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Validation théorique de la correction des réflexions sur la base d'une représentation en harmoniques sphériques.

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Academic year: 2021

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https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00550906

Submitted on 31 Dec 2010

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Validation théorique de la correction des réflexions sur la base d’une représentation en harmoniques sphériques.

Romain Deprez, Rozenn Nicol, Emmanuel Friot

To cite this version:

Romain Deprez, Rozenn Nicol, Emmanuel Friot. Validation théorique de la correction des réflexions

sur la base d’une représentation en harmoniques sphériques.. 10ème Congrès Français d’Acoustique,

Apr 2010, Lyon, France. �hal-00550906�

(2)

10`eme Congr`es Fran¸cais d’Acoustique

Lyon, 12-16 Avril 2010

Validation th´eorique de la correction des r´eflexions sur la base d’une repr´esentation en harmoniques sph´eriques

Romain Deprez

1,2

, Rozenn Nicol

1

, Emmanuel Friot

2

1Orange Labs, 2 av Pierre Marzin, F-22307 Lannion Cedex,{romain.deprez, rozenn.nicol}@orange-ftgroup.com

2Laboratoire de M´ecanique et d’Acoustique, 31 chemin Joseph Aiguier , F-13402 Marseille Cedex 20, friot@lma.cnrs-mrs.fr

A l’heure de l’introduction dans le grand public de syst` emes de spatialisation sonore offrant une exp´ erience d’´ ecoute plus riche que les syst` emes st´ er´ eophoniques classiques, il apparaˆıt que les perturbations dues au lieu d’´ ecoute augmentent de fa¸ con non-lin´ eaire avec le nombre de haut-parleurs. En effet, le jeu des in- terf´ erences et des r´ eflexions sur les murs engendre potentiellement des incoh´ erences entre la localisation cible et la localisation effectivement per¸ cue des sources virtuelles. La robustesse de la qualit´ e d’´ ecoute et de spatialisation au positionnement des haut-parleurs devient ´ egalement critique. Les solutions classiques actuelles de correction de syst` emes acoustiques consistent g´ en´ eralement en une inversion canal par canal des r´ eponses impulsionnelles, r´ ealis´ ee sous la forme d’un filtrage. Des ´ etudes ont aussi ´ et´ e men´ ees afin de cr´ eer un environnement actif, mais cela n´ ecessite le fonctionnement permanent de nombreux microphones.

L’´ etude pr´ esent´ ee vise, aux travers de simulations, ` a mettre en œuvre et valider une m´ ethode bas´ ee sur une strat´ egie d’inversion appliqu´ ee dans le domaine spatio-fr´ equentiel. L’analyse spatiale repose sur le format Higher Order Ambisonics (HOA) qui offre la possibilit´ e de cr´ eer des filtres spatiaux permettant une correction diff´ erenci´ ee selon l’angle. L’´ etude est r´ ealis´ ee ` a partir de r´ eponses impulsionnelles calcu- l´ ees par un mod` ele d’acoustique virtuelle. Diff´ erents dispositifs d’´ ecoute sont examin´ es. L’´ evaluation des performances du traitement de correction est men´ ee ` a travers un jeu de crit` eres d´ eriv´ es de mesures de la qualit´ e acoustique d’une salle.

1 Introduction

Aujourd’hui les contenus audio spatialis´ es sont de plus en plus largement propos´ es au format multicanal 5.1. Dans le mˆ eme temps, de nouveaux formats (tels que notamment les formats 6.1, 7.1, 10.2 ou 22.2) met- tant en avant une spatialisation enrichie sont en voie d’´ emergence. Ces diff´ erentes solutions ont en commun de reposer sur un nombre croissant de haut-parleurs.

Les progr` es technologiques (miniaturisation des compo- sants, nouvelles technologies de transducteurs, r´ eseau de haut-parleurs...) rendent possible la mise en œuvre d’´ equipements multi haut-parleurs de plus en plus com- plexes, y compris pour le grand public. Ce dernier, de son cˆ ot´ e, multiplie les occasions d’appr´ ecier les attraits de la spatialisation sonore, devenant ainsi demandeur d’une exp´ erience d’´ ecoute plus riche, ce qui l’am` ene ` a int´ egrer dans ses installations des ´ equipements audio multicanaux. D` es lors, ses attentes en termes de qua- lit´ e sont aussi plus fortes, compte tenu du coˆ ut (` a la fois

´ economique et en termes de contrainte) de l’´ equipement.

La cons´ equence de cette ´ evolution est qu’on se re- trouve confront´ e ` a la g´ en´ eralisation d’un probl` eme qui se manifestait hier de fa¸ con plus ”marginale” : l’optimi- sation de la qualit´ e de restitution sonore par un syst` eme multi haut-parleurs dans une salle dont les caract´ eris- tiques acoustiques ne sont pas contrˆ ol´ ees. La cause pre- mi` ere est l’augmentation du nombre de haut-parleurs qui viennent solliciter et alimenter l’effet de salle dont l’interaction avec la sc` ene sonore restitu´ ee n’est alors

plus n´ egligeable et d’autant plus difficile ` a contrˆ oler, en comparaison d’un syst` eme st´ er´ eophonique. Du point de vue de la salle, les sources physiques sont les haut- parleurs, c’est ` a dire que les r´ eflexions g´ en´ er´ ees sont coh´ erentes avec la position des haut-parleurs et n’ont en revanche aucune relation avec les r´ eflexions qu’au- raient cr´ e´ ees les sources virtuelles constituant la sc` ene sonore ` a reproduire (cf figure 1). L’effet de salle du lieu d’´ ecoute est ainsi incoh´ erent avec l’information spatiale des ondes directes associ´ ees aux sources virtuelles. Dans le cas d’un syst` eme st´ er´ eophonique, ce probl` eme peut ˆ etre n´ eglig´ e car les sources virtuelles sont situ´ ees sur le segment constitu´ e par les deux haut-parleurs [1]. Par contre, dans le cas d’un syst` eme multicanal, les sources virtuelles peuvent ˆ etre recr´ e´ ees dans n’importe quelle direction et ` a n’importe quel distance dans le plan des haut-parleurs [2]. La disjonction devient alors potentiel- lement notable. Pour corriger ce probl` eme, l’id´ eal serait d’annuler les r´ eflexions induites par les haut-parleurs dans la salle. En pratique nous nous contenterons de chercher ` a les r´ eduire sur une zone suffisamment ´ eten- due. Il s’agit de la premi` ere ´ etape du traitement associ´ e

`

a la configuration d’´ ecoute (dont la sp´ ecification inclut

les caract´ eristiques de la salle et la disposition des haut-

parleurs) qui constitue le sujet de la pr´ esente ´ etude. La

seconde ´ etape concerne la synth` ese d’un effet de salle

(correspondant ou non ` a la salle d’´ ecoute) coh´ erent avec

les sources virtuelles. Un autre aspect porte sur la cor-

rection de l’onde directe afin de prendre en compte et

de compenser d’´ eventuelles erreurs de positionnement

(3)

des haut-parleurs par rapport ` a une configuration id´ eale.

Ces deux derni` eres questions ne seront pas abord´ ees ici.

Le traitement de correction mis en œuvre se base sur une strat´ egie classique d’inversion [3, 4], dans laquelle on utilise l’ensemble des haut-parleurs pour corriger le rendu d’un haut-parleur donn´ e. La sp´ ecificit´ e de la so- lution pr´ esent´ ee r´ eside dans la repr´ esentation des ondes acoustiques au format Higher Order Ambisonics (HOA) dont les propri´ et´ es (d´ ecomposition de l’espace, hi´ erar- chie de la repr´ esentation) offrent plusieurs atouts pour le traitement. La premi` ere partie de l’article rappelle les fondements th´ eoriques et les propri´ et´ es de ce format. En- suite la m´ ethode de correction est d´ ecrite. La quatri` eme partie propose, pour ´ evaluer l’efficacit´ e de la correction, des crit` eres inspir´ es des crit` eres de la qualit´ e acoustique d’une salle. Dans cette ´ etude, la correction est mise en œuvre dans le cadre de simulations num´ eriques de dif- f´ erents configurations d’´ ecoute. Les r´ eponses impulsion- nelles des diff´ erents haut-parleurs sont ainsi calcul´ ees ` a l’aide d’un outil d’acoustique virtuelle se basant sur une m´ ethode des sources images et qui est pr´ esent´ e en cin- qui` eme partie. Enfin, l’analyse des r´ esultats des simula- tions sur la base des crit` eres identifi´ es pr´ ec´ edemmment est donn´ ee avant de conclure.

Figure 1 – Illustration de l’incoh´ erence des r´ eflexions.

En vert, une source virtuelle cr´ e´ ee par le syst` eme orange, avec ses r´ eflexions th´ eoriques associ´ ees (tirets bleus). Les r´ eflexions issues du syst` eme sont en rouge.

On note bien les diff´ erences d’angle et d’intensit´ e (distance aux murs).

2 Harmoniques sph´ eriques et for- mat HOA

Le format HOA est un mod` ele de repr´ esentation d’une onde acoustique qui s’identifie au d´ eveloppement de l’onde sur la base des fonctions propres de l’´ equa- tion des ondes acoustiques en coordonn´ ees sph´ eriques (r :rayon, ϕ : angle d’azimuth, θ : angle d’´ el´ evation) [5].

Ces fonctions propres combinent des fonctions de Bessel sph´ eriques j

m

(kr)

1

et n

m

(kr)

2

et/ou des fonctions de

1. Fonctions de Bessel sph´eriques de premi`ere esp`ece.

2. Fonctions de Bessel sph´eriques de seconde esp`ece ou fonction de Neumann.

Hankel sph´ eriques h

+m

(kr)

3

et h

m

(kr)

4

qui d´ ecrivent les d´ ependances radiales, et des harmoniques sph´ eriques Y

mnσ

(ϕ, θ) qui d´ ecrivent les d´ ependances angulaires de l’onde acoustique [6]. En g´ en´ eral, la sc` ene sonore ` a re- pr´ esenter ne comporte que des ondes convergentes et le d´ eveloppement de la pression acoustique p(~ r, ω), o` u ω est la pulsation, se ram` ene ` a [5] :

p(~ r, ω) =

+∞

X

m=0

i

m

j

m

(kr)

m

X

n=0

X

σ=±1

B

mnσ

(ω)Y

mnσ

(ϕ, θ) (1) Les coefficients B

mnσ

constituent la repr´ esentation HOA de l’onde acoustique. Le format Ambisonic propos´ e par Gerzon [7] est un cas particulier de cette repr´ esentation, dans lequel le d´ eveloppement de l’´ equation 1 est limit´ e ` a l’ordre 1 et ne comporte donc que les 4 premi` eres compo- santes. Le format HOA en est ainsi la g´ en´ eralisation aux ordres sup´ erieurs. En pratique la repr´ esentation HOA doit ˆ etre tronqu´ ee ` a un ordre M donn´ e, ce qui conduit

`

a repr´ esenter la sc` ene audio 3D par (M + 1)

2

compo- santes B

σmn

(m=0, 1, ..., M ; n=0, 1, ..., m ; σ = ±1).

Si on se restreint au plan horizontal (repr´ esentation dite

”2D”, par contraste avec la repr´ esentation ”3D” pr´ ec´ e- dente) et qu’on ne conserve que les harmoniques sph´ e- riques porteurs de l’information spatiale horizontale [5], la repr´ esentation ne comporte que 2M + 1 composantes.

Le format HOA est parfaitement universel au sens o` u il permet de d´ ecrire n’importe quelle onde acous- tique (onde plane ou sph´ erique notamment) [2]. Mais surtout, cette repr´ esentation se caract´ erise par deux pro- pri´ et´ es fondamentales. Il s’agit d’abord d’un format in- d´ ependant des syst` emes de captation et de restitution, d’o` u une flexibilit´ e dans son utilisation. Secundo il s’agit d’une description hi´ erarchique, c’est ` a dire que les com- posantes des premiers ordres (m) suffisent ` a repr´ esenter l’onde acoustique, les composantes des ordres sup´ erieurs ne venant que pr´ eciser l’information spatiale. Cette pro- pri´ et´ e est tr` es utile, car elle permet de faire ´ evoluer la repr´ esentation, a posteriori de la captation, afin de s’adapter aux contraintes notamment de capacit´ e en d´ e- bit du r´ eseau de transmission ou du syst` eme d’´ ecoute disponible. Un autre atout est sa lisibilit´ e, dans la me- sure o` u cette repr´ esentation peut se lire directement en termes de structure spatiale de la sc` ene sonore, offrant une analyse s´ epar´ ee des informations selon 2 axes : la distance (r) et la direction (ϕ, θ). Enfin le d´ eveloppe- ment sur la base des fonctions propres n’est autre qu’une transformation du domaine des coordonn´ ees d’espace (r, ϕ, θ) dans un domaine dual correspondant aux fr´ e- quences spatiales. Les coefficients B

mnσ

d´ efinissent ainsi le spectre spatial associ´ e ` a l’onde acoustique, ce qui ap- porte une lisibilit´ e suppl´ ementaire ` a la repr´ esentation HOA en termes de fr´ equences (ou de variations) spa- tiales. Les coefficients B

σmn

prennent ainsi le sens d’une repr´ esentation duale de la sc` ene sonore, les deux ´ etant li´ es par une transformation et sa r´ eciproque. En outre, il a ´ et´ e montr´ e que ce format ´ etait particuli` erement perti- nent pour l’analyse des premi` eres reflexions d’une salle [8].

3. Fonctions de Hankel sph´eriques de premi`ere esp`ece : onde progressive convergente.

4. Fonctions de Hankel sph´eriques de seconde esp`ece : onde progressive divergente.

(4)

3 Principe du traitement de cor- rection

Tous les signaux sont consid´ er´ es dans le domaine spatio-fr´ equentiel, c’est ` a dire que la pression acoustique p(~ r, t) ´ evalu´ ee au point ~ r et ` a l’instant t est d’abord ex- prim´ ee, via une transform´ ee de Fourier, dans le domaine des pulsations ω. Le signal r´ esultant p(~ r, ω) est ensuite d´ ecompos´ e sur la base des harmoniques sph´ eriques en D = (M + 1)

2

ou D = 2M + 1 composantes spatiales B

mnσ

(ω), respectivement pour une repr´ esentation 3D ou 2D, o` u M d´ efinit l’ordre de troncature de la d´ ecomposi- tion (cf. Section 2).

La premi` ere ´ etape consiste ` a caract´ eriser la configu- ration d’´ ecoute afin de d´ ecrire ` a la fois les propri´ et´ es acoustiques de la salle et le dispositif des haut-parleurs.

Pour ce faire, les r´ eponses impulsionnelles de chaque haut-parleur sont obtenues (par simulation ou mesure) pour une position de r´ ef´ erence qu’on se donne dans la salle. Chaque r´ eponse impulsionnelle est compos´ ee d’une onde directe d´ ecrivant les propri´ et´ es intrins` eques des haut-parleurs, suivie des r´ eflexions g´ en´ er´ ees par la salle et donc repr´ esentatives de cette derni` ere. Pour cette pre- mi` ere ´ etude, on a choisi de se focaliser sur la correction de l’effet de salle. On ´ elimine donc l’onde directe par fe- nˆ etrage temporel pour ne retenir que les L ´ echantillons suivants. Une Transform´ ee de Fourier Discr` ete (DFT) est alors appliqu´ ee pour obtenir le spectre associ´ e sur L bins fr´ equentiels ω

k

, k ∈ [1, . . . , L]. Si le syst` eme de res- titution se compose de N haut-parleurs, on r´ eunit ainsi un ensemble de N fonctions de tranfert R

i

k

) (l’indice i rep´ erant le i` eme haut-parleur) qui constituent le des- criptif acoustique de la configuration d’´ ecoute. Afin de s´ eparer et d’analyser les diff´ erentes composantes spa- tiales, chaque fonction de transfert est repr´ esent´ ee dans le format HOA. Pour la suite de l’´ etude on se limite ` a une repr´ esentation 2D, ce qui implique donc D = 2M +1 composantes spatiales R

j,i

k

) o` u l’indice j parcourt les composantes HOA. Il en r´ esulte pour chaque pulsation, une matrice R(ω

k

) de dimension D × N et dont les N colonnes sont form´ ees par les R

i

k

), i ∈ [1, . . . , N ], d´ e- velopp´ ees sur D composantes HOA.

La matrice R(ω

k

) doit ˆ etre compar´ ee ` a une matrice

”cible” T(ω

k

) d´ efinissant l’effet de salle qu’on souhaite obtenir, ` a la place de celui d´ ecrit par R(ω

k

). La matrice T(ω

k

) est obtenue par une processus analogue ` a celui qu’on vient d’appliquer pour exprimer R(ω

k

). Comme cette derni` ere, elle peut ˆ etre issue de mesures dans une salle r´ eelle ou de simulations. Elle peut ˆ etre aussi im- pos´ ee arbitrairement. Dans le cadre de ces simulations par exemple, les r´ eponses cibles sont constitu´ ees des r´ e- ponses directes des haut-parleurs, c’est-` a-dire sans au- cune r´ ev´ erb´ eration.

Le processus de correction consiste ` a appliquer en amont des haut-parleurs une matrice de filtres. Le signal alimentant un haut-parleur n’est alors plus aliment´ e in- d´ ependamment des autres haut-parleurs, mais prend en compte leurs signaux pour compenser les r´ eflexions as- soci´ ees. Ainsi les r´ eflexions g´ en´ er´ ees par un haut-parleur sont corrig´ ees par l’ensemble des autres haut-parleurs.

La matrice de correction c(ω

k

) r´ ealise ` a la fois le m´ elange et la pond´ eration des signaux des haut-parleurs. On re- connaˆıt une sorte de g´ en´ eralisation du proc´ ed´ e d’annu-

lation des trajets crois´ es utilis´ es pour la reproduction de signaux binauraux [9]. Pour en illustrer le principe, consid´ erons la correction de la contribution d’un seul haut-parleur. La fonction de transfert cible associ´ ee ` a ce haut-parleur est repr´ esent´ ee par la colonne T

i

k

).

Les N haut-parleurs du dispositif sont sollicit´ es pour at- teindre cette cible. Leurs fonctions de transfert effectives sont contenues dans la matrice R(ω

k

) et sont alors su- perpos´ ees apr` es pond´ eration par le vecteur c

i

k

), de sorte que :

R(ω

k

)c

i

k

) = T

i

k

) (2) Le vecteur c

i

k

) se compose des N pond´ erations asso- ci´ ees aux diff´ erents haut-parleurs pour corriger le i` eme haut-parleur. Pour d´ ecrire les corrections de l’ensemble du dispositif, on obtient au final une matrice c(ω

k

) de dimension N × N . Chaque vecteur de correction c

i

k

) est calcul´ e en utilisant la pseudo-inverse de R(ω

k

), ce qui donne, en soulageant la notation des ω

k

:

c

i

= (R

R)

−1

· R

T

i

(3) Dans cette expression, l’op´ erateur

d´ efinit une trans- pos´ ee hermitienne (matrices complexes). On note que le proc´ ed´ e permet potentiellement d’adapter une correction diff´ erente selon la composante HOA. Cette possibilit´ e sera examin´ ee ult´ erieurement. Les r´ eponses corrig´ ees sont calcul´ ees en recombinant les composantes HOA apr` es convolution des r´ eponses originelles par les filtres de correction.

Cette m´ ethode convient bien pour des simulations, dont les donn´ ees ne sont pas bruit´ ees. Dans le cas de me- sures dans une salle r´ eelle, il serait plus judicieux d’uti- liser une op´ eration de r´ egularisation, de type Tikhonov, pour effectuer l’inversion. De plus, un autre obstacle au passage ` a des conditions r´ eelles est qu’il sera alors n´ e- cessaire d’effectuer un pr´ e-traitement spatial sur les r´ e- ponses impulsionnelles, afin de r´ eduire voire supprimer les r´ eflexions ne venant pas du plan d´ efini par le cercle de haut-parleurs. Ces r´ eflexions ne peuvent en effet phy- siquement pas ˆ etre contrˆ ol´ ees. Pour ce faire, l’emploi de gabarit de filtre spatiaux de forme toro¨ıdale est envi- sag´ e, leur construction et leur application ne posant pas de probl` emes dans le domaine HOA.

4 Crit` eres d’´ evaluation

La description de la qualit´ e acoustique d’une salle

fournit une palette de crit` eres objectifs capables de

quantifier les propri´ et´ es d’un effet de salle [10, 11]. Ce-

pendant la plupart de ces crit` eres n’est pas tranposable

directement ` a notre probl` eme. Le traitement vise ` a r´ e-

duire l’effet de salle en annulant les r´ eflexions engen-

dr´ ees par les haut-parleurs. L’objectif est de minimiser

l’incoh´ erence entre les r´ eflexions et les sources sonores

virtuelles, afin de pr´ eserver la qualit´ e de la spatialisa-

tion. En pratique, le traitement ne permet pas d’annuler

les r´ eflexions, mais va plutˆ ot ”sculpter” la r´ everb´ eration

pour la rendre plus discr` ete. Il travaille notamment ` a r´ e-

duire l’´ emergence des r´ eflexions. Or cette propri´ et´ e n’est

pas refl´ et´ ee par les crit` eres classiques. Quant ` a la qualit´ e

de spatialisation des sources sonores, cet aspect est as-

(5)

sez peu pris en compte. Un premier jeu de crit` eres pour pallier ces lacunes est propos´ e ici.

4.1 Emergence des r´ ´ eflexions

La pr´ esence de r´ eflexions importantes autour du son direct apparaˆıt comme une premi` ere valeur permettant de juger l’apport de la correction. Comme nous ra- vaillons ici sur des r´ eponses impulsionnelles simul´ ees, chaque r´ eflexion se traduit par une impulsion id´ eale ca- ract´ eris´ ee par ses positions dans le temps et dans l’es- pace, ainsi que par son amplitude.

Des mesures d’´ emergence d’´ echos comme le coeffi- cient d’´ echo ou la tangente ajust´ ee, que l’on peut trouver dans [10], ne semblent pas adapt´ ees. Elles s’int´ eressent en effet ` a ´ evaluer si des ´ echos sont bel et bien per¸ cus par l’auditeur. Or, dans le cas pr´ esent,la question n’est pas de savoir si ces r´ eflexions sont individuellement per-

¸cus. On suppose simplement qu’elles jouent un rˆ ole dans l’impression spatiale, et que c’est leur incoh´ erence avec le son direct qui est ressentie.

On pr´ ef` ere comptabiliser, en s’inspirant des recom- mandations de l’ITU [12] pour la composante omnidirec- tionnelle du signal HOA (composante W dans le forma- lisme Ambisonics) et sur une fenˆ etre de 50ms (5ms avant le son direct, 45ms apr` es), le nombre de pics nbPeak dont l’´ energie est inf´ erieure d’au plus 12dB ` a l ’´ ener- gie de l’onde directe. Ces valeurs sont plus exigeantes que celles propos´ ees par l’ITU (15ms et 10dB). L’´ ener- gie moyenne salPeak de ces pics a ´ egalement ´ et´ e calcul´ ee.

Une baisse de ces 2 valeurs sugg` ere que les perturbations li´ ees aux r´ eflexions sont potentiellement r´ eduites.

4.2 Corr´ elation crois´ ee inter-aurale

Les crit` eres pr´ ec´ edents ne permettant pas de rendre compte de la localisalisation des sources, une troisi` eme crit` ere est identifi´ e : il s’agit de l’Inter-Aural Cross Correlation

¯ ou IACC, dont l’int´ erˆ et est rappel´ e dans [10]. De plus, une ´ etude r´ ecente met en

´ evidence sa pertinence en relation avec le format HOA [13]. Si p

R

(t) et p

L

(t) repr´ esentent respectivement les pressions induites au niveau des oreilles droite et gauche, la fonction normalis´ ee de l’IACC est d´ efinie entre les bornes temporelles t1 et t2 par :

ρ

t1,t2

(τ) =

Z

t2

t1

p

R

(t)p

L

(t + τ)dt s

Z

t2

t1

[p

R

(t)]

2

dt · Z

t2

t1

[p

L

(t)]

2

dt (4)

Le coefficient d’IACC s’obtient ensuite en trouvant la valeur maximum selon τ ,

IACC

t1,t2

= max

τ

t1,t2

(τ)|, τ ∈ (−1, 1)ms. (5) Dans notre cas, les signaux p

R

(t) et p

L

(t) sont obtenus grˆ ace ` a un outil d´ evelopp´ e ` a Orange Labs [14] et destin´ e

`

a adapter des signaux HOA ` a une ´ ecoute sur casque.

Il consiste ` a simuler des haut-parleurs virtuels autour de l’auditeur et ` a synth´ etiser les signaux au niveau de ses oreilles, en utilisant les fonctions de transfert cor- respondantes d´ efinies comme les Head Related Transfer

Function (HRTF). Les HRTF mises en œuvre ici sont celles d’un sujet de la base priv´ ee d’Orange Labs.

Cet indice mesure le degr´ e de coh´ erence de l’infor- mation spatiale per¸ cue entre les deux oreilles, et par suite donne une id´ ee de la pr´ ecision de localisation de la source sonore en pr´ esence d’un effet de salle. Dans un champ diffus, il vaut 0, car l’´ energie acoustique provient uniform´ ement de toutes les directions de fa¸ con d´ ecorr´ e- l´ ee. En pr´ esence d’une source unique il est en revanche proche de 1, car les deux oreilles per¸ coivent la mˆ eme onde acoustique moyennant les diff´ erences interaurales de temps et d’intensit´ e et la diffraction par le corps de l’auditeur. Ainsi une valeur proche de 1 traduit une im- pression de localisation plus pr´ ecise.

5 Simulations

L’outil RoomSim a ´ et´ e utilis´ e pour simuler les r´ eponses impulsionnelles R

i

k

). Celui-ci provient de l’adaptation pour Matlab [15] par Campbell et al. [16]

d’un algorithme de calcul de r´ eponses impulsionnelles de salles parall´ el´ epip´ ediques par la m´ ethode des sources images propos´ e initialement par Allen et Berkeley [17].

Pour adapter RoomSim au formalisme HOA, le micro- phone associ´ e ` a la captation de la r´ eponse impulsionnelle est remplac´ e par un jeu de capteurs reproduisant les di- rectivit´ es des harmoniques sph´ eriques afin d’extraire les composantes HOA. Un ensemble de directivit´ es a ´ et´ e d´ efini, afin de repr´ esenter les 25 composantes du d´ eve- loppement HOA jusqu’` a l’ordre 4. Comme cette ´ etude se r´ ef` ere ` a des syst` emes r´ eels existants, il a ´ et´ e choisi de ne pas s’int´ eresser aux ordres sup´ erieurs, car il n’existe pas aujourd’hui de syst` eme de captation pour ces com- posantes.

La salle simul´ ee est cens´ ee repr´ esenter un salon do- mestique ”standard”. Cependant, du fait qu’on se limite

`

a une repr´ esentation 2D, le sol et le plafond ont ´ et´ e consid´ er´ es parfaitement absorbants, c’est ` a dire qu’ils ne g´ en´ erent pas de r´ eflexions.

Trois des murs sont relativement absorbants, le der- nier a les propri´ et´ es de r´ eflexion classique du verre. Deux syst` emes d’´ ecoute diff´ erents sont consid´ er´ es, sur la base d’un cercle de haut-parleurs de rayon r = 2m. Le pre- mier est un dispositif r´ egulier de 8 haut-parleurs, le se- cond de 5 dispos´ es selon la configuration standard ITU.

Dans tous les cas, ils sont consid´ er´ es comme des sources omnidirectionnelles. Les param` etres variant lors de ces simulations sont

– L’ordre ambisonique du domaine de traitement, compris entre 1 et 4, ais´ ement accessible par tron- cature grˆ ace ` a la scalabilit´ e de HOA.

– L’ordre maximal des r´ eflexions consid´ er´ ees, entre 1 et 13. N´ eanmoins, dans une salle de cette dimen- sion, les r´ eflexions d’ordre sup´ erieur ` a 4 arrivent d´ ej` a quasiment toutes avec plus de 100ms de re- tard par rapport ` a l’onde directe.

– La longueur des filtres utilis´ es, entre 512 et 8192.

Ce param` etre est bien entendu d´ eterminant dans

le temps de calcul de l’algorithme, et un filtre de

correction trop long pourrait ˆ etre ` a exclure dans

le cadre d’´ ecoute en temps r´ eel.

(6)

6 R´ esultats

6.1 Auralisation

Afin d’´ evaluer qualitativement l’apport de la m´ e- thode sur la restitution sonore, une sc` ene sonore HOA virtuelle d’ordre 4 a ´ et´ e encod´ ee. Elle contient un son d’ambiance ` a l’arri` ere, de la musique diffus´ ee en proxi- mit´ e sur une configuration st´ er´ eophonique ainsi qu’un bruit percussif r´ ep´ etitif au loin. Cette sc` ene virtuelle est ensuite d´ ecod´ ee sur le cercle de 8 haut-parleurs, ce qui permet d’obtenir les signaux d’alimentation du syst` eme. Ces signaux sont ensuite convolu´ es dans le domaine spatio-fr´ equentiel avec les r´ eponses cibles, originelles et corrig´ ees, ce qui permet d’obtenir le champ HOA global restitu´ e, qui est finalement transform´ e en signaux binauraux grˆ ace ` a la m´ ethode d´ ecrite dans [14]. L’´ ecoute binaurale des versions corrig´ ees et originales fait ressortir assez nettement une plus grande pr´ ecision spatiale de la sc` ene. La coloration due

`

a la salle est ´ egalement tr` es r´ eduite. Ces observations restent ` a confirmer par des tests subjectifs dans le futur.

6.2 Crit` eres objectifs

Tr` es vite, l’ordre maximum des r´ eflexions consid´ er´ ees dans les r´ eponses impulsionnelles est apparu comme un param` etre non pertinent de simulation. Trop bas, il ne conduisait pas ` a des donn´ ees r´ ealistes, et ` a partir d’une certaine valeur, toutes les r´ eflexions ´ etaient situ´ ees dans la r´ eponse tardive de la r´ everb´ eration, bien apr` es 100ms du son direct. Il a donc ´ et´ e choisi de le fixer ` a 10.

Figure 2 – R´ eponse impulsionnelle de base.

Un des r´ esultats de ces simulations est illustr´ e sur les figures 2 et 3. La repr´ esentation utilis´ ee repr´ esente l’´ energie du signal en dB sur une ´ echelle de couleur, en fonction du temps (abscisse) et de l’angle d’incidence (ordonn´ ee). La dynamique d’affichage est de 40 dB. Ces figures sont obtenues pour un haut-parleur du syst` eme en comprenant 8, avec une taille de filtre de 4096 et ` a l’ordre 4.

L’efficacit´ e de la correction propos´ ee apparaˆıt assez clairement de fa¸ con visuelle sur ces repr´ esentations. En plus d’une augmentation l´ eg` ere de l’´ energie moyenne du

Figure 3 – R´ eponse impulsionnelle corrig´ ee.

signal, les r´ esultats objectifs selon les crit` eres expos´ es ` a la partie 4 sont les suivants :

– Dans le cas du syst` eme ` a 8 haut-parleurs (figure 4), on observe une ´ evolution des r´ esultats globa- lement pr´ evisible. Plus le filtre de correction est long, moins on compte de pics et plus l’IACC est

´

elev´ ee. Ainsi, avec des filtres de correction ` a 4096 coefficients et ` a l’ordre 4, on peut proposer une correction objectivement efficace.

– D’autre part, le cas ` a 5 haut-parleurs (figure 5) est plus probl´ ematique. Si les r´ eflexions sont globale- ment r´ eduites avec des filtres suffisants, il n’appa- raˆıt pas possible de les ´ eliminer toutes avec cette m´ ethode simple. Cela provient probablement du fait de l’irr´ egularit´ e de la distribution des haut- parleurs [5].

– Dans tous les cas, l’´ evolution selon l’ordre HOA se r´ ev` ele plus d´ elicate ` a interpr´ eter, car si on peut noter une am´ elioration sur les pics, l’IACC a ten- dance ` a baisser lorsque l’ordre augmente. Pour en comprendre les raisons, il conviendrait d’analyser plus en d´ etail l’impact de l’ordre sur la distribution spatiale de l’´ energie.

Figure 4 – ´ Evolution des r´ esultats selon la taille des filtres de correction : syst` eme ` a 8 haut-parleurs.

Les figures 4 et 5 doivent ˆ etre interpr´ et´ ees comme

ceci : les cercles repr´ esentent les valeurs moyennes sur les

diff´ erents haut-parleurs des crit` eres ´ enonc´ es ` a la partie 4,

selon le param` etre de simulation, ici la taille des filtres de

correction. La taille de chaque cercle est directement as-

soci´ ee au nombre de pics d´ etect´ es nbPeak. L’axe des ab-

(7)

Figure 5 – ´ Evolution des r´ esultats selon la taille des filtres de correction, syst` eme ` a 5 haut-parleurs.

sisses est salPeak, celui des ordonn´ ees l’IACC. Le cercle bleu sans bordure est constitu´ e des valeurs de r´ ef´ erence prises dans le cas du syst` eme non corrig´ e, les cercles rouges cercl´ es sont les issus de diff´ erentes corrections, avec les longueurs de filtres inscrites en ´ etiquette.

7 Conclusion

Cette ´ etude a permis de montrer l’efficacit´ e du trai- tement sur des donn´ ees de simulation pour r´ eduire de fa-

¸

con notable les r´ eflexions d’un syst` eme multicanal dans une salle d’´ ecoute domestique, et la similarit´ e des simu- lations ` a la r´ ealit´ e (cf. figure 6) permet d’envisager le passage ` a des conditions r´ eelles. Il faudra pour ce faire mettre au point une m´ ethode s´ eparant, au sein des r´ e- ponses impulsionnelles, les r´ eflexions provenant du sol et du plafond du reste, ainsi que proposer un algorithme plus robuste pour l’inversion.

Figure 6 – Mesure d’une salle r´ eelle.

Remerciements

Cette ´ etude a ´ et´ e r´ ealis´ ee au sein des laboratoires d’Orange Labs - Lannion.

R´ ef´ erences

[1] Blauert, J., ”Spatial Hearing, The Psychophysics of Human Sound Localization”.

[2] Daniel, J., Nicol, R. and Moreau, S. ”Further in- vestigations of high order ambisonics and wave- field synthesis for holophonic sound imaging”, 114th AES Convention (2003).

[3] Guillaume, M., Grenier, Y. and Richard, G. ”Ite- rative algoriths for multichannel equalization in sound reproduction systems”, ICASSP (2005).

[4] Corteel, E., ”Adaptations de la Wave Field Syn- thesis aux conditions r´ eelles”, Th` ese de Doctorat, Universit´ e de Paris 6 (2004).

[5] Daniel, J. ”Repr´ esentation de champs acoustiques, application ` a la transmission et ` a la reproduction de sc` enes sonores complexes dans un contexte mul- tim´ edia”, Th` ese de Doctorat, Universit´ e de Paris 6 (2000).

[6] Bruneau M., ”Introduction aux th´ eories de l’acous- tique”, Universit´ e du Maine (1983).

[7] Gerzon, M. A., ”General metatheory of auditory lo- calization”, 92nd AES Convention (1992).

[8] Caulkins, T. et al., ”Use of a high spatial resolution microphone to characterize the early reflections ge- nerated by a WFS loudspeaker array”, AES 28th Int. Conf., Pite˚ a(2006).

[9] Gardner, W. G., ”3-D audio using loudspeakers”, Kluwer Academics Publisher (1997).

[10] Jouhaneau, J., ”Acoustique des salles et sonorisa- tion”.

[11] Kahle, E., ”Validation d’un mod` ele objectif de la perception de la qualit´ e acoustique dans un en- semble de salles de concerts et d’op´ eras”, Th` ese de Doctorat, Universit´ e du Maine (1995).

[12] ITU BS.1116, ”Methods for the subject assessment of small impairments in audio systems, including multichannel sound systems.” ITU, Geneva (1998) [13] Rafaely, B. and Avni, A., ”Interaural cross cor-

relation in a sound field represented by spherical harmonics”,J. Acoust. Soc. Am. 127 (2), 823-828 (2009).

[14] Faure, J. , Daniel, J. , Emerit, M. , ”Optimisation d’une spatialisation sonore binaurale ` a partir d’un encodage multicanal”, WO 2007101958.

[15] The Math Works Inc. , Matlab,

http ://www.mathworks.com

[16] Campbell, D.R., Palom¨ aki, K.J. and Brown, G.J.,

”Roomsim, a MATLAB Simulation of “Shoebox”

Room Acoustics for use in Teaching and Research”, http ://www.dcs.shef.ac.uk/ guy/pdf/Campbell Pa lomaki Brown.PDF

[17] Allen, J. B. and Berkeley, D. A., ”Image method for efficiently simulating small-room acoustics”, J.

Acoust. Soc. Am. 65 (4), 943-950 (1979).

Références

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