• Aucun résultat trouvé

E. et J. Jullien Soigner BIO tous les fruitiers. Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs. Mini-Maxi

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "E. et J. Jullien Soigner BIO tous les fruitiers. Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs. Mini-Maxi"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

So ig n er B IO t ou s l es f ru it ie rs

www.editions-ulmer.fr

PRIX TTC FRANCE 7,90 €

ISBN : 978-2-84138-953-7

,!7IC8E1-dijfdh!

Identifier, soigner et prévenir

les maladies et ravageurs des fruitiers

u Arbres fruitiers et petits fruits (fraise, framboise, groseille…)

u Les principaux ennemis et toutes les solutions efficaces

u Tous les traitements de biocontrôle autorisés au jardin

u Les conseils de culture pour prévenir les maladies.

Mini-Maxi

Soigner BIO tous les fruitiers

Reconnaître et maîtriser les maladies et ravageurs

E. et J. Jullien

(2)

Maîtriser les maladies et ravageurs

Identifier le problème... 4

Solutions de biocontrôle ... 6

La lutte biologique avec des auxiliaires ... 8

Problèmes généraux et fréquents

Acariens nuisibles ...14

Chenilles des feuilles et fruits ...16

Insectes piqueurs ...18

Taches brunes foliaires ...20

Oïdiums ...22

Chancres ...24

(3)

Sommaire Sommaire

Maladies

et ravageurs spécifiques

Abricotier . . . 28

Agrumes . . . 30

Cassissier, Groseillier . . . 32

Cerisier . . . 34

Châtaignier . . . 36

Cognassier, Figuier . . . 38, 39 Fraisier . . . 40

Framboisier, Ronce, Mûre . . . 42

Kiwi, Actinidia, Myrtillier . . . 44, 45 Néfliers, Noisetiers . . . 46, 47 Noyer, Olivier . . . 48, 49 Pêcher . . . 50

Poirier . . . 52

Pommier . . . 55

Prunier, Amandier . . . 68

Vigne . . . 60

10 astuces pour prévenir les maladies et ravageurs . . . . 62

Index . . . . 64

(4)
(5)

Maîtriser

les maladies et ravageurs

La protection des plantes se

raisonne. Il ne s’agit pas de tout

miser sur la régulation naturelle,

ni de réaliser des traitements

systématiques, même s’ils sont

biologiques. Savoir comment

intervenir, et à quel moment,

nécessite de reconnaître les

principaux ennemis du verger

et d’estimer l’importance de

leurs dégâts potentiels.

(6)

MAÎTRISER LES MALADIES ET RAVAGEURS

6

Identifier le problème

LES RISQUES DE CONFUSIONS

Les erreurs de diagnostic proviennent principale- ment de la similitude d’ap- parence des symptômes . Elles nuisent à l’efficacité des soins . Par exemple,

traitements acaricides ne possèdent pas toujours des propriétés insecticides et réciproquement . En lutte biologique, l’identifica- tion du ravageur permet de lâcher les auxiliaires appropriés .

Le grand scolyte du pommier fore ses galeries surtout dans des arbres peu poussants. La lutte préventive consistera donc à cultiver les fruitiers dans un sol fertile et profond et à activer leur croissance.

Le diagnostic permet d’agir à bon escient, mais attention, un parasite peut en cacher un autre, et les attaques en chaîne compliquent l’identification de la cause primaire. Ainsi, si les scolytes des arbres fruitiers provoquent la mort des branches, ils s’attaquent surtout aux sujets peu poussants, cause primaire à laquelle il faudra remédier.

lorsque des feuilles de groseillier se crispent, il peut s’agir soit de minus- cules acariens (phytoptes), soit de pucerons jaunes . L’observation de la face inférieure des feuilles est essentielle, car les

Attaque de pucerons jaunes sur groseillier.

(7)

7 ASTUCE

Pièges anti-ravageurs pour le verger

• Plaque jaune engluée : pucerons.

• Piège rouge à croisillons englués + éthanol : xylébore disparate (scolyte).

• Pièges à phéromones sexuelles

(modèles delta ou à entonnoir) : papillons mâles générateurs de chenilles arpenteuses, tordeuses (carpocapses), grégaires (bombyx), xylophages (zeuzère, cossus gâte-bois).

Le piège à phéromones sexuelles est quelque- fois associé à un attractif alimentaire (mouche de la cerise, mouche de l’olive, mouche médi- terranéenne des fruits) pour identifier le début du vol et la dynamique de population.

Piège coloré et alimentaire : mouche asiatique des fruits.

Piège à phéromones sexuelles servant à capturer les papillons mâles du carpocapse des pommes et poires.

Identifier le problème

COMMENT RECHER- CHER LES NUISIBLES ?

La localisation des para- sites est variable selon leurs habitudes alimen- taires . C’est pourquoi les insectes piqueurs se trouvent sur les parties gorgées de sève en période de pousse active . La sur- veillance des ennemis du verger est facilitée par l’observation de plantes indicatrices, comme les variétés de pommier sen- sibles aux chancres, et par le piégeage pour certains insectes ravageurs .

Xylébore disparate femelle forant sa galerie de ponte.

Piège rouge à croisillons englués pour capturer le xylébore disparate.

(8)

MAÎTRISER LES MALADIES ET RAVAGEURS

8

Solutions de biocontrôle

Les organismes auxiliaires et les produits biologiques pour le jardin font l’objet d’études officielles avant d’être autorisés à la vente. L’autorisation concerne un ou plusieurs usages précis, dans des conditions d’emploi déterminées, figurant sur l’étiquette de l’emballage commercial.

LE BIOCONTRÔLE AU VERGER

La protection phytosani- taire des plantes potagères repose sur quatre catégo- ries de biocontrôle : 1. les macro-organismes auxiliaires.

2. les produits phytopharma- ceutiques comprenant des micro-organismes.

3. des médiateurs chimiques comme les phéromones, les allomones et les kairomones.

4. des substances naturelles d’origine végétale, animale ou minérale.

Les catégories 2 et 4 concernent la lutte contre les maladies, tandis que les autres sont destinées à la maîtrise des ravageurs . u Les auxiliaires

rassemblent des insectes, acariens et nématodes . Ce sont des prédateurs, des parasitoïdes ou des parasites d’animaux nuisibles .

u Les trois dernières caté- gories de substances sont

des produits phytosani- taires au titre de la régle- mentation européenne . Pour être commercialisés, ils doivent être assortis d’une autorisation offi- cielle de mise sur le marché (AMM), après une phase d’évaluation des risques toxicologiques

et écotoxicologiques . Ils sont également reconnus efficaces et sélectif des cultures . Les jardiniers sont inté-

ressés par des méthodes de protection des plantes effi- caces, mais respectueuses de la santé humaine et de l’environnement .

Ce compromis constitue une solution raisonnable pour soigner son verger . Les professionnels l’ap- pellent la « protection inté- grée » . Les traitements sont effectués en dernier recours, seulement si les bonnes pra- tiques culturales s’avèrent insuffisantes pour prévenir les attaques de parasites .

À SAVOIR Qu’est-ce que le biocontrôle ? Le biocontrôle regroupe les méthodes naturelles de protection des végé- taux. Son utilisation vise à ramener les méfaits des organismes nuisibles à un niveau acceptable.

Son principe est fondé sur la gestion des équilibres des populations d’ennemis des plantes, plutôt que sur leur éradication.

Traitement d’un agrume avec du kaolin contre les cicadelles et psylles.

(9)

9

Solutions de biocontrôle

PRODUITS BIOLOGIQUES AUXILIAIRES

- Généralement respectueux des auxiliaires du jardin, notamment des abeilles

(par ex. le bacille de Thuringe sérotype 3a 3b produit une biotoxine qui détruit seulement les chenilles de papillons).

- Autorisés en agriculture biologique.

- Biodégradables : ne génèrent pas, en principe, de résidus chimiques, notamment dans les denrées consommables.

- Favorisent la biodiversité.

- Respectent le fonctionnement des chaînes alimentaires naturelles.

- Régulent les ravageurs sur une longue durée.

- S’utilisent facilement sur les plantes (voir p. 8).

- Ne présentent aucun risque toxicologique, contrairement à certains produits biologiques.

- Les insectes parasitoïdes agissent de manière très ciblée (par ex. l’hyménoptère Encarsia citrina qui parasite uniquement les cochenilles à bouclier des agrumes cultivés sous abris).

- Certains produits polyvalents (par ex.

pyrèthre végétal) détruisent de nombreux auxiliaires (coccinelles, chrysopes, etc.) - La faible persistance d’action de

certains produits oblige à renouveler les traitements.

- Certains produits minéraux comme le cuivre s’accumulent dans le sol, sont toxiques pour les vers de terre et pour les organismes aquatiques.

- Quelques produits (cuivre, soufre, huiles insec- ticides-acaricides…) peuvent brûler les tissus végétaux (fleurs, fruits, feuilles, pousses), surtout sous abri (arbustes à petits fruits), en présence de températures supérieures à 28°C ou lors d’une période de sécheresse.

- De nombreux agents microbiologiques (champignons) exigent des conditions de température et d’humidité optimales pour agir efficacement.

- Les capsules de phéromones sont à conser- ver au réfrigérateur jusqu’à 1 an (entre 3 et 5 °C) et au congélateur jusqu’à 2 ans (-18 °C) ; elles ne doivent pas être manipulées sans gants.

- Les traitements microbiologiques doivent être raisonnés, notamment pour prévenir l’appari- tion d’éventuels phénomènes de résistance.

- Certains traitements à efficience limitée, en particulier contre les maladies, doivent être associés à des méthodes complémentaires : utilisation de variétés tolérantes, bonnes pra- tiques culturales, mesures prophylactiques…

- Coûteux à l’achat, mais souvent rentables sur le moyen ou long terme.

- Impliquent le respect d’une logistique et de conditions de stockage pour préserver leur vitalité : réception immédiate des colis en VPC, utilisation rapide après leur achat, conservation à des températures et hygrométries appropriées.

- S’installent avec difficulté dans des cultures où la pilosité ou la texture des feuilles de certaines plantes leur déplaît.

- Les insectes prédateurs très mobiles (coccinelles, chrysopes, punaises…) utilisés en plein air, peuvent s’échapper des cultures pour coloniser d’autres végétaux situés dans l’environnement .

- Plusieurs insectes et acariens auxiliaires redoutent la toxicité de certains produits biologiques d’origine végétale ou minérale (cuivre, soufre, pyréthrines, spinosad…).

- Certaines précautions sont à prendre lors de l’utilisation des nématodes entomopatho- gènes : intervenir en début de matinée ou de soirée, avec des températures de sol supérieures à 12°C, et irriguer après l’application pour favori- ser une meilleure dispersion.

AVANTAGESINCONVÉNIENTS

(10)

10

La lutte biologique avec des auxiliaires

Les auxiliaires sont des organismes vivants qu’on lâche sur les plantes et qui s’attaquent souvent à des bioagresseurs. Ce sont des agents de lutte biologique.

Il peut s’agir de macro-organismes, comme les coccinelles ou les chrysopes, ou d’ani- maux microscopiques, comme des nématodes parasitant des larves d’insectes du sol.

COMMENT INTERVENIR ?

Hormis l’installation de niches écologiques (haies mixtes, bandes enherbées peu ou pas fauchées) et la préservation de l’environne- ment (traitements non pol- luants), la lutte biologique se conduit directement par des lâchers d’auxiliaires vivants . Ces organismes représentent un moindre danger pour la santé humaine, les animaux domestiques, les plantations et, en prin- cipe, la biodiversité . En théorie, une réglementa- tion européenne précise que les auxiliaires non indigènes

Acarien pyriforme (en bas) prédateur d’acarien rouge.

Larve de punaise Anthocoride

prédatrice de psylle. Larve de chrysope, prédatrice de petits insectes et d’acariens.

doivent être sans danger pour la faune autochtone . Plusieurs méthodes d’appli- cation existent : la pulvéri- sation (nématodes parasites de larves de hannetons ou de charançons dont l’otio- rhynque du fraisier, vers gris de noctuelles, asticots de tipules, fourmis, thrips), la suspension de sachet, de plaquette ou de boîte en carton (acariens prédateurs de tétranyques, micro-hymé- noptères parasitoïdes…), le dépôt manuel (coccinelles, chrysopes), le saupoudrage (acarien prédateur de thrips ou d’acariens nuisibles) . MAÎTRISER LES MALADIES ET RAVAGEURS

Les nématodes Heterorhabditis bacteriophora parasitent les larves d’otiorhynque (charançon noir) du fraisier.

Chenilles de bombyx à livrée parasitées naturellement par des hyménoptères Ichneumonidés sur le tronc d’un pêcher.

(11)

À gauche : Aphidius sp., micro-hyménoptère parasitoïde de pucerons.

À droite : Coccinelle à 7 points prédatrice de pucerons.

AUXILIAIRES UTILISABLES SUR FRUITIERS DE PLEIN AIR (ET SOUS ABRI)

Parasites Moyens biologiques

Aleurodes,

« mouches blanches »

Chrysopes Chrysoperla affinis, C. lucasina, coccinelle Delphastus catalinae (= D. pusillus).

Acariens rouges, acariens jaunes (tétranyques)

Acariens prédateurs Neoseiulus californicus, Amblyseius andersoni, coccinelle Stethorus punctillum, chrysopes Chrysoperla carnea, C. lucasina, punaises Orius laevigatus, O. majusculus.

Charançons noirs,

otiorhynques sur fraisiers Nématodes Heterorhabditis bacteriophora, Steinernema feltiae, S. kraussei.

Chenilles défoliatrices Micro-hyménoptères Trichogramma brassicae, chrysopes Chrysoperla carnea.

Hannetons (vers blancs sur jeunes plants fruitiers)

Nématode Heterorhabditis bacteriophora.

Flatide pruineux, cicadelle blanche

Micro-hyménoptère Neodryinus typhlocybae.

Noctuelles terricoles (vers gris sur jeunes plants fruitiers)

Nématode entomopathogène Steinernema carpocapsae.

Psylles Punaise Anthocoris nemoralis.

Pucerons Coccinelles bipunctata, Coccinella septempunctata, syrphe Sphaerophoria rueppellii, thrips prédateur Franklinotrhips vespiformis, chrysopes Chrysoperla affinis, C. carnea, C. lucasina, syrphe Episyrphus balteatus, micro-hyménoptères Aphidius colemani, A. ervi.

Thrips Acariens prédateurs Amblydromalus limonicus, Amblyseius degenerans, chrysope Chrysoperla lucasina, thrips prédateur Franklinothrips vespiformis.

Tipule (asticots sur

jeunes plants fruitiers) Nématode entomopathogène Steinernema carpocapsae.

Lutte biologique

11

Références

Documents relatifs

Peuvent être mis sur le marché les produits qui présentent un risque nul ou minime pour la santé ou la sécurité des utilisateurs ou de tiers lorsqu’ils sont utilisés dans des

Le CEN/TC 133 "Cuivre et alliages de cuivre" a été créé en 1988 pour élaborer et mettre à jour des normes dans le domaine des produits non corroyés, corroyés et des

Dans certains milieux occidentaux, quelques soupçons sur- girent dès que le gouvernement Brandt-Scheel, issu des élections de 1969, s'engagea dans la tentative pour normaliser

Symptômes sur bois (racine, collet, tronc, branche ou rameau) Symptômes sur feuilles.

campagnol provençal puceron géant brun du pêcher cochenille lécanine. bactériose

Si vous accordez beaucoup d’attention à vos joyeux pensionnaires, que vous répondez comme il faut à leurs modestes besoins et que vous prenez le temps de vous lier d’amitié avec

Attention produits toxiques : Il y a enfin les nouveaux contrats de trois grandes compagnies, qui garantissent en apparence le système de conversion en rente, mais qui dans

Ce qui manque à ce paon : c'est bien voir, j'en conviens ; Mais votre chant, vos pieds, sont plus laids que les siens, Et vous n'aurez jamais sa queue. Jean-Pierre Claris de