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Étude par temps de vol des résonances neutroniques du rhodium 103 entre 4 eV et 10 keV

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236558

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236558

Submitted on 1 Jan 1961

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Étude par temps de vol des résonances neutroniques du rhodium 103 entre 4 eV et 10 keV

P. Ribon, Z. Dimitrijevick, A. Michaudon, P. Wagner

To cite this version:

P. Ribon, Z. Dimitrijevick, A. Michaudon, P. Wagner. Étude par temps de vol des résonances neutroniques du rhodium 103 entre 4 eV et 10 keV. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10), pp.708-711.

�10.1051/jphysrad:019610022010070801�. �jpa-00236558�

(2)

708

TABLE 1

fentes pour ces deux niveaux. Nous avons trouvé des valeurs de spin différentes et notamment

(I - i12

=

3) pour le niveau à 1,1 eV et (I + 1/2

=

4) pour le niveau à 2,4 eV.

Pour obtenir ce résultat on est parti des données suivantes [3] :

2013 pour la première résonance :

-- pour la deuxième résonance :

Les taux de comptage des neutrons diffusés ont

été mesurés pour trois épaisseurs différentes et les

valeurs obtenues pour g à partir de ces mesures

sont données dans la table 1, ainsi que les trans- missions. Notons que les valeurs théoriques pos- sibles pour g sont : 0,4375 pour J

=

3 et 0,5625

pour J

=

4.

On voit que les valeurs obtenues avec l’échan- tillon le plus mince^ sont nettement trop grandes.

Ceci est essentiellement dû aux taux de comptage trop faibles obtenus avec cet échantillon. Les autres valeurs sont par contre concluantes. Le cas du l’8Hf est donc semblable à celui de llsru pour lequel il a

été établi que pour deux résonances des valeurs de spin différentes [4] correspondait à des valeurs

de rY différentes [5]. (ry

=

largeur de capture).

BIBLIOGRAPHIE

[1] SETH (K. K.), Nucl. Physics, 1961, 24,169-175.

[2] POLLAK (H.), CEULEMANS (H.) et NÈVE

DE

MÉVERGNIES (M.), Bull. Soc. Belge Physique, 1961, sér. 2, 9.

[3] IGO (G.) et LANDON (H. H.), Phys. Rev., 1956, 101, 726.

[4] STOLOVY (A.), Phys. Rev., 1960, 118, 211.

[5] LANDON (H. H.) et SAILOR (V. L.), Phys, Rev., 1955 98,1267.

[6] HUGHES et SCHWARTZ, AECD-BNL 325.

ÉTUDE PAR TEMPS DE VOL

DES RÉSONANCES NEUTRONIQUES DU RHODIUM 103 ENTRE 4 eV ET 10 keV

Par P. RIBON, Z. DIMITRIJEVICK, A. MICHAUDON et P. WAGNER,

C. E. N., Saclay.

Résumé.

2014

La section efficace totale du rhodium 103

a

été mesurée, par temps de vol, de 5 eV

à 10 keV, en utilisant l’accélérateur linéaire d’électrons de Saclay comme source de neutrons pulsée

et

un

détecteur à gamma de capture du 10B.

A haute énergie la mesure

a

été faite avec une résolution de 2,5 nanosecondes/mètre.

L’analyse des résultats porte sur la détermination des paramètres des résonances à basse énergie

et sur l’espacement des niveaux.

Abstract.

-

The rhodium-103 total cross-section has been measured by the time of flight method, from 5 eV to 10 keV, using the Saclay electron linear accelerator as

a

pulsed neutron

source and

a

10B capture gamma-ray detector.

At high energy the resolution was 2.5 nanoseconds/metre.

The analysis of the results yields the resonance parameters at low energy and the level

spacings.

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM

TOME

22, OCTOBRE 1961,

PAGE

708.

La section efficace neutronique totale du 1113 Rh

a été mesurée, de 5 à 11000 eV, par la méthode du

temps de vol, en utilisant l’accélérateur linéaire

à électrons de Saclay comme source de neutrons

pulsée. Les premières mesures effectuées en juil-

let 1960 ont été reprises et complétées en fé-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010070801

(3)

vrier 1961 ; en particulier, nous avons utilisé 4 épaisseurs d’échantillons s’échelonnant de 0,25

à 13 g/cm2.

La résolution nominale est de 10 ns/m jusqu’à

75 eV, de 5 ns/m au-dessous de 320 eV et de 2,5 ns/m

au-dessus.

Le schéma de principe du dispositif de mesure

de transmission est représenté par la figure 1. La

FIG.

-

Mesures de sections efficaces totales. (Disposition générale).

pic. 2.

-

Transmission en fonction du temps de vol. Résolption 2,5 ns/m de 1930 à 317 eV.

(4)

710

FIG. 3.

-

Section efficace du 1°3Rh de 317 à 1 927 eV.

longueur de la base de vol était, selon les cas, de 50

ou de 100 m. Afin d’avoir le meilleur taux de comp-

tage, l’échantillon est placé à peu près à mi-dis-

FIG. 4.

tance pour des raisons de géométrie. Les collima-

tions ne sont pas représentées sur la figure.

Le détecteur était constitué par un écran de bore

enrichi à 92 % en bore 10 ; le gamma de 470 keV de désexcitation du 7*Li était détecté par un des 6 ensembles cristal NaI-photomultiplicateur qui

entouraient l’écran de bore. Afin d’améliorer le rapport signal sur bruit, nous ne comptons que les

impulsions correspondant au pic photoélectrique, grâce à un sélecteur d’amplitude à une bande.

Le taux de comptage horaire par canal à 50 m était de 23 000 coups/us2 pour une surface de l’échantillon de 100 cm2, à 100 eV, la fréquence de répétition de l’accélérateur étant de 250 bouffées par seconde.

Pour éliminer les dérives et d’éventuelles défor- mations du spectre, et faire la normalisation, nous

utilisions deux sélecteurs à temps de vol, l’un accu-

mulant pendant la transmission, (25’ + 5’), l’autre pendant le spectre (5’), un chariot déplaçant

l’échantillon. L’ensemble était commandé par une

«

baie d’enregistrement

»

équipée d’une orloge

Après déduction des bruits de fond et normalisa-

tion, nous obtenons, pour chaque gamme d’énergie,

les transmissions normalisées pour différentes épais-

seurs. Par exemple, la figure 2 représente la trans-

mission d’écrans de Rh d’épaisseurs 13 et 1 g/cm2

en fonction du temps de vol pour des énergies

(5)

FIG. 5.

-

Distribution des espacements des niveaux (pour les 29 premiers).

comprises entre 1930 et 317 eV. D’où nous pou-

vons déduire la section efficace donnée par la

figure 3 pour la même gamme d’énergie.

Nous avons commencé le dépouillement systé- matique des résultats obtenus. En particulier,

en n’utilisant que les résultats à 50 m, nous iden- tifions 29 résonances entre 20 et 500 eV. Le nombre de résonances en fonction de l’énergie (figure 4)

est un histogramme régulièrement croissant, et il

semble que l’on identifie bien toutes les résonances dans cette gamme d’énergie, ce qui permet d’étu-

dier la distribution des espacements entre réso-

nances pour les 29 premiers niveaux (fige 5) et de

donner : 2(2J + 1)D

=

68 eV.

L’histogramme se situe entre la courbe 1, loi e-0153, (x = D/D), et la courbe 2, loi de Wigner. Cette

dernière n’est en fait valable que pour l’espace-

ment entre niveaux de même spin ; or le spin

du lo3Rh étant J = 1/2, on a J’

=

0 ou 1 pour des résonances « s ». Si on admet que la loi de Wigner

est exacte, que l’on a 2 familles indépendantes de

résonances « s

o

de spins 0 et 1, que le nombre de résonances est proportionnel à 2 J’ + 1 (ici res- pectivement à 1 et 3), on peut calculer la loi théo-

rique de distribution des niveaux : courbe 3.

Cette dernière explique le mieux l’histogramme,

sans que l’on puisse dire si les écarts sont signifi-

catifs. L’identification des résonances au-delà de 500 eV permettra de préciser ces résultats.

La détermination des paramètres des résonances

est en cours, et n’a été faite jusqu’à présent que

pour quelques-unes. Nous donnons ci-dessous

quelques valeurs :

Nous tenons à remercier Messieurs Asfaux et Girard pour l’aide qu’ils nous ont apportée, ainsi

ue toute l’équipe de l’accélérateur linéaire.

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