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Solutions  Accrom a th vol.6, été-automne 20 11

Solutions

Été automne 2011

Sphères de Dandelin

1. Si l'axe de révolution du cylindre est contenu dans le plan, alors l'intersection est l'union de deux droites. Sinon, l'intersection est une cour-be E. Soit P un point quelconque de cette

in-tersection et F1 et F2 les points de tangence des

deux sphères de Dandelin. Enfin, soient A1 et A2

les points de la droite génératrice DP passant

par P qui appartiennent aux cercles de

tangen-ce des sphères de Dandelin avec le cylindre. À nouveau, l'outil de Dandelin assure que

|PF1| + |PF2| = |PA1| + |PA2| = d,

d est la distance entre les deux plans

paral-lèles contenant les cercles de tangence.

Puis-que cette distance ne dépend pas de P, la

cour-be E est une ellipse.

2. Cet exercice permet une révision des construc-tions faites pour l'ellipse. Mais il n'est pas com-plètement une redite de ce cas. En effet certai-nes des identités devront changer puisque la définition des coniques à l'aide d'un foyer et d'une directrice fait intervenir une somme de distances pour l'ellipse et une différence pour l'hyperbole. Voici la liste des objets construits pour la preuve :

Hy : la courbe intersection du cône et de ∏;

F1 et F2 : points de tangence des deux

sphè-res de Dandelin avec le plan sécant ∏;

P et DP : un point sur Hy et la génératrice du

cône en ce point;

C1 et C2 : les cercles de tangence des deux

sphères de Dandelin avec le plan sécant ∏;

A1 et A2 : les intersections de DP avec ∏1 et

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II Accrom a th vol.6, été-automne 20 11

Notons d'abord que, si la pente du plan est supé-rieure à celle du cône, les sphères de Dandelin sont situées de part et d'autre du sommet du cône de

révolution. La courbe Hy est donc l'union de deux

courbes, ni une ni l'autre ne possédant des points

entre les deux plans ∏1 et ∏2. Pour un point P

don-né de cette intersection, les points A1 et A2 sont

alors tels que un des deux segments PA1 et PA2

est inclus dans l'autre. Alors la valeur absolue de

|PA1| – |PA2| est la distance entre A1 et A2. Mais

cette distance d est constante : c’est la distance le

long d’une génératrice entre C1 et C2. À nouveau,

l'outil de Dandelin mène à l'identité désirée : PF1−PF2 =d

quel que soit le point P.

Mathématiques de la tasse de thé

1. On peut décrire la position du point E par

la-somme algébrique des projections des seg-ments OP et PE sur les axes en utilisant les res-sources de la trigonométrie. Pour ce faire, il faut déterminer les angles.

Supposons que le cercle roulant, de centre P, a

parcouru un arc L. L’arc reliant le point de

tan-gence A au point B a la même longueur que

l’arc L. r r r θ θ O A C E D P B L θ 180° + 2θ

Notons q l’angle AOB, mesuré en radians. La

mesure de l’angle CPB est égale à q puisque

les angles AOB et CPB sont alternes-internes.

La mesure de l’arc AB est alors rq. Puisque l’arc

AB et l’arc AE sont de même longueur et que les rayons sont égaux, la mesure de l’angle au centre BPE est aussi égale à q. Par conséquent,

la mesure de l’angle DPE à partir de la direction positive de l’axe horizontal est π + 2q.

r r r r cos(π + 2θ) θ O A C E D P B L θ (x; y) r sin(π + 2θ) 2r sin θ 2r cos θ π + 2θ

La longueur du segment OP joignant les centres

des cercles est 2r et l’abscisse x du point E est la

longueur algébrique de la projection horizonta-le de OP plus la longueur algébrique de la pro-jection horizontale de PE, ce qui donne :

x = 2r cos q + r cos(π + 2q).

En développant cos (π + 2q), on obtient : cos (π + 2q) = cos π cos 2q – sin π sin 2q

= –1 × cos 2q – 0 × sin 2q

= –cos 2q.

Par conséquent,

x = 2r cos q – r cos 2q = r (2 cos q – cos 2q).

L’ordonnée y du point E est la longueur

algébri-que de la projection verticale de OP plus la lon-gueur algébrique de la projection verticale de PE, ce qui donne :

y = 2r sin q + r sin(π + 2q).

En développant sin (π + 2q), on obtient : sin (π + 2q) = sin π cos 2q + cos π sin 2q

= 0 × cos 2q + –1 × sin 2q

= –sin 2q.

Par conséquent,

y = 2r sin q – r sin 2q = r (2 sin q – sin 2q). Par conséquent, la description paramétrique du

point générateur de la cardioïde est :

x (q) = r (2 cos q – r cos 2q)

y (q) = r (2 sin q – r sin 2q).

2. On peut décrire la position du point E par la-somme algébrique des projections des seg-ments OP et PE sur les axes en utilisant les

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res-Solutions  Accrom a th vol.6, été-automne 20 11

sources de la trigonométrie. Pour ce faire, il faut déterminer les angles.

Supposons que le cercle roulant, de centre P, a

parcouru un arc L. L’arc reliant le point de

tan-gence A au point B a la même longueur que

l’arc L. r θ θ 2θ 2r O A C E L D P B π + 3θ

Notons q l’angle AOB, mesuré en radians. La

mesure de l’angle CPB est égale à q puisque

les angles AOB et CPB sont alternes-internes. La mesure de l’arc AB est le produit du rayon

et de la mesure de l’angle, soit 2r q. Puisque

l’arc AB et l’arc AE sont de même longueur et

que le rayon du cercle de centre P est r, la

me-sure de l’angle au centre BPE est égale à 2q. Par conséquent, la mesure de l’angle DPE à partir de la direction positive de l’axe horizontal est π + 3q. r θ 2r O A C E L D P B π + 3θ r cos(π + 3θ) (x; y) r sin(π + 3θ) 3r sin θ 3r cos θ

La longueur du segment OP joignant les centres

des cercles est 3r et l’abscisse x du point E est la

longueur algébrique de la projection horizonta-le de OP plus la longueur algébrique de la pro-jection horizontale de PE, ce qui donne :

x = 3r cos q + r cos(π + 3q).

En développant cos (π + 3q), on obtient : cos (π + 3q) = cos π cos 3q – sin π sin 3q

= –1 × cos 3q – 0 × sin 3q

= –cos 3q.

Par conséquent,

x = 3r cos q – r cos 3q = r (3 cos q – cos 3q).

L’ordonnée y du point E est la longueur

algébri-que de la projection verticale de OP plus la lon-gueur algébrique de la projection verticale de PE, ce qui donne :

y = 3r sin q + r sin(π + 3q).

En développant sin (π + 3q), on obtient : sin (π + 3q) = sin π cos 3q + cos π sin 3q

= 0 × cos 3q + –1 × sin 3q

= –sin 3q.

Par conséquent,

y = 3r sin q – r sin 3q = r (3 sin q – sin 3q). Par conséquent, la description paramétrique du

point générateur de la cardioïde est :

x (q) = r (3 cos q – cos 3q)

y (q) = r (3 sin q – sin 3q).

3. En procédant de façon analogue au numé-ro 2, on obtient que la mesure de l’angle BPE

est égal à q q et l’angle DPE mesuré à partir

de la direction positive de l’axe horizontal est π + (q + 1)q.

La distance entre les centres des cercles est :

qr + r = (q + 1)r. On obtient : x r q q y r q ( ) ( )cos cos ( ) ( ) ( )sin θ θ θ θ θ =  + −

(

+

)

 = + − 1 1 1 ssin (

(

q+ )

)

 1θ 

Pour que le cercle roulant puisse revenir exac-tement à sa position initiale, il faut que le rap-port des longueurs des rayons des cercles soit

un nombre rationnel. En substituant R/r à q, on

peut décrire l’épicycloïde sous la forme suivan-te. x R r R r r y R r ( ) cos cos ( ) si θ θ θ θ = +( ) −  +       = +( ) nn sinθ−  + θ   R rr

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