M´ ecanique des fluides
Mahdi Ben Jelloul
Laboratoire de Physique des Oc´eans Universit´e de Bretagne Occidentale
Licence de Sciences Physiques. Second semestre 2003–2004
1. Introduction 2. Cin´ematique
3. Ecoulements incompressibles´ 4. Dynamique
5. Hydrostatique 6. FLuide parfait 7. Fluide visqueux
Cin´ ematique des fluides
1 Approximation des milieux continus
2 Euler vs. Lagrange
3 Visualisation d’un ´ecoulement
4 Evolution temporelle en suivant le mouvement´ D´eriv´ee particulaire
Formule de Reynolds
5 Lois de conservation
Equation de conservation locale´
6 Champ de vitesse
Le tenseur des taux de d´eformations Conditions aux limites cin´ematiques
Cin´ ematique des fluides
1 Approximation des milieux continus
2 Euler vs. Lagrange
3 Visualisation d’un ´ecoulement
4 Evolution temporelle en suivant le mouvement´ D´eriv´ee particulaire
Formule de Reynolds
5 Lois de conservation
Equation de conservation locale´
6 Champ de vitesse
Le tenseur des taux de d´eformations Conditions aux limites cin´ematiques
Cin´ ematique des fluides
1 Approximation des milieux continus
2 Euler vs. Lagrange
3 Visualisation d’un ´ecoulement
4 Evolution temporelle en suivant le mouvement´ D´eriv´ee particulaire
Formule de Reynolds
5 Lois de conservation
Equation de conservation locale´
6 Champ de vitesse
Le tenseur des taux de d´eformations Conditions aux limites cin´ematiques
Cin´ ematique des fluides
1 Approximation des milieux continus
2 Euler vs. Lagrange
3 Visualisation d’un ´ecoulement
4 Evolution temporelle en suivant le mouvement´ D´eriv´ee particulaire
Formule de Reynolds
5 Lois de conservation
Equation de conservation locale´
6 Champ de vitesse
Le tenseur des taux de d´eformations Conditions aux limites cin´ematiques
Cin´ ematique des fluides
1 Approximation des milieux continus
2 Euler vs. Lagrange
3 Visualisation d’un ´ecoulement
4 Evolution temporelle en suivant le mouvement´ D´eriv´ee particulaire
Formule de Reynolds
5 Lois de conservation
Equation de conservation locale´
6 Champ de vitesse
Le tenseur des taux de d´eformations Conditions aux limites cin´ematiques
Cin´ ematique des fluides
1 Approximation des milieux continus
2 Euler vs. Lagrange
3 Visualisation d’un ´ecoulement
4 Evolution temporelle en suivant le mouvement´ D´eriv´ee particulaire
Formule de Reynolds
5 Lois de conservation
Equation de conservation locale´
6 Champ de vitesse
Le tenseur des taux de d´eformations Conditions aux limites cin´ematiques
Approximation des milieux continus
Echelle de la m´´ ecanique des milieux continus : microscopique <m´esoscopique <macroscopique Description en terme de champ:
valeur moyenne sur un volume ´el´ementaire (particule fluide) fonction continue de la variable d’espacer
Cas particulier du fluide :
scalaire: masse volumiqueρ(r,t), pressionp(r,t), temp´erature T(r,t),
vectoriels: vitesseu(r,t).
Approximation des milieux continus
Echelle de la m´´ ecanique des milieux continus : microscopique <m´esoscopique <macroscopique Description en terme de champ:
valeur moyenne sur un volume ´el´ementaire (particule fluide) fonction continue de la variable d’espacer
Cas particulier du fluide :
scalaire: masse volumiqueρ(r,t), pressionp(r,t), temp´erature T(r,t),
vectoriels: vitesseu(r,t).
Approximation des milieux continus
Echelle de la m´´ ecanique des milieux continus : microscopique <m´esoscopique <macroscopique Description en terme de champ:
valeur moyenne sur un volume ´el´ementaire (particule fluide) fonction continue de la variable d’espacer
Cas particulier du fluide :
scalaire: masse volumiqueρ(r,t), pressionp(r,t), temp´erature T(r,t),
vectoriels: vitesseu(r,t).
Approximation des milieux continus
Echelle de la m´´ ecanique des milieux continus : microscopique <m´esoscopique <macroscopique Description en terme de champ:
valeur moyenne sur un volume ´el´ementaire (particule fluide) fonction continue de la variable d’espacer
Cas particulier du fluide :
scalaire: masse volumiqueρ(r,t), pressionp(r,t), temp´erature T(r,t),
vectoriels: vitesseu(r,t).
Approximation des milieux continus
Echelle de la m´´ ecanique des milieux continus : microscopique <m´esoscopique <macroscopique Description en terme de champ:
valeur moyenne sur un volume ´el´ementaire (particule fluide) fonction continue de la variable d’espacer
Cas particulier du fluide :
scalaire: masse volumiqueρ(r,t), pressionp(r,t), temp´erature T(r,t),
vectoriels: vitesseu(r,t).
Approximation des milieux continus
Echelle de la m´´ ecanique des milieux continus : microscopique <m´esoscopique <macroscopique Description en terme de champ:
valeur moyenne sur un volume ´el´ementaire (particule fluide) fonction continue de la variable d’espacer
Cas particulier du fluide :
scalaire: masse volumiqueρ(r,t), pressionp(r,t), temp´erature T(r,t),
vectoriels: vitesseu(r,t).
Approximation des milieux continus
Echelle de la m´´ ecanique des milieux continus : microscopique <m´esoscopique <macroscopique Description en terme de champ:
valeur moyenne sur un volume ´el´ementaire (particule fluide) fonction continue de la variable d’espacer
Cas particulier du fluide :
scalaire: masse volumiqueρ(r,t), pressionp(r,t), temp´erature T(r,t),
vectoriels: vitesseu(r,t).
Approximation des milieux continus
Echelle de la m´´ ecanique des milieux continus : microscopique <m´esoscopique <macroscopique Description en terme de champ:
valeur moyenne sur un volume ´el´ementaire (particule fluide) fonction continue de la variable d’espacer
Cas particulier du fluide :
scalaire: masse volumiqueρ(r,t), pressionp(r,t), temp´erature T(r,t),
vectoriels: vitesseu(r,t).
Coordonn´ ee Lagrangienne vs. coordonn´ ee Eul´ erienne (1)
Lacin´ematique est l’´etude des mouvements abstraction faite des forces qui les produisent.
Rep´erer une particule fluide
r=R(r0,t),
r0=R(r0,t0) coordonn´ee mat´erielle (´etiquette Lagrangienne) rcoordonn´ee spatiale `a l’instant t (description eul´erienne) La fonctionRest une fonction de l’espace et du temps dont la connaissance d´etermine parfaitement le mouvement de
particules fluides.
Coordonn´ ee Lagrangienne vs. coordonn´ ee Eul´ erienne (1)
La cin´ematique est l’´etude des mouvements abstraction faite des forces qui les produisent.
Rep´erer une particule fluide
r=R(r0,t),
r0=R(r0,t0) coordonn´ee mat´erielle (´etiquette Lagrangienne) rcoordonn´ee spatiale `a l’instant t (description eul´erienne) La fonctionRest une fonction de l’espace et du temps dont la connaissance d´etermine parfaitement le mouvement de
particules fluides.
Coordonn´ ee Lagrangienne vs. coordonn´ ee Eul´ erienne (1)
La cin´ematique est l’´etude des mouvements abstraction faite des forces qui les produisent.
Rep´erer une particule fluide
r=R(r0,t),
r0=R(r0,t0) coordonn´ee mat´erielle (´etiquette Lagrangienne) rcoordonn´ee spatiale `a l’instant t (description eul´erienne) La fonctionRest une fonction de l’espace et du temps dont la connaissance d´etermine parfaitement le mouvement de
particules fluides.
Coordonn´ ee Lagrangienne vs. coordonn´ ee Eul´ erienne (1)
La cin´ematique est l’´etude des mouvements abstraction faite des forces qui les produisent.
Rep´erer une particule fluide
r=R(r0,t),
r0=R(r0,t0)coordonn´ee mat´erielle(´etiquette Lagrangienne) rcoordonn´ee spatiale `a l’instant t (description eul´erienne) La fonctionRest une fonction de l’espace et du temps dont la connaissance d´etermine parfaitement le mouvement de
particules fluides.
Coordonn´ ee Lagrangienne vs. coordonn´ ee Eul´ erienne (1)
La cin´ematique est l’´etude des mouvements abstraction faite des forces qui les produisent.
Rep´erer une particule fluide
r=R(r0,t),
r0=R(r0,t0) coordonn´ee mat´erielle (´etiquette Lagrangienne) rcoordonn´ee spatiale`a l’instant t (description eul´erienne) La fonctionRest une fonction de l’espace et du temps dont la connaissance d´etermine parfaitement le mouvement de
particules fluides.
Coordonn´ ee Lagrangienne vs. coordonn´ ee Eul´ erienne (1)
La cin´ematique est l’´etude des mouvements abstraction faite des forces qui les produisent.
Rep´erer une particule fluide
r=R(r0,t),
r0=R(r0,t0) coordonn´ee mat´erielle (´etiquette Lagrangienne) rcoordonn´ee spatiale `a l’instant t (description eul´erienne) La fonctionRest une fonction de l’espace et du temps dont la connaissance d´etermine parfaitement le mouvement de
particules fluides.
Description Lagrangienne vs. description Eul´ erienne (2)
1. Point de vue Lagrangien : c’est point de vue particulaire; la mesure de l’´evolution du param`etre se fait en suivant le mouvement. La valeur d’un param`etre est donn´e par la fonction f0(r0,t) qui est la valeur de celui-ci `a l’instantt pour une particule fluide se trouvant enr0 `at = 0.
2. Point de vue Eul´erien : L’´evolution du param`etre est ´etudi´e en un point fixe par la donn´ee de la fonction
f(r,t) =f(R(r0,t),t).
Description Lagrangienne vs. description Eul´ erienne (2)
1. Point de vue Lagrangien : c’est point de vue particulaire ; la mesure de l’´evolution du param`etre se fait en suivant le mouvement. La valeur d’un param`etre est donn´e par la fonction f0(r0,t) qui est la valeur de celui-ci `a l’instantt pour une particule fluide se trouvant enr0 `at = 0.
2. Point de vue Eul´erien : L’´evolution du param`etre est ´etudi´e enun point fixe par la donn´ee de la fonction
f(r,t) =f(R(r0,t),t).
Champs de vitesse
Par d´efinition, le champ de vitesse en un pointr et `a un instant t d’une particule fluide
u(r,t)≡ ∂R(r0,t)
∂t
r0=R−1t (r)
, (1)
o`u R−1t est la fonction r´eciproque de la fonction Rt d´efinie par Rt(r0) =R(r0,t).
La description Eul´erienne est plus facile `a l’usage, c’est celle que nous retiendrons.
Champs de vitesse
Par d´efinition, le champ de vitesse en un pointr et `a un instant t d’une particule fluide
u(r,t)≡ ∂R(r0,t)
∂t
r0=R−1t (r)
, (1)
o`u R−1t est la fonction r´eciproque de la fonction Rt d´efinie par Rt(r0) =R(r0,t).
La description Eul´erienne est plus facile `a l’usage, c’est celle que nous retiendrons.
Visualiser et repr´ esenter graphiquement
1. Trajectoires particulaires: Certaines particules sont marqu´ees et il est ainsi possible de suivre leurs trajectoires. C’est la courbe repr´esentative de la fonctionR(r0,t) lorsque r0 fix´e et seul le temps t est variable.
2. Lignes de courants: Les lignes de courant sont les courbes qui sont, pour un instant t donn´e, tangente au champ de vitesse. Ce sont les courbes int´egrales du champs de vitesse `a un instant t donn´e. Elles v´erifient donc :
dx u = dy
v = dz w
D´ eriv´ ee particulaire
une grandeur scalaire (ou vectorielle)f(r,t)
un observateur rep´er´e par :r=R(t) suivant le mouvement du fluide
Par d´efinition de la vitesse u: dRdt ≡u(R(t),t).
L’´evolution en suivant le mouvement est donn´ee par la d´eriv´ee particulaire, ou d´eriv´ee Lagrangienne :
Df Dt ≡ d
dtf(R(t),t)
= dR
dt ·∇f|r=R(t)
| {z }
´
evolution implicite
+ ∂f
∂t
|{z}
´
evolution explicite
=u·∇f|r=R(t)+∂f
∂t
D´ eriv´ ee particulaire
une grandeur scalaire (ou vectorielle)f(r,t)
un observateur rep´er´e par :r=R(t) suivant le mouvement du fluide
Par d´efinition de la vitesse u: dRdt ≡u(R(t),t).
L’´evolution en suivant le mouvement est donn´ee par la d´eriv´ee particulaire, ou d´eriv´ee Lagrangienne :
Df Dt ≡ d
dtf(R(t),t)
= dR
dt ·∇f|r=R(t)
| {z }
´
evolution implicite
+ ∂f
∂t
|{z}
´
evolution explicite
=u·∇f|r=R(t)+∂f
∂t
D´ eriv´ ee particulaire
une grandeur scalaire (ou vectorielle)f(r,t)
un observateur rep´er´e par :r=R(t) suivant le mouvement du fluide
Par d´efinition de la vitesse u: dRdt ≡u(R(t),t).
L’´evolution en suivant le mouvement est donn´ee par la d´eriv´ee particulaire, ou d´eriv´ee Lagrangienne :
Df Dt ≡ d
dtf(R(t),t)
= dR
dt ·∇f|r=R(t)
| {z }
´
evolution implicite
+ ∂f
∂t
|{z}
´
evolution explicite
=u·∇f|r=R(t)+∂f
∂t
D´ eriv´ ee particulaire
une grandeur scalaire (ou vectorielle)f(r,t)
un observateur rep´er´e par :r=R(t) suivant le mouvement du fluide
Par d´efinition de la vitesse u: dRdt ≡u(R(t),t).
L’´evolutionen suivant le mouvementest donn´ee par lad´eriv´ee particulaire, oud´eriv´ee Lagrangienne:
Df Dt ≡ d
dtf(R(t),t)
= dR
dt ·∇f|r=R(t)
| {z }
´
evolution implicite
+ ∂f
∂t
|{z}
´
evolution explicite
=u·∇f|r=R(t)+∂f
∂t
Formule de Reynolds (1)
Consid´erons un syst`eme ferm´e ditvolume mat´erielV(t) se d´eformant en suivant le mouvement du fluide :
F(t) = Z
V(t)
d3rf(r,t) .
F(t+dt)−F(t) = Z
V(t+dt)
d3rf(r,t+dt)− Z
V(t)
d3rf(r,t)
= Z
V(t)
d3r [f(r,t+dt)−f(r,t)] + Z
δV(t)
d3rf(r,t+dt)
= Z
V(t)
d3r∂f(r,t)
∂t dt+
Z
δV(t)
d3rf(r,t) +O(dt2),
Formule de Reynolds (2)
F(t+dt)−F(t) = Z
V(t)
d3r∂f(r,t)
∂t dt+
Z
δV(t)
d2rf(r,t)+O(dt3), δV(t) est la somme des d3r=d2r [(udt)·n+O(dt2) d’o`u :
dF dt = D
Dt Z
V
d3rf
| {z }
´
evolution def somm´ee sur le volume ferm´eVen suivant le mouvement
= Z
V
d3r∂f
∂t
| {z }
´
evolution locale de f
+ I
A(t)
f(r,t)u(r,t)·ndS
| {z }
´evolution li´ee `a la d´eformation du volume par l’´ecoulement
.
La formule de Reynolds (valable aussi pour un champ vectoriel) est
Volume de contrˆ ole
Soit un volume fixe (ce qui suit est g´en´eralisable `a un volume en mouvement) mais ouvertV d´elimit´e par une surface immobileA. Un tel volume est dit volume de contrˆole.
Le bilan de la grandeur extensive f(r,t) =ρ(r,t)θ(r,t) s’´etablit en deux ´etapes (en l’absence de sources).
Volume de contrˆ ole
Soit un volume fixe (ce qui suit est g´en´eralisable `a un volume en mouvement) mais ouvertV d´elimit´e par une surface immobileA. Un tel volume est dit volume de contrˆole.
Le bilan de la grandeur extensive f(r,t) =ρ(r,t)θ(r,t) s’´etablit en deux ´etapes (en l’absence de sources).
Volume de contrˆ ole
Soit un volume fixe (ce qui suit est g´en´eralisable `a un volume en mouvement) mais ouvertV d´elimit´e par une surface immobileA. Un tel volume est dit volume de contrˆole.
Le bilan de la grandeur extensive f(r,t) =ρ(r,t)θ(r,t) s’´etablit en deux ´etapes (en l’absence de sources).
Bilan d’une grandeur extensive
Evolution temporelle explicite :´ d
dt Z
V
d3rρ(r,t)θ(r,t)
= lim
dt→0
Z
V
d3rρ(r,t+dt)θ(r,t+dt)−ρ(r,t)θ(r,t) dt
= Z
V
d3r∂(ρ θ)
∂t . Le bilan des flux sortants :
d dt
Z
d3rρ(r,t)θ(r,t)
=− I
d2r(ρ θu)·n=− Z
d3r∇·(ρ θu).
Bilan d’une grandeur extensive
Evolution temporelle explicite :´ d
dt Z
V
d3rρ(r,t)θ(r,t)
= lim
dt→0
Z
V
d3rρ(r,t+dt)θ(r,t+dt)−ρ(r,t)θ(r,t) dt
= Z
V
d3r∂(ρ θ)
∂t . Le bilan des flux sortants :
d dt
Z
d3rρ(r,t)θ(r,t)
=− I
d2r(ρ θu)·n=− Z
d3r∇·(ρ θu).
Loi de conservation
Loi de conservation (advection seule) : ∂(ρ θ)
∂t +∇·(ρ θu) = 0.
∂(ρ θ)
∂t +u·∇(ρ θ) =−(ρ θ)∇·u (θ concentration massique), Df
Dt = ∂f
∂t +u·∇f =−f ∇·u (f concentration volumique).
Loi de conservation g´en´erale : ∂(ρ θ)
∂t +∇·Ff = 0.=Sf(r,t), o`u Ff est le flux total (advec. + “diffusif”) etS(r,t) est le terme
Loi de conservation
Loi de conservation (advection seule) : ∂(ρ θ)
∂t +∇·(ρ θu) = 0.
∂(ρ θ)
∂t +u·∇(ρ θ) =−(ρ θ)∇·u (θ concentration massique), Df
Dt = ∂f
∂t +u·∇f =−f ∇·u (f concentration volumique).
Loi de conservation g´en´erale : ∂(ρ θ)
∂t +∇·Ff = 0.=Sf(r,t), o`u Ff est le flux total (advec. + “diffusif”) etS(r,t) est le terme
Loi de conservation
Loi de conservation (advection seule) : ∂(ρ θ)
∂t +∇·(ρ θu) = 0.
∂(ρ θ)
∂t +u·∇(ρ θ) =−(ρ θ)∇·u (θ concentration massique), Df
Dt = ∂f
∂t +u·∇f =−f ∇·u (f concentration volumique).
Loi de conservation g´en´erale : ∂(ρ θ)
∂t +∇·Ff = 0.=Sf(r,t), o`u Ff est leflux total (advec. + “diffusif”) etS(r,t) est le terme
Loi de conservation
Loi de conservation (advection seule) : ∂(ρ θ)
∂t +∇·(ρ θu) = 0.
∂(ρ θ)
∂t +u·∇(ρ θ) =−(ρ θ)∇·u (θ concentration massique), Df
Dt = ∂f
∂t +u·∇f =−f ∇·u (f concentration volumique).
Loi de conservation g´en´erale : ∂(ρ θ)
∂t +∇·Ff = 0.=Sf(r,t), o`u Ff est leflux total (advec. + “diffusif”) etS(r,t) est leterme
Conservation de la masse
∂ρ
∂t +∇·(ρu) = 0,
1 ρ
Dρ
Dt =−∇·u.
Le taux d’accroissement de la masse volumique (pris ici en suivant le mouvement du fait que c’est un param`etre mat´eriel du fluide) est donc proportionnel `a la convergence (l’oppos´e de la divergence) du champ de vitesse.
Conservation de la masse
∂ρ
∂t +∇·(ρu) = 0,
1 ρ
Dρ
Dt =−∇·u.
Le taux d’accroissement de la masse volumique (pris ici en suivant le mouvement du fait que c’est un param`etre mat´eriel du fluide) est donc proportionnel `a la convergence (l’oppos´e de la divergence) du champ de vitesse.
Conservation de la masse
∂ρ
∂t +∇·(ρu) = 0,
1 ρ
Dρ
Dt =−∇·u.
Le taux d’accroissement de la masse volumique (pris ici en suivant le mouvement du fait que c’est un param`etre mat´eriel du fluide) est donc proportionnel `a la convergence (l’oppos´e de la divergence) du champ de vitesse.
Incompressibilit´ e
Un fluide est un fluide incompressible si sa masse volumique est constante dans le temps et dans l’espace.
∇·u= 0.
Un ´ecoulement est un ´ecoulement incompressible si son champ de vitesse est `a divergence nulle.
Si un fluide incompressible ob´eit n´ecessairement un `a
´
ecoulement incompressible, la r´eciproque n’est pas toujours r´ealis´ee (cas de l’atmosph`ere isotherme).
Incompressibilit´ e
Un fluide est un fluide incompressible si sa masse volumique est constante dans le temps et dans l’espace.
∇·u= 0.
Un ´ecoulement est un ´ecoulement incompressible si son champ de vitesse est `adivergence nulle.
Si un fluide incompressible ob´eit n´ecessairement un `a
´
ecoulement incompressible, la r´eciproque n’est pas toujours r´ealis´ee (cas de l’atmosph`ere isotherme).
Incompressibilit´ e
Un fluide est un fluide incompressible si sa masse volumique est constante dans le temps et dans l’espace.
∇·u= 0.
Un ´ecoulement est un ´ecoulement incompressible si son champ de vitesse est `a divergence nulle.
Si un fluide incompressible ob´eit n´ecessairement un `a
´
ecoulement incompressible, la r´eciproque n’est pas toujours r´ealis´ee (cas de l’atmosph`ere isotherme).
Loi de conservation int´ egrale
le th´eor`eme de Leibniz d
dt Z
V
d3rf
= Z
V
d3r ∂f
∂t +∇·(fu)
= Z
V
d3r ∂f
∂t +u·∇f +f ∇·u
= Z
V
d3r Df
Dt +f ∇·u
.
En utilisant l’´equation de conservation de la masse, il vient d
dt Z
V
d3rρ θ
= Z
V
d3r ρDθ Dt
Loi de conservation int´ egrale
le th´eor`eme de Leibniz d
dt Z
V
d3rf
= Z
V
d3r ∂f
∂t +∇·(fu)
= Z
V
d3r ∂f
∂t +u·∇f +f ∇·u
= Z
V
d3r Df
Dt +f ∇·u
.
En utilisant l’´equation de conservation de la masse, il vient d
dt Z
V
d3rρ θ
= Z
V
d3r ρDθ Dt
D´ efinition (1)
Consid´erons l’´evolution temporelle d’un segment ´el´ementaire δI(t) =R2(t)−R1(t) dont les extr´emit´esR1(t) etR2(t) suivent le mouvement de l’´ecoulement :
d
dtδI= dR2
dt −dR1 dt
=u(R2,t)−u(R1,t)
=u(R1+δI,t)−u(R1,t)
=u(R1,t) + (δI·∇)u|r=R1+O(|δI|2)−u(R1,t)
= (δI·∇)u|r=R1+O(|δI|2).
D´ efinition (2)
Il vient donc : d
dtδI= (δI·∇)u|r=R1+O(|δI|2), soit en notation tensorielle :
d
dtδIi =δIj ∂ui
∂rj
r=R1
Le tenseur ∂ui
∂rj
est le tenseur des taux de d´eformations.
Le tenseur des taux de d´eformations est invariant par toute transformation galil´eenne. Il d´ecrit les d´eformations relatives du
D´ efinition (2)
Il vient donc : d
dtδI= (δI·∇)u|r=R1+O(|δI|2), soit en notation tensorielle :
d
dtδIi =δIj ∂ui
∂rj
r=R1
Le tenseur ∂ui
∂rj
est le tenseur des taux de d´eformations.
Le tenseur des taux de d´eformations est invariant par toute transformation galil´eenne. Il d´ecrit les d´eformations relatives du
D´ efinition (2)
Il vient donc : d
dtδI= (δI·∇)u|r=R1+O(|δI|2), soit en notation tensorielle :
d
dtδIi =δIj ∂ui
∂rj
r=R1
Le tenseur ∂ui
∂rj
est le tenseur des taux de d´eformations.
Le tenseur des taux de d´eformations est invariant par toute transformation galil´eenne. Il d´ecrit les d´eformations relatives du
D´ efinition (2)
Il vient donc : d
dtδI= (δI·∇)u|r=R1+O(|δI|2), soit en notation tensorielle :
d
dtδIi =δIj ∂ui
∂rj
r=R1
Le tenseur ∂ui
∂rj
est le tenseur des taux de d´eformations.
Le tenseur des taux de d´eformations est invariant par toute transformation galil´eenne. Il d´ecrit lesd´eformations relatives du
D´ ecomposition du tenseur des taux de d´ eformations
∂ui
∂rj
=Eij+Rij, Eij = 1
2 ∂ui
∂rj
+∂uj
∂ri
,( composante sym´etrique) Rij = 1
2 ∂ui
∂rj −∂uj
∂ri
.( composante antisym´etrique) Le tenseur des taux de d´eformation s’´ecrit donc comme la somme dutenseur de d´eformation pure et dutenseur des rotations.
D´ ecomposition du tenseur des taux de d´ eformations
∂ui
∂rj
=Eij+Rij, Eij = 1
2 ∂ui
∂rj
+∂uj
∂ri
,( composante sym´etrique) Rij = 1
2 ∂ui
∂rj −∂uj
∂ri
.( composante antisym´etrique) Le tenseur des taux de d´eformation s’´ecrit donc comme la somme dutenseur de d´eformation pure et dutenseur des rotations.
D´ ecomposition du tenseur des taux de d´ eformations
∂ui
∂rj
=Eij+Rij, Eij = 1
2 ∂ui
∂rj
+∂uj
∂ri
,( composante sym´etrique) Rij = 1
2 ∂ui
∂rj −∂uj
∂ri
.( composante antisym´etrique) Le tenseur des taux de d´eformation s’´ecrit donc comme la somme dutenseur de d´eformation pure et dutenseur des rotations.
Tenseur des rotations (1)
D´efinitions :
rotu=ω=∇∧u (vorticit´e), Ω= (∇∧u)/2 = ω
2 (vecteur rotation), R´e´ecriture du tenseur des rotations :
du1 du2 du3
=
0 −Ω3 Ω2
Ω3 0 −Ω1
−Ω2 Ω1 0
dr1 dr2 dr3
Tenseur des rotations (1)
D´efinitions :
rotu=ω=∇∧u (vorticit´e), Ω= (∇∧u)/2 = ω
2 (vecteur rotation), R´e´ecriture du tenseur des rotations :
du1 du2 du3
=
0 −Ω3 Ω2
Ω3 0 −Ω1
−Ω2 Ω1 0
dr1 dr2 dr3
Tenseur des rotations (1)
D´efinitions :
rotu=ω=∇∧u (vorticit´e), Ω= (∇∧u)/2 = ω
2 (vecteur rotation), R´e´ecriture du tenseur des rotations :
du1 du2 du3
=
0 −Ω3 Ω2
Ω3 0 −Ω1
−Ω2 Ω1 0
dr1 dr2 dr3
Tenseur des rotations (2)
Pour deux pointsM etM0 infiniment proches d’un solide : uM =u(r) =uO+Ω∧OM=uO+Ω∧r, uM0 =uO +Ω∧OM0=uO+Ω∧(r+dr).
OruM0 =u(r+dr) =u(r) +du donc du=Ω∧dr.
Le vecteur rotation de la m´ecanique des solides ind´eformables devient un champ de vecteur rotation en m´ecanique des milieux d´eformables (dont les fluides).
Vorticit´ e et circulation
Vorticit´e
rotu=ω=∇∧u Circulation
ΓC = I
C
dr·u
Th´eor`eme de Kelvin-Stokes ΓC =
I
C
dr·u= Z Z
A
d2rω
Vorticit´ e et circulation
Vorticit´e
rotu=ω=∇∧u
Circulation
ΓC = I
C
dr·u
Th´eor`eme de Kelvin-Stokes ΓC =
I
C
dr·u= Z Z
A
d2rω
Vorticit´ e et circulation
Vorticit´e
rotu=ω=∇∧u Circulation
ΓC = I
C
dr·u
Th´eor`eme de Kelvin-Stokes ΓC =
I
C
dr·u= Z Z
A
d2rω
Tenseur des d´ eviations pures
Le tenseur de d´eformation pure est sym´etrique par d´efinition.
Il est donc diagonalisable dans une base orthogonale.
Les vecteurs propres sont les axes de dilatation de la particule fluide dont la valeur propre mesure ce taux de dilatation (contraction si la valeur propre est n´egative et dilatation si la valeur propre est positive).
La trace du tenseur des d´eviations pures, qui est celle du tenseur des taux de d´eformations, vaut ∇·u.
Le tenseur de d´eformation pure se d´ecompose en un tenseur des changement de volume(termes diagonaux) et un d´eviateur pur(termes crois´es).
Tenseur des d´ eviations pures
Le tenseur de d´eformation pure est sym´etrique par d´efinition.
Il est donc diagonalisable dans une base orthogonale.
Les vecteurs propres sont les axes de dilatation de la particule fluide dont la valeur propre mesure ce taux de dilatation (contraction si la valeur propre est n´egative et dilatation si la valeur propre est positive).
La trace du tenseur des d´eviations pures, qui est celle du tenseur des taux de d´eformations, vaut ∇·u.
Le tenseur de d´eformation pure se d´ecompose en un tenseur des changement de volume(termes diagonaux) et un d´eviateur pur(termes crois´es).
Tenseur des d´ eviations pures
Le tenseur de d´eformation pure est sym´etrique par d´efinition.
Il est donc diagonalisable dans une base orthogonale.
Les vecteurs propres sont les axes de dilatationde la particule fluide dont la valeur propre mesure ce taux de dilatation (contraction si la valeur propre est n´egative et dilatation si la valeur propre est positive).
La trace du tenseur des d´eviations pures, qui est celle du tenseur des taux de d´eformations, vaut ∇·u.
Le tenseur de d´eformation pure se d´ecompose en un tenseur des changement de volume(termes diagonaux) et un d´eviateur pur(termes crois´es).
Tenseur des d´ eviations pures
Le tenseur de d´eformation pure est sym´etrique par d´efinition.
Il est donc diagonalisable dans une base orthogonale.
Les vecteurs propres sont les axes de dilatation de la particule fluide dont la valeur propre mesure ce taux de dilatation (contraction si la valeur propre est n´egative et dilatation si la valeur propre est positive).
Latrace du tenseur des d´eviations pures, qui est celle du tenseur des taux de d´eformations, vaut ∇·u.
Le tenseur de d´eformation pure se d´ecompose en un tenseur des changement de volume(termes diagonaux) et un d´eviateur pur(termes crois´es).
Tenseur des d´ eviations pures
Le tenseur de d´eformation pure est sym´etrique par d´efinition.
Il est donc diagonalisable dans une base orthogonale.
Les vecteurs propres sont les axes de dilatation de la particule fluide dont la valeur propre mesure ce taux de dilatation (contraction si la valeur propre est n´egative et dilatation si la valeur propre est positive).
La trace du tenseur des d´eviations pures, qui est celle du tenseur des taux de d´eformations, vaut ∇·u.
Le tenseur de d´eformation pure se d´ecompose en un tenseur des changement de volume(termes diagonaux) et un d´eviateur pur(termes crois´es).
Tenseur des d´ eviations pures
Le tenseur de d´eformation pure est sym´etrique par d´efinition.
Il est donc diagonalisable dans une base orthogonale.
Les vecteurs propres sont les axes de dilatation de la particule fluide dont la valeur propre mesure ce taux de dilatation (contraction si la valeur propre est n´egative et dilatation si la valeur propre est positive).
La trace du tenseur des d´eviations pures, qui est celle du tenseur des taux de d´eformations, vaut ∇·u.
Le tenseur de d´eformation pure se d´ecompose en un tenseur des changement de volume(termes diagonaux) et un d´eviateur pur(termes crois´es).
D´ ecomposition du champ de vitesse
1. vitesse detranslation : un ´ecoulement “en bloc”,
2. vitesse de rotation : un ´ecoulement local de rotation solide de vitesse u2 v´erifiant : Ω= (∇∧u2)/26= 0, ∇·u2 = 0, 3. vitesse li´ee au changement de volume : un ´ecoulement `a la
vitesse u3 v´erifiant : ∇∧u3= 0, ∇·u3 6= 0, 4. vitesse de d´eviation pure : un ´ecoulement de vitesseu4
v´erifiant :∇∧u4 = 0, ∇·u4 = 0.
D´ ecomposition du champ de vitesse
1. vitesse de translation : un ´ecoulement “en bloc”,
2. vitesse derotation : un ´ecoulement local de rotation solide de vitesse u2 v´erifiant : Ω= (∇∧u2)/26= 0, ∇·u2 = 0, 3. vitesse li´ee au changement de volume : un ´ecoulement `a la
vitesse u3 v´erifiant : ∇∧u3= 0, ∇·u3 6= 0, 4. vitesse de d´eviation pure : un ´ecoulement de vitesseu4
v´erifiant :∇∧u4 = 0, ∇·u4 = 0.
D´ ecomposition du champ de vitesse
1. vitesse de translation : un ´ecoulement “en bloc”,
2. vitesse de rotation : un ´ecoulement local de rotation solide de vitesse u2 v´erifiant : Ω= (∇∧u2)/26= 0, ∇·u2 = 0, 3. vitesse li´ee au changement de volume: un ´ecoulement `a la
vitesse u3 v´erifiant : ∇∧u3= 0, ∇·u3 6= 0, 4. vitesse de d´eviation pure : un ´ecoulement de vitesseu4
v´erifiant :∇∧u4 = 0, ∇·u4 = 0.
D´ ecomposition du champ de vitesse
1. vitesse de translation : un ´ecoulement “en bloc”,
2. vitesse de rotation : un ´ecoulement local de rotation solide de vitesse u2 v´erifiant : Ω= (∇∧u2)/26= 0, ∇·u2 = 0, 3. vitesse li´ee au changement de volume : un ´ecoulement `a la
vitesse u3 v´erifiant : ∇∧u3= 0, ∇·u3 6= 0, 4. vitesse ded´eviation pure : un ´ecoulement de vitesseu4
v´erifiant :∇∧u4 = 0, ∇·u4 = 0.
Conditions aux limites cin´ ematiques
Vitesse normale
Fronti`ere immobile :u·= 0.
Fronti`ere mobile : (u−us)·= 0.
Vitesse tangente : d´epend de la dynamique (contraintes du type viscosit´e) si elles existent sinon elles sont libres.
Conditions aux limites cin´ ematiques
Vitesse normale
Fronti`ere immobile :u·= 0.
Fronti`ere mobile : (u−us)·= 0.
Vitesse tangente : d´epend de la dynamique (contraintes du type viscosit´e) si elles existent sinon elles sont libres.
Conditions aux limites cin´ ematiques
Vitesse normale
Fronti`ere immobile :u·= 0.
Fronti`ere mobile : (u−us)·= 0.
Vitesse tangente : d´epend de la dynamique (contraintes du type viscosit´e) si elles existent sinon elles sont libres.