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Extrait d'une lettre de M. Rubbini (de Naples)

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Extrait d’une lettre de M. Rubbini (de Naples)

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 15 (1856), p. 183-185

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1856_1_15__183_1>

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EXTRAIT D'UNE LETTRE DE M. RUBBINI (DE NAPLES).

Presque en même temps je viens de recevoir le numéro d'août de vos Annales et celui du 2 juillet des Comptes

(3)

( ' 8 4 )

rendus de votre Académie des Sciences. Dans le premier je trouve à la page 3o5 la question :

« Construire la surface

( i ) er = ( e = base népérienne ). »

v ' c o s j x r '

(E. CATALAN.)

Dans le second, à la page 35, je trouve résolue la même question par Fauteur lui-même.

Or, Monsieur, tout en respectant le talent supérieur de votre savant, je ne puis m'abstenir de réclamer, en faveur de mon professeur M. Padula, une priorité qui lui est due au sujet de l'équation ci-dessus.

Ce savant napolitain s'était déjà occupé depuis i852 (voir Rendiconto délia reale jiccademia délie Scienze di NapoÏÏy n° 3,1832) de la même question qui avait con- duit M. Catalan à l'équation (1) , à savoir de trouver sous forme finie les équations de deux surfaces dont les rayons de courbure sont égaux et opposés et qui jouissent en même temps de la propriété qu'une partie quelconque de la surface est un minimum entre toutes les surfaces qui ont même contour.

M. Padula commence sa Note par un renseigne- ment des quatre surfaces jouissant des propriétés énon- cées, et découvertes, la première par M. Catalan (l'hé- licoïde gauche) 5 la seconde (surface de rotation dont la méridienne est la chaînette homogène) par M. de Mor- gan, et les deux autres par M. Roberts (Michel). Ensuite il se propose la question : Chercher si parmi les surfaces dont la génératrice se meut parallèlement à elle-même, il s'en trouve quelqu'une dont les rayons de courbure soient égaux et opposés. Une autre question plus géné- rale (celle sur les surfaces produites par le mouvement d'une courbe plane) avait conduit notre auteur à la ques- tion spéciale ci-dessus énoncée.

(4)

( .85 )

Or M. Padula trouve pour solution de son problème

(a)

i

=

/co.£lL±£_

/co

,(î--2:\,

a étant une constante arbitraire et m une autre constante qui satisfait à la condition

( 3 )

[ƒ = o , z = f (x) étant les équations de la génératrice supposée plane sans détruire la généralité de la ques- tion].

De cette dernière équation (3) il déduit la propriété que la projection sur l'axe des x du rayon de courbure en un point quelconque de la génératrice est constante.

L'équation (1) de M. Catalan se déduit de l'équation (2) de M. Padula, posant en celle-ci a = o.

Cedernier savant, en outre, trouve une autre surface qui dépend de transcendantes jusqu'à présent inconnues et dont l1 équation est de la forme suivante :

<n ""•" / C O S 1 i+«5 i + « l

— any _ jn_ / ^ (y

7?2

(la fonction ƒ étant déterminée par l'équation

mnl• — /w arc t a n g / ' = (1 -H/22)a + h,

V * + // a

et M représente la variable à laquelle se rapporte la fonc- tion ƒ ).

Enfin l'analyse de M. Padula est tout à fait directe et sans tâtonnements.

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