit reconduire sa liaison vers Southampton.

Ryanair compte bien reprendre ses vols dès février et devrait même proposer un nouveau Bournemouth (sud-ouest de l'Angleterre) -Bergerac les mardis et samedis. La liaison initialement prévue pour le 29 mars, pourrait finalement ouvrir à l'été prochain. Tout ça, si le contexte le permet bien sûr.

De quoi renouer contact avec les 280 000 passagers que l'aéroport voit défiler chaque année "ordinaire".

70 Rue d'Hautpoul - 75019 Paris accueil@progexa.fr

01 53 38 92 10

Références

Documents relatifs

Un centre de loisir propose de nombreuses activités mais seulement deux activités sportives : le tennis et le golf.. Sur 240 personnes inscrites dans ce

Ensuite, les choses ne s'arrangent pas, la croissance nécessaire du nombre étant beaucoup plus rapide que celle des carrés des facteurs

Créé en 2004, le Forum International de la Météo et du Climat (FIM) est devenu un rendez-vous incontournable d’éducation et de mobilisation sur les enjeux du climat.Le FIM

Il existe deux grandes écoles dans la gestion du mobile en entreprise, d’un côté le BYOD (Bring Your Own Device) mobilisant le matériel personnel des

Dans ce chapitre, nous allons d’abord aborder le contexte de notre travail et les problèmes que rencontrent souvent les aéroports et les compagnies aériennes en

parce que nous 'vivons dans un monde en évolUtion constante ' Où

Ce questionnaire sera rempli par le vérificateur des décès seul ou conjointement avec le médecin traitant, ou avec telle autre per- sonne capable de donner des renseignements

C’est aussi parce qu’elle voulait s’assurer la tranquillité que Florence Lamblin serait tombée dans cette affaire de blanchiment liée à un vaste trafic de drogue, comme elle