des fabricants de boîtes de montres or

quarante et unième Année — N» 13. Mercredi 17 Février 1926 Bureaux : rue de la Serre, 58

rX'f),

S U I S S E -

ORGANE DE LR CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHAMBRES DE COMMERCE, DES BUREAU* DE CONTROLE, DES ASSOCIATIONS PATRONALES ET DE L'INFORMATION HQRLOGÈRE SUISSE

PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI A LA CHAUX-DE-FONDS Les Consulats suisses à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l ANNONCES : PUBLICITES' s- n- s u , s s e d e Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaug-dè-Fonds. — Succursales et agences en Suisse et à l'étranger.

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A propos du mouvement

des fabricants de boîtes de montres or

Réponse au «Journal de Genève».

Divers journaux ont consacré au récent mou- vement des «boîtiers» des articles, généralement bienveillants. L e Journal de Genève, dans ses numéros du 26 janvier et du 3 février, sous la signature J. M., « a exposé, dans ses grandes lignes, en l'examinant sous l'angle des principes généraux de l'économie politique, le conflit sui generis qui a éclaté dans notre industrie horlogère et dans celje des boîtes de montres or ». Pour l'honorable rédacteur de l'organe genevois, ce mou- vement marque le passage du syndicat à la cor- poration. Nous avons fait de la corporation un peu, à la manière de M . Jourdain... Nous nous em- pressons d'ajouter que même cette considération neût pas été de nature, à nous arrêter, et quen présence des. intérêts considérables en jeu, si, après une étude approfondie de la question, nous étions arrivés à la conviction que le recours à l'orga- nisation corporative était seul capable de sauver notre industrie de la situation critique dans la- quelle elle se débattait, nous n'aurions, certes, pas hésité à adopter cette solution. Primum viüere...

* * *

Avant d'aborder le fond même des deux ar- ticles du Journal de Genève (inspirés, nous dit-on, par le chef d'une des grandes maisons d'horlogerie genevoises) qu'il nous soit permis de relever une ou deux erreurs de l'auteur de ces articles, erreurs toutes naturelles, nous nous empressons de le reconnaître, chez un écrivain qui ne touche que de loin aux choses de notre industrie.

L e conflit? Peut-on parler véritablement d'un conflit lorsqu'on se trouve en présence de deux associations parfaitement d'accord sur les conditions de l entente à intervenir entre elles? Il ne s'agissait en réalité que de bousculer quelque peu certains industriels qui, tout en se déclarant partisans en principe du contrat collectif, tardaient, par indif- férence ou par négligence, ou pour d'autres motifs, à convertir leur adhésion verbale en adhésion écri- te. En réalité, le contrat collectif ne compte pour ainsi dire pas d'adversaire.

M. J. M. fait erreur ensuite en parlant des intérêts divergents des « boîtiers » et des fabricants d'horlogerie. Les intérêts de ces deux catégories d industriels sont au contraire identiques. Les fa- bricants d'horlogerie déplorent, par exemple, la nécessité où ils se trouvent, essentiellement à cause des mesures protectionnistes adoptées par certains pays, de ne livrer, pour ces pays, que des mou- vements. E t les fabricants de boîtes, de leur côté, renoncent à livrer des boîtes seules à des acheteurs étrangers, qui deviennent ainsi les plus dangereux concurrents des fabricants d'horlogerie suisses.

Et enfin, la distinction que cherche à faire notre honorable contradicteur entre la fabrication de la boîte par pièce à Genève et en série à L a Chaux-de-Fonds, était exacte il y a un quart de

siècle; elle ne l'est plus aujourd'hui. O n fabrique actuellement, dans la ville des bords du Rhône, certains genres de grande consommation dans des conditions analogues à celles des Montagnes neu- châteloises, et à des prix égaux ou même inférieur?

à ceux pratiqués dans cette dernière région. Les intérêts des deux centres horlogers se rapprochent à un tel point que les industriels genevois ont adhéré, pour les articles courants, au mouvement de fermeture des fabriques, sans qu'il ait fallu

« démarche sur démarche » des boîtiers neuchâtelois pour lés y décider: deux entrevues ont suffi.

** *

Cela dit, les deux articles du Journal de Genève nous paraissent pouvoir se résumer comme ceci:

Toute l'organisation mise sur pied d'entente entre

« boîtiers » et fabricants de montres or est con- traire aux principes généraux de l'économie politique;

et lorsqu'on transgresse ces principes, ils se retour- nent contre ceux qui les ont foulés aux pieds. A quoi nous voudrions répondre ce qui suit:

Les principes généraux de l'économie politique!...

Chez les économistes de l'école libérale, on les érige volontiers en dogmes sacro-saints. Mais l'écono- mie politique est une science d'observation, et, com- me telle, elle est sujette à reviser ses conclusions.

L a faillite de toutes les prédictions des économistes en 1914, sur la courte durée de la guerre en rai- son du sacrifice inouï de richesses qu'elle entraî- nerait — prédictions qui ont été si cruellement dé- menties par les faits, — devrait nous rendre extrê- mement prudents clans l'interprétation des préten- dues lois économiques.

Selon les économistes, les crises industrielles et leur guérison sont également dues à la fameuse loi de 1 offre et de la demande. Lorsque l'offre est supérieure à la demande, les prix baissent; à ce moment, certains industriels ne pouvant plus réa- liser de bénéfices, se voient obligés de fermer leurs usines. D e ce fait, l'offre diminue, devient inférieure à la demande et les prix augmentent.

Et ce petit jeu -de balançoire dure indéfiniment...

Ceux qui savent de combien de misère et de ruines esc accompagnée la fermeture de nombreux établissements industriels et la baisse des prix d'où doit venir le salut, cherchent tout naturellement à éviter le passage par cette période critique et à arriver sans elle au résultat cherché. Telle est la principale raison d'être des syndicats patronaux.

Du reste, en horlogerie, certaines expériences assez récentes permettent de se demander si la loi de 1 offre et de la demande trouve vraiment une application si automatique. Nous avons assisté en effet avant la mise en vigueur des droits d'entrée anglais et des droits allemands, à deux périodes de forte demande sans que les prix, dans leur généralité se soient accrus de façon sensible. Nous parlons ici, bien entendu, des montres anonymes sans marques de fabrique; mais ces articles cons- tituent la majeure partie de la production horlo- gère. Quant aux montres des grandes fabriques de Genève et du reste de la région horlogère, qui sont la gloire et l'honneur de notre industrie, elles jouissent sur le marché d'une situation privilégiée,

qui constitue la juste récompense de longues an- nées d'efforts et de travail persévérant. Les ré- sultats obtenus par ces fabriques indiquent à nos fabricants la voie à suivre: le seul moyen de créer une œuvre vraiment sérieuse et durable est de soigner la qualité de ses produits et de les faire connaître par une réclame appropriée.

Quant aux montres courantes, le grand obstacle à un relèvement de leur prix de vente est la menta- lité de l'acheteur, du client étranger qui, après avoir vu les prix baisser constamment pendant plu- sieurs années de crise, est persuadé que la baisse continuera... et qui obtient effectivement de nouveaux rabais, grâce au défaut d'entente des fabricants suisses et au manque de confiance régnant entre eux.

Chacun est persuadé que s'il refuse une affaire, elle sera immédiatement acceptée, malgré des conditions très défavorables, par un concurrent et qu à ce taux-là il est encore préférable de la traiter soi- même et de consentir un sacrifice pour ne pas perdre le client. En travaillant: ainsi, on main- tient l'importance de sa production, mais le béné- fice devient un mythe et le pays, dans son ensem- ble, s'appauvrit.

Si nos industriels sont incapables, dans la majo- rité des cas, de réagir individuellement contre cette situation, ils peuvent, par leur groupement, obtenir la force qui leur manque. En adoptant en commun des prix et des conditions de vente, ils pourront les faire admettre par la clientèle, dans la mesure tout au moins où ils tiendront les engagements pris.

Les associations de fabricants d'horlogerie et leur fédération, la F . H . , ont donc un rôle considérable et éminemment utile à remplir.

Il en est de même des associations de sous- producteurs de la montre. L a baisse des prix de la montre complète a évidemment sa répercussion sur le prix des matières premières et des pièces déta- chées de la montre. E t les fabricants de ces articles ont recouru aux mêmes moyens, c'est-à-dire se sont associés pour défendre leur situation. Ces derniers groupements ont encore une tâche de plus que les associations de fabricants d'horlogerie; ré- duire en temps de crise la production pour l'adap- ter à la demande réduite des clients. Pour ce qui concerne spécialement la Société suisse des fabri- cants de boîtes de montres en or, le contrat conclu par elle avec le Syndicat ouvrier prévoit tout un ensemble de mesures à cet effet. Les ouvriers sont allés jusqu'à s'interdire de s'établir comme patrons pendant la durée du contrat, pour ne pas provoquer un accroissement exagéré du nombre des fabriques.

** *

Les groupements de fabricants et de sous-produc- teurs de la montre, une fois créés, il est tout natu- rel qu'ils aient été amenés à conclure entre eux des ententes

Les fabricants de montres, d'une part, ont tout intérêt à ne traiter qu'avec des « boîtiers » syndi- qués, auprès desquels ils ont la certitude d'obtenir, à qualité égale, des prix égaux. E t les fabricants de boîtes or ont intérêt, d autre part, à ne travailler que pour des fabricants de montres syndiqués, à cause de la garantie supplémentaire que représente

.

122 I2K" FÉDÉRATION HO'Rt-'O'QSMË" S M s f " , *

pour eux l e fait que ces clients se conformeront pour la fabrication et à la vente de leurs produits, à des'Regies'strictes1'édictées par leur association.

Q u e l'on en arrive ainsi, dans certains cas, à.'impo- ser à un industriel son adhésion à un groupement, nous en sommes parfaitement d'accord. Cette consi- dération n e s t pas de nature toutefois, à nous rete- nir, car nous plaçons l'intérêt général de l'industrie au-dessus de certains intérêts particuliers bu de questions de sentiment. Nous avons vécu pendant des années sous ce régime, sans qu'il ait eu les conséquences nue redoute M . J. M . E t . d'autre part, il nous fournira le moyen d'empêcher certains éléments indésirables de pénétrer dans notre ménage horloger, lorsqu'il sera dûment constaté que leur activité serait de nature à lui causer du préjudice.

N o t r e honorable contradicteur remarque que, par cet ensemble de mesures, fabricants et « boîtiers » s attribuent le monopole de la fabrication, en Suisse, de la boîte et de la montre or. Cela est vrai, au moins dans une certaine mesure. Pour la Société suisse, il faudrait cependant apporter à ce juge- ment une forte atténuation. Cette société respecte les situations acquises et admet à participer au contrat collectif conclu avec les fabricants d'horlogerie, ' les syndicats de bijoutiers de Genève et de L a

Chaux-de-Fonds, à la seule condition qu'ils pren- nent les mêmes engagements que ses membres. E t quant aux artistes genevois, travaillant en chambre, le contrat collectif réserve pour les fabricants d'hor- logerie le droit de continuer à leur demander les genres spéciaux qui ne peuvent être obtenus chez les monteurs de boîtes et bijoutiers syndiqués.

M . J M -kernte l'effet de ces mesures à l'égard des clients « qui n'ont pas été consultés ». L'hor- logerie est une industrie d'exportation et nos clients sont dispersés sur toute la surface du globe; il eût donc été difficile de les consulter, et de leur demander un avis d'ensemble sur la question. Nous tenons à ajouter que pour ce qui concerne la boîte or, tout au moins, les tarifs à la base du contrat collectif ont été reconnus modérés et raisonnables, par les propres clients des « boîtiers » et que l'on n a donc pas à craindre leur influence défavorable sur la vente de nos produits.

Nous ne redoutons pas extrêmement, en horlo- gerie, une diminution des affaires en montres or au profit de la montre argent et métal; ce sont des ar- ticles qui ont des marchés différents. O n pour- rait craindre plutôt, pour certains pays, la concur- rence de la boîte plaqué or. L e succès de cet article, sur les marchés où il prend un peu, est provoqué essentiellement par des questions de mode et pour d'autres raisons.

Il reste enfin la concurrence étrangère. Nous sommes les derniers à la mépriser, mais ce cas aussi a été envisagé, et le contrat collectif stipule qu en pareille circonstance, les Comités des deux groupements contractants examineront en commun les mesures à prendre.

Comme conclusion, nous croyons avoir prévu tou- tes les éventualités possibles; nous nous soumettrons aux moyens de contrôle nécessaires et nous espé- rons avoir mis sur pied un régime durable, dont les résultats seront favorables à nos industriels et par contre coup, à leurs ouvriers, c'est-à-dire, en fait, à toute l'horlogerie suisse et à notre pays tout en- tier. G. S.-J.

Douanes

Traité de commerce austro-suisse.

Le traité d e commerce conclu le 6 janvier 1926 e n t r e la Suisse e t l'Autriche a été a p p r o u v é p a r le P a r l e m e n t suisse e t le Conseil national autrichien.

L'échange d e s instruments d e ratification et la mise en v ^ i r é u r d u „ t r a i t é ,.étaJeaL,<Drévu& :p o u r . l e - 1 5 février 1 9 2 6 . A la d e m a n d e d u . . g o u v e r n e m e n t autri- chien, ce terme a été p r o r o g é d e 14 j o u r s , de s o r t e que le traité s e r a a p p l i q u é à p a r t i r d u 1er mars prochain.

Expéditions de marchandises de la Suisse à destination de l'Allemagne.

'',' Ensuite^ d e s ' d r o i t s die d o u a n e , çh ,YJgùeur^;én~,Alle- m a g n e , l e s lettres c o n t e n a n t soit m o n t r e s , mqùye,rçrents d e montres o u boîtes, .doivent sêtre, munies,-,vdlun.e

« é t i q u e t t e | ver)«,» afin i d e les s i g n a j e r comme mar- chandises à d é d o u a n e r . C e s étiquettes peuvent être o b t e n u e s d a n s tous les b u r e a u x d e .poste, ( g r a n d e u r

2 6 x 3 7 mm. Z o l l - D o u a n e - D o g a n a ) . • ,-. :. , C e p e n d a n t , il n'est pas r e c o m m a n d a b l e d ' e x p é d i e r p a r lettres, d e s m o n t r e s , d e valeur,; mouvements ou boîtes, car l'Administration postale, e n cas d e pertes de lettres, ne les rembourse pas o u les d é d o m m a g e qu'insuffisamment.

Il est instamment r e c o m m a n d é d'exécuter les en- vois dans des boîtes d e valeur.

Les parties d é t a c h é e s , p a r c o n t r e , peuvent être expédiées sans hésitation p a r lettres. De pareilles expéditions « ne d é p a s s a n t pas 50 g r a m m e s » béné- ficiant d e la franchise des droits d e d o u a n e , ne doivent pas être munies de l'étiquette verte et sur celles d ' u n poids s u p é r i e u r à celui indiqué ci- dessus, l'étiquette verte est d e r i g u e u r .

Roumanie. — Certificats d'origine.

La Légation d e Roumanie communique que les certificats d'origine ne sent pas exigés pour les en- vois suisses. — La publication insérée d a n s le N o . 10 d e la Fédération Horlogère d u 6 d e ce mois est donc sans o b j e t p o u r la Suisse.

Commerce extérieur

Suisse.

En janvier, la valeur d e s importations a atteint 200,802 millions d e francs e t celle des e x p o r t a t i o n s 124,187 millions d e francs. L ' o r e t l ' a r g e n t en b a r r e s s o n t compris d a n s ces d e u x chiffres, mais non l ' o r e t l ' a r g e n t m o n n a y é s .

Si l'on d é d u i t , ainsi q u ' o n le fait habituellement p o u r le calcul d u bilan' commercial l ' o r en b a r r e s d e l a valeur d e s e x p o r t a t i o n s , il reste encore ( 1 2 4 millions 187,540 = ) 1 2 3 , 6 4 7 millions d e francs, en s o r t e que le bilan commercial accuse ce mois-ci un solde passif d e 77,155 millions d e francs ou 38,4 <y0. En comparaison d u mois c o r r e s p o n d a n t d e l'année précédente, l'on ' o b t i e n t :

1926 janvier 1925 décembre 1925 janvier

Importât; Exportai. Dillérence (Millions de francs) 200,802 123,647 — 77,155

252 1 5 6 — 96 223 1 6 3 — 60 Le tableau ci-après indique la répartition des prin- cipaux articles importés e n t r e les g r a n d e s classes économiques :

Denrée alimentaires, boissons, tabacs Matières premières p o u r l'agriculture Combustibles e t c a r b u r a n t s p o u r

moteurs

Matières premières

P r o d u i t s manufacturés (moyens d e pro- duction e t marchandises p o u r la consommation)

Le reste (de tous les g r o u p e s ) Total

Janvier 1926 I9Î5 (Millions de fr.)

43 14

60 14 14 58

40 32 201

14 62

40 33 223

Voici quelle a été j l a ,0p a r t ;d e s divers pays ou groupes' d é ' pays, au commerce extérieur; e t à son DÙV -

• to an:

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to[d^ «jr.'i l; iYftJHiiSOfi!

• ' i Importation . , Exportation

" • (Millions de'iràné-.). ' ;,

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,,;25',7-ii Allemagne 'J'

P a y s ['de' l ' E u r o p e

; occidentale..j,.,,,.

;

59,6

Pays'.^u. jNfpjxT' '.',;'.,. .3,1 Etats^d^^'Est. ; , . ; . ! ; 4,4,.

Pays danûfuèns . '' 16,6 Pays Méditerranéens 23,2 . Egypte, Levant 9,1 Reste de l'Afrique 1,5 Asie orientale 8,2 Amérique

Australie

38,3 2,5

63,0,,,

3.4

„'1,5 , 13,3 28,8 8,9 1.9 7,8 56,5 2.1

38,0 .3,2

9,8 13,7 2,2 1,6 12,°

24,'0 3,1

'57,2

,3,3

.. 3 , 5 , 1 2 , 3 14,2 2,2 1,4 12,3 28,6 2,7- Total

plus o r en b a r r e s

200,8 223,0 123,6 0,5

163,4 1.1

Chronique du travail

Voici le tableau comparatif d u trafic d'exportation:

Soie Coton Montres Machines

Aliments1 d ' o r i g i n e animale Laine et articles en laine C o u l e u r s

Cuirs, peaux, o u v r a g e s en cuir Instruments e t a p p a r e i l s

Articles en paille

Médicaments et parfums ! Confection' et bonneterie

Janv.1921) (Millions

23,8 20,9 13,1 1 1 , 7 7,9 4,6 4,5 3,6 3,5 3,4 3,1

; '3,0 Aluminium e t o u v r a g e s en aluminium 2,6 F e r et o u v r a g e s en fer

P r o d u i t s chimiques Denrées coloniales

Cuivre et o u v r a g e s en cuivre Matières minérales '.

E n g r a i s

Bois et o u v r a g e s en b o i s ,

Véhicules , Reste

Total

Plus o r en b a r r e s

2,6 2,0 1,9

•,'•'•• .1.9

; 1,3

'.•;;•'; a.o

•!. - û - , 5 : , . . ... 0,2

6,5 123,6 0,5

Janv.1925 lo francs)

32,3 32,4 17,7 13,7 10,5 5,0 6,6 5,5 3,7 3,2 3,1 5,1 3,8 3,4 2,5 1,6 1,9 1,4 1,0 '-. ftÄi

1<,2 7,0 163,4 1,1

A s s u r a n c e c o n t r e l e s a c c i d e n t s . La Caisse nationale suisse d'assurance contre les accidents publie les résultats suivants pour jan- vier: le nombre des accidents professionnels et non- professionnels s'est élevé à 9215 contre 7025 *en janvier 1925. Les rentes payées pour les invalides et les survivants ont atteint la somme de fr. 806.637 contre fr. 605.214 en janvier de l'année dernière.

Quant aux rentes et indemnités en capital pour l'année 1925, elles se montent à fr. 9.098.060.

A fin décembre, les invalides au bénéfice d'une rente étaient au nombre de 13,464 et le nombre des familles bénéficiant d'une rente de survivants de 2711.

Chronique financière et fiscale

A propos de notre situation finanoière-

Le 18e r a p p o r t d e gestion d e la Banque Nationale Suisse qui a é t é a d o p t é p a r le Conseil fédéral d a n s

;sft.,séance d e .vendredi d e r n i e r , d o n n e quelques d é - tails intéressants s u r la situation financière actuelle.

La restauration monétaire d e s divers est la condi- tion indispensable, non seulement de leur p r o p r e p r o s p é r i t é , mais encore d e celle des autres pays.

Cette solidarité explique e t justifie la collaboration internationale qui a j o u é u n rôle d a n s presque tou- tes les g r a n d e s o p é r a t i o n s d'assainissement, et à laquelle la Suisse elle-même a participé. Les ques- tions monétaires sont restées e n 1 9 2 5 au premier plan et l ' a s s a i n i s s e m e n t a effectivement fait d e nouveaux p r o g r è s . A la Suède e t à la H o l l a n d e qui, comme la Suisse, étaient parvenues à r e g a g n e r la parité o r , est venue s ' a o j u t e r l ' A n g l e t e r r e , d o n t la livre s t e r l i n g s ' e s t très fortement r a p p r o c h é e d e s a valeur et d e sa position a n t é r i e u r e s . D ' a u t r e p a r t , o n cons- tate que la solidarité régnant autrefois e n t r e les marchés financiers recommence petit à petit à se manifester, tout au moins e n t r e les marchés à change élevé. Parallèlement à ce fait, le taux officiel d e l'escompte recouvre une partie d e son ancienne impor- tance, d e telle s o r t e qu'on pratique d e nouveau une politique d ' e s c o m p t e active.

La situation n'est pas tout à fait aussi avanta- geuse d a n s l e ' d o m a i n e d u commerce international, car les p r o g r è s d e s tendances protectionnistes créent s a n s cesse d e n o u v e a u x obstacles, d o n t la Suisse se ressent tout particulièrement à cause d e ses nombreu- ses industries travaillant p o u r l ' e x p o r t a t i o n . Consi- d é r é e à u n point d e vue g é n é r a l , cette politique p r o - tectionniste e s t e n contradiction f l a g r a n t e avec les efforts considérables faits p a r tous les pays p o u r d é v e l o p p e r le plus possible leur, e x p o r t a t i o n . .

Sur le marché d e l ' a r g e n t , le t a u x privé est des- cendu, avec d e légères fluctuations, d e 3 0/0 au début d e l'année, à 2 0/0 j u s q u ' a u mois d ' a o û t ; il n'a commencé à se relever, insensiblement d ' a i l l e u r s , q u ' à la fin d ' o c t o b r e , p o u r se raffermir un p e u - à 2 1 / 2 % en fin d ' a n n é e . La Suisse est le pays qui-, .a accusé le taux hors banque le plus b a s , mais n o t r e marché a subi les mêmes tendances que celui des autres pays à monnaie s a i n e ; les fluctuations des marchés anglais e t américains n ' o n t p o u r t a n t i n - , flùencé "que faiblement le taux, privé suisse. Aux capitaux suisses refluant d e . , . l ' é t r a n g e r , où i-ils de- vaient céder la place à de l ' a r g e n t américahuioffert à meilleur cornpte,, esft vçnu ..sjajoutef. l ' a r g e n t que l ' é t r a n g e r expédiait dans n o t r e pays.

La moyenne d u taux d e l'escompte en Suisse a été, en 1 9 2 5 , d e 3,90 0/0 en r e g a r d d e 4 «/0 en 1924 et 3,47 0/0 en 1 9 2 3 . De même q u ' à l ' é t r a n g e r , s u r t o u t en

— _ _ _

123

; Angleterre '•«fi''en--%o11âfldef l ^ - q i f ö s t ^ S ' ^ e ^ J y o i r S'il y avait'lieti' de remettre en" circulation d e ' j j o r monnnayë a fait, en . Su}ssef. l'objet de vives''dis- cussio'hs'. '^''Angleterre0' s/èsï' expressément prononcée pour''fa négative..,'A"^jf&rigmej la Hollande a suivi cet exemple, mais'tes derniers temps un revirement d'opinion semble se dessiner dans ce pays,, La; Mïi'què Nationale Suisse a tout d'abord admis; en principe', qu'il n'était pas indiqué pour'le moment dé'revenir à l'émission illimitée 'de l'or, même si ck,',pouvait le faire sans rétablir 'le1 remboursement obhgatoiré ' des billets. Mais afin dé satisfaire œrfâins'':;vceUx'Hçit d'enlever à la thésaurisation sa raison d'être, elle à décidé de remettre en circulation, sur demande, l'or monnayé présenté à ses guichets. A la suite de cette décision, les faits ont démontré que le métal jaune n'était guère demandé et qu'en général on lui préférait les billets.

La circulation des. billets de la Banque Nationale s'est, élevée en moyenne à fr. 797.577.000 et le i montant de _ Pençaisse^ çoptituan.t_rlar=cou.yer,ture mé-

tallique, aux termes de la loi sur la Banque (es- pèces légales, or en lingots, monnaies d'or étran- gères et écus des autres pays de l'Union latine) a atteint en moyenne fr. 575.118.000. Pour l'année dernière, -la .proportion: de- la couverture métallique des billets a été en moyenne de 72,1 •>/<> avec un maximum de . 79,63 <y0 (22 août) et un minimum de 63,53 o/o (31 décembre).

Chronique administrative

Bureau international de la propriété intellectuelle.

Le Conseil fédéral a nommé directeur du Bureau international de la propriété intellectuelle, en rem- placement du Prof. Dr. Röthlisberger, décédé : M.

Dr Fritz Ostertag, juge fédéral.

M. le Directeur Ostertag est né à Bâle en 1868.

Après avoir terminé ses études de droit, il fonc- tionna d'abord en qualité de substitut au tribunal civil de Bâle, • puis après une courte activité en qualité; d'avocat, il fut nommé président du tribunal civil. En 1904 déjà, le Dr. Ostertag fut appelé au Tribunal fédéral, dont il a été président en 1921.

C'est actuellement-un des- plus âncieris et en même temps un des plus expérimenté juge fédéral que nous possédons. Son choix est donc des plus heu- reux. Le Dr. Ostertag est en outre l'auteur d'un commentaire du Code civil suisse pour ce qui con- cerne le droit de propriété et le cadastre et d'un commentaire sur la loi concernant le contrat d'as- surance.

Registre du commerce

Raisons sociales.

Enregistrements:

9/11/26. — Charles Reuge (Ch.-Alfred R., du Petit- Saconnex), atelier d'horlogerie et terminage, 60, Rue du Stand, Genève.

11/11,26. — Arthur Wyss-Marchand (d'Oberdorf, So- leure), fabrication de cadrans, Tavannes.

Modifications:

3/II/26. — La raison « Frau Cäthy Schnyder-Wirthen- sohn » est radiée. Actif et passif sont repris par C. Schnyder et Cie, soc. com. (Dame Cäthy Sch.-

W., de Brunnen, associée com. indéf. respons.

Associés-commanditaires: Léon Seh., de Kriens, fr.

1500. Cari Sch., fils, fr. 1000, Emile Sch., fr. 1000, tous deux de Brunnen, Jeanne Schüler, de Uebers- torf, fr. 1908, Josef Nigg, de Brunnen, fr. 900), bijouterie, Bruchstr. 43, Lucerne.

4/11/26. — Rubattel et Weyermann S. A., La Chaux- de-Fonds. Cette société a modifié son genre de commerce qui devient: exécution de tous ouvrages de gravure, ciselure, joaillerie, bijouterie, et plus spécialement la décoration de la montre et la fa- brication de boîtes de montres en or et platine en tous genres. Georges Méroz est sorti du Cons.

Adm.

6/11/26. — La raison «Paul Jeanneret » est radiée.

Actif et passif sont repris par Jeanneret frères, soc. n. coll. (Paul et René Jeanneret, du Loclte), fabrication de cadrans émail, St-lmier.

911/26. — Monnier et Cie, soc. n. ,ColL, fabrication de boîtes de montres or en tous jjerfres, La Chaux:

de-Fonds. Arnold ' Bourquin s'est retiré de cette société; ,.') • •'. ;: . <•'. • >••

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21/J/26. — ùonzelqt et Cie, sioc.,.n,.;coll.j horjpgerie, ' ''TOuMttrres^iet outils, fabrication "et 'exportation,

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Faillites.

Etat de collocation.

Débiteur: Otto Maire-Gempeler, oo-associé de la soc. n. coll. « G. A. et O. Maire, Fabrique d'hor- logerie Exit», Longeau. .

Délai pour action en opposition: 23 février 1926.

Clôture de faillite.

10/11/26. — C. R. Köcke, fabrication d'orfèvrerie, bijouterie et argenterie, St-Gall C.

Faillites.

Révocation de la faillite:

4/11/26. — A- et A. Schild, Elite Watch, Granges.

4/II/26. — Albert Schild, associé de la soc. n. coll.

A. et A. Schild, Elite Watch, Oensingen.

4/11/26. — Ernest Metzger, Ad Astra Watch, Granges.

Dessins et Modèles

Dépôt:

No. 38429. 17 décembre 1925, 19 h. — Ouvert. — 4 modèles. — Calibres de montres. — Manufacture d'horlogerie A. Reymond S. A., Tramelan (Suisse).

Mandataire: W. Koelliker, Bienne.

No. 38478. 30 décembre 1925, 19 h. — Ouvert. — 2 modèles. — Calibres de montres. — A. Michel S. A.. Orenchen (Suisse).. Mandataire: W. Koelliker Bienne.

No. 38505. 30 décembre 1925, 18 y* h. — Ouvert.

— 1 modèle. — Calibre de montre. — Georges Henry, Fabrique Nanda, Genève (Suisse). Genève.

Mandataires : Imer et de Wurstemberger ci-devant

E. Imer-Schneider, Genève., • . No. 38513. 10 janvier 1926,' 4 h. — Ouvert. —

1 modèle. — Calotte pour mouvement de réveil. — No. 38514. 10 janvier 1926, 4 h. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibre de réveil 8 jours. — Georges Droz-Meylan, Cormondrèche (Suisse).

No. 38518. 11 janvier 1926, 20 h. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibres de montres en toutes gran- deurs. — Perla Manufacture d'Horlogerie Straub et Co., Bienne (Suisse).

No. 38520. 12 janvier 1926, 12 h. — Ouvert. — 1 modèle. — Machine à lapider et polir les plats et côtés aux levées d'ancres. — Fabrique « Incli- na Louis Bops, La Sagne (Neuchâtel, Suisse)..

Prolongations:

No. 26329. 4 décembre 1915, 13 h. — (Ille pé- riode 1925-1930). — 2 modèles. — Mouvements de montres. — Arnold Bouverat-Jobin, Les Breu- leux (Suisse) ; ayant cause de l'auteur « Achillie Bouverat», Les Breuleux; enregistrement du 29 dé- cembre 1925.

No. 32064. 4 décembre 1920, 17 h. — (Ile période 1925-1930). — 1 modèle. — Pendulette-réveil. — No. 32144. 4 janvier 1921, 18 h. — (Ile période 1926-1931). — 1 modèle. — Pendulette-réveil. — Comptoir général de vente de la montre Ros- kopf Société anonyme Vve Chs. Léon Schmid et Cie, La Chaux-de-Fonds (Suisse) ; enregistrement du 21 décembre 1925.

No. 26549. 9 février 1916, 20 h. — (Ille période 1926-1931). — 1 modèle. — Calibre de montre de poche. — Thommen's Uhrenfabriken A. G. Wal- denburg, Waldenbourg (Suisse). Mandataire: A.

Ritter, Basel; enregistrement du 8 janvier 1926.

No. 32053. 2 décembre 1920, 17 h. — (Ile période 1925-1930). — 1 modèle. — Cadrans de montres.

— Vve Paul Debrot fils, La Chaux-de-Fonds (Suis- se) ; enregistrement du 7 janvier 1926.

No. 32418. 9 avril 1921, 16 h. — (Ile et Ille pé- riode 1926-1936). — 1 modèle. — Mouvement de montres lépines et savonnettes. —

No. 32552. 24 mai 1921, 19 h. — (Ile et Ille période 1926-1936). — 3 modèles. — Coq avec ressort-régulateur et ponts pour montres. — No. 33251. 3 janvier 1922, 19 h. — (Ile et Ille

; période 1927-1937). — 1 modèle. — Calibre de montres en toutes grandeurs. — Perla Manufac-

! tare d'Horlogerie Straub et Co., Bienne (Suisse) ;

\ enregistrement du 14 janvier 1926.

No. 32070. 7 décembre 1920, 17 h. — (Ile période 1925-1930). — 1 modèle. — Pendulette. — Théo- dore Jéquier, Fleurier (Suisse). Mandataire: A.

Bugnion, Genève; enregistrement du 28 décembre 1925.

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No. 31952. 27 octobre 1920. — 1 modèle. —

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No. 18937. 9 janvier 1911. — 2 modèles. — Calibres de montrés.

No. 31975. 2 novembre 1920. — 2 modèles. — Cadrans.

No. 31981. 6 novembre 1920. — 2 dessins. — Cadrans.

No. 31983. 8, novembre 1920. — 2 modèles. — Mouvement de montre et calibre de montre.

No. 31984. 8 novembre 1920. — 1 modèle. — Machine à sortir les chatons.

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Election de trois commissaires-vérificateurs et deux suppléants pour 1926.

Le compte-rendu de l'exercice et le rapport des commissaires- vérificateurs seront tenus, à partir du 26 Féviier, à la disposition des actionnaires, auprès de la Banque Fédérale (Société anonyme) à Zurich et ses divers sièges.

Les cartes d'admission à l'Assemblée générale seront délivrées dès le 19 Février au 4 Mars à 5 heures du soir, à la Banque Fédérale (Société anonyme) à Baie, Berne, La Chaux-de-Fonds, Genève, Lausanne, St-Gall, Vevey et Zurich, contre justification de la pos- session des titres. Après le 4 Mars, il ne sera plus délivré de cartes.

Z u r i c h , le S Février 1926.

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