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Huitième Année. —N°10.

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Les C o n s u l a t s suisses à l ' é t r a n g e r reçoivent Ie journal.

Huitième Année. —N°10.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Jeudi 1

ar

Février 1894.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

ABONNEMENTS

Un an: Six mois Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3 Union postale » 12

On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chatix-de-Fonds

A N N O N C E S

Provenant de la Suisse 20ct.laligne

•» de l'étranger 25 » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annon 'es se paient d'avance.

O r g a n e d e la S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s I n d u s t r i e s du J u r a , d e s C h a m b r e s tie c o m m e r c e , d e s Bureaux d e contrôle et d e s Syndicats professionnels.

Diplômes d'expositions

Contrefaçons

!Notre correspondant de St-Imier, qui a, le premier, soulevé cette question dans notre numéro du 18 courant, nous a adressé l'article qui suit, qui nous est parvenu trop tard pour que nous puis-' sions finsérer dans notre dernier nu- méro, lequel-côntient- on réstrnïê~"?re~"EaI correspondance du Jura -bernois à la- quelle l'auteur de l'article ci-dessous fait allusion.

Un correspondant <ki J u r a bernois qui signe E. GL, revient s u r l a question des contrefaçons et des fraudes qui se commettent sur une échelle très large en liorlogerie. Il entre d a n s

les détails et traite le sujet avec une grande compétence, faisant ressortir avec force le préjudice moral et matériel que les fraudeurs font éprouver à notre industrie en général, a u x fabricants et ouvriers en particulier.

Nous sommes heureux d'avoir provoqué l'intervention de M. K. G. KlIe nous prouve que nous avons touché juste et qu'une c a m - pagne énergique sera bien accueillie de par l'opinion générale.

Pour bien peser la question et la faire com- prendre, nous citerons quelques cas de fraude.

MM. Ii. 1·'. & O produisent une montre très estimée et très connue sur laquelle ils appo- sent la m a r q u e « Longincs ». Grâce à la com- plicité d'une fabrique d'ébauches, plusieurs fabricants copièrent habilement le mouvement de cette montre et la présentèrent à l'étranger munies de fausses marques. Les unes por- taient «. Lengines s>, les autres « Longuevie » etc., etc. lit pour mieux tromper l'acheteur, ces fausses marques étaient disposées de fa- çon à simuler la marque véritable.

Un autre cas, c'est celui d'un fabricant qui n'a jamais pris part à aucune exposition quel- conque et qui entoure la marque de fabrique qu'il insculpe sur la cuvette, d'un chapelet île médailles d'expositions. Co cas est parfaite- ment connu et un jour ou l'autre, il se verra dénoncé et puni comme il le mérite.

Rst-il besoin de rappeler ce qu'un directeur de fabrique d'ébauches disait publiquement à l'un de ses concurrents : •<; Je n'ai pas besoin de technicien pour établir mes calibres de mouvements; c'est vous qui êtes mon ingé- nieur! » — Cela voulait dire qu'il copiait sans

peine et. sans frais les calibres que son con- current faisait étudier et établir au prix de g r a n d s sacrifices de temps et d'argent. Il est difficile de citer un cas où la mauvaise foi, le cynisme et le mépris de la loi et des conven- tions sociales aiil été poussé aussi loin.

lit puis ne voyons-nous pas chaque jour surgir une nouvelle marque de fabrique qui ressemble à s'y méprendre à une marque déjà enregistrée. Ce n'est évidemment pas la même marque, mais on s'est ingénié à lui donner les caractères de la marque que l'on a voulu con- trefaire, de façon à tromper les acheteurs sur l'origine du produit.

Les nombreux cas qui se présentent démon- trent avec force la tendance malhonnête qui existe dans notre industrie, de se procurer des avantages au préjudice de concurrents qui se croient protégés par la loi et qui, à un moment donné, doivent constater qu'ils ont été les vic- times de manoeuvres déloyales d'un forban quelconque. Les torts ainsi causés sont consi- dérables et le préjudice qui en résulte pour notre industrie est incalculable. Un beau pro- duit connu et apprécié sur les marchés étran- gers, est immédiatement éreinté par une copie de mauvaise qualité, munie d'une marque con- trefaite. C'est ce que M. K. G. fait très bien ressortir.

Le mal est g r a v e ; il a des racines profondes et nous estimons que les lois existantes ne sont pas suffisantes pour le combattre. En effet, les contrefacteurs et les fraudeurs, ne sont poursuivis que sur la plainte de la partie lésée. Il faut aller plus loin et consacrer par une disposition nouvelle, que toute contravention sera poursuivie d'office.

T a n t que cela ne pourra pas avoir lieu, nous verrons les contrefacteurs, les fraudeurs et tous les flibustiers de l'horlogerie, protégés par l'indifférence, la couardise, la crainte des ennuis, des frais et de la non réussite.

Si les intérêts particuliers des lésés seuls étaient en cause, on pourrait ne pas s'en oc- cuper; mais il y a au-dessus les intérêts gé- néraux de l'industrie horlogérc qui demandent à être protégés.

Nous devons l'aire remarquer que IPS dispositions de la Loi fédérale sur les brevols d'invention, dont le correspon- dant du Jura bernois — de l'article du- quel nous avons reproduit la substance dans notre dernier numéro — ne sont pas applicables à la catégorie des indi-

vidus qui munissent leurs produits de mentions, de recompenses auxquelles ils n'ont pas droit.

Ces fraudeurs tombent sous-le coup des dispositions de la Loi fédérale con- cernant la protection des marques de fa- brique et de commerce, des indications de provenance et des mentions de récom- penses industrielles, .du -26 septembre

1890, dont nous croyons utile de repro- duire les dispositions applicables en l'espèce.

III. Mentions de récompenses ind'tstrielles.

Art. 21. Le droit de munir un produit ou son emballage de la mention des médailles, diplô- mes récompenses ou distinctions honorifiques quelconques décernés dans des expositions ou concours, en Suisse ou à l'étranger, appartient exclusivement aux personnes ou raisons de commerce qui les ont reçues.

Il en est de même des mentions, récompen- ses, distinctions ou approbations accordées par des administrations publiques, des corps savants ou des sociétés scientifiques.

Art. 22. Celui qui fait usage des distinctions mentionnées à l'article précédent doit en indi- quer la date et la nature, ainsi que les exposi- tions ou concours dans lesquels il les a obte- nues. S'il s'agit d'une distinction décernée à une exposition collective, il doit en être fait mention.

Art. 23. Il est interdit d'apposer des mentions industrielles sur des produits n'offrant aucun rapport avec ceux qui ont obtenu la distinc- tion.

IV. Dispositions pénales

Art. 24. Sera poursuivi par la voie civile ou par la voie pénale, conformément a u x dispo- sitions ci-après :

a. quiconque a u r a contrefait la m a r q u e d'autrui ou l'aura imitée de manière à induire le public en e r r e u r ;

b. quiconque a u r a usurpé la marque d'au- trui pour ses propres produits ou mar- chandises;

c. quiconque a u r a vendu, mis en vente ou en circulation des produits ou m a r c h a n - dises revêtus d'une marque qu'il savait être contrefaite, imitée ou indûment a p - posée;

d. quiconque a u r a coopéré sciemment aux instructions ci-dessus ou en a u r a sciem- ment favorisé ou facilité l'exécution ;

(2)

40 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

e. quiconque refuse de déclarer la prove- nance de produits ou marchandises en s a possession revêtus de marques con- trefaites, imitées ou indûment apposées;

/ . quiconque a u r a contrevenu aux dispo- sitions des articles 18, troisième alinéa, 19, 20, chiffre 1, 21 et 23 de la présente loi.

Art. 25. Les infractions énumérées ci-dessus seront punies d'une amende de 30 à 2000 fr.

ou d'un emprisonnement de 4 jours à une an- née, ou de ces deux peines réunies.

• L a peine pourra être élevée jusqu'au double en cas de récidive.

Ces pénalités ne seronl pas applicables lors- que la contravention a u r a été commise par simple faute, imprudence ou négligence. L'in- demnité civile reste réservée.

Art. 26. Quiconque a u r a indûment inscrit, sur ses marques ou papiers de commerce, une mention tendant à faire croire que s a m a r q u e a été déposée;

quiconque, sur ses enseignes, annonces, prospectus, factures, lettres ou papiers de commerce, fait usage indûment d'indications de provenance ou de mentions de récompenses industrielles, ou omet les indications prescrites à l'article 22,

sera puni, d'office ou sur plainte, d'une amende de 30 à 500 francs ou d'un emprison- nement de trois jours à trois mois.

L a peine pourra être élevée jusqu'au double en cas de récidive.

Art. 27. L'action civile ou pénale peut être intentée :

1° en ce qui concerne les marques :

par l'acheteur trompé et par l'ayant droit à la m a r q u e ;

2° en ce qui concerne les indications de pro- venance :

a. par tout fabricant, producteur ou négo- ciant lésé dans ses intérêts et établi dans la ville, localité, région ou pays faussement indiqué; par une collectivité, jouissant de la capacité civile, de ces fabricants, producteurs, ou négociants;

b. par tout acheteur trompé au moyen d'une fausse indication de provenance;

8» en ce qui concerne les récompenses indus- trielles :

p a r tout fabricant, producteur ou négo- ciant exerçant l'industrie ou le com- merce de produits similaires à celui qui a été faussement muni d'une mention illicite.

Le meilleur moyen, selon nous, de couper court aux agissements des con- trefacteurs et aux pillards de mentions de récompenses, consiste à les traduire sans merci devant les tribunaux et à pu- blier le résumé des jugements rendus, dans tous les cas où le contrevenant ne pourrait pas prouver qu'il a agi par ignorance.

Exposition nationale

Lue conférence a eu lieu lundi matin au palais fédéral, sous la présidence de M. le conseiller fédéral Deueber, entre les représentants du comité central de l'exposition de Genève. MM. Turrettini, de Candolle, Marc Micheli, Haccius, Car- tier, Gavard, et le comité de la Société économique du canton de Berne, ainsi que les conseillers d'Etat bernois de Steiger et de Wattemvyl et M. Millier, président de la ville de Berne. Les délé- gués des sociétés d'agriculture suisse, ex-

cepté la Fédération des sociétés d'agri- culture de la Suisse romande, assistaient également à la séance.

Les Bernois ont manifesté l'intention formelle de maintenir l'exposition d'agri- culture suisse à Berne en 1895. Ils ont demandé aux Genevois de remettre l'ex- position nationale à 1897, ou éventuel- lement de renoncer à une exposition de bétail. Les Genevois n'ont pu prendre aucun engagement. Ils ont promis de soumettre la demande des Bernois au comité central, mais ils ont constaté dès l'abord que la remise de l'exposition à 1897 se heurterait à des difficultés pres- que insurmontables. En revanche, la ques- tion d'une exposition de bétail sera exa- minée sérieusement par le comité central.

Conférence économique

Les avantages de la participation aux béné- fices, les objections qu'on y a faites, l'avis des industriels qui l'ont pratiquée et enfin les dis- positions principales à adopter pour qu'elle produise de bons effets, tels ont été les points passés en revue dans la deuxième et dernière séance de jeudi dernier de M. l'ingénieur Cuénod.

Plusieurs économistes ont affirmé que ce mode de rémunération aurait pour consé- quence de compliquer les rapports entre em- ployeurs et employés et de pousser ces der- niers à critiquer tous les actes de la direction.

Il devrait en résulter, d'après eux, des conflits d'intérêts incessants; la participation serait une utopie décevante et dangereuse et un fer- ment de discorde.

Les conclusions des industriels qui ont pra- tiqué la participation pendant de longues a n - nées, sont au contraire qu'elle resserre les liens et produit une influence telle, sur le zèle et les soins du personnel, que dans un grand nombre de cas la participation se trouve ne rien coûter. Mais, pour arriver à ce résultat, il faut que le personnel soit bien éclairé sur les avantages de la participation.

Il a été aussi reproché, entre autres, à la participation de ne pouvoir s'appliquer que dans des cas exceptionnels et spécialement dans les r a r e s entreprises qui produisent un bénéfice. Or, plusieurs exemples prouvent que la participation fait naître des bénéfices;

c'est ainsi qu'une maison a pu porter la part abandonnée à son personnel successivement de 25 à 50, puis à 75 %, sans que la part du patron s'en soit trouvée diminuée.

P o u r que la participation produise de bons effets, elle doit être assez large: il ne servirait à rien de faire abandon d'une part de béné- fices insignifiante. Si cette part est déterminée par avance, elle produit un effet stimulant plus marqué. Il convient en outre de donner au personnel la garantie qu'il reçoit réelle- ment la part à laquelle il a droit, en soumet- tant la comptabilité y relative aux vérifica- teurs des Comptes d'une société anonyme ou à un arbitre expert nommé par les participants.

Cet arbitre est choisi en Angleterre parmi les comptables publics faisant partie de la cor- poration des « Chartered accountants », char- gés de vérifier les livres et bilans des sociétés anonymes. La répartition ne se fait pas tou- jours d'après un pour cent déterminé du bé- néfice, mais aussi en partageant le bénéfice proportionnellement au total des intérêts du capital et des salaires du personnel.

Le salaire est généralement porté avec un facteur qui tienne compte de l'ancienneté, de manière que le personnel ait un avantage

croissant à s'attacher à l'entreprise. Généra- lement, le personnel stable profite seul de Ia participation.

Dans un grand nombre de cas, la moitié de la sommée répartie est versée·en argent, ce qui fait réaliser l'avantage'immédiat; l'autre moi- tié mise à part pour l'avenir encourage à l'é- pargne. Pour se rendre compte de l'impor- tance des sommes dont le personnel a profité du fait de la participation, il suffit de relever que, dans une seule maison, le tiers de la somme allouée sert à former une caisse de prévoyance et de secours dont le capital d é - passe deux millions et demi.

Comme conclusion des déclarations faites, soit par des syndicats patronaux, soit par des syndicats ouvriers, il ressort que les bons ef- fets de la participation sont généralement r e - connus, mais qu'une étude spéciale est néces- saire pour chaque cas particulier et qu'elle doit être suivie avec une bonne volonté persé- vérante de la part des patrons. On peut dé- clarer enfin que l'application de ce principe est un acte d'équité, de bonne administration et de sage prévoyance.

Journal de Genève.

La Crise

La crise, que les protectionnistes français voudraient nous présenter comme atteignant exclusivement la France, s'est étendue à tout le monde entier en ces dernières armés. Pour l'année 1893, Ie ralentissement des affaires, s'est accusé partout. Les protectionnistes fei- gnent d'ignorer ces faits; eux-mêmes ont ce- pendant contribué, par le relèvement des droits de douane, à diminuer les transactions, à fer- mer les débouchés.

Cela résulte du rapport déposé à la C h a m - bre de Commerce de Paris, p a r un de ses membres, sur Ie mouvement du commerce en 1893. Les causes présentées comme ayant le plus contribué à l'affaissement des rapports économiques, en cette année 1893, sont :

L a dépréciation de l'argent, qui a augmenté les charges résultant des changes.

Les grèves, nombreuses en tous pays, et qui ont coïncidé avec une recrudescence de p r o - pagande socialiste.

La sécheresse terrible de l'été, qui a duré de m a r s jusqu'en juin et qui n'a de c o m p a r a - ble que la sécheresse de l'année 1870.

L'augmentation des charges des Etats et surtout des Etats de l'Europe, qui entretien- nent de grosses armées.

Les révolutions au Brésil, en Argentine, dans l'Amérique centrale.

La guerre du Maroc.

Le rapporteur pense que la crise est arrivée à son état le plus aigu. Il estime que certaines de ces causes défavorables ne se feront point sentir en 1894.

Quoiqu'il en soit, ce rapide exposé montre bien que les difficultés dressées devant l'ex- tension industrielle et commerciale ne sont pas des obstacles spéciaux à la France. Quoi- que fassent les protectionnistes, ils n'empê- cheront pas que les marchés du monde soient solidaires des événements.

Question de salaires

Les salaires des femmes à New-York sont relevés par des unions de femmes:

ils offrent, à plusieurs points de vue. de l'intérêt. Ils varient de 50 cent, ou 2 francs et demi, à 13 dollars par semaine.

Ils ne sont que de 1,50 à 2 dollars poul-

ies jeunes filles de 13 à 15 ans em-

ployées dans les boutiques. Les salaires

les plus modiques pour les femmes adul-

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LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE 41 tes sont ceux de la lingerie : 3 dollars.

Dans la fabrication des gants et les ate- liers de reliure, les femmes gagnent de

•4 à 7 dollars; comme comptables, elles

•en reçoivent 7; dans les cigares, de 6 à 9; dans la soie, comme modistes et com- me écrivains sur machines 10; comme sténographes, 12 dollars.

Il y a beaucoup de maisons qui paient

•aux jeunes filles, qu'on trouve mainte- nant presque partout employées comme iype-iuriters, 18 dollars; mais il y a

aussi beaucoup de lype-writers qui sont heureuses de trouver 7 ou 8 dollars.

Cette profession d'écrivains sur machine, avec celle de sténographe, occupe, main- tenant, des milliers de jeunes dames;

c'est une de celles pour lesquelles les maisons commerciales paient, le plus Tolontiers, l'intelligence et la capacité;

Nous nous étonnons de ne pas voir cette branche d'emploi, si utile à .tout le monde, plus développée en Europe.

Nouvelles coutumes commerciales aux Etats-Unis

M. D. M. Frederiksen de Chicago signale, -dans le Bankers Magazine de Londres, l'habi-

tude qui s'établit dans de grandes maisons, d'offrir leurs marchandises a u x cultivateurs et autres habitants de la campagne p a r cor- respondance; on introduit, aussi, l'usage de payer des commis-voyageurs exclusivement ou principalement par des commissions, au

lieu de salaires. De grandes fabriques, de bot- tes et de quincaillerie, par exemple, distribuent aujourd'hui leurs produits directement aux détaillants. De fortes maisons de commerce en gros ont été établies dans l'Ouest, dans les villes du Mississipi et du Missouri, p a r exem- ple.

11 existe aussi actuellement, dans l'Ouest, d'immenses maisons de draps et d'habits en gros qui vendent à crédit aux commerçants de la c a m p a g n e ; ceux-ci ne payant, en moyenne, qu'un dixième des marchandises déposées chez eux.' Le papier commercial n'est, à présent, exigé, que des marchands de tabac, des bijoutiers et des négociants en caoutchouc; les commerçants en gros des au- tres branches escomptent, dans les banques, leur propre papier, le plus souvent pourtant, avec addition du nom d'un courtier de bourse.

De g r a n d s magasins prennent, dans les grandes villes, la^place du petit commerce; à Chicago, ils ne vendent pas seulement des habits, des draps et do la quincaillerie, mais aussi des épices, des fruits, de la viande. Dans beaucoup de branches, les profits ont été for- tement réduits et, pour le commerce en gros, et pour les détaillants et tout le mécanisme de la distribution des marchandises a subi des modifications considérables.

Nouvelles diverses

B u l l e t i n «les t r a n s p o r t s i n t e r n a t i o - n a u x p a r c h e m i n s «le f e r . — Il résulte d'une communication qui vient de parvenir à l'Office central, que la convention spéciale entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, les P a y s - B a s et la Suisse pour faciliter le t r a n s - port réciproque sur les lignes de chemins de 1er de ces différents Etats, ainsi que celle entre

l'Allemagne et la Suisse, publiées dans le fas- cicule de janvier 1894 du Bulletin (pages 2 et 20), n'entreront en vigueur que le /er Mars 18,94 au lieu du l er février prochain, les gouverne- ments d'Autriche-Hongrie et des Pays-Bas ayant déclaré qu'ils ne pouvaient en ordonner l'application auparavant.

P r o t e c t i o n n i s m e . — Le gouvernement annonce que la commission des douanes dé- posera mardi un projet élevant à 7 fr.· les droits de douane sur les blés et relevant pro- portionnellement les droits s u r la farine. L a durée dé séjour des blés dans les entrepôts réels ou fictifs sera limitée à un an. Les a d - missions temporaires paieront un intérêt de 5 % . Les blés admis en droiture seront seuls admis à en jouir.

Le gouvernement a nommé une commission chargée de reviser les types de minoterie et de blutage. Les tarifs de pénétration seront re visés.

La France se plonge de plus en plus dans le protectionnisme.

S u r 3 6 m i l l i o n s d é p e n s é s e n I t a l i e p o u r l ' i n s t r u c t i o n . 8 millions seulement sont donnés à l'instruction primaire, alors que les universités absorbent 10 millions. On comprend que 51 °/0 des habitants ne sachent pas lire.

l i a C h a m b r e f r a n ç a i s e e s t p r o t e c t i o n - n i s t e et imbue des pires préjugés économi- ques.

On demande, et il semble que le Gouverne- ment s'apprête à l'accorder, que l'Etat et les grandes Compagnies se pourvoient de houille française quand môme celle de l'étranger s e - rait à meilleur marché. C'est oublier que plus on achète à l'étranger,, pi us on lui vend. Mais on ne veut plus admettre que 2 et 2 fassent 4.

Cote de l'argent

du 30 Janvier 1894

Argent fin en grenailles fr. 117»— le kilo.

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' Ceux de nos abonnés qui vou- d r o n t bien nous procurer des ex- emplaires des X°s 44, 45, 46, 47, 81 du journal, année 1893, seront bien aimables de nous les adresser.

L'administration du journal.

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tèle des fabricants de la région de Porrentruy serait disposé à s'oc- cuper du placement des produits d'une fabrique de finissages et d'ébauches remontoirs et clefs.

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S'adresser à M. SCHORPP, rue du Doubs 83, à la Chaux-de-Fonds. 237S-A6

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42

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