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Annalen der PhysikT. XX, n° 7 ; 1906

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(1)

HAL Id: jpa-00241222

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241222

Submitted on 1 Jan 1907

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Annalen der PhysikT. XX, n° 7 ; 1906

M. Lamotte

To cite this version:

M. Lamotte. Annalen der PhysikT. XX, n° 7 ; 1906. J. Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.409-427.

�10.1051/jphystap:019070060040901�. �jpa-00241222�

(2)

409 9. La critique récente que Kahlenberg (’) a faite aux théories de van’t Hoff et d’Arrhenius est un argument à l’appui de nos déductions.

En effet Kahlenberg insiste sur la circonstance que la valeur de la

pression osmotique dépend de la nature de la membrane employée.

Il montre qu’avec quelques solutions la pression diminue en même temps que croît la dilution, jusqu’à devenir nulle pour une concentra- tion d’environ 1/20 normale.

Kahlenberg explique cette annulation de la pression osmotique en

admettant qu’avec l’augmentation de la dilution on arrive à un point

où l’affinité entre la solution et le dissolvant nouvellement ajouté

est équilibrée par l’affinité entre la membrane et le dissolvant.

Au contraire, d’après nous, puisque la membrane se laisse traver-

ser par le corps dissous, il arrivera, si l’on dilue successivement la

solution, que la tension superficielle se trouvera, à un moment donné, égale des deux côtés de la membrane.

10. Nous pouvons affirmer en concluant :

a) Les phénomènes osmotiques sont toujours déterminés par des différences de tensions superficielles ;

b) La direction de l’osmose s’établit, dans tous les cas, dans le

sens qui est le plus favorable pour égaliser les tensions superficielles

des deux côtés de la séparation ;

c) Des solutions de tension superficielle égale sont toujours en équilibre osmotique, même si elles ne sont pas équimoléculaires ;

d) D’après tous ces faits, il semble assez improbable que la pres- sion osmotique soit de nature purement cinétique.

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XX, n° 7 ; 1906.

E. GEHRCKE et BAEYER. - i?ber die Anwendung der Interferenzpunkten

an planparallelen Platten zur Analyse feinster Spektrallinien . (Emploi des points d’interférence fournis par les lames à faces parallèles pour l’analyse des

raies spectrales les plus fines).

-

P. 269-292 (Deux planches hors texte).

MM. Lummer et Gehrcke, examinant par une nouvelle méthode les spectres d’un certain nombre d’éléments, ont cru y découvrir

(1) D1’ude’s Ann., 3, p. 578; 1900.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060040901

(3)

410

une complexité beaucoup plus grande qu’on nel’admettaitjusqu’alors.

MM. Pérot et Fabry ont suggéré l’idée qu’un certain nombre des satellites signalés par Lummer et Gehrcke devaient être de fausses images (1). L’application d’une méthode imaginée par M. Gehrcke (2 ) et qui permet de distinguer les fausses images des

raies véritables conduit les auteurs à reconnaître le bien-fondé des

critiques de MM. Pérot et Fabry, et la nécessité de corriger les

résultats précédemment annoncés par l’un d’eux.

Les faisceaux fournis par une source rigoureusement simple, et qui interfèrent à la sortie de la lame à faces parallèles du spectros- cope de Lummer et Cehrcke, tombent sur une seconde lame ana-

logue, mais dont le plan est perpendiculaire à celui de la première.

Il se développe un deuxième système d’interférences, et si les lames sont parfaites, c’est-à-dire bien planes et d’épaisseur rigoureusement uniforme, on doit voir dans le plan focal d’une lunette réglée pour

FIG.

l’infini et recevant les faisceaux interférents un système régulier de

points d’interférence a, disposés aux intersections des franges bril-

lantes des deux systèmes 1). Si l’une des lames donne une

fausse image, on verra des points supplémentaires a intercalés entre les premiers sur les lignes de points parallèles aux franges"de la

lame imparfaite. Si la raie principale ~ a un satellite À’ et si les

deux plaques sont parfaites, on aura, en plus, un second quadril- lage x’ déplacé diagonalement par rapport au premier ; si l’une des

(1) J. de Phys., 4e série, t. II, p. 527; 1903;

-

t. III, p. 28 et p. 31J j 1904.

(2) COlnptes Rendus de la Société allernande cle Physique, 1905.

(4)

411

plaques est imparfaite, on aura dans ce cas, accompagnant chacun des systèmes réguliers, un système de fausses images. Donc : des-

fausses détermineront des îjûints d’interférence le long des {ranges oyaiginelles, et les images vraies des points

situés en dehors de ces lignes.

Si la différence de marche des rayons interférents était égale à un

.

multiple entier de

-

a,’), et seulement alors, un satellite pourrait

tomber sur une frange ; mais toute fausse image donnée par l’onde

principale reviendrait alors à la même place avec les satellites.

Si les deux plaques sont imparfaites, une onde unique donnera

un système quadruple ; l’un des systèmes pourra être à la place

où se trouveraient les points d’un satellite, mais il sera alors à

l’intersection de deux systèmes de fausses images (y).

En résumé, chacun des points d’interférence trouvés en dehors des

franges principales provient sûrement d’un satellite, s’il n’est pas

accompagné d’un point plus intense dans la direction des franges

de l’onde principale.

La méthode, qui n’est qu’une application de la méthode des

spectres croisés de Kundt, est utilisable avec tout autre système de spectroscope. Elle n’a contre elle que la faible intensité des phéno-

mènes, due à ce que l’on n’utilise qu’une faible partie de la lumière sortant du collimateur ; on est alors conduit à employer pour la

photographie des poses extrêmement prolongées, même pour les raies qui se montrent dans le spectroscope avec un éclat aveuglant.

On pourrait renforcer l’intensité en prenant, au lieu d’une lame pour chaque système d’interférences, une serie de lames parallèles (trois par exemple) .

Les auteurs ont examiné avec cet appareil les spectres du mer-

cure, du cadmium, du zinc et du bismuth, en employant des lampes

à amalgames, en quartz. Les mesures ont été faites au comparateur,

sur les photographies.

Les résultats, dans l’ensemble, sont en accord satisfaisant avec ceux de Janicki et de Pérot et Fabry pour Hg ; de Janicki, Fabry

et Pérot, Hamy pour Cd. La raie 643,9 de ce métal a été trouvée

simple. On n’a pas trouvé de satellites auxraies 636,2; 48ï,0 ; ~ ~ ~?,‘~ ; 468,0 de Zn. Bi donne une lumière un peu plus verdâtre que celle de Hg. 472,2 a 5 satellites; 412,2 paraît triple

On a examiné encore H, He, Ar, Na. Les raies de H, sauf H~,

n’ont pas de satellites ; celles de He, sauf D~, n’en ont pas non

(5)

412

plus; de même celles d’Ar, Na, Zn sont simples. Cd, Hg, Tl, Bi ont

des raies complexes. Il semble donc que ces sortes de raies ne se

rencontrent que chez les éléments à poids atomique élevé ; on pour- rait supposer que toutes les parties d’un atome égales et sembla-

blement orientées émettent exactement les mêmes raies ; les satel-

lites proviendraient de parties de l’atome dont l’orientation serait un

peu différente.

_

B. WALTER. - Das Spektruiu des von den Strahlen des Radiotellurs erzeugten Stickstofflichtes (Le spectre de la lumière de l’azote émis par les rayons du

polonium). - P. 32~’-332 (Une planche hors texte).

L’auteur a photographié sur la même plaque, au moyen d’un

spectrographe en quartz :

1° Le spectre de la lumière émise par du polonium très actif (1464 heures de pose, soit 2 mois) ; -. avant l’exposition, la plaque de

cuivre enduite de polonium, de 4 centimètres de diamètre, portée

à 110 volts et placée à 15 millimètres d’une plaque de cuivre mise

au sol, donnait un courant de 1,06 X ~.0-g ampères;

G~° Le spectre du bromure de radium (261 heures) ;

30 Les spectres de la lumière anodique et de la lumière catho-

dique d’un tube de Geissler en verre Uvinl transparent aux radia- tions ultra-violettes, contenant de l’air sec à la pression de 1~~,06 (ces spectres étaient les mêmes lorsqu’on remplaçait l’air par de l’azote extrait du nitrite d’ammonium).

Le rayonnement est compris entre 350 et 290 Le spectre

obtenu avec le bromure de radium concorde mieux avec celui de la lumière cathodique du tube à azote, et le spectre avec le polonium

concorde mieux avec celui de la lumière anodique.

MATiiiAs CANTOR. - Die Strahlung des schwarzen Kôrpers und das Dopplersche Prinzip (Le rayonnement du corps noir et le principe de Doppler). - P. 333-334.

’Vien a déduit du principe de Doppler la loi du déplacement.

L’auteur, en partant de l’équation d’llelmholtz entre l’énergie totale, l’énergie libre et la température d’un corps noir placé dans une

enceinte, arrive aux lois de Stefan-Boltzmann et de ’Vien sans faire

intervenir autre chose que la pression de radiation.

(6)

413

Inversement, il déduit des lois du rayonnement le principe de Doppler.

A. Ueber SchalleeschBvindigkeitsmessungen mit der Resonanzrôhre

(Sur la mesure de la vitesse du son avec le tube résonateur).- P. 398-406.

Le principe de la méthode est le suivant : une source sonore (dia-

pason par exemple) est placée en avant d’un tube dont la longueur

peut être réglée à volonté au moyen d’un piston mobile. Il y a maxi-

mum de résonance si le son produit est le son fondamental ou l’un des harmoniques du tuyau ; si l’on déplace le piston d’une quantité égale à un nombre entier de demi-longueurs d’onde, on aura encore

le maximum de résonance. On peut mesurer la distance de deux maxima successifs avec une très grande précision, en prenant des précautions convenables. Il peut être utile d’utiliser des sons très

aigus, les dimensions de l’appareil pouvant alors être notablement réduites. La disposition, essayée avec succès par l’auteur, est la

suivante :

Un diapason à faible amortissement et de fréquence voisine de

4.000 est placé dans une grande caisse à parois lisses ; il est excité

par le choc d’une sphère de plomb suspendue à l’intérieur de la

caisse, et qu’un cordon traversant la paroi permet de soulever tou-

jours à la même hauteur; le tuyau horizontal, fermé par un piston

mobile sans frottement, est muni d’un ajutage latéral prolongé par

un caoutchouc qui sert de tube acoustique ; il débouche en face

d’une ouverture percée dans une des parois de la caisse. Celle-ci doit être assez grande pour qu’il puisse y avoir entre le diapason et la paroi, grâce aux réflexions des ondes, plusieurs surfaces nodales (on peut les repérer au moyen d’un tube acoustique pénétrant dans la boîte). Pour avoir une bonne résonance, il faut placer l’orifice du tube aussi près que possible de l’une de ces surfaces ; la place la plus favorable pour l’ajutage est à 1 de longueur d’onde de l’orifice du tuyau.

Il faut prendre un tube de caoutchouc pas très long et assez dur,

tous les caoutchoucs mous étant transparents pour les ondes courtes.

Avec cette disposition, l’auteur a pu mesurer avec une approxi-

mation supérieure à 0,5 0/0 des demi-longueurs d’onde de 4 centi-

mètres à peu près.

(7)

414

T. XX, 8; 1906.

FRANZ KOLACEK. - Ueber die Polarisation der Grenzlinien der totalen IiefleYion

(Polarisation des courbes limites de la réflexion totale).

-

P. 433-479.

Viola a montré (1) que l’on peut, en considérant l’azimut du nicol

analyseur qui fait le plus nettement apparaître ou disparaître la

courbe limite, décider si c’est le maximum de la courbe inférieure

ou le minimum de la courbe supérieure du totalréfractomètre qui correspond à l’indice moyen, dans le cas des cristaux biréfringents.

L’auteur étudie théoriquement de la manière la plus générale les

conditions exactes dont dépend l’apparition et la disparition nette de

la courbe limite dans les deux cas suivants : réfraction dans un

milieu isotrope d’un rayon de lumière polarisée rectilignement,

venant d’un cristal homogène; réflexion sur la surface du cristal d’un rayon polarisé d’une manière quelconque et venant du milieu isotrope.

Ses formules, comparées aux mesures faites par Viola sur un cris- tal d’albite, montrent que l’indice moyen correspond au maximum

de la courbe inférieure. Elles lui permettent également de calculer,

dans le cas des uniaxes, l’azimut de l’analyseur pour lequel disparaît

la courbe limite inférieure (réflexion totale de l’onde ordinaire pour les cristaux positifs et de l’onde extraordinaire pour les cristaux né-

gatifs). Des mesures anciennes de Norrenberg sur le spatli sont bien

d’accord avec la théorie.

R. KUCH et T. RETSCFIINSKY. - Photometrische und spektralphotometrische Messungen am Quecksilberlichtbogen bei hohem Dampfdruck (Mesures photo- métriques et spectrophotométriques sur l’arc au mercure à forte pression

de vapeur).

-

P. 563-583 (Une planche hors texte) (Communiqué par le labo- ratoire de la maison W.-C. Heraeus).

La lampe étudiée est en quai°tz ; les dimensions des réservoirs ano-

dique et cathodique sont sensiblement proportionnées aux quantités

de chaleur dégagées à l’anode et à la cathode, afin que l’activité de la

vaporisation y soit sensiblement la même ; le réglage se fait automa- tiquement au moyen d’un tube incliné et rétréci prolongeant le

réservoir cathodique, et que le mercure remplit jusqu’à l’étrangle-

f. XXXI, p. 40 ; 1899.

(8)

415 ment. La chaleur dégagée à la surface du mercure est dissipée

d’autant plus vite et plus complètement que cette surface est plus large et plus voisine de la masse contenue dans le réservoir catho-

dique (grâce au mélange du mercure chaud avec le mercure plus

froid du réservoir). Si la dissipation de la chaleur devient à un

moment donné trop considérable, le mercure monte dans le tube de réglage et la chaleur se dissipe moins facilement. Si les dimensions sont bien établies, la lampe peut brûler autant de temps qu’on le

veut. On l’amorce en la mettant en court-circuit.

La différence de potentiel aux électrodes ayant varié de 36 volts

à 250 (1), l’intensité du courant a varié de à 4éunp,4, et la pres- sion de la vapeur de 2 millimètres à 1~,50. Avec une charge de 600

à 700 watts, correspondant à une pression de vapeur de 80 centi- mètres environ, les parois du tube étaient portées au rouge sombre ; la vapeur de mercure n’est donc pas saturante.

La consommation de la lampe, évaluée en watts par bougie Hefner,

commence par croître avec la puissance absorbée, passe par un maximum pour une puissance voisine de 100 watts, et diminue en-

suite très rapidement jusque vers 180 watts, elle est devenue in- férieure à Ow, 2, puis beaucoup plus lentement. Pour l’intensité moyenne sphérique, avec 304 volts et 3amp,85, la consommation a été due Ow,185 par bougie.

L’intensité du rayonnement ultra-violet croît quand on augmente

la charge de la lampe, mais dans une proportion plus forte que celle du rayonnement visible. La consommation, évalnée en watts par unité

(arbitraire) d’intensité, passe aussi par un maximum, mais pour une valeur un peu plus grande de la puissance absorbée (vers 175

La couleur delalumière émise passe graduellement au jaune quand

on augmente la charge de la lampe. Au spectre ordinaire de la lampe d’Arons, qui correspond aux faibles charges, s’ajoute à un certain

moment un spectre continu dont l’intensité croît avec la charge, en

même temps que les intensités relatives des groupes de raies du spectre ordinaire éprouvent des variations notables.

L’intensité du premier triplet de la deuxième série secondaire 5461., 4359, h0fi7 U. A.) croît dans le rapport de 1 à 7 environ entre

100 et 400 watts ; celle des deux raies À - 4916 et À _ 5679, de 1 à 12 (1) Avec des parois capables de résister â une pression de 4 atmosphères, on a

pu atteindre 400 volts. L’intensité du courant est d’autant plus grande que les

électrodes sont mieux refroidies.

(9)

416

entre 300 et 350 watts, et enfin celle des raies ~, = 6908, 6234, 5790, 4960, 4348 et 4078 croît de 1 à 32 entre 100 et 400 watts ; de plus,

ces raies perdent leur netteté sous les fortes charges. Dans le spectre continu, l’intensité des ondes courtes croît plus vite que celle des ondes longues.

H. RUBENS. - Emissionsvermogen und Temperatur des Auer-Strumpfes bei

verschiedenen Cergehalt (Pouvoir émissif et température du manchon Auer pour différentes teneurs en cérium).

-

P. 593-600.

Le pouvoir émissif des manchons à la cérite étant grandement

influencé par la température, on a dîi le déterminer à la température

normale d’incandescence. Or, dans le spectre visible, le pouvoir de

réflexion diffuse diminue quand on élève la teneur en cérium ou la température, et la transparence diminue d’une manière correspon- dante. On est donc fondé à conclure de la diminution du pouvoir de

réflexion diffuse à une augmentation de pouvoir émissif.

Un condenseur entre les lentilles duquel était placée une cuve pleine d’eau projetait sur la surface du manchon étudié (sans chemi- née) l’image très brillante du cratère d’un arc de 30 ampères ; on

mesurait avec un pyromètre optique, dans différentes directions,

l’éclat de cette image en lumière rouge et en lumière bleue : 10 pour le

manchon froid et éclairé (111); pour le manchon incandescent et non

éclairé (H 2); 31 pour le manchon à incandescence et non éclairé (H3) ;

le rapport des pouvoirs de réflexion diffuse pour le manchon froid et le manchon incandescent est alors H H H On en déduit des

2 3

valeurs approchées du pouvoir émissif en comparant à froid l’éclat diffus des fils du manchon à celui d’un fil de gypse opaque, et tenant compte de la transparence du manchon. Ces résultats n’ont d’ailleurs d’intérêt qu’au point de vue qualitatif, à cause des différences de

composition des divers manchons que l’on trouve dans le commerce.

Dans le rouge, le manchon à la thorine pure et le manchon nor-

mal (Degea de la Société allemande Auer) à 0,8 0/0 de cérite ont

un pouvoir réflecteur un peu plus grand à chaud qu’à froid. Pour les manchons plus riches en cérite, c’est l’inverse. Dans le bleu, le

manchon en thorine a sensiblement le même pouvoir réflecteur à

chaud et à froid ; mais la présence de la cérite détermine un notable

affaiblissement de ce pouvoir dans le bleu pour le manchon normal.

(10)

417

Pour les manchons plus riches en cérite (2, 3 et 5 0/0), la variation de composition n’a pas l’effet qu’on pourrait croire, parce que le

pouvoir émissif est influencé en sens contraire par l’accroissement de la richesse en cérium et la diminution de la température d’incan-

descence qui en résulte. Dans le rouge, le pouvoir émissif augmente aussi avec la température ; mais, aux températures élevées., cette aug- mentation est masquée par l’influence de la composition.

En même temps que les pouvoirs émissifs, l’auteur a déterminé

la température noire des manchons dans le rouge et le bleu, et a calculé d’après ces données leur température vraie. L’accord des deux nombres trouvés est une confirmation de la valeur des

résultats.

,

La valeur de la température nous montre que l’effet lumineux du manchon Degea dépasse sensiblement dans le rouge celui des man-

chons plus riches en cérite, et le dépasse beaucoup dans le bleu.

Cependant une proportion de cérite supérieure à 0,8 0/0 n’est pas forcément désavantageuse, parce que le pouvoir émissif est encore

influencé par la densité du tissu et l’épaisseur des fils ; à chaque tissu

doit correspondre une teneur en cérite qui donne l’optimum de ren-

dement lumineux. Une diminution d’épaisseur des fils exige pro-

bablement un peu plus de cérium pour donner le même pouvoir

émissif.

S. MIK()LA. - Ueber eine neue Methode zur Erzeugung von 8chBvingungsfiguren

und absoluten Bestimmung der Schwingungszahlen (Nouvelle méthode pour obtenir des figures de vibration et pour déterminer les fréquences en valeur absolue).

-

P. 619-626.

,

Au moyen d’une lentille, on projette un point du corps vibrant

(corde, petite tige de bois fixée sur un ventre de vibration d’un dia-

(11)

418

pason, d’une cloche ou d’une plaque, fil d’acier fixé à une branche

d’un diapason, pour les figures de Melde) sur un cylindre tournant

dont la surface est recouverte de bandes alternativement noires et

blanches, suivant les génératrices.

Le produit N = a m f du nombre des bandes blanches par le nombre f de tours du cylindre par seconde est appelé la fréquence

des bandes blanches. On voit facilement que, si N = n (fréquence du

mouvement vibratoire étudié), on voit sur le cylindre une ligne

sinueuse se détacher en noir sur un fond gris.

Si N = 2n, on voit deux lignes décalées l’une par rapport à l’autre

de une demi-période. On en voit trois pour N = 3n, etc. On pourra donc mesurer facilement n en munissant le cylindre d’un compteur de tours et réglant la vitesse pour obtenir une courbe fixe ou plu-

sieurs courbes fixes ; s’il y en a h, on a N == kn. Si N ~ kn, les courbes se déforment.

La méthode se prête très bien à l’étude des vibrations complexes.

~

P. LuGOL.

E. LECHER. - Zur Theorie der Thermoelektrizitat (Théorie

de la thermoélectricité).

-

P. 480-502.

Pour que le principe de Carnot soit satisfait, il est nécessaire que la température d’inversion de la force électromotrice et la tempéra-

ture à laquelle s’annule le phénomène de Peltier soient les mêmes.

Il est impossible, par des expériences faites sur des couples ther- moélectriques en circuit fermé, de décider si le siège de la force électromotrice est uniquement aux soudures, ou si cette force élec- tromotrice résulte de la chute de température le long des fils, ou si

elle est drue à ces deu causes à la fois.

F. FISCHER. - Untersuchungen über die Widerstandsanderung von Palla-

diuludrahten bei der Wasserstofl’okklusion (Recherches sur la variation de résistance des fils de palladium provoquée par l’occlusion de l’hydrogène).

-

P. 503-526.

La résistance du fil de palladium augmente à mesure qu’il absorbe l’hydrogène, proportionnellement au volume absorbé entre 30 et

~ 000 volumes. De 0 à 30, l’augmentation est un peu plus rapide.

Lorsque le fil est saturé d’hydrogène, sa résistance est devenue

environ 1,69 fois plus grande.

(12)

419 Le fil s’allonge par suite de l’occlusion de l’hydrogène, proportion-

nellement au volume absorbé et des 0,00002539 de sa longueur par unité de volume de gaz absorbé (cette unité est le volume du métal).

Sursaturé de gaz, le fil s’allonge davantage. Si on élimine l’hydrogène

en se servant du fil comme anode, il se raccourcit, et, quand tout l’hydrogène a été chassé, le fil est plus court qu’au début, mais sa

résistance a repris la même valeur.

J. LENNECI;-. - Der Quecksilberstrahlenunterbrecher als Umschalter

(Interrupteur-turbine employé comme commutateur). - P. 584-586.

En plus du segment métallique relié à l’un des pôles du circuit, on

en dispose un autre, relié à l’un des pôles du circuit dérivé, tandis

que le tube central et le mercure communiquent avec le pôle com-

mun aux deux dérivations.

W. HOLTZ. - Verschiedene Methoden zur Prüfung der Zimmerluftelektrizitât (Diverses méthodes pour reconnaître l’électrisation de l’air).

-

P. 587-590.

Description de trois disp-ositifs destinés à remplacer les appareils

à flamme ou à écoulement d’eau, qui dans certains cas peuvent pro- duire eux-mêmes une électrisation.

W. HOLTZ. - Ein schônes Vorlesungsexperiment über Kraftlinien (Jolie expérience de cours sur les lignes de force). -- P. 591-592.

On étend une demi-feuille de papier faux argent sur une table près de la machine à influence. Aux pôles de celle-ci, on fixe deux tiges de cuivre qu’on recourbe de manière que leurs extrémités

libres, limées en pointe, reposent sur la ligne médiane du papier.

On fait fonctionner la machine, en lui laissant les petits condensa-

teurs et faisant éclater les étincelles entre les électrodes et ces con-

densateurs. On obtient sur le papier les lignes de force en traits

lumineux.

(13)

420

J. KOCH. - Ueber die Energieentwickelung und den scheinbaren Widerstand des elektrischen Funkens (Energie développée dans l’étincelle électrique :

résistance apparente de l’étincelle).

-

P. 601-606.

Suivant les définitions qu’on adopte pour la résistance moyenne de l’étincelle, on trouve des nombres très variables.

Si on prend comme définition la relation d’ohm :

il faut admettre que cette résistance varie avec i, par suite pendant

la durée de la décharge ; Koch a trouvé comme limites extrêmes,

pour une étincelle de 2 millimètres et une résistance de 855000 ohms dans le circuit :

Lindemann évalue la résistance de l’étincelle d’après l’énergie déve- loppée dans cette étincelle : il trouve de 1 à 3 ohms.

Si on applique cette définition à l’étincelle due 2 millimètres et au

circuit de 855 000 ohms, comme ci-dessus, on calcule, d’après les

mesures de Heydweiller :

ce qui s’accorde avec les nombres de Koch.

Pour une étincelle de 2 millimètres et une résistance extérieure

de 11,9 mégohms, on trouve :

La résistance d’une étincelle en décharge continue à travers un

circuit très résistant est donc très grande, beaucoup plus grande

que la résistance moyenne calculée pour le cas des décharges oscil-

lantes dans un circuit de faible résistance.

A. BECKER. - Die Radioaktivitât von Asche und Lava des letzten Vesuvaus- bruches (Radioactivité de la cendre et de la lave de la dernière éruption du Vésuve). - P. 634-638.

Cette radioactivité est très faible, inférieure à celle de beaucoup

de terres végétales. La haute température qui règne à l’intérieur des

(14)

421 volcans n’est donc pas liée à une accumulation de substances radio- actives.

W. KAUFMANN. 2013 Nachtrag zu der Abhandlung : Ueber die Konstitution des Elektrons (Conlplérnent au mémoire : Sur la constitution de l’électron).

-

P. 639-640.

M. LAlBIOTTE,

T. XX, 9 ; 1906.

HANS Bemerkung zur Abhandlung des Herrn Pfaundler : « Ueber die dunkeln Streifen, welche sich auf den nach Lippmanns Verfahren herge- stellten Photographien sich überlleckender Spektren zeigen (Zenkersche Strei- fen) » [Remarque sur le travail de M. Pfaundler : « Sur les franges sombres qui se montrent sur les photographies de spectres superposés obtenues par le

procédé Lippmann (franges de P. ’T23-’73~ (Uneplanchehors texte) Il).

L’auteur n’accepte en aucune façon les conclusions de la com-

munication, une étude approfondie du procédé Lippmann l’ayant

convaincu que c’est actuellement le plus facile et le plus simple qui permette d’obtenir sûrement des reproductions très brillantes et très fidèles d’objets colorés (portraits ou paysages). La théorie de la neutralisation de couleurs par interférence n’est pas soutenable,

car des ondes de fréquence différente n’interfèrent pas. Si l’on veut se rendre compte de la nature des franges, il faut considérer non la (orme du mouvement lumineux dans la couche sensible, mais l’in-

tensité de la lumière, et il faut superposer non pas des petits mou-

vements, mais les effets photochimiques des deux composantes de

la couleur de mélangée ; on obtient ainsi la courbe de répartition du précipité photographique. On constate alors qu’une section de la couche présente des variations périodiques des maximums d’inten-

sité des et qui donnent naissance aux

« franges de ZeYaker ». Il y a maximum de réflexion aux ventres de la période des battements, minimum de réflexions aux noeuds, ce qui peut raiî-e considérer le système de battelnents tout entier comrne un

système d’ondes stationnaires. La planche jointe au mémoire repro- duit une microphotographie, grossie 10 300 fois, qui représente une

(1) le mémoire cité, Ann. d. Ph?/s., t. XV, p. 371; 1904; - J. de Phys.,

4° série, t. IV, p. 449 ; 1905 ;

-

et H. BeitrÜge ;:,ur Theol’ie und Praxis der direkten Farbenphologl’aphie inittels sleltender Lichtwellen nach Lippma2îns l1Ie-

Fieiburg i. B., 1906 (Troiiiers Universitàls Buchhandluty;.

(15)

422

section de la plaque sensible développée, et montre nettement la

variation périodique de l’intensité des franges ; les distances rele- vées sur la photographie sont tout à fait concordantes avec celles que l’on peut calculer par une méthode indiquée dans le traité de

l’auteur, tandis que l’accord obtenu par M. Pfaundler est tout à fait fortuit et dû seulement à la distance assez grande des limites qu’on assigne à l’épaisseur de la couche sensible.

S. iVAKAMURA. - Ueber die Wirkung einer permanenten mechanischen Aus-

dehnung auf die optischen Konstanten einiger Metalle (Action d’une dilatation

mécanique permanente sur les propriétés optiques de quelques métaux).

-

P. 80i-832.

Les constantes optiques ont été déterminées par la méthode de la réflexion et sur des miroirs découpés dans des bandes de métal ; la

même bande, après avoir été soigneusement recuite, fournissait deux -

miroirs, dont l’un servait d’étalon (pour pouvoir admettre sans trop

d’invraisemblance que sa surface ne conservait aucune tension, on le polissait à l’émeri fin et à la potée d’étain), et l’autre était soumis à

une traction permanente. Les mesures se rapportent à la lumière du sodium.

Résultats : 2013 représente la dilatation, n l’indice de réfraction, x l’in-

dice d’absorption, k = nx le coefficient d’absorption; l’indice 0 se rapporte au métal normal, les indices Il et .L aux directions parallèle

et perpendiculaire à la traction.

(16)

423

Le miroir C est le seul des miroirs d’acier pour lequel no soit

supérieur aux indices modifiés ; il semble que ce soit un accident.

On a toujours trouvé :

Sauf une exception :

Pour le cuivre :

Pour l’acier :

Pour l’argent seul, les constantes normales sont intermédiaires

entre les constantes modifiées, et, malgré la faible tension employée,

l’altération est beaucoup plus grande qu’avec les autres métaux, qui cependant étaient beaucoup plus déformés.

On ne peut apercevoir aucune relation numérique nette entre la

grandeur de la dilatation et la modification des constantes.

K. v. MOSENGEIL. - Phosphoreszenz von Stickstoff und von Natrium

(Phosphorescence de l’azote et du sodium). - P. 833-836.

Après avoir fait passer la décharge d’un condensateur dans un

tube plein d’azote pur (pression variant de quelques millimètres à

quelques centimètres), Lewis observa une lueur longtemps persis-

tante. Du sodium introduit dans le tube fait disparaître cette lueur;

(17)

424

mais, si on l’introduit dans un récipient latéral relié au tube par un

ajutage à robinet, la lueur persiste ; elle persiste également si, au

lieu d’employer le sodium, on absorbe les traces possibles d’oxygène

en pulvérisant une cathode de platine ; l’oxygène n’est donc pour rien dans le phénomène. Par contre, le sodium peut lui-même, dans

un tube à azote, donner lieu à une phosphorescence persistante,

observable quand on ouvre le robinet ci-dessus indiqué, et qui s’exalte

si on chauffe le tube.

P. LuGOL.

E. KOHL. - Ueber den Unipolarenekt einer leitenden magnetisierten Kugel (Sur l’effet unipolaire d’une sphère conductrice aimantée J. - P. 64i-677.

L’auteur fait la théorie de l’induction unipolaire en partant des hypothèses qu’il a développées dans un mémoire précédent.

Il conclut que la différence essentielle entre l’induction unipolaire

et l’induction électromagnétique ordinaire, c’est que la première est

définie par un gradient de potentiel électrostatique, la deuxième par la variation du flux de force à travers une surface en mouvement.

E. WARBURG et E. LEITHAUSER. - Ueber die Darstelluny des Ozons aus

Sauerstoff und atmospharischer Luft durch stille Gleiehstrolnentladung aus

metallischen Elektroden (Ozonisation de l’oxygène et de l’air atmosphérique

par l’eff1u ve continue entre électrodes métalliques).

-

P. 734-742, 3c mémoire.

L’effluve peut s’obtenir aussi bien avec des électrodes sphériques

ou pointues. Dans le premier cas, le rendement en ozone est plus grand que dans le second.

On produit la décharge entre une électrode sphérique ou aiguë

reliée à la source et une électrode de plus grandes dimensions reliée

au sol.

Le rendement par ampère-heure décroît quand la concentration en ozone augmente, et est une fonction linéaire de cette concentration.

Le potentiel de la petite électrode croît avec la concentration de

l’ozone, plus dans l’air atmosphérique que dans l’hydrogène, plus quand la petite électrode est négative.

Le rendement industriel (par kilowatt-heure) varie comme le ren-

dement électrique ; tous deux diminuent quand la concentration

croît, plus vite si la petite électrode est positive que si elle est néga-

tive ; dans ce dernier cas, ils diminuent d’autant moins vite que la

densité du courant est plus faible.

(18)

425 En maintenant la concentration à 8 ou 9 grammes par mètre

cube, la petite électrode étant négative et la densité de courant

faible, on peut obtenir 30 grammes d’ozone par kilowatt-heure.

E. WARBURG et E. LEITHAUSER. - Ueber die Oxydation des Stickstofl’s bei der Wirkung der stillen Entladung auf die atmospharische Luft (Oxydation de

l’azote dans l’action de l’effluve sur l’air atmosphérique). - P. 743-749, 4e mé- moire.

La quantité d’azote oxydée par ampère-heure varie peu avec l’in- tensité du courant, quand la petite électrode est positive, et ne dépend pas non plus de l’état hygrométrique de I*air : elle corres-

pond à environ 10 litres d’oxyde azotique AzO.

Si la température s’élève, l’oxydation de l’azote augmente d’abord, puis diminue en même temps que l’ozonisation.

L’air renfermant la quantité de peroxyde d’azote qui correspond à

1 centimètre cube d’AzO dans 1 500 centimètres cubes n’est plus

ozonisé par l’effluve.

En présence de l’ozone, les vapeurs nitreuses sont aisément absorbées par une dissolution étendue de soude.

E. WARBURG et G. LEITHAUSER. - Ueber den Einfluss der Feuchtigkeit und

der Temperatur auf die Ozonisierung des Sauerstofl’s und der atmosphârischen

Luft (Influence de l’état hygrométrique et de la température sur l’ozonisation de l’oxygène et de l’air atmosphérique). - P. ’~~~-7~8.

Dans l’air humide, l’effluve a une grande tendance à se transfor-

mer en étincelle, et dans l’oxygène il faut, pour maintenir l’effluve, remplacer l’électrode en boule par un fil de platine aplati en biseau.

Le rendement est très diminué par l’humidité, plus dans l’air que dans l’oxygène ; une élévation de la température jusqu’à 80" sous pression constante n’affecte que peu le rendement dans l’oxygène,

mais l’abaisse d’une manière notable dans l’air.

B. STRASSER et J. ZENNECK. - Ueber phaseweehselnde Oberschwingungen (Oscillations harmoniques à phase variable).

-

P. 759-766.

On sait que, pour analyser un courant alternatif, c’est-à-dire recon- naître les harmoniques qui accompagnent la période fondamentale,

on fait agir ce courant sur un circuit résonateur dont on peut faire

(19)

426

varier la période. Ce circuit renferme un appareil mesurant l’inten-

sité du courant ou la force électromotrice.

Quand la fréquence propre du résonateur atteint une valeur voi- sine de n, l’indication de l’instrument augmente d’une manière no-

table, devient maximum quand la fréquence est égale à n et décroît

ensuite : on dit que le courant étudié renferme l’oscillation de fré- quence n.

Si on remplace l’instrument de mesure par un tube de Braun et

un miroir tournant, on peut suivre la variation du courant, en obser-

vant la courbe que paraît décrire la taclie lumineuse sur l’écran du

tube.

FIG. 1.

Fic,,. 2.

l,orsque’la fréquence propre du résonateur approche de celle de l’ôscillation fondamentale ou d’un harmonique, cette courbe prend

la forme d’une sinusoïde régulière, dont l’amplitude croît peu à peu et devient maximum quand il y a résonance.

Mais il existe un autre groupe d’harmoniques qui se comportent

différemment.

Au moment de la résonance, la courbe présente la forme de la fig. 1, et, s’il y a dissonance, la forme de la fig. 2. Ces harmoniques

subissent donc un changement de phase de 180, à chaque demi- période de l’oscillation fondamentale. Quand il y a dissonance, l’os-

cillation réelle résulte de la superposition de l’oscillation forcée de fréquence n et de l’oscillation propre de fréquence n, ; on peut la

.

regarder comme ayant une fréquence n, mais une phase variant pro-

gressivement. Si n’ n n est tel qu’au bout d’une demi-période de

l’oscillation fondamentale cette phase ait varié de 180°, il y aura de

(20)

427 nouveau concordance entre les deux oscillations, sans qu’à aucun

moment leur différence de phase ait été ’180°.

L’amplitude ne sera jamais nulle et pourra atteindre un maximum

plus grand que dans le cas de la résonance.

W. ROGOWSKI. - Theorie der Resonanz phaseweehselnder Schwingungen (Théorie de la résonance des vibrations à phase variable).

-

P. 766-782.

Le développement en série de Fourier, exact au point de vue ma- thématique, ne donne pas, au point de vue physique, une représenta-

tion satisfaisante des phénomènes. L’auteur admet que le phénomène

est représenté par l’équation :

dont l’intégrale est, pour un intervalle déterminé d’ordre X,

on convient de prendre le signe + si X est impair, le signe

-

si ~ est pair. Il y a donc changement de phase de 180° à la fin de chaque

intervalle.

Les constantes du premier intervalle sont déterminées par la con- dition qu’au début du premier intervalle o et i soient nuls ; les cons-

tantes du second, de manière que les deux formules du premier et

du second intervalle donnent les mêmes valeurs de m et de i pour

l’époque qui marque la fin du premier et le commencement du

second, et ainsi de suite.

On retrouve ainsi les résultats fournis par l’expérience.

A. GARBASSO. - Zur Geschichte der multiplen Resonanz (Sur l’histoire

"

de la résonance multiple).

-

P. 845-847.

L’auteur cite les fragments de lettres de Hertz dans lesquelles

Hertz montre qu’il est loisible de représenter le phénomène comme

une onde de période unique amortie ou une superposition d’ondes

diverses non amorties.

M. LAMOTTE.

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