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Interaction du champ vectoriel général avec champ electromagnetique et comparaison au champ de spin maximum 1 de la théorie de fusion

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00235787

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235787

Submitted on 1 Jan 1958

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Interaction du champ vectoriel général avec champ electromagnetique et comparaison au champ de spin

maximum 1 de la théorie de fusion

K.H. Tzou

To cite this version:

K.H. Tzou. Interaction du champ vectoriel général avec champ electromagnetique et comparaison au champ de spin maximum 1 de la théorie de fusion. J. Phys. Radium, 1958, 19 (2), pp.119-121.

�10.1051/jphysrad:01958001902011900�. �jpa-00235787�

(2)

119

INTERACTION DU CHAMP VECTORIEL GÉNÉRAL AVEC CHAMP ELECTROMAGNETIQUE

ET COMPARAISON AU CHAMP DE SPIN MAXIMUM 1 DE LA THÉORIE DE FUSION Par K. H. TZOU,

Institut Henri-Poincaré, Paris.

Résumé.

2014

En l’absence de champ extérieur, les états de spin 1 et 0

ne

sont soumis à aucune

interaction mutuelle

au

sein du champ vectoriel général

comme au

sein du champ de spin maxi-

mum

1 de la théorie de fusion. L’interaction avec

un

champ électromagnétique met explicitement

en évidence l’interférence des deux états de spin du premier champ, tandis que les états de spin du

second restent toujours indépendants

sans

interférence mutuelle. L’interaction électromagnétique montre donc clairement la différence physique des deux champs

en

ce qui concerne leur structure

interne à l’égard des états de spin.

Abstract.

2014

In the absence of external fields, the spin states 1 and 0 have

no

mutual interaction in the case of the general vector field

as

in the

case

of the field of maximum spin 1 of the fusion

theory. The interaction with an electromagnetic field puts explicitly in evidence the interference effect of the two spin states of the first field, while the spin states of the second remain always independent with

no

mutual interference. The electromagnetic interaction shows therefore

clearly the physical difference between the two fields

as

concerning their internal structure with

regard to spin states.

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM TOME 19, FÉVRIER 1958,

Introduction.

-

Nous avons montré qu’il y a deux modes différents pour construire, dans la for-

mulation matricielle, une théorie générale des spins 1 et 0, théorie qui incorpore les deux spins

dans une seule représentation [1], [2] (1). Il y as d’abord la théorie de fusion de M. L. de Broglie [3],

où les deux spins sont mis ensemble sans inter-

férence. Le champ vectoriel sans condition supplé-

mentaire constitue une nouvelle voie d’une telle théorie générale, mais les deux spins y sont super-

posés avec une certaine interférence entre eux.

En l’absence de champ extérieur, cette inter-

férence ne donne aucun effet observable, de sorte

que les deux états de spin n’ont pas d’interaction mutuelle. La différence des deux théories se mani- feste dans les règles algébriques auxquelles doivent

obéir les matrices non commutatives [2].

Pour voir plus clairement la différence des deux théories au point de vue physique, nous devons

introduire des interactions. Les interactions du

champ de spin maximum 1 avec un champ spinoriel

de Dirac ont été étudiées par M. A. Klein [4], qui a

démontré que les spins 1 et 0 sont soumis à des interactions séparées avec le champ spinoriel mais

non à aucune interaction mutuelle. La situation est tout à fait pareille dans le cas du champ vec-

toriel en ce qui concerne les interactions avec

champ spinoriel [5]. L’absence d’interaction entre les deux états de spin est ici due au fait que les

couplages avec champ spinoriel sont tous linéaires

en les variables du champ de spin maximum 1 ou

rii celles du champ vectoriel.

(1) Ultérieurement

nous

désignerons l’article [2] par I.

Les" équations dans cet article seront citées avec l’indi- cation I, par exemple (1-15).

Les interactions avec champ électromagnétique

sont bilinéaires en ces variables. Elles peuvent, de

ce fait, mettre en évidence l’interférence des spins 1

,

et 0 au sein du champ vectoriel, c’est-à-dire qu’elles

mettent en interaction mutuelle les deux spins par l’intermédiaire du champ électromagnétique. Mais

dans le cas du champ de spin maximum 1, au contraire, les états de spin 1 et 0 sont toujours complètement séparés sans interférence même en

présence d’un champ électromagnétique. Nous

examinerons ce problème dans la formulation matricielle [2], ce qui facilitera la comparaison des

deux champs.

Champ vectoriel. -- Nous partons des équations

d’ondes (1-2) et nous introduisons l’interaction

électromagnétique selon le procédé conventionnel

en remplaçant les opérateurs par des opérateurs correspondants invariants de jauge

ax étant le. vecteur potentiel du champ électro- magnétique. Les équations du champ vectoriel (A,)

sont maintenant

Définissons p, Ax, -Q et 8 encore d’après (1-3), (1-5), (1-8) et (1-9). Les équations d’ondes matri-

cielles du champ vectoriel s’écrivent alors

,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001902011900

(3)

120

Le lagrangien est dans ce cas

Puis le vecteur densité de courant-charge et le

tenseur densité d’énergie-impulsion sont

Pour voir de quelle façon les états de spin 1 et 0

interfèrent au sein du champ vectoriel en présence

d’un champ électromagnétique, on doit procéder

à la décomposition explicite des deux états de spin.

Cette décomposition s’effectue encore selon (1-14), (1-19) et (1-21), c’est-à-dire

Dans ce cas, l’équation d’ondes (2) devient

ici)-à différence du cas d’un champ libre, cette équation ne peut pas se décomposer en quatre équations compatibles comme (1-23) et (1-24).

L’équation (8) ne peut se décomposer qu’en deux équations compatibles suivantes :

ou bien

De même, nous tirons de l’équation (3),

Les équations (10)-(13) peuvent être regardée

comme définitions de I?

,

y , cpcl et y . Les équations (9) montrent clairement l’interférence des états de spin 1 et 0.

Quant à la décomposition de JI et TI., la même

méthode de calcul que celle de 1 nous donne des résultats semblables :

et

Il est évident que, d’après (14) et (15), la charge et l’énergie-impulsion. totales sont

, ,

Il semble à première vue que, d’après (16) et (17),

les états de spin 1 et 0 n’interfèrent pas même en

présence d’un champ électromagnétique. Mais, en fait, on doit remarquer qu’à la différence du cas d’un champ libre, q;>(l) et q;>(0) ne sont pas exactement la fontion d’ondes de l’état de spin 1 et celle de

l’état de spin 0, lorsqu’il y a un champ électro- magnétique, car seuls A (1)A et X1°1 doivent être consi- dérés comme variables fondamentales des spins 1

et 0. Ainsi, Ji (1) et J(1°> ne sont pas non plus exac-

tement le courant-charge du spin 1 et celui du spin 0 ; et de même TA(1)p et TAp(0). D’après la repré-

sentation (1-15) des matrices Afl et A)°1, on tire d’abord, des équations (10) et (11),

Puis l’équation (10) nous donne

Ainsi F() n’est pas défini uniquement par A(1)A,

mais il dépend aussi de X(O). Comme on doit prendre Ae) et X(Il) pour les variables fondamentales des

spins 1 et 0 respectivement, ({)(1) et p1°> sont donc

en réalité des mélanges des états de spin 1 et 0.

Alors JÁ (1), JÁ(O), T’-(1)Ap et TAp(0) contiennent tous des termes non nuls représentant l’interaction mutuelle

ou l’interférence des deux états de spin. On

démontre que, exprimées en Ail) et X(0), les gran-

deurs Jx et ?Bp ont bien les mêmes expression

que celles que nous avons déduites dans la formu- lation ondulatoire [5], expressions qui mettent en

évidence l’interférence des deux états de spin par l’intermédiaire du champ électromagnétique.

Ainsi, bien que l’interférence des états de spin 1

et 0, au sein du champ vectoriel, ne donne aucun

effet observable en cas d’absence de champ exté-

rieur ou en cas d’interaction avec un champ spi- noriel, elle engendre des effets physiques non nuls

en présence d’un champ électromagnétique. Nous

en avons d’ailleurs étudié quelques-uns à une autre

occasion [5].

(4)

121

.

Champ de spin maximum 1.

---

En l’absence de

champ extérieur, nous avons démontré dans I que le champ de spin maximum 1 de la théorie de fusion

peut s’exprimer dans une formulation purement

matricielle à 16 composantes avec les équations

d’ondes (1-43). Quand il y a un champ électro- magnétique, on a évidemment (voir I j

où rl sont des matrices 16-16 données par (1-44).

Nous avons démontré dans I que, en l’absence de champ extérieur, la décomposition des états de spin 1 et 0 du champ de spin maximum 1 s’effectue

à l’aide d’une simple transformation unitaire, celle

définie par (1-45) et (1-46). Il est facile de voir que cette même transformation décompose complè-

tement les états de spin de ce champ également en présence de l’interaction électromagnétique. En effet, d’après (1-45) et (1-46), la première équation

d’ondes de (20) se décompose en trois équations

suivantes :

OÙ tJ;(1), tJ;(O) et y sont les fonctions d’ondes définies dans I. Cette décomposition montre que, à la diffé-

rence du cas du champ vectoriel, l’interaction

électromagn étique n’engendre aucune interférence entre les états de spin 1 et 0 au sein du champ

de spin maximum 1. C’est aussi le cas des gran- deurs bilinéaires, densités de grandeurs physi-

ques de ce champ.

Si l’on prend pour les équations d’ondes, au lieu

de celles de (20),

on démontre que les états de spin 1 et 0 du champ

de spin maximum 1 seront soumis à des interactions mutuelles qui sont identiques à celles des états de

spin 1 et 0 au sein du champ vectoriel.

.

Manuscrit reçu le 12 décembre 1957.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Tzou (K. H.), C. R. Acad. Sc., 1957, 244, 2137.

[2] Tzou (K. H.), J. Physique Rad., 1957, 18, 619.

[3] BROGLIE (L. DE),

«

Théorie générale des particules à spin (Méthode de fusion)

»

(2e édit., 1954, Gauthier- Villars, Paris).

[4] KLEIN (A.), Phys. Rev., 1951, 82, 639.

[5] Tzou (K. H.), J. Physique Rad., 1954, 15, 559 ; Thèse.

Paris, février 1956 (Masson et Cie, Paris, 1957 ; ou

Ann. Physique, 1957, 2, 778.)

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