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Utilisation d'un convertisseur d'image en microscopie à émission ionique négative

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236176

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236176

Submitted on 1 Jan 1959

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Utilisation d’un convertisseur d’image en microscopie à émission ionique négative

R. Bernard, R. Goutte, C. Guillaud

To cite this version:

R. Bernard, R. Goutte, C. Guillaud. Utilisation d’un convertisseur d’image en microscopie

à émission ionique négative. J. Phys. Radium, 1959, 20 (12), pp.981-982. �10.1051/jphys-

rad:019590020012098101�. �jpa-00236176�

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en admettant toujours les mêmes conditions, limité, e°Y

=

1- + d Y, on trouve pour le photopoten-

tiel

Pour des semiconducteurs type n suffisamment doté (X2 > 1j10) on peut écrire :

,

On aura plutôt une dépendance quasi-linéaire pour la branche négative de Yo.

Les résultats expérimentaux avec Ge type n (14 Q cm et 30 confirment plutôt une dépen-

dance qui correspond au cas 1 : Na, Nib - 0, Yo non

limité e°Y = ~ +A Y. On aura sensiblement le même résultat pour des densités des c. r. > lents très

grands par rapports aux c. r. > rapides. Dans ces

conditions les c. r. > lents fixent surtout Yo

mais les c. r. > rapides déterminent la vitesse de recombinaison à la surface.

Des mesures étaient faites de A Y en fonction du gaz ambiant et du champ électrostatique. Des expé-

riences sont en cours concernant la dépendance du photopot-entiel Ll Y de la longueur d’onde de la lumière

incidente pour le domaine du visible, proche ultra-

violet et proche infra-rouge. Les essais seront étendus

sur A Y en fonction de la température.

Lettre reçue le 26 octobre 1959.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Voir les travaux de GARETT et BRATTAIN, Phys. Rev.

1955, 99, 376. Bell System. Techn. J., 1956, 35, 1019 ; 1953, 32, 1, et les autres publiés par l’équipe de

Bell Telephone.

UTILISATION D’UN CONVERTISSEUR D’IMAGE EN MICROSCOPIE

A ÉMISSION IONIQUE NÉGATIVE

Par R. BERNARD, R. GOUTTE et C. GUILLAUD (*),

Nous avons montré, dans une publication précé-

dente [1], qu’il était possible d’nbtenir limage d’une

surface métallique en focalisant sur un écran ou une

plaque photographique, les ions négatifs émis lors du bombardement de cette surface par des ions positifs rapides. Cette technique se heurte malheureusement à des difficultés sérieuses dues principalement à l’action (*) Institut National des Sciences Appliquées, Dépar-

tement de Physique, Lyon.

des ions sur les écrans fluorescents et au comportement, particulier des émulsions photographiques. En effet : 1) Les écrans classiques utilisés en microscopie élec- tronique par transmission sont rapidement détruits par les courants ioniques négatifs intenses et lorsque ces

courants sont faibles, le rendement lumineux des écrans décroît rapidement en fonction du temps pendant lequel ils ont été irradiés.

2) La reproduction photographique’ d’une image ionique négative est difileile, à cause, de l’absorption

des ions par la gélatine dans laquelle est enrobé le bro-

mure d’argent des plaques photographiques usuelles,

d’où la nécessité d’utiliser des plaques du type Schuman, très pauvres en gélatine mais fragiles et de granulation importante.

La faible sensibilité et l’instabilité des écrans fluo- rescents d’une part, la fragilité et la granulation des

émulsions photographiques d’autre part, constituent

en l’état actuel des choses, un obstacle sérieux au développement de la microscopie ionique négative.

En raison de l’intérêt que présente cette nouvelle

méthode microscopique dans l’étude des couches adsorbées et des phénomènes de catalyse, nous avons essayé de surmonter ces diflicultés expérimentales en

transformant l’image ionique directe en une image élec- tronique grâce à un convertisseur d’image chargé

d’assurer simultanément les trois fonctions suivantes :

1) Convertir l’image ionique négative en une image électronique facile à observer ou à enregistrer.

2) Multiplier le grandissement direct de l’objectif

par un facteur 10.

3) Diminuer la probabilité de recombinaison des ions négatifs en réduisant de moitié le parcours des ions dans l’enceinte de pompage.

Le dispositif adopté est analogue à celui proposé par MÕllenstedt [2] pour renforcer les images ioniques posi-

tives. L’image ionique négative directe de la surface

étudiée est formée sur la cathode du convertisseur, simplement constitué par une surface métallique homo- gène parfaitement polie. Les électrons secondaires émis par cette cathode sont ensuite focalisés sur un écran et donnent une image électronique agrandie de l’image ionique initiale.

L’élément essentiel de ce convertisseur est constitué par une lentille à immersion, dont le schéma et les

cotes principales sont données figure 1.

FIG. 1.

La distance de la cathode K du convertisseur au

ivehnelt W peut être réglée en agissant sur le dépla-

cement vertical du v;ehnelt, l’anode A restant fixe. La

cathode i+st en laiton, m’ais ’Ce métal peut être avanta-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019590020012098101

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geusement remplacé par du béryllium ayant un coef-

ficient d’émission secondaire plus élevé. Le montage électrique de l’ensemble du microscope ainsi modifié est

donné figure 2. Le wehnelt est polarisé positivement

FIG. 2.

par rapport à la cathode. Cette polarisation variable permettant la mise au point est assurée par un mon-

tage potentiométrique, alimenté par une pile haute

tension. L’écran d’observation, situé à mi-distance entre l’objectif et le convertisseur, est percé d’un trou permettant le passage du faisceau ionique direct, le

côté fluorescent de cet écran faisant face au conver-

tisseur.

La figure 3 reproduit l’image électronique obtenue, grâce à ce convertisseur, à partir de l’image ionique négative (H-) d’un treillis de bronze laminé. Cette

image a été réalisée en photographiant de l’extérieur du

microscope l’écran perforé (Kodak TriX, f : 3,5, 10 s)..

Sa définition est comparable à celle d’une image ionique directe.

Fic. 3.

Bien que cette expérience ait été conduite dans des conditions expérimentales sommaires, elle montre

l’intérêt qui présente le convertisseur d’image en microscopie ionique négative. Il est maintenant certain que, grâce à ce dispositif, il sera possible de construire

un instrument de pouvoir séparateur plus élevé, don-

nant des grandissements supérieurs à 1 000 et per- mettant à la fois des observations visuelles prolongées

sans détérioration de l’écran et l’utilisation des émul- sions photographiques sensibles couramment em-

ployées en microscopie électronique.

Lettre reçue le 21 octobre 1959.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BERNARD (R.) et GOUTTE (R.), C. R. Acad. Sc., 1958, 246, 2597.

[2] MOLLENSTEDT et HÜBIG, Optik, avril 1958, 225.

ÉLARGISSEMENT DIPOLAIRE DES RAIES DE RÉSONANCE NUCLÉAIRE

DANS LES LIQUIDES Par Joseph SEIDEN,

Laboratoire de Radioélectricité, Faculté des Sciences de Paris.

De nombreuses expériences de résonance nucléaire effectuées dans des liquides très fluides ont montré

que T 2 T 1 alors que la théorie prévoit que T 2

=

T 1.

Les hypothèses faites pour démontrer l’égalité des temps de relaxation longitudinale T 1 et transversale T 2

sont essentiellement que le liquide est isotrope et que

où Cùo == yHo est la fréquence de résonance des spins

dans le champ Ho et Te le temps de corrélation relatif

aux mouvements des molécules dans le liquide. La

relation T2 T, pourra donc être expliquée soit : a) en invoquant l’intervention d’un processus « lent»

dont le temps de corrélation ne satisfait pas à (1).

De tels processus existent effectivement, en particulier

dans les électrolytes et les solutions dont le pH est

différent de zéro ;

b) en tenant compte de l’existence d’anisotropies

locales souvent présentes dans les liquides très fluides.

Nous explicitons ici les effets de ces anisotropies.

Considérons donc, dans un liquide très fluide (1)

est vérifié et où tous les spins sont supposés identiques,

un spin particulier / repéré par son rayon vecteur Rj relativement à une origine arbitraire. Soit f(r, Ri) dr

le nombre de spins k du liquide dont le rayon vecteur rjk est compris entre 1~ et r + dr relativement à j

=1~~ --- On pourra écrire

Yi"~(0, cp) étant les harmoniques sphériques ortho-

normés. Le second terme à droite dans (2) traduit

l’anisotronie de la distribution des spins k autour de j.

Le champ magnétique local moyen produit en j par tous les spins k ~ j du liquide ne sera pas nul, comme

il l’est dans le cas de l’isotropie, et il en résulte un élargissement dipolaire de la raie de résonance nu-

cléaire qui diminue la valeur de T2, mais ne contribue

pas à T1. On aura approximativement

où Am2 > est le second moment caractéri’sant cet

élargissement.

Nous supposerons que

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