VENDREDI 11 DÉCEMBRE 2009, 10H-13H Table ronde.
Modérateur
Frédéric HESELMANS, directeur du CLEO Participants
Jean-François BACHELET (CASU [Cellule d’ana- lyse stratégique des universités], ULg)
Jean-Pierre BERTRAND (Doyen PHL, ULg) Freddy COIGNOUL (vice-recteur à la Gestion de la qualité, ULg)
Vincent GEENEN (directeur de recherches F.R.S.- FNRS, Immunologie, ULg)
Isabelle HALLEUX (ARD, ULg)
Véronique HALLOIN (secrétaire générale du F.R.S.-FNRS)
Dimitri LABOURY (maître de recherches F.R.S.- FNRS, Égyptologie, ULg)
Pascal PERRIN (F.R.S.-FNRS) Bernard RENTIER (Recteur ULg) Stijn VERLEYEN (FWO)
Pierre WOLPER (vice-recteur à la Recherche, ULg) VENDREDI 11 DÉCEMBRE 2009, 14H30-17H Intervention de Florence Caeymaex (L’efficacité dans les sciences : gérer et évaluer la production des savoirs ?) dans le cadre du Séminaire de philosophie du droit et de l’État (dir. Thomas BERNS) sur le thème « Efficacité : normes et savoirs ».
Programme complet du séminaire à l’adresse : http://www.philopol.ulg.ac.be/2_1_agenda.html.
Colloque international
« La valeur de la science.
Pourquoi évaluer la recherche ? »
Place du XX-Août, 7 ; Bât. A1, Salle des Professeurs 10 & 11 décembre 2009
Université de Liège
http://promethee.philo.ulg.ac.be/evaluation/
Contact : F.Caeymaex@ulg.ac.be
Graphisme : ULg - RE&C
Pour le Personnel scientifique de l’ULg S. BADIR, maître de recherches du F.R.S.-FNRS, Service de sémiotique et rhétorique
Fl. CAEYMAEX, chercheur qualifié du F.R.S.-FNRS, Service de philosophie morale et politique
Gr. CORMANN, premier assistant au Département de philosophie, vice-président du CUPS
H. DEGÉE, chercheur qualifié du F.R.S.-FNRS, Dé- part. Argenco (Sciences appliquées), président du CUPS
L. DEMOULIN, assistant au Département de lan- gues et littératures romanes
B.-O. DOZO, chargé de recherches du F.R.S.-FNRS, Service de sémiotique et rhétorique
Fr. HESELMANS, Directeur du CLEO, Institut des sciences humaines et sociales
P. NOIRET, premier assistant au Département des sciences historiques (archéologie préhistorique) V. PIRENNE, maître de recherches F.R.S.-FNRS, Département des sciences de l’Antiquité, Conseil de la recherche ULg
St. POLIS, chargé de recherches du F.R.S.-FNRS, Département des sciences de l’Antiquité (Égyptologie)
Fr. PROVENZANO, chargé de recherches du F.R.S.- FNRS, Service de sémiotique et rhétorique
A
doptées depuis plusieurs années dans le secteur privé, les pratiques évaluatives s’imposent actuellement au monde universitaire, sous les dehors de l’évidence ou de la « culture de l’évaluation » : la recherche, comme toute autre activité qui repose sur un investissement, doit prouver son excellence sur le marché des valeurs scientifiques. À cette fin, une série d’outils sont mis au point pour la mesurer et la situer, à tous les niveaux où elle se pratique : l’individu, le laboratoire, la revue, le département, la faculté, l’université, la région, le pays, le monde. Ces outils, principalement quantitatifs, sont supposés mettre en évidence ce qu’est une « bonne recherche » et cibler ainsi les zones d’investissement prioritaire. Au final, tout le monde aurait à y gagner : les décideurs, qui rentabilisent au maximum leurs financements, et les « bons chercheurs », dont les travaux sont d’autant plus visibles qu’ils sont encouragés — et réciproquement.Ces nouvelles pratiques ne manquent pas de susciter une vive polémique auprès de chercheurs de toutes disciplines, tous « rankings » confondus, qui y voient non seulement des déformations outrancières de leur travail, mais aussi, plus généralement, un danger pour la qualité, la diversité et le renouvellement de la recherche scientifique.
Sans se rallier a priori à ces récusations frontales, le comité organisateur du colloque entend ouvrir un véritable débat à ce sujet. Il souhaite interroger plus globalement ces nouveaux impératifs évaluateurs à l’université, afin de dégager quelques propositions pour un dialogue institutionnel à l’Université de Liège autour de la « valeur de la science » — qui trouverait donc ses raisons d’être par d’autres biais que la seule « culture de l’évaluation ». L’ancrage de cette réflexion et les modes de sa formulation sont ceux de la recherche en lettres et en sciences humaines ; les questions soulevées concernent cependant toute pratique de recherche. L’ambition de ce colloque est dès lors d’impliquer au même titre les chercheurs en sciences humaines et les chercheurs en sciences dites « dures », pour couvrir l’éventail complet des pratiques soumises au même modèle normatif de l’évaluation.
La première journée se composera d’interventions centrées sur les aspects socio-historiques, tech- niques, politiques et institutionnels de l’évaluation du travail scientifique. La matinée du vendredi pro- posera quant à elle une table ronde rassemblant différents acteurs concernés par la problématique.
Le débat sera animé par un modérateur ; l’assis- tance pourra également adresser des questions aux participants.
JEUDI 10 DÉCEMBRE 2009, 9H-17H
09H00 Jean-Pierre BERTRAND (Doyen PHL, ULg), Allocution d’ouverture
09H30 Michel BLAY (CNRS), Science, connaissance, évaluation et enjeux politiques 10H15 Cédric LOMBA et Sophie POCHIC (CNRS), Évaluer le travail ou évaluer les travailleurs ? Regard rétrospectif sur des pratiques d’entreprise
Pause
11H15 Jean SURDEJ (ULg), Évolution des pratiques d’évaluation : le cas des sciences (astro)physiques
12H00 Jean-Pierre JASPART (ULg), Inscrire sa recherche dans un cadre européen
Repas
14H30 Claire LEMERCIER (CNRS / Revues.org), Évaluer des revues : pourquoi ? comment ? 15H15 Guillaume SIBERTIN-BLANC (Université de Toulouse – Le Mirail), Scission OU articulation de l’enseignement et de la recherche : quelles conséquences pour l’évaluation ?
Pause
16H15 Philippe BÜTTGEN (CNRS), « D’ailleurs toute activité sans évaluation, cela pose un problème »
Comité organisateur
Programme