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Mathématiques et Calculs 1 : Contrôle continu n o 3 16 janvier 2012

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Texte intégral

(1)

Université Paris-Descartes

UFR de Mathématiques et Informatique 45, rue des Saints-Pères 75270 Paris cedex 06

Mathématiques et Calculs 1 : Contrôle continu n o 3 16 janvier 2012

L1 : Licence sciences et technologies,

mention mathématiques, informatique et applications

Exercice 1. Mettre sous forme algébrique, puis trigonométrique, le nombre complexe : z = − 4 1 + i

√ 3

· Calculer z 3 .

Solution z = − 4(1 − i

√ 3)

4 = − 1 + i

√ 3 = 2

− 1 2 + i

√ 3 2

= 2e i

3

z 3 = 8e i

3

= 8

Exercice 2. Soit a ∈ R + et la suite (u n ) n ∈ N définie par récurrence par : u 0 > 0, u n+1 = 1 2

u n + a u n

· 1. Montrer que ∀ n ∈ N, u n > 0

2. Montrer que : u n+1 2a = (u n 2a) 2 4u n 2

·

3. Montrer que pour n ≥ 1, u n

a et en déduire que la suite (u n ) n ∈ N

est décroissante.

4. Montrer que la suite (u n ) n ∈ N est convergente et calculer sa limite.

Solution 1. Par récurrence : ∀ n ∈ N, u n > 0

(i) u 0 > 0 par l’énoncé

(ii) Si pour 0 ≤ kn u k > 0, u n+1 = 1 2

u n + a u n

> 0 puisque a > 0.

2. u 2 n+1a = 1 4

u n + a u n

2

a = 1 4

u n 2 + 2a + a u n

2

− 4a

= 1 4

u n 2 − 2a + a u n

2

= (u n 2a) 2 4u n 2

·

3. D’après la question précédente, u n 2a est un carré donc positif ; comme u n et a sont positifs, on en conclut que u n

a.

Pour montrer que (u n ) n ∈ N est décroissante, on montre soit que u n+1

u n ≤ 1, soit que u n+1u n ≤ 0.

(i) u n+1

u n ≤ 1 : u n+1 u n = 1

2 1 + a

u n 2

≤ 1

2 (1 + 1) = 1 puisque, d’après ce qui précède, u n 2a.

(ii) u n+1u n ≤ 0 : u n+1u n = 1 2

a u nu n

= 1 2

au n 2 u n

≤ 0, toujours d’après la question précédente.

4. On a montré que la suite était décroissante et qu’elle était minorée par

a, elle est donc convergente vers une limite `.

On a, puisque ∀ n ∈ N , u n

a > 0 ⇒ ` , 0, ` = 1 2

` + a

`

, soit : ` 2a = 0 et on choisit la racine positive : ` =

a.

(2)

Exercice 3.

1. Quel est le développement limité en 0, à l’ordre 5, de la fonction cosx. En déduire le développement limité en 0, à l’ordre 5, de 1 − cosx.

2. Quel est le développement limité en 0, à l’ordre 4, de la fonction e x ; en déduire le développement limité en 0, à l’ordre 5, de x(e x − 1).

3. Calculer le développement limité en 0, à l’ordre 3, de la fonction f (x) = 1 − cos(x) x(e x − 1) ·

4. En déduire que l’on peut prolonger f par continuité en 0. Quelle est la valeur du prolongement en 0 ? Solution

1. D’après le cours : cosx = 1 − x 2 2 + x 4

4 ! + ◦ (x 5 ) D’où : 1 − cosx = x 2 1

2 − x 2

4 ! + ◦ (x 3 ) D’après le cours : e x = 1 + x + x 2

2 + x 3 3 ! + x 4

4 ! + ◦ (x 4 ) D’où : x(e x − 1) = x 2

1 + x 2 + x 2

3 ! + x 3

4 ! + ◦ (x 3 ) On a donc : f (x) = 1

2 − x 2

4 ! + ◦ (x 3 ) 1

1 + x 2 + x 3 !

2

+ x 4 !

3

+ ◦ (x 3 ) Il faut calculer le développement de : 1

1 + x 2 + x 3 !

2

+ x 4 !

3

D’après le cours : 1

1 + u = 1 − u + u 2u 3 + ◦ (u 3 ) avec u = x 2 + x 2

3 ! + x 3 4 ! 1

1 + x 2 + x 3 !

2

+ x 4 !

3

= 1 − x 2 + x 2

3 ! + x 3 4 !

+ x 2 + x 2

3 ! + x 3 4 !

2

x 2 + x 2

3 ! + x 3 4 !

3

+ ◦ (x 3 ) En ne gardant que les puissances inférieures ou égales à 3 :

1

1 + x 2 + x 3 !

2

+ x 4 !

3

= 1 − x 2 − x 2

6 − x 3 24 + x 2

4 + x 3 6 − x 3

8 + ◦ (x 3 ) = 1 − x 2 − x 2

12 + ◦ (x 3 ) f (x) = 1

2 − x 2

4 ! + ◦ (x 3 ) 1 − x

2 − x 2

12 + ◦ (x 3 )

= 1 2 − x

4 + x 3

48 + ◦ (x 3 ) 2. f (0) = 1

2 et//////////////// f 0 (0) = − 1

4

Exercice 4. Soit la fonction f , définie par : f (x) = arcsin 2x

1 + x 2

·

1. Quel est le domaine de définition de cette fonction ? Quelle est la valeur de f (0) ? 2. Calculer la dérivée f 0 de cette fonction.

3. Déduire des questions précédentes que, pour − 1 < x < 1, f s’écrit facilement en fonction de arctan(x).

Solution

1. La fonction arcsinus est définie entre − 1 et 1 ; on doit donc avoir : − 1 < 2x

1 + x 2 < 1, soit les deux inégalités :

(i) x 2 + 2x + 1 = (x + 1) 2 > 0 (ii) x 2 − 2x + 1 = (x − 1) 2 > 0

Les deux étant vérifiées pour tout x, la fonction f est définie sur R. f (0) = arcsin(0) = 0.

2. On a à dériver une fonction composée fg avec : f (x) = arcsin(x) et g(x) = 2x 1 + x 2 · (f ◦ g ) 0 (x) = g 0 (x)f 0

g(x) .

2 4x 2 1 + x 2 − 2x 2 1 − x 2

(3)

f 0 g(x)

= 1

q 1 − 2x

1+x

2

2 = 1 q (1+x

2

)

2

− 4x

2

(1+x

2

)

2

= 1

q (1 − x

2

)

2

(1+x

2

)

2

=

1 + x 2 1 − x 2

= 1 + x 2

| 1 − x 2 | g 0 (x)f 0

g(x)

= 1 − x 2

| 1 − x 2 | 2 1 + x 2

3. Pour − 1 < x < 1 on a : 1 − x 2 > 0 ; donc : 1 − x 2

| 1 − x 2 | = 1.

Alors : f 0 (x) = 2

1 + x 2 et f (x) = K + 2 arctan(x). Comme f (0) = 0, K = 0.

Exercice 5. Soit f la fonction définie sur R + par : f (x) = cos 1 x

·

1. Montrer que f est dérivable et calculer sa dérivée.

2. Justifier le fait que, pour tout x ∈ R + , on peut appliquer le théorème des accroissements finis à f sur l’intervalle [x, x + 1].

3. Appliquer le théorème des accroissements finis à f sur l’intervalle [x, x + 1] et en déduire que :

x ∈ R + , cos

1 x + 1

− cos 1

x

≤ 1 x 2 4. En déduire la limite : lim

x → + ∞ x

cos 1 1 + x

− cos 1 x

·

· · · / · · ·

Solution

1. f est composée de deux fonctions dérivables sur R + , elle est donc dérivable sur R + . f 0 (x) =

− 1 x 2

− sin 1 x

= 1

x 2

sin 1 x

·

2. Si x > 0, la fonction f est continue sur [x, x + 1] et dérivable sur ]x, x + 1[, on peut donc appliquer le théorème des accroissements finis à f sur cet intervalle.

3. En appliquant le théorème des accroissements finis à f sur [x, x + 1], on obtient :

c ∈ ]x, x + 1[ tel que cos

1 x + 1

− cos 1

x

= (x + 1 − x) 1

c 2

sin 1 c

Puisque c ∈ ]x, x + 1[, c > x et 1 c 2 < 1

x 2 et, le sinus étant une fonction bornée par 1, on obtient :

x ∈ R + , cos

1 x + 1

− cos 1

x

≤ 1 x 2

4. D’après la question précédente, on a :

x ∈ R + , x cos

1 x + 1

− cos 1

x

≤ 1 x et donc : lim

x → + ∞ x

cos 1 1 + x

− cos 1 x

= 0

Exercice 6. Dans l’espace vectoriel R 3 , on considère les familles de vecteurs suivantes : i. F 1 = { u ~ 1 = (1, − 1, − 2), u ~ 2 = (1, 0, − 1), u ~ 3 = ( − 5, 3, 7) }

ii. F 2 = { v ~ 1 = (1, − 1, − 2), ~ v 2 = (1, 0, − 1), ~ v 3 = (6, 4, − 2) }

Si l’une de ces deux familles (ou les deux) est (ou sont) une (des) bases R 3 , calculer les coordonnées des vecteurs ~e 1 = (1, 0, 0) et ~e 2 = (0, 1, 0) dans cette base.

Dans le cas contraire, quelle relation y a-t-il entre les vecteurs de la famille ?

(4)

Solution i. Au choix : det F 1 =

1 − 1 − 2

1 0 − 1

− 5 3 7

=

− 1 − 1 − 2

0 0 − 1

2 3 7

=

− 1 − 1

2 3

= − 1

F 1 est libre et elle est génératrice puisque R 3 est de dimension 3, c’est donc une base.

Ou bien on calcule α~ u 1 + β ~ u 2 + γ ~ u 3 = ~ 0, ce qui donne le système :

 

 

 

 

α + β − 5γ = 0

α + 3γ = 0

− 2α − β + 7γ = 0

La 2

e

équation donne : α = 3γ que l’on reporte dans la 1

re

: β − 2γ = 0 et dans la 3

e

: − β + γ = 0. Donc : α = β = γ = 0 le système est libre et forme une base de R 3 .

Pour trouver les coordonnées de ~e 1 et ~e 2 dans la base F 1 , il faut résoudre les systèmes :

(I )

 

 

 

 

α + β − 5γ = 1

α + 3γ = 0

− 2α − β + 7γ = 0

(II)

 

 

 

 

α + β − 5γ = 0

α + 3γ = 1

− 2α − β + 7γ = 0

La même méthode que précédemment donne : ~e 1 = − 3~ u 1u ~ 2~ u 3 et ~e 2 = 2~ u 1 + 3~ u 2 + ~ u 3 . ii. det F 1 =

1 − 1 − 2 1 0 − 1 6 4 − 2

=

− 1 − 1 − 2 0 0 − 1 4 4 − 2

=

− 1 − 1

4 4

= 0 La famille F 2 est liée et : ~ v 3 = − 4~ v 1 + 5~ v 2 , par exemple.

Exercice 7. Soit la matrice :

A =

 

 

 

 

 

2 − 1 3 − 4

2 0 4 − 5

− 2 4 3 1 0 − 3 1 − 1

 

 

 

 

 

Calculer le déterminant de A. La matrice A est-elle inversible ? Solution

On remplace la 2

e

ligne par la 2

e

moins la 1

re

et la 3

e

par la 3

e

plus la 1

re

et on développe par rapport à la 1

re

colonne :

det(A) =

2 − 1 3 − 4

0 1 1 − 1

0 3 6 − 3

0 − 3 1 − 1

= 2

1 1 − 1 3 6 − 3

− 3 1 − 1

Dans le déterminant 3 × 3, on remplace la 2

e

colonne par la 2

e

moins la 1

re

et la 3

e

par la 3

e

plus la 1

re

et on développe par rapport à la 1

re

ligne :

det(A) = 2

1 0 0

3 3 0

− 3 4 − 4

= 2

3 0

4 − 4

= − 24 Le déterminant étant non-nul, la matrice est inversible.

Exercice 8. On considère le système d’équations linéaires suivant :

 

 

 

 

xy = 1

x + 2y + z = − 1 2x + 2y + 3z = 1 1. Mettre ce système sous forme matricielle : AX = B.

2. Calculer l’inverse de la matrice A par la méthode du pivot de Gauss.

(5)

Solution

1. 

 

 

 

1 − 1 0

− 1 2 1

2 2 3

 

 

 

 

 

 

x y z

 

 

 

=

 

 

 

 1

− 1 1

 

 

 

2. 

 

 

 

1 − 1 0 1 0 0

− 1 2 1 0 1 0

2 2 3 0 0 1

 

 

 

L 2 f L 2 + L 1

L 3 f L 3 − 2L 1

 

 

 

1 − 1 0 1 0 0

0 1 1 1 1 0

0 4 3 − 2 0 1

 

 

 

L 3 f 4L 2L 3

 

 

 

1 − 1 0 1 0 0

0 1 1 1 1 0

0 0 1 6 4 − 1

 

 

 

L 2 f L 2L 3

 

 

 

1 − 1 0 1 0 0

0 1 0 − 5 − 3 1

0 0 1 6 4 − 1

 

 

 

L 1 f L 1 + L 2

 

 

 

1 0 0 − 4 − 3 1 0 1 0 − 5 − 3 1

0 0 1 6 4 − 1

 

 

 

3. On a donc :

 

 

 

x y z

 

 

 

=

 

 

 

− 4 − 3 1

− 5 − 3 1

6 4 − 1

 

 

 

 

 

 

 1

− 1 1

 

 

 

=

 

 

 

 0

− 1 1

 

 

 

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