• Aucun résultat trouvé

Mathématiques et Calculs 1 : Corrigé du contrôle continu n

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Mathématiques et Calculs 1 : Corrigé du contrôle continu n"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Université Paris-Descartes

UFR de Mathématiques et Informatique 45, rue des Saints-Pères 75270 Paris cedex 06

Mathématiques et Calculs 1 : Corrigé du contrôle continu n

o

3 L1 : Licence sciences et technologies,

mention mathématiques, informatique et applications

Exercice 1.

1. On sait par le cours qu’au voisinage de 0, le développement limité à l’ordre 2 de cosxest : cosx= 1−x2

2 +x2ε(x) Celui de (1 +x)12 est : (1 +x)12 = 1−1

2x+3

8x2+x2ε(x) En multipliant les deux, on obtient :

√cosx

1 +x= (cosx)·(1 +x)1= 1−x2

2 +x2ε(x)

· 1−1

2x+3

8x2+x2ε(x)

= 1−1 2x−1

8x2+x2ε(x) 2. En 0, le développement limité à l’ordre 3 de sinxest :

sinx=xx3

3 !+x3ε(x) Celui deexest : ex= 1 +x+x2

2 !+x3

3 !+x3ε(x)

Puisque sin 0 = 0, on peut composer les deux développements limités : esinx= 1 +

xx3 3 !

+1 2

xx3 6

2

+1 6

xx3 6

3

+x3ε(x) = 1 +x+1

2x2+x3ε(x) Exercice 2.

1. La fonction associée à cette suite récurrente est :x7−→

q

x+ 1 ; c’est une fonction croissante. On sait par le cours que la suite sera croissante siu1u0.

u1= q

u0+ 1 = q

1 + 1 = q

2≥1 =u0. La suite est donc croissante.

2. (a) Par récurrence :u20u0−1 =−1≤0. Supposons que pour 1≤kn, uk2uk−1≤0.

Au rangn+ 1 :u2n+1un+1−1 =un+ 1− q

un+ 1−1 =un− q

un+ 1 Or∀n∈N, un≥0 puisqueu0≥0 et que la suite est croissante. Donc :

un− q

un+ 1≤0 ⇔ un2un+ 1 ⇔ un2un−1≤0 Ce qui est l’hypothèse de récurrence.

(b) Un trinôme du second degré, dont le coefficient du terme de degré deux est positif, sera négatif pourxcompris entre les racines. Les racines dex2x−1 sont :1±

√ 5 2 . Donc, puisqueun≥0,un≤1 +

√ 5 2 .

3. La suite est croissante d’après 1. ; elle est majorée d’après 2. Toute suite croissante et majorée est convergente, donc la suite est convergente.

Puisque la fonctionx7−→

q

x+ 1 est continue, la limite`de cette suite vérifie : q

`+ 1 =``2`−1 = 0

`est donc la racine positive de cette équation : lim

n→∞un=`=1 +

√ 5 2 . 1

(2)

Exercice 3.

1. On multiplie le numérateur et le dénominateur dezpar le conjugué du dénominateur : z=(1−i

3)(1−i) (1 +i)(1i) =1−

3−i(1 +

√ 3)

|1 +i|2 =1−

√ 3 2 −i1 +

√ 3 2 z¯=1−

√ 3 2 +i1 +

√ 3 2 2. 1 +i

1−i=(1 +i)2 2 =i Donc :

1 +i 1−i

3

=i3=−i= cos3π 2

+isin3π 2

=ei2 1 +i

1−i =(1 +i)2 2

3

= cos3π 2

isin3π 2

=ei2

Exercice 4.

1. La fonction arctangente est la fonction réciproque de la fonction tangente, elle est définie et déri- vable surR.

2. arctan0(x) = 1 1 +x2 tanπ

4

= 1 ⇔ arctan 1 =π 4

3. La fonction arctangente est continue et dérivable surRdonc le théorème des accroissements finis s’applique sur tout intervalle deR:

a , b∈R, a < b ∃c∈]a , b[ tel que : arctanb−arctana= (b−a) arctan0(c) = (b−a) 1 1 +c2 Puisquea < c < b, on a : 1

1 +b2 < 1

1 +c2 < 1 1 +a2. On a donc :

a , b∈R, a < b, ba

1 +b2 ≤arctanb−arctanaba 1 +a2 4. Puisque arctan 1 =π

4, si on prenda= 1 etb=4

3, en utilisant la question 3., on a :

1 3

1 + (43)2

≤arctan4 3

−arctan 1≤

1 3

1 + 12 Soit :

π 4+ 3

25≤arctan4 3

π 4 +1

6 Exercice 5.

1. Un sous-espace vectoriel est une partie d’un espace vectoriel, non vide et stable pour les deux opérations.

Fest non vide car le vecteur~0 lui appartient :~0 = (0,0,0), 0 + 2×0 = 0 et 0 + 0 + 0 = 0.

Stabilité :∀u , ~~ vF,α∈R, α·u~+~vF

~

u= (x1, y1, z1) ~v= (x2, y2, z2)∈F

( x1+ 2y1= 0 et x1+y1+z1= 0 x2+ 2y2= 0 et x2+y2+z2= 0 α·u~+~v= (αx1+x2, αy1+y2, αz1+z2)

Alors :

( αx1+x2+ 2(αy1+y2) = α(x1+ 2y1) +x2+ 2y2 = 0

αx1+x2+αy1+y2+αz1+z2 = α(x1+y1+z1) +x2+y2+z2 = 0 donc :α·u~+~vF 2. Si un vecteuru~= (x , y , z)∈F, on a nécessairement :x+ 2y= 0 ⇔ x=−2y

On doit aussi avoir :x+y+z= 0.

Compte tenu de l’égalité précédente, on doit avoir :−2y+y+z= 0 ⇔ z=y.

Tout vecteur non nul de la forme (−2y , y , y) est donc un générateur deF, par exemple : (−2,1,1).

Comme tout vecteur non nul est libre, (−2,1,1) est une base deF.

2

(3)

Exercice 6.

1. CommeR4 est de dimension 4, pour montrer que{v~1, ~v2, ~v3, ~v4}est une base, il suffit de montrer que ces vecteurs sont libres. Soit :α·~v1+β·v~2+γ·~v3+δ·v~4=~0.

On obtient un système de quatre équations :













β + γ + δ = 0

α + + γ + δ = 0

α + β + δ = 0

α + β + γ = 0

En retranchant la 1rede la 2eet la 4ede la 3e, on obtient :α=βetγ=δ.

En reportant ces résultats dans la 1reet la 3e, on obtient respectivement :α+ 2γ= 0 et 2α+γ= 0, donc finalement :α=β=γ=δ.

Par conséquent, n’importe quelle équation donne : 3α = 0 et finalement :α=β=γ=δ= 0. Le système de vecteurs est donc libre.

2. Si on additionne ces quatre vecteurs, on obtient :~v1+v~2+v~3+~v4= (3,3,3,3).

Alors : (1,1,1,1) =1 3·~v1+1

v~2+1 3·v~3+1

v~4. Les coordonnées du vecteur (1,1,1,1) sur la nouvelle base sont donc toutes égales à1

3.

Exercice 7.On effectue les transformations élémentaires suivantes :L2−2L1 L2etL3+L1 L3. On obtient alors la matrice :







1 3 1

0 −7 −1

0 4 3







Puis on effectue :L3 L3+ 2L2et on obtient :







1 3 1

0 −7 −1 0 −17 0







Enfin on permutte les deux dernières colonnes :







1 1 3

0 −1 −7 0 0 −17







La matrice est donc de rang 3. (On pouvait aussi calculer le déterminant et voir qu’il n’est pas nul).

Exercice 8.

1. (a) On exécute les opérations élémentaires :C2 C2C1 etC3 C3−2C1 et on développe le déterminant obtenu par rapport à sa première ligne :

D=

1 0 0

2 −1 −3 1 0 −1

=

−1 −3 0 −1 = 1 CommeD,0, la matriceMest inversible.

(b) On pose :







1 1 2 1 0 0

2 1 1 0 1 0

1 1 1 0 0 1







On effectue les opérations élémentaires :L2 L2−2L1etL3 L3L1:







1 1 2 1 0 0

0 −1 −3 −2 1 0 0 0 −1 −1 0 1







3

(4)

On effectue maintenant :L1 L1+ 2L3etL2L2+ 3L3:







1 1 0 −1 0 2

0 1 0 −1 −1 3 0 0 −1 −1 0 1







Enfin :L1 L1L2, puis on multiplieL3par−1 :







1 0 0 0 1 −1

0 1 0 −1 −1 3

0 0 1 1 0 −1







On a doncM1=







0 1 −1

−1 −1 3 1 0 −1







On vérifie par le calcul queMM1=I3.

2. (a) Une application est linéaire si elle vérifie pour tous vecteursu~ et v~de R3 et tout réelα : f(~u+~v) =f(~u) +f(~v) etf(α·~u) =α·f(~u).

On pose :u~= (x1, y1, z1) etv~= (x2, y2, z2).

f(~u+~v) =

(x1+x2) + (y1+y2) + 2(z1+z2),2(x1+x2) + (y1+y2) + (z1+z2),(x1+x2) + (y1+y2) + (z1+z2)

=

x1+y1+ 2z1,2x1+y1+z1, x1+y1+z1 +

x1+y2+ 2z2,2x2+y2+z2, x2+y2+z2

=f(~u) +f(~v) f(α·~u) =

αx1+αy1+ 2αz1,2αx1+αy1+αz1, αx1+αy1+αz1

=

α(x1+y1+ 2z1), α(2x1+y1+z1), α(x1+y1+z1)

=α

x1+y1+ 2z1,2x1+y1+z1, x1+y1+z1

=α·f(~u)

(b) La matriceMf def par rapport à la base canonique est obtenue en mettant en colonnes les coordonnées des images de chaque vecteur de cette base parf :

f

(1,0,0)

= (1,2,1),f

(0,1,0)

= (1,1,1),f

(0,0,1)

= (2,1,1), ce qui donne la matriceM de la première partie.

(c) Puisqu’on a vu que la matriceMest inversible, l’applicationf est bijective et sa matrice est la matriceM1. On a donc :

f1(x , y , z) = (y−z ,xy+ 3z , x−z)

4

Références

Documents relatifs

clémence achète pour 55 euros de bracelets rouges et bleus Un bracelet rouge ou bleu coûte 2,5 euros.. Calculer le nombre de bracelet totalacheté Elle possède alorc

un grain de riz sur la première case du jeu qu’il venait d’inventer, puis deux grains de riz sur la case suivante, puis quatre grains de riz sur la troisième case, et ainsi de suite,

Cette sortie est proposée à tous les étu- diants de cette école mais le prix qu’ils auront à payer pour y participer est variable.. Il est de 60 ( pour les étudiants qui ne sont

Contrôle Continu N°3 Premier Semestre Matière : Mathématiques.. Montrer

2 Dans une classe de 3eme ; deux septième   des élèves 7 apprennent le français ; la moitié apprennent l’espagnol et les six 6 restants apprennent l’anglais..

L’usage de la calculatrice est strictement interdit Exercice1 : 2pts :... b- en déduire la

0,5pt 3-aplacer le point N tel que H soit le milieu du segment [AN] 0,5pt -b caculer la distance AN justifier la réponse 0,5pt 4-a que représente le point H par rapport au point

Si l’on suppose que φ est une tautologie et que ψ est une contradiction, peut-on former une tautologie en prenant φ et ψ comme les deux arguments des fonctions de vérité