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Déformations électriques des diélectriques solides isotropes (Suite)

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(1)

HAL Id: jpa-00240402

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Submitted on 1 Jan 1899

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Déformations électriques des diélectriques solides isotropes (Suite)

P. Sacerdote

To cite this version:

P. Sacerdote. Déformations électriques des diélectriques solides isotropes (Suite). J. Phys. Theor.

Appl., 1899, 8 (1), pp.531-541. �10.1051/jphystap:018990080053100�. �jpa-00240402�

(2)

531

DÉFORMATIONS ÉLECTRIQUES DES DIÉLECTRIQUES SOLIDES ISOTROPES

(Suite) (1);

Par M. P. SACERDOTE.

II

CAUSES DES DÉFORMATIONS ELECTRIQUES DES DIÉLECTRIQUES.

Nous diviserons cette recherche en deux harties :

1° Déformations correspondant aux formules, abstraction faite des termes en (k1 , k2, h);

2° Déformations correspondant aux terlnes en (Ik k2, k).

1.

-

Abstraction faite des coefficients (k1, k2, k).

Les dé(or-mations électriques correspondant aux termes n’entrent

pas les coefficients (kt, k2, k) ne sont que les déformations élas- tiques dues aux forces qui s’exer’cent sur un diélectrique non élec-

trisé placé dans un champ électrique, forces mises en évidence par les

expériences de M. Pellat (2 ) et qui deviennent les pressions électrosta- (1) Voir ce volume, p. 457.

(2) Rappelons que M. Pellat a montré (Annales de Physique et Chirnie, 7e série, t.IV, 1895) que : si une lame diélectrique suspendue au fléau d’une balance a l’une de ses ’extrémités BD (fig. 1) entre les armatures d’un condensateur, au moment

FIG. 1..

de la charge, le fléau s’incline du côté de la lame et, pour le ramener à sa position primitive, il faut mettre dans le plateau des poids égaux à (K20131) H2 8r X surf. BD ;

il a montré que chaque élément de surface perpendiculaire aux lignes de force

est, en outre, soumis à une traction

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080053100

(3)

532

tiques pour les portions de surface oit le diélectrique est au contact

des armatures.

C’est ce que nous allons nous borner à vérifier dans quelques cas simples.

FiG.2.

1) Lame diélectrique plane non au contact des armatures et qui

H2 déborde celle-ci.

-

Les forces agissantes q = K (K - 1) 8r H2 (fig - 9-) ) produiront une déformation élastique :

.

formules qui s’accordent bien avec celles des déformations électriques

vues précédemment.

2) Larne diélectrique plane séparée des armatures par un intervalle d’air in finiment petit et comprise entre elles C).

-

Les forces agis-

(1) Je tiens à indiquer, à propos de ce cas, une relation qui, je crois, n’avait pas

encore été signalée.

Fic.5. FJG. 6.

Lorsque le diélectrique n’est pas au contact des armatures, il est soumis à des

tractions parallèles aux lignes de ior ce q - K (K

2013

1) H2 8r, H désignant l’intensité du

(4)

533 santes Q, q (fty. 3), produiront une déformation élastique :

ce sont bien là les premiers termes des formules des déformations

électriques relatives à ce cas.

FIG. 3. FIG. 4.

3) Lame diélectrique sphérique infiniment mince à armature adhé-

rente (fig. 4).

-

Les pressions électrostatiques

produiront une déformation (’ ) :

champ dans le diélectrique ; en outre, la pression électrostatique p, qui agit alors

K 2H2 H’2

sur l’armature, est p =

87C ( fi,g. 5), puisque p 8r et que Il’ = KH (Il’ dési-

gnant l’intensité du champ dans l’intervalle d’air). D’autre part, lorsqu’il y a con- tact entre armature et diélectrique, celui-ci est soumis à une pression électrosta-

tique P = K 87r (fiq. 6) ; il est facile de s’assurer que P =1) - q, ce qui s’énonce : La pression électrostatique, loî-sqit’il y a conlact entre armature et diélectrique,

est la différence entre la pression électrotastique p qui s’exercerait sur l’armature et la traction q qui agirait sur le diélectrique si ce contact n’existait pas, c’est-à- dire s’il y avait une couche d’air entre les armatures et le diélectrique.

(1) Voir SACERDOTE, SU1’ les déformations élastiques des vases minces (J. de

Pliys., 3c séri e, t. VII, p. 516 ; 1898).

(5)

534

ou, en remarquant que :

on reconnaît bien là les formules (1), (II), des déformations élec-

triques.

,

II.

--

Déformations correspondant aux termes en (k1, k2, li).

Dans les formules des défoimations élcctriclues, les termes indé- pendants des coefficients (1z,, k2, k) sont essentiellement variables,

selon que le diélectrique est au contact ou non avec les armatures, les déborde ou est compris eiiire elles, conditions qui sont celles ([ai l’ont varier les forces extérieures que nous savons agir sur le dié- I cciriclue et auxquelles on doit attrihuer ces déformations.

A?,t contraire, les autres terrnes (en kt, 1 lî21 k) sont toujours les mê7nes, quelles que soient ces conditions J’ ils ne dépendent absolurnent que du

diélectrique et de l’intensité du champ qui y est créé; en outre, les forces extérieures connues qui agissent sur la matière diélectrique ne

les ront pas prévoir.

Il sen1ble donc tout naturel de chercheur leur explication dans une

modification de l’état moléculaire de la matière diélectrique.

Nous admettrons donc que :

La modification de l’éther, qui constitue la production du champ électrique, est accompagnée d’une modification de l’état lnoléculaire de la matière superposée à l’éther, en ve)-tu de laquelle l’élément de

vohone »îatéi-iel, situé en un point l’intensité du champ est Il, tend

à se contmctp’ de k2 H2 8r) dans la direction du champ et il se dilater

de ( k1 li H2 H2 8r ) dans les di J ’ect ions perpendiculaires (1).

(1) A rapprocher de cela que: lorsqu’on expose un corps il un rayonnement calorifique, le mouvement vib1’aloire de l’éther produit un changement clans

l’état moléculaire du corps (qui constitue l’élévation de ten1pérature) et ecz verlu

duquel chaque élé1nent de volun e.lend à se dilater égalernent dans tolites les

directions.

(6)

535

Note SU1’ la conlraclion électoigzce des gaz.

Soit un récipient (fig. 7) contenant un gaz de volume U sous la pression p ; dans

ce récipient, imaginons un condensateur dont ce gaz soit le diélectrique. Si nous

maintenons la température constante, l’état du gaz sera fonction de deux variables, la pression p et la différence de potentiel V entre les armatures du condensateur;

un raisonnement tout à fait analogue à celui vu pour le diélectrique solide nous

FIG.7.

amènerait à la formule: dU dV - dC dp ,C désignant la capacité électrique du con-

densateur ou AU = - C V2 2 JC) ... 1 dC dp 1 dK, puisque les di-

densateur ou AU =-

(C ; mais ici C K puisque les di-

l1lenSl(Jns du condensateur peuvent être supposées invariables. Posons 1 K dK dp=k,

lé sera le coe f fccient de variation de la constante diélectrique du pat- la CV2

.

pression ; AU = - k CV2 2, oui, si on désigne par ule volume du gaz con1pris entre

AU KH2

les armatures : (a) AU u = (2013 k) KH2 8r (1).

les armatures:

Comme des expériences ont montré que les constantes diélectriques des gaz

augmentent avec la pression A- > o, donc AU o, c’est-à-dire il y a contraction

électrique des gaz.

Mais j’arrive au point sur lequel je veux insister :

Si nous comparons celte formule (a) à celle vue pour les déformations élec-

iriques des solides (2), nous apercevons une différence essentielle - les termes cor-

1’espondant aux coefficients élastiques manquent complètement,. par conséquent:

Tandis que les déformations électiiqucs des solides sont dues, comme nous

l’avons dit :

1° Aux forces électriques agissant sur le diélectrique solide ;

2° Au changement d’état moléculaire de ce diélectrique, du à la création du

champ ;

Pour le gaz, au contraire, la contraction électrique est siînpleînent due au chat2- ge117ent d’état moléculaire corrélatif de la pertuybalion de l’éther en laquelle

consiste la création du cha1np électrique.

(1) Ce raisonnement est à peu ptès la reproduction de celui fat par M. Lipp-

mann (Annales de Physique et Chimie, série, t. XXIV, p. 159 ; 1881).

(’) Le signe de k est changé parce qu’ici k désigne le coefficient de variations de

la constante diélectrique par p¡’ession, au lieu de fraction.

(7)

536

III

REVUE ET DISCUSSION DES THÉORIES PRÉCÉDEMMENT FAITES.

J’ahrégerai beaucoup cette troisième partie, ainsi que la suivante : pour plus de détails, je renvoie au mémoire complet. A part deux

notes de M. Moutier (1), les travaux théoriques concernant ces phé-

nomènes peuvent être classés en deux catégories :

PREMIÈRE CATÉGORIE. - En étendant aux diélectriques la théorie de Poisson sur le magnétisrne induit, on calcule les forces dont

ces diélectriques doivent être le siège dans les idées de Maxwell, puis on détermine les déformations élastiques qu’ils doivent subir

sous l’action de ces forces ; telle est la marche suivie par Korteweg (déformation électrique de la sphère infiniment mince), par Kirchhoff

(déformation de la sphère d’épaisseur quelconque), et par Lorberg (2) (variation de capacité du conducteur sphérique, ainsi que la varia- tion de capacité et de longueur du condensateur cylindrique) ; les

résultats ainsi obtenus sont, en général, exacts, sauf cependant la

formule de Lorberg pour le condensateur cylindrique; mais les cal- culs préliminaires des forces sont laborieux ; l’application de ces

forces à l’étude des déformations est délicate (comme le montre

l’erreur commise par Lorberg), et enfin et surtout la base méme de

ces théories est inceriaine.

DEUXIÈME CATÉGORIE.

-

C’est justement pour se mettre à l’abri des critiques dont peuvent être l’objet les théories précédentes,

fondées sur l’hypothèse de la polarisation des diélectriques et le

calcul des forces agissant au sein de ces diélectriques, que des essais de théorie ther»2odynaîniq?ie de ces phénomènes avaient été tentés par divers physiciens; le plus important est à M. Duhem qui, en

se basant sur sa théorie du potentiel thermodynamique, avait traité le cas de la variation de volume de la matière diélectrique d’une lame quelconque et de la déformation du condensateur cylindrique infini-

ment Inince ; les résultats qu’il obtenait contredisaient en partie

ceux des théories allemandes ; je montre ailleurs e3) que ces con- (1) Dans lesquelles il calcule la variation du volume de la nature diélectrique

au moyen du théorème de Clausius sur le mouvement stationnaire d’un système

des points matériels.

Voir la bibliographie à la suite du mérrloire complet.

Voir le mémoire.

(8)

537 traditions soiil dues à ce qu’au cours de sa démonstration il intro- duit implicitement cette hypothèse que la défornzation électrique est la

même pour toutes les lignes perpïndiculaires à l’axe du cylindre (aussi

bien pour les lignes circulaires qui sont perpendiculaires aux lignes des forces que pour l’épaisseur du diélectrique qui leur est parallèle) ; ceci n’est pas évident, et j’ajoute même, est inexact, comme

le montrent nos formules (1), (II), vues dans la première partie ; en

outre, il y a une erreur dans les formules de déformation élastique

du cylindre qu’il emploie ; de cette double cause il résulte que les formules finalement obtenues sont erronées.

En reprenant la dérnonstration de M. Duhem par le potentiel thermodynamique, mais en m’auranchissant de l’hypothèse signalée plus haut et en rectifiant les données élastiques, j’ai bien retrouvé

les formules du cylindre infiniment mince que j’ai établies dans ma

théorie par des raisonnements plus simples, fondés uniquement sur

les principes élémentaires de la thermodynamique.

IV

REVUE EC DISCUSSION DES TRAVAUX EXPÉRIMENTAUX.

Toutes les expériences qui ont été faites se rapportent aux deux types suivants :

1° On prend un condensateur fermé (sphérique ou cylindrique) dont

la cavité interne remplie de liquide communique à un tube capillaire,

et l’on observe le changement du niveau du liquide dans le tube, qui

se produit au moment de la charge et disparaît par la décharge (fig. 8, 9).

2° Oa mesure les variations de longueur d’un condensateur cylin- drique par la charge ou la décharge fig. 9, 10) .

Ces deux séries d’expériences ne mettent en évidence que 1a dila-

tation clanr les directions perpendif1ulaires aux lignes de foî-ce, soit directement (deuxième type), soit indirectement (premier type) par la variation de capacité interne qui en résulte.

Aucune expérience n’a encore été tentée pour mettre en évidence la déformation dans la direction des lignes de force, ni la variatioN CZe volume de la mrtlière diélectrique; et j’ajouterai qu’il me semble

bien difficile, sinon impossible, qu’on y arrive ; en effet :

(9)

538

D’après nos formules (1), (II), (III’), (IV’), (Ae e et (AU U) sont du

même ordre de grandeur que (AL L) et (AT1 U1), mais e et U sont

toujours très petits par rapport à L et à U ; il s"ensuit que Ae et AU

seront très inférieurs à AL et AU,, dont la petitesse est déjà telle que les physiciens habiles qui les ont mesurées ont rencontré de très

grandes difficultés dans leurs expérience.

FIG. 8. FIG. 9. FIG. ln.

Ces expériences ont conduit aux résultats suivants pour la défor- mation dans les directions normales aux lignes de force :

i 0 La dilatation est proportionnelle au carré de la différence de

potentiel, conformément à la théorie.

2° Quant à l’influence de l’épaisseur de la lame diélectrique, les unes (expériences de 1VIM. Duter, Righi) ont indiqué assez nettement la ici

de l’inverse de l’épaisseur, et les autres (expériences de MM. Quincke, Korteweg et Julius Cantone) la loi de l’inverse du carré de l’épaisseur,

mais avec des écarts parfois considérables ; il était difficile de choisir

entre ces deux lois établies par des physiciens également réputés

comme expérimentateurs, d’autant plus que les essais de théorie de

ces phénomènes qui avaient été faits indiquaient, d’après leurs

auteurs, tantôt l’une, tantôt l’autre de ces deux lois.

La théorie que nous avons exposée et qui repose sur des prin-

(10)

539

cipes llniversellement admis nous a montré que c’est la loi de l’in-

verse du carré de l’épaisseur. qui est la vr’aie,. nous avons vu, en

outre, que, dans toutes les théories antérieures, on n’avait été amené

à formuler la loi de l’inverse de l’épaisseur que par suite d’erreurs,

et que, celles-ci rectifiées, elles conduisaient, sans exception, à cette

même loi de l’inverse du carré de l’épaisseur. Il nous reste à montrer

par suite de quelles circonstances certaines de ces expériences

avaient pu conduire à une loi erronée et pourquoi leurs résultats

expérimentaux présentent entre eux d’énormes divergences.

En outre de certaines critiques particulières à chaque expérience

et que nous formulerons à propos de chacune d’elles, nous pouvons

indiquer comme causes générales de ces divergences :

1° La difficulté et l’incertitude que présente toujours la mesure de

déformations aussi faibles, quelle que soit la perfection des appa- reils amplificateurs employés (Righi, Quincke) ;

2° L’influence de la durée de la charge qui est considérable comme

l’a montré M. Cantone ;

3° Les phénomènes calorifiques qui peuvent se produire dans les diélectriques par la charge et la décharge et dont l’effet se super- pose à la déformation proprement dite ;

4° Le contact plus ou moins parfait entre les armatures et le dié-

lectrique peut aussi intervenir dans certaines expériences (interpo-

sition des bulles d’air entre le liquide et la paroi).

Parmi les causes qui viendront plus spécialement troubler les

recherches sur l’influence de l’épaisseur, citons :

1° La nature chimique des diélectriques (en général le verre ou le caoutchouc), qui est mal déterminée et varie d’un échantillon à un

au tre ;

2° L’état physique de ces diélectriques et, en particulier, la trempe

qui peut varier beaucoup, justement, avec l’épaisseur du verre employé; cette dernière cause doit iiifluer beaucoup sur les valeurs des coefficients (K, k, a) qui entrent dans les formules ;

3° La presque impossibilité de se procurer des banlons ou de longs

tubes de verre d’épaisseur uniforme et les procédés forcément défec- tueux employés pour mesurer cette épaisseur. Pour abréger cet exposé déjà trop long, je renverrai au mémoire pour la discussion particu-

lière à chacune des expériences, ainsi que pour les tableaux des résultats numériques ; mais, comme ces expériences sont, en général,

pea connues, je rappelle en quelques mots l’objet de chacune d’elles :

(11)

540

1B1, Dnter a mesuré les variations de volume de la cavité de con-

densateurs sphériques en verre.

1B1. Righi a déterminé par une méthode d’amplification (levier optique) la variation de longueur des condensateurs cylindriques en

verre.

M. Quincke, dans une longue série d’expériences qui ont duré plu-

sieurs années, a déterminé les variations de capacité d’un très grand

nombre de thermomètres condensateurs, dont le réservoir est, ponr les uns, sphérique, et, pour les autres, formé d’un long tube cylin- drique de verre ; pour ces derniers, il a également mesuré la varia-

tion de longueur du réservoir par une méthode d’amplification (levier de contact à niveau à bulle d’air).

MM. Korteweg et Julius ont déterminé les variations de capacité

des thermomètres condensateurs cylindriques dont le réservoir est formé par un long tube de caoutchouc.

Enfin M. Cantone a mesuré les variations de capacité et de lon-

gueur de thermomètres condensateurs cylindriques en verre ; les

variations de longueur sont mesurées directement par une méthode de franges d’interférences; cette mesure directe de la variation de

longueur m’a semblé bien préférable aux méthodes d’amplification ;

c’est ce qui m’a conduit à adopter les résultats de M. Cantone pour le calcul qui fera l’objet de la cinduiéme partie.

Je donne seulement les conclusions auxquelles me conduit cette

discussion faite ailleurs :

La loi de la proportionnalité de la déformation au carré du poten-

tiel a été confirmée par’ toutes les expériences.

La relation AU1 U = 3 AL L établie expérimentalement par Quinke La relation

ui == 3AL L, établie expérimentalement par Quinke

et contrôlée par Canlone est indiquée dans notre formule III.

Quant à la loi de proportionnalité entre la déformation et l’inver’se

du carré de l’épaisseur, elle n’était contredite que par:

Les expériences de M. Dater, que je montre ne pouvoir être con-

servées qu’au point de vue qualificatif; et par les expériences de

M. Righi, dans lesquelles je signale une grave cause d’erreur, qui a

pu fausser complètement la recherche sur l’influence de l’épaisseur.

Au contraire, cette proportionnalité de la déformation à l’inverse du carré de l’épaisseur a été vérifiée par toutes les expériences posté-

rieures de Quincke, Korteweg et Julius Cantone, avec des écarts

considérables, il est vrai ;

-

mais ces écarts ne doivent pas nous

(12)

541

surprendre ; nous avons en effet insisté sur les nombreuses et impor-

tantes causes de divergences qui s’opposent à toute vérifications

rigoureuse de cette loi et qui sont pour la plupart insurmontables.

V

ESSAI EN VUE DE DÉDUIRE LA VALEUR DU COEFFICIENT Àj DES RÉSUL-

TATS DES EXPéRIENCES SUR LES DÉFORMATIONS ÉLECTRIQUES DES DIÉLECTRIQUES.

Considérons notre formule théorique :

Les ex périences sur les déformations électriclues des diélectriques

des condensateurs nous en donnent les premiers membres (AU1 U1)

0 Li AL L ) pour des valeurs de V et de e connues.

Si on a également déterminé (comme l’ont fait Quincke et Can- tone) le coefficient élastique a et la constante diélectrique I1 de la

substance qui forme le diélectrique du condensateur, on voit que : La formule ci-dessus permettra cle calculer la valeur de kt, coeffi-

cient de variation de la coïzstante diétectrique par une traction nor-

Jnale aux 1(’Ines de force, coefficient qui n’a encore été l’objet d’au-

cune mesure directe.

Des considérations que je développe ailleurs n’ont conduit à adopter pour ce calcul les résultats numériques de 1B1. Cantone sur

les variations de longueur des condensateurs cylindriques en verre ;

ces données me conduisent à la conclusion que kl doit être de

Z’ordre de + 1 X 10-f2 C:. G. S.

Note.

-

Des expériences toutes récentes faites en Italie (Dessau,

O. M. Canbino, Ercolini), sur les variations des constantes diélec-

triques par traction normale aux lignes des forces, sotit 2,enues con-

/home?’ que, pour le verre, fi 1 est positif; mais elles n’ont pas ren-

seigné si l’ordre de grandeur est bien celui que j indique plus haut.

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