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Sur les champs vectoriel et pseudovectoriel

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00234993

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234993

Submitted on 1 Jan 1954

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Sur les champs vectoriel et pseudovectoriel

K.H. Tzou

To cite this version:

K.H. Tzou. Sur les champs vectoriel et pseudovectoriel. J. Phys. Radium, 1954, 15 (7-9), pp.559-562.

�10.1051/jphysrad:01954001507-9055900�. �jpa-00234993�

(2)

SUR LES CHAMPS VECTORIEL ET PSEUDOVECTORIEL Par K. H. TZOU.

Sommaire.

-

On étudie les champs décrits par

un

vecteur

ou

par

un

pseudovecteur, dont les quatre composantes, satisfaisant à l’équation du type Dalembertien,

ne

sont soumises à

aucune

condition supplémentaire. De tels champs, vectoriel et pseudovectoriel, représentent

une

superposition de quatre états de spin : trois de spin total I et

un

de spin

o.

La séparation explicite de

ces

états de spin

est effectuée

en

présence des interactions

avec un

champ spinoriel, par les couplages linéaires par rapport

aux

variables du champ vectoriel

ou

pseudovectoriel. On introduit ensuite, dans le forma- lisme multitemporel, la représentation d’interaction qui est simple à formuler grâce à l’absence de condition supplémentaire. On effectue la décomposition explicite des états de spin dans cette repré-

sentation et l’on déduit ainsi facilement la représentation d’interaction des champs vectoriel et pseudo-

vectoriel à divergence nulle

en

interaction

avec un

champ spinoriel.

JOURNAL PHYSIQUE 15, JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1954,

Introduction.

-

La description d’un champ mésique de spin n, entier, peut s’effectuer au moyen d’un tenseur de rang n, soumis à :

Iodes équations fondamentales du type Dalem- bertien ( [j - k2) tfij

=

o ;

20 des conditions supplémentaires, qui sont

d’ailleurs de deux sortes, les unes renfermant les dérivées premières des fonctions d’ondes, les autres étant constituées par des relations algébriques (traces).

Ainsi, un champ mésique vectoriel §, est décrit

par

Une fonction d’onde constituée par toutes les

composantes d’un tenseur de rang n, ne représente

pas un champ de spin n mais un mélange. Le rôle

des conditions supplémentaires est justement d’isoler

dans ce mélange le champ de spin n et, ce faisant, de réduire l’énergie totale à une quantité essentiel-

lement positive. L’équation obtenue en appliquant l’opérateur fondamental (E - k2) à toutes les composantes d’un tenseur, définit ainsi des champs qu’il semble intéressant d’étudier, en raison même de la simplicité de leur définition. Dans ce qui suit,

nous nous bornerons aux champs décrits par un vecteur

ou

par un pseudovecteur A, satisfaisant à (D 2013 À2) A === o, mais dont la divergence n’est

pas nécessairement nulle, c’est-à-dire qui ne rem- plissent pas la condition supplémentaire.

Ces champs ont chacun quatre composantes,

donc une de trop pour la description irréductible d’un champ de spin unité.

1

On peut aisément montrer que la composante

éliminée par la condition supplémentaire corres- pond aux quanta de spin

o

et d’énergie négative.

Le champ v. ou p. v. (1) sans condition supplé-

(1) Champ

v.

(vectoriel) et p.

v.

(pseudovectoriel).

mentaire représente donc une superposition de quatre états de spin : trois de spin total

1

et

un

de spin

o.

La séparation explicite de ces états est

effectuée en présence des interactions avec

un

champ spinoriel par trois couplages, linéaires par

rapport aux variables du champ v. ou p. v. ou à leurs dérivées. Cette décomposition est complète : il n’y a pas d’interaction entre les états de spin i et o,

et ceux-ci interagissent séparément avec le champ spinoriel par les couplages habituels respectifs.

Nous adopterons le formalisme multitemporel [1].

C’est, en fait, grâce à ce formalisme covariant que l’on peut effectuer une étude complète du problème.

Nous introduirons ensuite la représentation d’inter-

action et effectuerons la décomposition explicite

des états de spin dans cette représentation.

Nous pourrons ainsi en déduire facilement la

représentation d’interaction des champs v. et p. v.

à divergence nulle en interaction avec le champ spinoriel, ce problème étant beaucoup plus compliqué

à formuler à cause de la condition supplémen-

taire [2]. L’élimination du couplage v. de l’inter-

action scalaire-spinorielle et l’équivalence des cou- plages p. s. et p. v. de l’interaction pseudoscalaire- spinorielle seront étudiées de façon parallèle à l’aide

de transformations unitaires toutes semblables.

Séparation explicite des états de spin.

-

Soit au le vecteur ou le pseudovecteur du champ

considéré et cp, q+ (spineurs) les variables du champ spinoriel. La fonction lagrangienne des deux champs

en interaction est

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001507-9055900

(3)

560 où

a, au, auv sont égaux respectivement à i, iyu,

OE>v ( + à (l’» IV ]) dans le cas vectoriel et égaux

’à iY3( == iYJ Y2 Y:j ")’4), i’YiJ Y, iY.OE>,> si ér> est p. v.

L’ introduit les trois couplages s., v., t. (ou p. s., p. v., p. t.). Le

«

self-couplage » (w :S2) du champ spinoriel est introduit pour permettre une décompo-

sition exacte des spins du champ cx, en ce qui

concerne les interactions avec q?- Les équations des champs sont respectivement

et

L’énergie et l’impulsion du champ éi, sont

données par :

et le spin [3],

fj

est une surface à trois dimensions du genre espace dans l’esp,ace-temps.

Examinons maintenant de quelle façon les états

de spin du champ a,, peuvent être séparés de façon explicite. En l’absence d’interaction

Lorsque Ko o, êtv sera complètement déterminé si smv et x sont connus. Ainsi, si a,, est décomposé

en deux champs composants, l’un à divergence

nulle et l’autre à rotation nulle, le premier déter-

mine S7,t, et le second z de façon séparée. Écrivons

donc él,

=

(13J. + Cu,

La rotation nulle de Cli le réduit à un champ s.

ou

p. s. (s), d’après

Donc él, se décompose enfin en Bu et F, selon le

schéma

et l’on a

s

détermine ainsi la divergence de el, et Bu, indé- pendamment, la rotation. Bu, a trois composantes indépendantes (Ko # o). Le schéma de décompo-

sition est donc un changement de variables des ati

en J3, et

8.

En présence d’une interaction, le schéma doit être modifié pour le rendre compatible avec les équations des champs. D’après

l’équation (2) du champ (,’t doit se décomposer

en deux équations respectivement indépendantes

de &o, et E, qui permettent encore à Bu de satis-

faire à une certaine condition supplémentaire de divergence. Ces deux équations sont en fait

et

d’où l’on tire

Le schéma (3) est ainsi complété par (3 a). Avec (3 a), l’équation du champ â3(J. se met sous la forme

habituelle :

.1

Si ét, et Ju sont des vecteurs, b

= o

et donc t’ = u X [.1-

o

même en présence des interactions avec cp. Avec la

décomposition (3), (3 a)

,

Le champ tlIJ. se décompose ainsi complètement

en ô3IJ. et e sans aucune interaction entre ceux-ci.

La fonction lagrangienne et les grandeurs phy- siques se décomposant aussi de façon explicite et

exacte en deux parties correspondant respecti-

vement à u3, et E, en interaction séparément avec y.

A l’aide de (3), (3 a), on tire, à une 4-divergence

près,

(4)

Dans la décomposition de s(’l) d’après (3), (3 a), l’énergie-impulsion du champ â3IJ. est

et celle du champ

E

Dans la décomposition du moment cinétique total

du champ élu., le spin du champ J3, est

tandis que le spin du champ E est (R(E)

= o. e

repré-

sente ainsi l’état du spin

o

d’énergie négative. Les

états du spin i (champ Bu) sont trois états d’énergie positive.

En théorie neutre, le couplage v. de l’inter-

action e - Cf peut être complètement éliminé à

l’aide de la transformation unitaire

et l’équivalence des couplages p. s. et p. v. de l’inter- action e - sP peut être effectuée par une trans- formation unitaire semblable [4] :

Représentation d’interaction.

-

La repré- sentation d’interaction se caractérise par la sépa-

ration des interactions des champs avec les champs

eux-mêmes dans la description de l’évolution du

système. Ainsi, dans cette représentation, l’équation

d’onde est caractérisée uniquement par un opérateur

hamiltonien d’interaction, tandis que les champs

eux-mêmes se comportent comme des champs libres, c’est-à-dire que les variables des champs obéissent

aux équations correspondantes comme s’il n’y avait

pas d’interactions. En général, la représentation

d’interaction est déduite de la représentation

d’Heisenberg à l’aide d’une transformation unitaire.

Il s’agit d’abord de trouver l’opérateur hamiltonien d’interaction qui, dans le formalisme multitemporel,

est nécessairement un scalaire et satisfait à la condition d’intégrabilité de l’équation d’onde. En

cas d’interaction du champ v. à divergence nulle

avec le champ spinoriel, il est difficile et compliqué

de trouver cet opérateur d’interaction, même quand

on considère seulement le couplage v. qui ne dépend pas des dérivées des variables des champs [2].

La raison en est justement la condition supplé-

mentaire de divergence nulle du champ v. qui exige les relations de commutation dépendant des

dérivées de la fonction ô. Si l’on abandonne cette condition supplémentaire, il est facile de formuler

la représentation d’interaction même quand on prend également en considération les couplages s.

et t. qui dépendent des dérivées des variables du

champ v. Puis, à l’aide de la décomposition expli-

cite du champ v. par rapport aux états de spin

comme celle dans la représentation d’Heisenberg,

nous déduirons facilement la représentation d’inter-

action du champ v. à divergence nulle en inter-

action avec le champ spinoriel. La situation est

essentiellement pareille pour le champ p. v.

Soit U (a) la transformation unitaire pour le passage de la représentation d’Heisenberg à celle

d’interaction. Les nouvelles variables des champs

sont alors

et les relations de commutation et d’anticommu- tation

Do et à sont les fonctions singulières définies respec- tivement avec Ko et K. L’équation d’onde dans la représentation d’interaction s’écrit

H’ est l’opérateur d’interaction, un scalaire qui

satisfait à la condition d’intégrabilité de cette équation d’onde,

Pour le système des champs él, et cp,

(5)

562

pondantes de X’ [J.’J’ S, ;!tL’ OTtv., respectivement,

mais définies avec les nouvelles variables Av., y;, Ç.

Ces nouvelles variables satisfont toutes aux équa-

tions des champs libres correspondants.

La décomposition explicite des états de spin du champ Au. est ici très simple du fait qu’il se comporte

comme champ libre. Le schéma est évidemment

Il s’applique au champ p.

v.

comme au champ v.

Bu et 1 satisfont aussi aux équations des champs libres et alors X

=

Kol et F uV

=

Guv

Guv

_

dB, -- dB,, Ainsi, de (4) et (6), on déduit

(Guv == B"

-

dxv Ainsi, de (4) et (6), on déduit

Avec (6), l’opérateur d’interaction (5) devient

ou

H’(z) et H’(B) satisfont tous deux et séparément à

la condition d’intégrabilité de l’équation d’onde, si

Ici H’(z) et H’(B) sont respectivement l’opérateur

d’interaction du système l: - et celui du sys- tème B, - Ç. Le champ Au se décompose ainsi

en Bu et 1 sans aucune interaction entre ceux-ci.

Pour justifier que 1 et Bu sont respectivement la

variable du champ s. ou p. s. et celles du champ v.

.

ou p. v. à divergence nulle dans la représentation d’interaction, il faut retourner encore à la repré-

sentation d’Heisenberg après la décomposition (6).

En fait, on démontre facilement que les relations de transformation des variables de ces champs

entre les deux représentations sont respectivement

Ainsi sont déduites les représentations d’inter-

action des champs 1 et B, en interaction séparément

avec le champ spinoriel.

Le second terme de H’(-) représente le couplage v.

ou p. v. de l’interaction 1: - Ç. Il peut être éliminé

à l’aide de la transformation unitaire suivante :

Dans le cas du couplage v., cette élimination est

complète et exacte. Le couplage p. v., après la

transformation R, disparaît en faveur d’un couplage

p. s. et des ’termes du 2e ordre et d’ordre supérieur.

Conclusion.

-

Le champ

v.

ou p., v. sans condi- tion supplémentaire représente quatre états de spin, qui peuvent être séparés de façon explicite

même en présence des interactions avec le champ spinoriel. Dans les problèmes physiques inter-

viennent simultanément les quanta de spin

1

et

ceux de spin

o

en interaction avec les particules spinorielles, il est beaucoup plus simple de prendre

directement tel champ

v.

ou p. v. pour ces quanta

de spin

1

et

o

que d’employer les deux champs

pour les deux espèces de quanta séparément. Dans le

cas d’une masse propre nulle (Ko

=

o), la décompo-

sition explicite des spins n’est pas possible. Le

schéma (3), (3 a) (sans le facteur Ko1) devient la

transformation de jauge, si ét, ést un champ v. de

masse propre nulle et obéit lui-même à la condition de divergence da 1, - S. a est alors invariant de

dxu

jauge, c’est-à-dire que ét, est équivalent à ô3tl dti-3t

dx, ::= 0). La composante E, dans ce cas limite,

dxu

n’est pas

un

champ au sens de la quantification.

Cela indique que la condition de Lorentz en électro-

dynamique est superflue dans les problèmes des

processus de quanta virtuels.

La présente méthode peut être généralisée aux champs tensoriels de rang quelconque sans condition supplémentaire en ce qui concerne la décomposition explicite des états de spin, en introduisant cepen- dant un second procédé de décomposition à l’aide

de la condition de trace nulle. Chaque composante

non nulle d’un champ tensoriel sans condition supplémentaire représente un état de spin bien défini, et les deux conditions supplémentaires (divergences et trace nulle) sont suffisantes pour la séparation explicite de tous les états de spin.

Manuscrit reçu le 26 octobre 1953.

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