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Autisme et troubles du sommeil

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Academic year: 2022

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Médecine

& enfance

mars 2018 page 42

consœur C. Duhaut, qui travaille en maternité, sollicite l’avis des membres du Forum, car la sur- veillante de la maternité propo- se d’interdire toute visite d’en- fants au vu de l’épidémie de rougeole. C. Duhaut exerce dans le Morbihan et précise qu’ac- tuellement 9 cas de rougeole sont recensés en Bretagne et qu’une alerte a été émise par la préfecture sur les risques de pro- pagation de la rougeole. Elle ajoute : « En dehors des enfants non vaccinés, ce sont surtout les personnes âgées de trente à quarante ans qui sont à risque, car, le vaccin ayant été introduit en 1983, elles ne sont pas tou- jours vaccinées ». Pour notre consœur, « cette mesure visant à interdire la visite des fratries ne paraît pas adaptée à la situation puisque la plupart des enfants sont vaccinés ». Elle développe ses arguments : la rougeole est contagieuse 5 jours avant et après l’éruption ; est-il utile d’in- terdire les visites de toute per- sonne fébrile quel que soit l’âge ? ; faut-il accepter la fratrie après contrôle des vaccins ? ; faut-il exclure tous les adultes ? Pour F. Vié Le Sage, il n’y a pas de bonne solution en dehors de l’esprit citoyen, mais cet esprit manque très souvent ! L’idéal serait de n’accepter que les su- jets vaccinés (deux doses quel que soit leur âge), mais com- ment contrôler cet état vacci- nal ? Pour notre collègue, « ce- la va gêner le personnel et les parents honnêtes, tandis que les malhonnêtes trouveront toujours un moyen de passer outre… ». Le critère « fièvre » est nécessaire, mais il n’est pas suffisant puisque la contagiosi- té précède la fièvre. Et il ajoute que la solution n’est pas dans les mesures « coercitives » pré- conisées, qui de toute façon sont d’application difficile.

1 myélite, 2 syndromes de Guillain-Barré) et 20 sont dé- cédés. « Au 20 février 2018, on comptabilisait 429 cas déclarés depuis le début de l’année, soit une incidence multipliée par sept ». L’InVS précise que

« 70 % des cas déclarés pro- viennent de Nouvelle-Aquitai- ne, avec 19 cas de pneumopa- thies sévères ayant nécessité une hospitalisation, dont 6 en réani ma tion. Une jeune femme de trente-deux ans non vacci- née est décédée. Un cas de rou- geole néonatale est survenu chez un enfant né à trente-trois semaines d’aménorrhée. Plu- sieurs cas ont été rapportés dans des milieux défavorisés, ainsi que dans des crèches, des écoles et des établissements de soins ».

C’est dans ce contexte que notre

Recrudescence de la rougeole : quelles mesures de prévention ?

Depuis la fin de l’année 2017, une épidémie de rougeole sévit en France, en particulier en Nouvelle-Aquitaine mais d’autres régions sont aussi tou- chées. Au 21 février 2018, l’InVS (Institut de Veille Sani- taire) (1) a actualisé les données de surveillance du 1 er jan- vier 2008 au 31 décembre 2017 : plus de 24 500 cas de rougeole ont été déclarés en France, dont près de 15 000 en 2011. Le nombre de cas décla- rés a fortement diminué en 2012 (859 cas), est resté stable en 2013 et 2014 (259 et 267), puis a à nouveau augmenté en 2017 (519 cas déclarés). Au cours des dix dernières années, 1 500 de ces patients ont déve- loppé une pneumopathie gra- ve, 38 une complication neuro- logique (35 encéphalites,

A U C O IN D U W E B

Compte rendu des échanges du forum de discussion de Médecine et enfance (medecine- enfance@yahoogroupes.fr) Rédaction : G. Dutau Dessin : B. Heitz

◗ Recrudescence de la rougeole

◗ Le syndrome Kiss

◗ Salmonelloses

◗ Autisme et troubles du sommeil

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des renseignements grand pu- blic (www.vaccination-info- service.fr/Les-maladies-et-leurs- vaccins/Rougeole), l’InVS, qui fait des points réguliers (http://invs.santepublique france.fr/Actualites/Points- epidemiologiques) ; Infovac

(www.infovac.fr) et l’AFPA (As- sociation française de pédiatrie ambulatoire) proposent des fiches.

(1) http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers- thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies- a-prevention-vaccinale/Rougeole/Points- d-actualites.

F. Vié Le Sage afficherait des informations, dans le plus de lieux possibles, pour mettre les personnes devant leurs respon- sabilités. Par exemple :

첸 les nouveau-nés de toutes les maternités sont fragiles ; 첸 ne leur offrez pas, en même temps que votre affection, des maladies dangereuses pour eux ; 첸 pour eux, ne venez pas si vous avez de la fièvre, une éruption infectieuse, ou si vous mouchez et toussez beaucoup ; 첸 assurez-vous que vous êtes bien protégés contre la rougeo- le (maladie antérieure prouvée ou deux vaccins faits dans votre vie), contre la coqueluche (vac- cin fait depuis moins de 5 ans si vous avez moins de vingt-cinq ans et depuis 10 ans sinon ; une coqueluche antérieure ne pro- tège pas plus de 5 ans) ; 첸 vous pouvez être déjà conta- gieux dans les jours qui précè- dent les premiers signes de votre maladie.

Cette question est à rapprocher d’autres interrogations émises

sur le Forum. T. Ouashine se pose les questions suivantes :

« devant les cas de rougeole et le risque de dissémination pen- dant les vacances scolaires, que recommandez-vous au public et où trouvez-vous des infor- mations bien mises à jour sur les cas dans votre départe- ment ? laissez-vous un avertis- sement dans l’entrée de la salle d’attente ? faut-il dire aux per- sonnes de surtout ne pas se rendre aux urgences en cas de suspicion, mais de demander à un médecin de venir à

domicile ? vérifiez-vous l’état vaccinal des parents ? ».

F. Vié Le Sage fournit les ré- ponses, indiquant que l’ARS (agence régionale de santé) de chaque région publie une lettre épidémiologique accessible par le lien www.auvergne-rhone- alpes.ars.sante.fr/publications- de-la-cellule-dintervention-de- sante-publique-france-en-region- cire-auvergne-rhone. Les autres ressources sont le site Vaccina- tion Info service.fr, qui donne

Médecine

& enfance

mars 2018 page 43 Epidémie de rougeole…

et article L.3111-2 du Code de la santé publique F. Vié Le Sage rappelle l’article L.3111-2 du Code de la santé publique, version en vigueur au 1 er janvier 2018 (1) .

Ce texte indique : « I) les onze vaccinations suivantes sont obligatoires, sauf contre-indication médicale reconnue, dans des conditions d’âge dé- terminées par décret en Conseil d’Etat, pris après avis de la Haute Autori- té de santé ; II) les personnes titulaires de l’autorité parentale ou qui assu- rent la tutelle des mineurs sont tenues personnellement responsables de l’exécution de l’obligation prévue au I. La preuve que cette obligation a été exécutée doit être fournie, selon des modalités définies par décret, pour l’admission ou le maintien dans toute école, garderie, colonie de va- cances ou autre collectivité d’enfants ».

Ce texte est suivi d’une note : « Conformément à l’article 49 III de la loi n° 2017-1836 du 30 décembre 2017, le II de l’article L.3111-2 du Code de la santé publique, dans sa rédaction résultant de la présente loi, est appli- cable, en ce qui concerne les vaccinations mentionnées aux 4° à 11° [co- queluche, H. influenzae b, hépatite B, pneumocoque, méningocoque C, rougeole, oreillons, rubéole] du I du même article L.3111-2, à compter du 1 er juin 2018 et aux personnes titulaires de l’autorité parentale ou qui as- surent la tutelle des enfants nés à compter du 1 er janvier 2018 ».

(1) www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&id Article=LEGIARTI000006687781.

A.C. Mesbah souhaite des ren- seignements sur le syndrome Kiss. Dans sa réponse,

A. Werner cite les propos de pa- rents qui l’ont interrogé : « Mon fils de trois mois est né par cé- sarienne en urgence car il avait le cordon autour du cou. Il a été vu par un ostéopathe car il est né avec un torticolis et une moins bonne mobilité d’un cô- té. Il a également une asymé- trie au niveau du crâne. Il est actuellement traité pour un re- flux gastro-œsophagien, est très agité dans son sommeil, dort tordu, a du mal à trouver le sommeil pendant la journée. Il est hypertonique, pleure dès qu’il est placé en poussette ou en voiture. Le diagnostic de syndrome Kiss a été évoqué ».

Notre confrère a répondu : « Le syndrome Kiss, pour “Kopfge- lenk-induzierte Symmetrie-Stö- rung”, a été décrit en 1991 par un chirurgien et chiropracteur allemand, le Dr Heiner Bieder- mann. Ce terme peut se tradui- re par “trouble de la symétrie induit par les vertèbres cervi- cales”. A. Werner précise que ce terme est peu utilisé en France, où l’on parle plus d’une “attitu- de en virgule” ».

A.C. Mesbah indique qu’il a eu l’occasion de voir un enfant âgé de sept mois non vacciné en raison de cette anomalie.

« Suivi par un spécialiste pari-

sien pour ce “syndrome”, l’en- fant avait une discrète plagio- céphalie, mais son examen cli- nique était normal ».

F.M. Caron évoque les alléga- tions sur l’association « tête pla- te-position couchée sur le dos », et A. Chevé fait état d’un centre parisien (Cranioform) qui suit mensuellement des en- fants souvent éloignés de la ca- pitale. C’est ainsi que les pa- rents d’un nourrisson âgé de neuf mois qu’elle a vu en consultation lui ont demandé de faire une demande d’ALD (affection de longue durée) pour le remboursement des frais de déplacement province- Paris, ce qu’elle a refusé ! Notre consœur F. Kochert a consulté le site en question (1) , ce que nous avons également fait. Ce site, qui s’adresse aux parents, aux médecins, aux os- téopathes et aux kinésithéra- peutes, donnera lieu, à n’en pas douter, à un grand nombre de consultations et de prescrip- tions de casques.

A. Bandinelli voit mal com- ment la plagiocéphalie pourrait donner lieu à une ALD ! Cette discussion nous renvoie à d’autres, semblables (voir le

« Machouillou »), où l’internet nous donne des pseudo-infor- mations médicales, alors que l’heure est à la « médecine fon- dée sur les preuves ». Quant au

Le syndrome Kiss

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Notre collègue O. Fresco nous informe qu’il vient de com- mencer des vacations de pé- diatre dans un SESSAD (servi- ce d’éducation spéciale et de soins à domicile) qui accueille des enfants âgés en moyenne de trois ans, tous atteints d’au- tisme. Il est très sollicité au su- jet des troubles du sommeil, dont ces enfants sont souvent atteints, et sur le meilleur moyen d’y remédier. Par exemple, l’un de ces enfants est sous alimémazine (Thera - lène ® ), d’autres sous mélatoni- ne (Circadin ® ). Il est égale- ment à la recherche de littéra- ture sur ce thème.

S. Gerber conseille une vi- déo (1) à notre collègue et E. Louis indique qu’il existe une spécialiste du sommeil (Carmen Schöder) dans le ser- vice de psychiatrie infanto-ju- vénile du CHU de Strasbourg, susceptible de donner des in- formations et des conseils.

M. Boublil précise que, dans le CAMPS (centre d’action médi- co-sociale précoce) dont il s’oc- cupe, il existe une unité dédiée aux enfants autistes et que beaucoup de ces jeunes enfants présentent des troubles du sommeil, dans une proportion qu’il estime à 30 à 45 % des

« syndrome Kiss », si les sites prétendant dire tout ce qu’il faut savoir sur ces « troubles de symétrie induits des vertèbres cervicales » survenant chez des enfants appelés « Kiss Kin- der » (2) abondent sur la toile, il n’apparaît pas dans PubMed, même si l’on cherche avec la

requête « syndrome de l’Atlas », nom donné en 1953 par le Dr Gottfried Gutmann à ce que Biedermann a appelé plus tard le syndrome Kiss…

(1) https://www.cranioform.de/fr/page- daccueil.html.

(2) Il existe même des associations de parents, francophones et autres.

Médecine

& enfance

C.A. Mesbah pose une question d’actualité : « Quel est le proto- cole actuel de la prise en char- ge des salmonelloses (porteurs sains ou malades) ? ». Et il ajoute : « d’après mes souve- nirs, aucun antibiotique n’est indiqué ». Notre consœur G. Zanella se fie à « Antibiocli- nic » (1) . C. Copin, lui, se fie aux recommandations de

l’ESPGHAN/ESPID (European Society for Pediatric Gastro - enterology/European Society of Pediatric Infectious Diseases), reprises par la Société française de pédiatrie (Groupe de patho- logie infectieuse pédiatrique, GPIP), qui ont été résumées dans Médecine et enfance par O. Mouterde (2) . En substance, il est recommandé de ne traiter

que les formes invasives.

F. Vié Le Sage précise qu’il faut avant tout tenir compte du contexte associé aux symp- tômes et à l’âge : pour lui, si l’enfant est âgé de moins de trois mois, il faut énormément se méfier des formes systé- miques ; dans ce cas, l’antibio- tique recommandé est la Rocé- phine ® (ceftriaxone). On pour- ra consulter avec profit la réfé- rence « Salmonellose » de l’Ins- titut Pasteur (3) pour se souve- nir que « les salmonelloses sont des affections provoquées par des entérobactéries du genre Salmonella, qui, pour la plu- part, sont hébergées dans l’in- testin des animaux vertébrés et le plus souvent transmises à l’homme par des aliments

contaminés ». Chez l’homme, elles se manifestent par des gastroentérites et des fièvres typhoïdes (et paratyphoïdes).

La meilleure protection contre la salmonellose est une bonne cuisson des aliments, en particu- lier des viandes, à au moins 65 °C pendant 5 à 6 minutes.

Pour le steak haché congelé, la cuisson doit être effectuée sans

décongélation préalable, car cel- le-ci augmente le risque de mul- tiplication bactérienne. Le froid bloque le développement des bactéries mais ne les tue pas.

(1) https://antibioclic.com/strategie/273/1782.

(2) MOUTERDE O. : « Prise en charge de la gastroentérite en Europe : synthèse des re- commandations actuelles », Méd. Enf., 2016 ; 36 : 287-90.

(3) www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-ma ladies/salmonellose.

mars 2018 page 44 Avec plus de 150 entrées, cet

abécédaire destiné aux nouveaux parents a pour but de dédramatiser. Il offre des explications pratiques, courtes et dénuées de jargon médical, ainsi que des conseils simples et de bon sens sur le quotidien du bébé.

Médecin de famille, Brigitte Blond a exercé en ville pendant vingt-cinq ans avant de devenir médecin de la crèche de la résidence maternelle de l’Armée du Salut à Paris. Egalement journaliste free-lance, elle a participé à la création, puis à l’enrichissement du site Doctissimo.

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Salmonelloses

Autisme et troubles du sommeil

cas. Dans son expérience, « la mélatonine à usage thérapeu- tique (des gélules de 2 mg suf- fisent souvent) est efficace quasiment dans tous les cas pour l’endormissement ». Par contre, lorsqu’il existe des ré- veils nocturnes liés à des an- goisses, c’est plus compliqué…

L’expérience de M. Gilot cor- respond à celle de M. Boublil (gélules de mélatonine à 1 ou 2 mg ou Circadin ® ). Il en est de même pour C. Salinier, qui pré- cise qu’il faut aller jusqu’à 5 mg en cas de réveils nocturnes avec difficultés de réendormis- sement. On pourra consulter avec profit la recommandation et la note de l’HAS (2, 3) . Une ré- férence bibliographique utile est indiquée ci-dessous (4) .

(1) http://lesenfantsdelaroseverte.lecarnet rouge.fr.

(2) www.has-sante.fr/portail/upload/docs/

application/pdf/2015-09/annexe_recomman dation_circadin_rtu.pdf. Cette prise en charge à titre dérogatoire pour le Circadin 2 mg (com- primés à libération prolongée) concerne les enfants âgés de six à dix-huit ans et traités pour un trouble du rythme veille-sommeil as- socié à des troubles développementaux et des maladies neurogénétiques comme le syndro- me de Rett, le syndrome de Smith-Magenis, le syndrome d’Angelman, la sclérose tubéreuse ou des troubles du spectre autistique.

(3) www.has-sante.fr/portail/jcms/c_967446/fr/

circadin-dans-le-traitement-des-troubles-du- rythme-veille-sommeil-de-l-enfant.

(4) DE LEERSNYDER H. : « Chronobiologie des rythmes veille-sommeil chez l’enfant », Méd.

Enf., 2016 ; 36 : 200-4.

Références

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