ASPECTS QUANTITATIFS DE LA PRODUCTION LAITIÈRE DES BREBIS
I. -- MISE AU POINT BIBLIOGRAPHIQUE
J.
G. BOYAZOGLUStation centrale de
Génétique
animale, Centy
e national de Rechevches
zootechniques, Jouy-en-Josas (Seine-et-Oise) ( 1 ).
PLAN I. - INTRODUCTION.
II. - ASPECTS GÉNÉRAUX.
III. - COhTTRÔI,! LAITIER CLASSIQUE ET PÉRIODE DE TRAITE.
IV. - ESTIMATION DE LA PRODUCTION LAITIÈRE PENDANT LA PÉRIODE D’ALLAI-
TEMENT.
a) Estimation de la
quantité
de lait consommée parl’agneau.
b) Autres méthodes d’estimation.
c) Conclusions.
V. - INFLUENCE DES FACTEURS PHYSIOLOGIQUES ET DU MILIEU SUR LA PRO- DUCTION PENDANT L’ALLAITEMENT.
a)
Facteurs liés àl’agneau.
b) Facteurs liés à la brebis.
c) Autres facteurs, tels : l’alimentation, l’année, et la
période
de mise-bas.d) Influence sur la courbe de lactation.
VI. - INFLUENCE DES FACTEURS PHYSIOLOGIQUES ET DU MILIEU SUR LA PRO-
DUCTION PENDANT LA PÉRIODE DE TRAITE.
a) Période d’allaitement et méthodes de sevrage.
b)
Méthodes de traite.c) Période
d’agnelage.
d) Durée de traite
(durée
delactation).
( 1
) Adresse permanente : Research Institute for Animal Husbandry and Dairying, Pretoria.
e) L’alimentation, ]’aimée, le type de naissance et la méthode d’élevage.
f)
L’âge de la brebis, le numéro de lactation et lalongévité.
g) Influence sur la courbe de lactation.
vII. AspEcT
1 *IÎNÉTI O tTbI
ET MÉTHODE D’ELEVAGE.a)
Répétabilité
et héritabilité.b) Méthodes de sélection et testage.
c)
Consanguinité,
croisement et amélioration de laproduction
laitière.v III
. - CONCLUSIONS.
SUMMARY.
.---- -- -
l - INTRODUCTION
La
production
laitière des brebisprésente
un trèsgrand
intérêt dans les pays méditerranéens et dans l’Est del’Europe :
- pour la
production d’agneaux
deboucherie,
- pour la
production
de lait destiné à la fabrication defromage,
- pour la
production
de lait de consommmation.Il est difficile de
préciser
correctement laproduction
mondiale de lait de brebis bien que certains payseuropéens
fournissent unpourcentage
élevé defromage
debrebis
(MARRE, 190 0 ; B R É-xi<’1’,
1949 ; LOCATELLI, 1949 ; Rio, r949 ; D!cU!!ca,19 6 0
: (,ioRGiou, 19 6 0 ;
BERTONE,19 6 0
et19 6 2 ; L,ANCELOT, I9 6 0 ; G A F F IE R , ig6i).
A
cela,
nous devonsajouter
lesgrandes quantités
deyogourt
consommées dans les Balkans et Israël. InsTA( 19 6 1 )
en Albanie et ÏANEW( 19 6 1 )
enBulgarie,
ont estiméla
production
de lait de brebis à 40° de
laproduction
laitière totale de ces deux pays. Enfin SroTTk!,( 1954 )
et Nmomc( 1959 , y 6o)
ont discuté leproblème
de laproduction
et de l’utilisation du lait dans le bassin méditerranéen.A titre d’information nous citons
(tabl. i)
les estimations desproductions
laitières des ovins
publiées
par la F. A. 0.( 19 6 2 ).
Laproduction
mondiale pour l’année19 6 0
s’élève à 6 Soo millions de tonnesmétriques ;
ce chiffre est assez arbi-traire car en
plus
du lait obtenu à la traite ilcomprend parfois
le lait têté parl’agneau.
En
parlant
de brebis laitières nous devrions tenircompte uniquement
des brebisspécialisées
pour latraite,
mais ungrand
nombre des racesspécialisées
pour la pro- duction de laine et de viande sont aussi soumises à la traite pour fournir un revenusupplémentaire
aux éleveurs(Italie, Portugal, Espagne
et paysBalkaniques).
Les travaux concernant ces
types
d’animaux tiendront unegrande place
danscette
étude,
mais unepartie
sera aussi consacrée aux essais d’estimation de la pro- duction laitière des races dites « non laitières ».Toute étude sur la
production
laitière des brebis, doit tenircompte
de laparti-
cularité des méthodes
d’élevage
ovin parrapport
à celles del’élevage
bovin etcaprin.
En
effet,
bien que la deuxièmephase
de la lactation(la traite)
soitcomparable
cheztoutes les
espèces laitières,
lapremière phase (l’allaitement)
nepeut
être correcte- ment contrôlée par suite de laprésence
del’agneau.
Les méthodesd’élevage
des brebis laitières en sont au même stade que celles des vaches laitières il y a trente ans. Cettesituation doit être considérée comme
temporaire ;
l’é!-olution vers untype
d’éle-vage
spécialisé
pour laproduction optimale
de lait étantl’objectif théoriquement
souhaitable.
Nous tenons à mentionner
ici,
que des étudesbibliographiques
antérieures con-cernant
quelques aspects
de laproduction
laitièreovine,
ont été effectuées par : SERRA(Ig48),
ÙÎIHAL( I g54),
POI,Y(Ig56),
RAt(Ig56),
VERA Y V!GA(Ig!6),
DRECUN(
1957
), O GNJANOVIC ( 195 8),
HrNRrscH!N et coll.( I g5 9 ), SE MJ A N ( 1959 , 1961 b),
B!I,nA
( 19 6 0 ),
BELIC( 19 6 2 ).
Il - ASPECTS
GENERAUX
I)ans une
publication, classique
en sontemps,
SCHPI!NGRABER(r d33 )
donnel’historique
dudéveloppement
des races ovineseuropéennes,
en accordant uneplace privilégiée
à laproduction
laitière. Il discute lesorigines
et lespossibilités
de diffé-rentes races en les divisant en trois groupes :
- races
spécialisées
pour laproduction laitière ;
- races
mixtes,
àviande,
laine etlait ;
- races dont la
production
laitière est secondaire.Bien que cette classification soit
acceptable,
larépartition
des races effectuéepar l’auteur
peut
êtrecritiquée
de nosjours.
ScHAxx!R( I q5 4 )
et DECUENCA( 19 60)
ont aussi décrit les races laitières
importantes
del’Europe.
A notre
connaissance,
la race de Frise Orientale(Frisonne) apparaît
comme lameilleure
productrice.
Cette race a étélargement
étudiéedepuis
la fin du siècledernier par RODICKZKY
( 1 88 7 , I X8g),
1,AXA( I 88g),
ZURN( 19 01)
et MARRE(1909
et
igii) ;
elle a faitégalement l’objet
deplusieurs
étudesplus
récentes(MUHr,B!RG,
1934;
CREMER,
Il)3_$EBBINGHAUS,
1949; !!’P!TTSTtl-,,T, 1949;BurTEKAMP,
Igj2 ; §DJIRSARAI, Ig58).
En
Italie,
la raceLartghe
est excellente laitière(Ross l ,
1950 : et DASSAT, 1954; DASSAT,
195 8 a),
mais ses effectifs sont réduits. Une racequi
offre despossi- bilités,
semble être la Sarde. Sesperformances
ont été étudiées par MEDDA( 192 8,
I 953
,
105 8),
PASSCNO( 1931 , z 93 6, I94 2),
BO¡’¡ELLI( 1949 ,
1955 a etb, 1956, 1961
aet
b, 1962),
BETTiNi( 1952 )
et MÉREU( 1957 ) ;
des informationsimportantes
sur lecontrôle laitier des animaux
depuis
1927 ont étérapportées
par le Libroge!2ealogico
ovino Sardo
(1935, 193 8,
1940, H)5°,1 (5 9 ).
Plusieurs autres races italiennes ont étéétudiées ;
mentionnons parexemple
les travaux de ’ToRT<>REI,i,1( 1947 )
sur la raceGentile di
l’uglicc,
I)ASSAT(rgq2),
’rRIUL7r( 1951 )
et VEZZANI( 1954 )
sur la Biellese,MASON et DASSAT
( 195 8)
et I,IGUORI( 19 6 0 )
sur la5’o/)!a!’:.sMKa,
BONEUI( 19 60)
sur les
possibilités
des races Leecese et Allamitrajia et finalement l’étude de Pixo et l’ORTOLANO(io62)
sur la race mixte Comisct!ta. En outre, dans lecatalogue
del’Es!osz:zione
Internationale ()vina(ig 4 g)
et lespublications
de BONADONNA( 1950 )
etdelaFed. Ital. Cofi .
Abr. ( I g6 I ),
nous trouvons des informations sur lespossibilités
laitières des races italiennes.
Dans l’est de
l’Europe,
la raceTzigajca,
semble être laplus
intéressante. Elleétait,
avec laRacka,
laplus importante
des raceshongroises (MARRE, I gog).
BEUC(Ig52), OG NJ ANO V IC ( 195 8)
et IsAI!ov( 1959 )
l’ont étudiée enYougoslavie
et BArAet coll.
( 195 6 a),
HARSIANUet STEFANESCu( 195 8)
en Roumanie. TAXA( I gog)
a donnéde nombreuses indications sur les
possibilités
laitières de la brebisValaque,
et surcelles de
plusieurs
races del’Europe
Centrale.(I, A r, ATOVIC , 195 8 ; R AKO , 1957 ).
Une race dont on
parle beaucoup
est l’..l¡cassi. Son amélioration en Israël(F I NCI , 1
( 57
)
a attiré l’attention dans les pays voisins et a été étudiée dans le sud-est de laTurquie
par E1osEoGi,u et AYTUG(ig6i)
et au Liban par RŒGSSET(ig6o). (Voir aussi, r &dquo;IN7cl,
1949 ; RICHARDS, 1957 ; LEROY, 1957 ; NEEZËR et coll.rg58 ;
CATTIN-ViDAL, 1961 ! ;
Yu!cH,ig6i).
EnTurquie,
ApiTMAx( I o 4I )
étudia la race Akka-y
amaaz ; ADDnM
( 1950 ),
Sl’OTTEL et IzM!rr( 195 8)
et YARmN(rg58)
la raceKivircik ;
à
Chypre,
MAULE( 1937 )
et Fix«( 193 8)
ont étudié la race autochtone ; Tucci(ig 3 o)
la race de
Lybie
et en Uzbekistan laJaidara
a été étudiée par KOTCHRTKOV( 1959 ).
En
France, d’après
PORTAI, etQuiTTET ( IOIO )
et 31-xzER.xx( 1954 )
les races lesplus
intéressantes dupoint
de vue de laproduction
laitière sont :C-XTTIX-1&dquo;IDAI,
(I!6o
a etli, 19 6 1 b,
c etd, I g6 2
a, b etc) présente
lesperfor-
mances moyennes des animaux contrôlés dans ces races.
(!’oir aussi:
1BIARRE,I qo6 ; GAI,TI!R,
IQ43 LEROY,I g36, I g 4$ SENTEX, Il)48,
1954.Pour la Grèce,
Gropciou( 19 6 0 ) aprésenté
aucongrès
de la h. :!. 0. - F. E. Z.à
Athènes,
unrapport complet
surl’élevage
du mouton(tous
les animaux étant dutype Zac1œl).
Ilapparaît
que dupoint
de vueproduction laitière,
les racesClaios, A
1y
tilène
et Serres sont lesplus
intéressantes. SoxMEx( 19 6 1 )
montre que la Chios est aussi enTurquie
la meilleure laitière(SoLw!I,InIa, 103 6 ;
I’!RDIKIS,Id 6 2 ).
LaSerres a été
également
étudiée par l’APACHRI.STOI!IIII,OU(I<lj5)
et 3.III,Ios(ig6o a).
En ce
qui
concernel’Espagne,
elledispose
d’uncheptel
laitier considérable avecles races
C/:Mn’!, 1BJ1il1lchcga
et Lacha(R IO ,
1949 , BELDA,10 6 2
a etb ;
I)oiy,10 6 0 rz).
Au
Portugal
les groupes de brebis Serra da Estrallc! et Saloia sont de bonnesproduc-
trices de lait
(Poi, y , 10 60
a,10 63).
Dans le tableau 2, nous avons
essayé
de résumer lescaractéristiques
essentielles deproduction (production
laitière totale et commercialisée en tenantcompte
de lapériode d’allaitement)
des différentes races laitières. Nous n’avons volontairement retenu que les références lesplus significatives.
Dans
beaucoup
derégions d’élevage
ovin de l’est del’Europe,
c’est unepratique
courante de traire les brebis à laine fine et
senti-fine, après
le sevrage del’agneau,
dans le but d’obtenir un revenu
complémentaire
à celuiproduit
par la laine etl’agneau
de boucherie. Bien que cettetechnique
nepermette
pas d’obtenir des résul- tats trèscomparables,
legrand nombre
depublications
sur cesujet
et lespossibilités qu’elle présente
pour lesrégions agricoles sous-développées,
nousobligent
à la men-tionner. Les
performances
obtenues par cetteméthode,
montrequ’une production
laitière de 30 à 40 litres
peut
être obtenue à la traiteaprès
une durée d’allaitement de deux à trois mois pour des brebis dutype
Mérinos.L’intérêt de cette méthode
d’élevage
a été discutée parplusieurs
cher-cheurs: HIRSCH
( I o 43 ),
POSPELOV( 1940 ), C DOLJSKII
et coll.( I o4 0 ),
BAVKV(1949),
MlIIAI/KA
(1957), KA R A 3IJ AN
et BAGDASAROV( I9 jS),
ZELNIK(I9j!),
BAGDASAROV( 19 6 0
),
Kovnc( I g6 I ),
DASSAT( I q 54, 10 0 2 ),
SCIIMIDT( I q 4 g),
BIELIENSKI et CIIO-MYSZY:V
(1953),
TDIARIU(1958),
PIRVUI,ESCU et RAICU( 1959 ),
SïEFANESCU et coll.(1960),
TATEVOSIAN(1963),
SZEGEDI(H)51),
HuzY(1962).
III -
CONTRÔLE
LAITIERCLASSIQUE
ET
PÉRIODE
DE TRAITEIl est
préférable
de traiter d’abord cette deuxièmephase
de lalactation, qui
estla
plus
facilement contrôlable etqui peut
être étudiée de la mêmefaçon
que celle des vaches laitières. Nous passerons ensuite à laphase
d’allaitement.La méthode de mesure est
pondérale
ouvolumétrique
mais cette dernièresemble,
avecraison,
gagner du terrain. I,epremier
contrôle est engénéral
effectuéimmédiatement
après
le sevrage des agneaux, les contrôles laitiers suivants étant mensuels ou bimensuels etportant
sur une durée de 24 heures. NEVANO( I g4 2 ),
VEZZAK
I
( 1954 ),
BELie et coll.( I q5X) utilisent
des contrôles bimensuels ; BAGDA-S A R O
V
( 19 6 0 )
effectue un contrôle tous les 20jours,
tandis que les brebisLan g he
et
Sopravissana
étudiées par MAsox et DASSAT( 1954 , 1(58)
étaient contrôléesmensuellement ;
IsAI{ov(sg 5 g)
utilise à la fois des contrôles mensuels et bi-mensuels.En
France,
dans lesrégions
deRoquefort
et desBasses-Pyrénées,
on apratiqué
des contrôles bi-mensuels
jusqu’en
1957(LE ROY , 194 8,
1949 ;SENTEX, 1948,
1954 ; Por,Y,I g56), puis
on agénéralisé,
à tous lesdépartements,
le contrôlemensuel,
en tolérant une durée d’allaitement maximum de 45jours (PoI,Y, 19 6 0
a ;CoTTi E R, 19
6 2
).
En Grèce et en Israël on effectue aussi des contrôles mensuels(F I ;cI,
1957 ; Mii,ios,19 6 0 b;
P!RnIhrs,19 6 2 ).
En étudiant le
développement
del’élevage
des brebislaitières,
on constate une insuffisance notoire du contrôle laitier. Parailleurs,
la diversité et l’absence de coor-dination dans les méthodes de contrôle utilisées par les différents pays créent des difficultés dans
l’application
des méthodes de sélection et detestage.
Comme le con- seille PoI,Y( I g6o a),
il faut trouver de nouvellessolutions,
de natureéconomique, permettant
une réelle efficacité dans le domaine del’élevage
de la brebis laitière :- contrôle
quantitatif
limité aux troispremiers
mois dedémarrage
de la lac- tation :- réduction de la
périodicité
descontrôles ;
- utilisation
systématique,
avecquelques contrôles-repères
de l’évolution de la courbe de lactation de la brebis moyenne dutroupeau.
Pour diminuer les frais du contrôle sans pour autant nuire à sa
précision,
PALIAN(
1953
)
étudieégalement
lespossibilités
d’utilisation d’un ouplusieurs
contrôles occa-sionnels pour déterminer la
production
totale des brebis. Ilsuggère
de faire deux contrôlespendant
lapériode
de lactation où la corrélation entreproduction jour-
nalière et
production
totale est maximum. K.NOTHEet KARKOZKA( I g6 2 )
ontessavé
de déterminer la lactation des brebis C!kiel à
partir
d’un contrôleunique ;
pour cal- culer cette lactation il suffit demultiplier
laproduction
totale dutroupeau
pour toute la campagne, par lerapport
entre laproduction
dechaque
brebis et laproduction
moyenne du
troupeau
lejour
du contrôle. NIKAet 1)ERaIENGI(i95!, ig5g)
ontessayé
d’utiliser la
production
du matin pour estimer laproduction
totale de lajournée
de contrôle : l’erreur ainsi commise sur 600 lactations est inférieure à 10 p. 100 pour
8- 9
p. 100 des observations. Ces auteursproposent
de faire 2 à 4 contrôles le matin pour calculer laproduction
totale d’une lactation.Théoriquement
le contrôle bi-mensuel semble souhaitable pour obtenir des per- formances suffisammentprécises
à l’échelon individuel(Pot,y, 195 6).
Il semble bienen effet que, pour un intervalle de contrôle
donné,
les erreursenregistrées
sur brebissoient deux fois
plus importantes
que celles observées chez les bovins(RicoRD!Au
dans C. N. E. R. N.
A., 19 6 3 ). Cependant,
legain
deprécision apporté
par le con-trôle bi-mensuel par
rapport
au contrôle mensuel ne compense pas lesupplément
de travail et de
dépenses engagées.
Mentionnons encore ici le travail de CARRE et coll.
( 195 8, ig5g)
sur la compa-raison des méthodes d’estimation des
performances
laitières. Bien que cette étudene concerne que le contrôle laitier
bovin,
elle est à la base dudéveloppement
du con-trôle laitier ovin en France. Ce dernier
paraît
êtreaujourd’hui
leplus économique
et le mieux établi et il
peut
servird’exemple
pour tous les pays intéressés. Le ta- bleau 3 résume des informations sur les méthodes de contrôle utilisées à l’échelon national dans lesprincipaux
paysd’élevage
ovin laitier. Dans lesBalkans,
laTurquie,
le
Moyen-Orient
etl’Afrique
duNord,
oùl’élevage
des brebis laitièresjoue
un rôleimportant
on n’a pas encoreentrepris
de contrôle laitierorganisé,
bien que l’on fassequelquefois
des contrôles dans lestroupeaux expérimentaux
et dans les do-maines
privés.
PO
LY
( 19 6 0 a),
rendcompte
des informations intéressantes concernant le calcul etl’expression
des résultats des contrôles effectués dans les pays de l’Ouest du bassin méditerranéen.En France on utilise la méthode I!EISŒMANN pour le calcul des
lactations,
et on calcule :
- la durée d’allaitement et la durée de traite en
enregistrant
lesanomalies ;
- la
production
obtenuependant
lapériode
de traite(production
commercia-lisée) :
lepremier
contrôle est effectué deux ou troisjours après
la mise à latraite ;
- la
production
totale :extrapolation
dupremier
contrôledepuis
la date demise-bas ;
- la
production
de référence : 150jours
de traite et laproduction
moyennejournalière
au cours de cettepériode.
Les résultats sont classés par niveau de
production
etâge
des animaux.Au
Portugal,
laproduction
commercialisée est évaluée enmultipliant
la moyennedes contrôles par l’intervalle entre la date du
premier
contrôle et la date de tarisse- ment,comptée
15jours après
le derniercontrôle ;
on calcule aussi laproduction totale,
la durée delactation,
laproduction
moyennejournalière
et l’on effectuequelques analyses
de matière grasse.En
Espagne (Z UZUA , 19 6 1 ),
laproduction
totale est obtenue par addition desproduits partiels :
-
production
dupremier
contrôlemultipliée
par l’intervalle entrel’agnelage
et le
premier contrôle ;
-
production
du ne contrôlemultipliée
par l’intervalle du( f i
-i)e
con-trôle au !ze contrôle.
On obtient aussi des
renseignements
sur la richesse en matière grasse et en ma- tièreazotée,
ainsi que sur les durées delactation ;
les données sont classées partroupeau
et parâge.
En
Sardaigne,
laproduction
totale est obtenue selon le mêmeprincipe.
La pro- duction de référence en 2,!ojours,
la durée de la lactation totale et laquantité
dematière grasse sont calculées
systématiquement.
Selon Mrr,ios
( 19 6 0 b)
et GEORGIOU( 19 6 0 ),
laproduction totale,
la durée delactation,
laproduction commercialisée,
lapersistance
de lalactation,
la dated’agne- lage
et lepoids
del’agneau
à lanaissance,
constituent l’ensemble des informations fournies pour les animaux contrôlés en Grèce.En
Israël, d’après
Pmcr( 1957 ),
onenregistre
laproduction
totale en tenantcompte
d’une durée d’allaitement inférieure à 60jours,
de la durée delactation,
de la
production
moyennejournalière,
du tauxbutyreux,
de la dated’agnelage,
dumode de sevrage et des
renseignements
sur les anomalies.IV - ESTIMATION DE LA PRODUCTION
LAITIÈRE
PENDANT LA
PÉRIODE D’ALLAITEMENT
Pour les races où la
séparation
del’agneau
n’intervient pas immédiatementaprès
lamise-bas,
les méthodes courantes de contrôle laitier nepeuvent
être utilisées pour le calcul de laproduction
laitière des brebispendant
lapériode
d’allaitement.En
analysant
les méthodes de contrôle laitier direct etindirect,
1Joi,Y( 195 6)
etSE
MJ A
N ( 1959 , 19 6 1 1»
ont examiné les différentsaspects
de ceproblème.
La difficulté
peut
êtrepartiellement
surmontée en faisant téter parl’agneau
un côté de la mamelle et en
trayant
l’autre côté. Cette méthode est surtout utilisée pour obtenir des échantillons de lait en vued’analyses (I,r., RO y , 194 8 ;
OWEN,z955).
On
peut
aussiséparer l’agneau pendant
une durée de 12 à 2! heures en vue de per- mettre une ouplusieurs
traites. Une troisième solution consiste àpratiquer
desinjec-
tions d’hormones
post-hypophysaires
pour réaliser unevidange complète
de la ma-melle.
Cependant,
l’idée que, d’unepart,
laproduction
laitière d’une brebispendant
la
période
d’allaitement est en permanence sous l’influence stimulante del’agneau,
que, d’autre
part,
la croissance des agneaux est conditionnéejusqu’à
un moispar la production
laitière de la mère a dominéplusieurs
études faites dans ce domaine(MorrTA:!nxo,
m!37 ; POLY,195 6 ;
CONSTANTINESCU etG ONDOS , 195 8 ;
C. N. E. R.N.
A., r 9 6 3 ). lorsqu’on
a effectué un travail de ce genre surtout sur des races nonsoumises à la
traite,
la détermination de laproduction
de la mère a été obtenuepar
pesée
del’agneau
avant etaprès
latétée, plusieurs
fois parjour.
Mais lapesée
des agneaux avant et
après
la tétée est une méthode peupratique
et finalementassez
imprécise.
Unetechnique plus simple
consiste à estimer laproduction
de lamère à
partir
dugain
depoids journalier
del’agneau. ’routefois,
deuxcatégories
de solutions
peuvent
êtreproposées :
- celles
qui
mesurent laquantité
de lait consommée parl’agneau ;
- celles
qui
estiment laquantité
de lait fournie par la brebis.a)
ESTIMATION DE I,AQUANTITÉ
DE LAIT CONSOMMÉE PAR 1,’AGNEAU Pesée del’agneau
avavct etaprès
la tétéeLa nécessité de contrôler la consommation de lait
tété,
en vue d’étudier les mé- thodes d’alimentation et de sélectionpermettant
d’accélérer la croissance des agneaux, est àl’origine
dudéveloppement
de cettetechnique
de mesure indirecte de la pro- duction laitière des brebis(MAyMO!!,
1951 ; BoGART,1959).
Dès 1904, FL’ILERet KI,!INH!INZ calculent la
production journalière
moyenne desbrebis,
parpesée
des agneaux avant etaprès
la tétée. NEIDIG et IDDrNGS( 1919 )
ont
également
utilisé cettetechnique
enpesant
les agneaux tous les 10jours,
sur unepériode
de 24 heures et àpartir de heures.
Par lasuite,
des modifications ont étéapportées
à cettetechnique ;
nous les résumons ci-dessous : LER O
Y
( 193 6)
travaillant sur 17 brebis Ile-de-Fvancepratique
un contrôle bimensuel
pendant 4 8
heures.BoNSMA
(1939, zg44) ;
SïARKS effectuent des contrôles hebdomadaires sur une( 1
953) période
de 24 heures.W ALI , A
CE
( 194 8)
effectue des contrôles hebdomadaires de 24h. ; 4
-6
tétées parjour
de contrôle.BA RNI
COAT et coll.
( 1949 ,
1952,appliquent
une méthodecomparable
à celle de1956)
WAII,ACU ; ilscomparent
la méthode despesées
avant et
après
latétée,
à la traiteprécédée
ounon
d’injections post-hypophysaires ;
ils con-cluent que la méthode est satisfaisante.
SAG I II
N et MANU
( 1950 )
constatent que la méthode despesées
avant etaprès
la tétée(toutes
les troisheures)
est incor-recte par
rapport
à la traite manuelle.W HI T IN
G et coll.
( 1951 , 1952 ) adoptent
six tétées parjour
decontrôle,
unetoutes les trois heures.
H U G
O
( 1952 )
utilisecinq
tétées par contrôle hebdomadaire.OwE‘r
(1953,
1955,1957) équipe
les mères d’un «protège-mamelle » qui empêche
les agneaux de téter tout en leur per- mettant de resterprès
de leur mère aupâturage.
TII
OMSON et THOMSON
( 1953 )
fontquatre
tétées parjour,
à 6h,
mh,
16 h et22
h,
tous lescinq jours.
Guy!R et DYER
( 1954 ) pratiquent
un contrôle hebdomadaire de six tétées parjour.
M I
IIAI,
(1954)
trois tétées(de
60 minuteschacune)
parjour
avec un intervalle de 10
jours
entre contrôles.BuRRis et BAUGUS
( 1955 )
font des contrôles hebdomadaires de la pre- mière à la douzième semaine delactation,
en isolant les agneaux à 16 h. 30 et en les laissant téter à 7 h. 30, 10 h. 30, 13 h. 30 et 16 h. 30.M
UNRO
( 1955 , 19 6 2 ) ;
MUNRO etpèsent
les agneaux toutes les 3 ou 4 heures.I NK SON
(1957)
SCHOLZE
(1955)
soumet les agneaux à unrégime
decinq
tétéespendant
lapremière
semaine delactation, puis
de
quatre,
trois et enfindeux,
au terme d’une lactation de 100jours.
HUNTER
( 195 6) adopte
des tétées toutes les 4h,
et des contrôles hebdomadaires de 24 h en 1952. Durant la cam- pagne 1953, il réduit lapériode
de contrôle àune
demi-journée.
VE
RA y VEGA
( 195 6)
fixe un mors(morceau
debois)
dans la bouchedes agneaux pour les
empêcher
detéter,
touten leur
permettant
d’exercer une action stimu- lante sur la mamelle.DA V
IES
( 195 8) ;
ALEXAXDER et méthodecomparable
à celle de OWEN. DAVIES( 1 959)
SuGAI et TERAMOTO
( I g58) ;
contrôlent à des intervalles de 10jours.
O KHOTI
);&dquo;A
( 195 8, 1960)
TE RNOV E
NKO
( I g 5 8)
fait neuf tétées parjour
de contrôle au début de la lactation et diminueprogressivement
leurnombre pour arriver à trois tétées au dernier
_ contrôle
( 77 jours après
lamise-bas).
IG N AT I E
V
( 1959 )
effectue huit tétéespendant
les troispremières semaines,
six de 20 à 30jours
etquatre
de 30 à 60jours ;
contrôle tous les 10jours.
CooMBE et coll.
( 19 6 0 )
concluent que cette méthodepeut
être utiliséeavec succès mais ne met pas en évidence tout le
potentiel
deproduction
des brebis.RICORD!AU et coll.
( 19 6 0 ) proposent :
- un contrôle hebdomadaire de 12
h ;
- un
premier
contrôle effectué 4-5jours après
la
mise-bas ;
- une
pesée zéro,
très tôt le matin suivie par sixpesées (toutes
les deuxheures)
ouquatre pesées (toutes
les troisheures).
Parmi les autres études faisant mention de cette
technique,
nous pouvons citer : PIERCE(1934, 1936, 1938),
UI,RICH(1953),
VEZZANI(1954),
WASSMUTH(1954),
MONTE!iURRO
( 1957 I7),
RINKIS( I g58),
TIMARIUet coll.(IgSg),
DiMAKOPOULOS(1960),
M OOR E
(io62).
Infections
d’hormonesposi-hypophysaires
Cette méthode a été
expérimentée
etjugée
efficace en 1949 par BARNICOAT et colt. Elle a étéreprise
en1954
par SHAFFHAUSEN et coll. selon latechnique
sui-vante :
-
première
traite normale sur une moitié de lamamelle ;
- deuxième traite
après injection
de 500 GPU derelaxine ;
- troisième traite
après injection
de 10 UId’ocytocine.
I,es
quantités
de lait obtenues au cours de ces différentes traites ont été respec- tivement de 39, 43 et 17 p. 100. EnFrance,
DENAMUR et MARTINET(1958, ig6o,
19 6 1
)
ont discuté les différents travaux traitant de la descente de lait de brebis et dechèvres ;
ils observent :- une relation linéaire entre la
quantité
de lait «ocytocique exprimée
en pour-centage
de laproduction
laitière totale et lelogarithme
de la dosed’ocytocine
em-ployée ( 0 , 1
à 5 UId’ocytocine) ;
- une
augmentation importante
de laproduction
laitière à la suited’injections d’ocytocine après chaque
traite etpendant
toute la lactation.3iCCANCE
( 1959 ),
ALEXANDER et I>AVIES( 1959 ), pratiquent
desinjections
intraveineuses d’extraits
post-hypophysaires
pour vider les mamelles de brebis Mé- rinos d’Australie et estiment que c’est la méthode laplus
sîme pour connaître la pro- duction totale de lait d’une brebis. Coo!zr3! et coll.( I g6o),
RICORD!AU et DENAXWR(dans
C. N. E. R. N.A., I g6 3 )
arrivent aux mêmesconclusions; cependant
ces deuxderniers auteurs constatent que l’efficacité de la traite par
rapport
à la tétéedépend
non seulement de la dosed’ocytocine utilisée,
mais de l’inter!-alle entreinjections
et du stade de lactation.Le
riaira
depoids
des aglleallx L/
estimation indirecte de la
production
laitière des brebis par la croissance de leurs agneaux a faitl’objet
de nombreusesinvestigations
ces dernières années.Por,Y
(1956)
etSEM J A N ( 1959 . I g6 I b)
ontpassé
en revue les études effectuées sur cesujet
dans les différents pays.Bien que cette méthode ne
permette
pas deséparer,
dans l’estimation de laproduction laitière,
lapart
due àl’aptitude
laitière de la mère et celle due à la sti- mulation del’agneau (complexe agneau-brebis),
les corrélations obtenues entre laproduction
laitière de la mère et lesperformances
del’agneau
sont suffisamment élevées pour rendrepossible
son utilisation en vue du contrôle laitier indirect(Bow-
M
A, 1939, 1944,
W ALI . A CE, I g48 ;
BARNICOAT etcolt.,
1949 ; WHITIKGet coLL.,
1951, 1952 ; HUGO, 1952 ;OWE N ,
Ig53, 1957 ; ÏHOMSON etT H O:vrSON,
1953 ; BURRIS et BAUGUS, Ig55 ;!CHOI,ZE,
1955 ; POLY,Ig5C7 ; OKIIOTINA, I()5!, 1960 ;
SUGAI et TERA-MOTO,
195 o;
RICORDEAL,’ et BOCCARD,19 6 1 ;
1IL,’BRO,19 62).
Cette corrélation étroite rend
possible
le calcul d’uneéquation permettant
d’es- timer laquantité
de lait tété àpartir
de la vitesse de croissance desjeunes,
en tenantcompte
éventuellement dupoids
vif des brebis ou dupoids
de naissance des agneaux(WAI,r,AC!, 194 8 ;
MUNRO, 1955 ; GUY!R et HYER, 1954 ; Borsso! etVIDAI&dquo; 1959 ;
RI C OPD E
AU et BOCCARD,
ig6i).
Du
point
de vuepratique
onpeut
calculer le coefficient de transformationqui
est la
quantité
de lait nécessaire pour obtenir Ikg
degain
depoids
del’agneau.
Plusieurs auteurs ont étudié ce
problème
et ont obtenu des coefficients variant de 3,5 à
6, 0 ;
laplupart
d’entre euxsuggèrent
lapratique
de deux à troispesées,
endehors de
l’enregistrement
des dates de naissances. Poi,y( 195 6), après
l’étude des facteurs ayant une influence sur le coefficient de corrélation entre laproduction
dela mère et la croissance de
l’agneau,
estime que deuxpesées, séparées
de 20jours
environ
(dont
la Irependant
les troispremières
semaines devie),
sont nécessaires pour obtenir une bonneprécision.
Il estimportant
de noter ici les récents travauxde BOCCARD
( I g6 3 ) qui
calcule les indices de consommation des agneaux à 10, 20,30
, qo et 50
jours après
lamise-bas,
en fonction de la vitesse de leurcroissance ;
il conclut que
lorsque
cet indice estpris
comme critère de laproduction
laitière des mères, il estindispensable,
pourjuger
correctement la valeur relative de cetindice,
de considérer la vitesse de croissance ainsi que lacomposition
dugain.
Dans le tableau q. nous trouvons les coefficients de transformation
proposés
par
plusieurs
auteurs et pour différentes races.En
Slovaquie
le coefficient de transformation est utilisé pour contrôler les brebispendant
lapériode d’allaitement ;
legain
depoids journalier
des agneaux est multi-plié
par sixpendant
lesquatre premières
semaines et parcinq
ensuite. Sipratique
que soit cette
méthode,
KOVAC( 1955 ) quant
àlui,
estime que le coefficient de trans- formation varie avecl’âge
des agneaux :- 4,i pour les 10
premiers jours ;
-
8 , 2
du 3oe au 3!ejour ;
§-
1 ,6
du8 5 e
au90e jour.
Plusieurs autres travaux
peuvent
êtrecités,
tels : Mu:vRO( 1955 ),
ATMADI-I
,AGA
(rg58),
HART et LAFFEY(zg5g),
CASTILLON( 19 6 1 ),
DONEY et MUNRO(ig62).
Bien que cette
technique
soit satisfaisante en cequi
concerne les races àviande,
elle devient difficile à
appliquer
dans le cas des races où lesperformances
laitièresdes brebis sont
supérieures
à laquantité
maximum de lait quepeut
téterl’agneau.
Comme le dit CARANDINI
( 1949 ),
ensupposant qu’un
agneau biendéveloppé
doiveêtre le
produit
d’une bonnelaitière,
onrisque
de sélectionner des brebisayant
uneproduction
annuelle relativement faible. Unexemple
intéressant nous est donné par Mo:!T!MURRO( 1957 b) qui
obtient une faible corrélation(r
=o,i5)
entre pro- duction laitière totale des brebis etgain
depoids
des agneaux de la race Gentile diPugtia,
dont lesperformances
des mères sontsupérieures
aux besoins des agneaux(le
coefficient de corrélationaugmente quand
laproduction
de laitdiminue).
Au con-traire il trouve une corrélation élevée
(r
=0 , 79 )
pour la race Altamurana dont les agneaux tètent tout le laitdisponible.
b)
ACTRES MÉTHODES D’ESTIMATION Traites occasionnellesDès
i88r,
!’!ISK! et KENNEPOHLmesurent laquantité
de lait trait du deuxièmeau neuvième
jour
de lactation pour estimer laproduction
des brebis croisées South- down X Mérinos. Pour estimer laproduction pendant
l’allaitement onsépare quel- quefois
les agneaux de leurs mères,le jour
ducontrôle,
pour effectuer la traite. Laproduction
ainsiobtenue, multipliée
parsept, représente
laproduction
hebdomadaire.G ODD E
N et PUDDY
( 1935 )
traient les brebisquatre
oucinq
foispendant
uncontrôle hebdomadaire de 24heures et obtiennent par cette
technique
une sous-esti-mation de la
production prévue.
SAGxI:! et MAn·u( I g5o) séparent
les brebisTzigaja
de leurs agneaux, la veille du contrôle à 20
h,
etpratiquent
le lendemain des traites toutes les trois heures. ScxyIIDT( I g6o) sépare
les agneauxpendant
unedemi-journée chaque semaine,
et double laproduction
obtenue à la traite. B£iic(ig52),
BAIA etcoll.