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Sur une propriété de l'hyperboloïde de révolution

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B ULLETIN DES SCIENCES

MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIQUES

L AGUERRE

Sur une propriété de l’hyperboloïde de révolution

Bulletin des sciences mathématiques et astronomiques, tome 2 (1871), p. 279-282

<http://www.numdam.org/item?id=BSMA_1871__2__279_1>

© Gauthier-Villars, 1871, tous droits réservés.

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MÉLANGES.

SUR UNE PROPRIÉTÉ DE L'HYPERBOLOIDE DE REVOLUTION;

PAR M. LAGUERRE.

\ . M. Bertrand a démontre depuis longtemps que les normales principales d'une ligne à double courbure donnée ne peuvent être

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a8o BULLETIN DES SCIENCES

les normales principales d'une autre ligne à double courbure, à moins qu'il n'existe une relation linéaire entre les deux courbures de la courbe donnée.

Les courbes gauches, qui jouissent de cette remarquable propriété, se présentent d'elles-mêmes quand on étudie la déformation des sur- faces gauches.

Considérons une surface gauche -, il est commode dans un grand nombre de questions de déterminer chaque point de la surface par sa position sur la génératrice rectiligne qui le contient, cette généra- trice étant elle-même déterminée par le point où elle rencontre la ligne de striction et les angles qu'elle fait avec cette ligne.

Les formules propres à ce système de coordonnées s'établissent im- médiatement. Je transcrirai seulement les suivantes.

Appelons :

<7 la longueur de Tare de la ligne de striction compris entre une origine arbitraire fixe et le point m, où la génératrice coupe cette ligne ;

p le rayon de courbure de la ligne de striction au point m ; T son rayon de torsion en ce point ;

(Ù Pangle que fait la génératrice considérée avec la tangente à la ligne de striction ;

0 l'angle que fait la normale principale au point m à la ligne de striction avec la droite menée perpendiculairement à la géné- ratrice dans le plan tangent à la surface en ce point -,

dEj l'angle infiniment petit de deux génératrices consécutives.

Posons, en outre, pour abréger, dE sin w

On a, entre ces diverses quantités, les deux relations suivantes :

. x dcô sin 9

. . i i dQ cos0 i

/ O I I . I __________ .

k T da larigoo p

} 2. Supposons maintenant que Ton déforme la. surface de façon

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MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIQUES. 281 que les génératrices rectilignes demeurent des droites ; la surface donnée se transforme en une autre surface gauche dont la ligne de striction est la transformée de la ligne de striction de la surface pri- mitive.

Les quantités a, w et k conservent la même valeur pendant la dé- formation } les quantités variables 0, T et p sont liées entre elles par les équations (1) et (2).

On peut se donner, par exemple, arbitrairement la valeur de 0 en fonction de a -, on déduira alors des relations précédentes les valeurs de p et T ; la recherche de la nouvelle ligne de striction se ramènera à l'intégration d'équations aux différences ordinaires.

Si l'on élimine 0 entre les équations (1) et (2), on obtient une équation différentielle entre p, T et or à laquelle doit satisfaire la ligne de striction, quelle que soit la déformation de la surface.

3. Supposons, en particulier, que la surface donnée soit un hy- perboloide de révolution ; dans ce cas 6> et h sont des quantités con- stantes dont la valeur détermine complètement la surface.

L'équation (1) donne alors sin_0_

P ~~

Écartons le cas où l'on aurait p = oo , et où, par conséquent, la ligne de striction serait une ligne droite ; on déduit de là

sinÖ = o;

l'équation (1) devient alors

(3) tdugco p

Les deux courbures de la ligne de striction sont ainsi liées par une relation linéaire, et l'on en déduit la proposition suivante :

De quelque façon que Von déforme un hyperboloïde de révolution, en conservant la rectitude des génératrices la courbe, en laquelle se trans- forme le cercle de gorge de rhyperboloïde jouit de la propriété qu'en chacun de ses points il y existe une relation linéaire entre ses deux cour- bures.

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s8a BULLETIN DES SCIENCES

4. Réciproquement, étant donnée une courbe jouissant de cette propriété, on peut mettre la relation qui existe entre les deux cour- bures sous la forme (3 ) ; les constantes w et k déterminent un hyper- boloïde \ et l'on peut toujours déformer cet hyperboloïde de façon que son cercle de gorge se transforme en la courbe donnée.

La recherche des surfaces réglées développables sur un hyperbo- loïde de révolution est donc ramenée à la solution du problème sui- vant ;

Trouver toutes les courbes gauches qui jouissent de la propriété signalée par M. Bertrand.

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