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Corrigé sujet bac Métropole Réunion juin 2018 II

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Academic year: 2022

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(1)

Corrigé sujet bac Métropole Réunion juin 2018

II

Partie A

1. (a) P(G)=0,2 car 20% de la population a contracté la grippe.

(b) On obtient :

V

0,08 G

0,92 G 0,4

V

G

G 0,6

2. On calcule P(G∩V) =0,4×0,08= 0,032 soit 3,2% de chances que la personne ait contractée la grippe et soit vaccinée.

3. On calculePV(G)= P³

V∩G´ P³

V´

D’après la formule des probabilités totales, P(V∩G)+P³

VG´

=P(G).

DoncP³ VG´

=P(G)−P(V∩G)=0,2−0,032=0,168 puis PV(G)=0,168

0,6 =0,28.

La probabilité qu’une personne non vaccinée ait contracté la grippe est égale à 0,28.

Partie B

1. Il s’agit denexpériences aléatoires identiques et indépen- dantes à 2 issues (la personne est vaccinée ou non) avec une probabilité de succès de 0,4.

La variable aléatoireX compte le nombre de succès donc Xsuit la loi binomialeB(n; 0,4).

2. Avec la loiB(40 ; 0,4) (a) P(X=15)≈0,123

(b) P(XÊ20)=1−P(X<20)=1−P(XÉ19)≈0,130 3. On calculeP(1450<X<1550)

=P

µ1450−1500

30 <Z<1550−1500 30

=P µ−5

3 <Z<5 3

≈0,904

III

Partie A

1. (a) (E A)⊥(ABC) donc (E A) est la hauteur issue de E dans le tétraèdre ABCE.

(C B)⊥(ABE) donc (C B) est la hauteur issue de C dans le tétraèdre ABCE.

(b) Les droites (E A) et (BC) sont non coplanaires donc non sécantes.

Avec deux hauteurs non sécantes, il est impossible d’avoir 4 hauteurs concourantes !

2. (a) xy+z=0 est bien l’équation cartésienne d’un plan donc je vérifie que les points A, C et H appartiennent bien à ce plan :

A(0 ; 0 ; 0) doncxAyA+zA=0

C(1 ; 1 ; 0) doncxCyC+zC=1−1−0=0 H(0 ; 1 ; 1) doncxHyH+zH=0−1+1=0 (b) F(1 ; 0 ; 1) etD(0 ; 1 ; 0) donc−−→

DF(1 ; −1 ; 1) qui est bien un vecteur normal au plan d’après les coeffi- cients de l’équation cartésienne donc (F D)⊥(AC H) puis (F D) est bien la hauteur issue de F du tétraèdre ACHF.

(c) Par analogie, on en déduit que (AG) est la hauteur is- sue de A, (C E) est la hauteur issue de H et (H B) est la hauteur issue de H.

D’après l’énoncé, les 4 hauteurs correspondent aux

« grandes diagonales » du cube et sont donc concou- rantes.

Partie B

1. (a) (MK) est orthogonale au plan (N PQ) donc d’après le théorème de la porte, (MK) est orthogonale à toute droite de ce plan ; en particulier, (MK)⊥(PQ).

(b) On a montré que (PQ) est orthogonale à (N K) et (MK) qui sont deux droites sécantes du plan (M N K) donc par définition, (PQ) est orthogonale au plan (M N K).

2. (PQ) est orthogonale au plan (M N K) donc d’après le théo- rème de la porte, (PQ) est orthogonale à toute droite de ce plan ; en particulier, (PQ)⊥(M N).

Partie C

−→RS(4 ;−1 ;−4) −→ST(3 ;−5 ; 7) −−→T U(0 ; 8 ;−2) −−→

RU(7 ; 2 ; 1)

−→RT(7 ;−6 ; 3) −→

SU(3 ; 3 ; 5)

−→ST·−−→

RU =3×7+(−5)×2+7×1=21−10+76=0 donc (ST) n’est pas orthogonale à (T U).

Avec deux arêtes opposées non orthogonales, ce tétraèdre n’est pas orthocentrique.

Page 1/3

(2)

IV

1. (a) p3

2 eiπ6 = p3

2

³cos³

π 6

´ +isin³

π 6

´´

= p3

2 Ãp

3 2 −i1

2

!

= 3

4−i p3

4 =3−ip 3 4 (b) z1=

p3

2 eiπ6z0= p3

2 eiπ6×8 donc z1=4p 3eiπ6

z2= p3

2 eiπ6z1= p3

2 eiπ6 ×4p

3eiπ6 =6ei26π donc z2=6eiπ3

z3= p3

2 eiπ6z2= p3

2 eiπ6 ×6eiπ3 =3p

3ei36π donc z3=3p

3eiπ2

arg(z3)= −π

2 doncz3est un imaginaire pur dont la partie imaginaire est négative et

Im(z3)= −3p 3

(c) FIGURE REPRÉSENTATION DES POINTSA0, A1, A2, A3

La relationzn+1= p3

2 eiπ6zn montre en prenant les arguments que

arg(zn+1)=arg Ãp

3 2 eiπ6

!

+arg(zn). Or arg Ãp

3 2 eiπ6

!

=

π 6.

On a donc pour toutn∈N,³−−−→OAn,−−−−−→OAn+1

´

= − π 6. On a donc³−−→OA0,−−→OA1

´

= − π

6, puis³−−→OA0,−−→OA2

´

= − π 3 et³−−→OA0,−−→OA3

´

= −π 2.

A0a pour affixe 8;

• On sait que sin− π 6 = −1

2. On trace donc l’hori- zontale partant du point de coordonnées (0 ;−4) qui coupe le cercle de centre O de rayon 8 en un point B d’abscisse positive. La droite verticale d’équation x=6 coupe OB enA1.

• On sait que cos− π 3 =1

2. On trace donc la verticale ale partant du point de coordonnées (4 ; 0) qui coupe le cercle de centre O de rayon 8 en un point C d’or- donnée négative. La droite verticale d’équationx=3 coupe OC enA2.

• EnfinA3est le projeté orthogonal deA2sur l’axe des ordonnées puisque OA3 =

p3

2 OA2 ou encore OA3=cosπ

6OA2.

−1

−2

−3

−4

−5

−6

−7

−8

1 2 3 4 5 6 7

−1

−2

−3

−4

−5

−6

−7

−8

1 2 3 4 5 6 7 8A0

A1

A2

A3

b

b

b

b b

b

π π6 π6 6

B

C

Remarque:

Puisque que pour tout naturel n, OAn+1 = cosπ

6OAn, le pointAn+est la projeté orthogonal de Ansur la droite OAn+1.

A1est donc le point d’intersection de la droite (OB) avec le demi-cercle de diamètre [OA0] contenant les points d’ordonnée négative.

A2est le point d’intersection de la droite (OC) avec le demi-cercle de diamètre [OA1]. (voir les demi-cercles tracés en rouge)

A3est le point d’intersection de l’axe des ordonnées avec le demi-cercle de diamètre [OA2].

2. (a) Initialisation z0=8×1×1=8 donc la propriété est vraie pourn=0.

Hérédité : On suppose que pour n Ê 0, zn = 8× Ãp

3 2

!n

ein6π et on va montrer que

zn+1=8× Ãp

3 2

!n+1

ei(n+61)π

On azn+1= p3

2 zn= p3

2 eiπ6 ×8× Ãp

3 2

!n

ein6π (par hypothèse de récurrence).

Donczn+1=8× Ãp

3 2

!n+1

ei(n+1)6 π (en utilisant la pro- priété an×a=an+1pour tout nombre réel a). Donc la propriété est héréditaire.

La propriété est vraie au rang 0, et si elle est vraie au rangnÊ0, elle l’est aussi au rangn+1

Conclusion : d’après le principe de récurrence la pro- priété est vraie pour tout entier natureln.

(b) On a doncun= |zn| =8× Ãp

3 2

!n

Il s’agit d’une suite géométrique de premier terme u0=8 et de raison

p3 2 . 0 <

p3

2 < 1 donc lim

n→+∞

Ãp 3 2

!n

= 0 puis

n→+∞lim un=8×0=0

Page 2/3

(3)

3. (a) zk+1zk

zk+1 = 3−ip

3 4 zkzk

3−ip 3 4 zk

=

zk

Ã3−ip 3 4 −1

!

3−ip 3 4 ✚✚zk

=

3−ip 3

4 −1

3−ip 3 4

=−1−ip 3

4 × 4

3−ip

3=−1−ip 3 3−ip

3

On multiplie par le conjugué du dénominateur : zk+1zk

zk+1 =(−1−ip

3)(3+ip 3) (3−ip

3)(3+ip

3) =−3−ip 3−3ip

3+3

9+3 =

−4ip 3×p

3 12×p

3 = −12i 12p

3= − 1 p3i

On a donc

¯

¯

¯

¯

zk+1zk

zk+1

¯

¯

¯

¯=

¯

¯

¯

¯− 1 p3i

¯

¯

¯

¯ ⇐⇒ |zk+1zk|

|zk+1| = p1

3 ⇐⇒ AkAk+1

O Ak+1 = 1 p3 ⇐⇒

AkAk+1= 1

p3O Ak+1.

(b) D’après la question précédente, pour tout entier na- turelk,

AkAk+1 = 1

p3O Ak+1 = 1

p3|zk+1| = 1 p3 ×8 × Ãp

3 2

!k+1

= 8 p3

Ãp 3 2

!k+1

Doncn= 8 p3

Ãp 3 2

!1

+ 8 p3

Ãp 3 2

!2

+···+ 8 p3

Ãp 3 2

!n

= p8

3× p3

2 Ã

1+ Ãp

3 2

!1 + ··· +

Ãp 3 2

!n1!

Puisn=4× 1−

Ãp 3 2

!n

1− Ãp

3 2

! =4× 1−

Ãp 3 2

!n

2−p 3 2

= 8 2−p

3× Ã

1− Ãp

3 2

!n!

Pour finir, lim

n→+∞

n= 8 2−p

3(1−0)= 8 2−p

3≈29,86

Page 3/3

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