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Communication et transmissions entre ambulanciers et infirmier(ère)s des urgences : quels sont éléments nécessaires qui assurent un transfert de patient efficace et efficient ?

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(1)

Angéline Jaccard

Volée bachelor 2009

Communication et transmissions entre ambulanciers et

infirmier(ère)s des urgences :

Quels sont les éléments nécessaires qui assurent un transfert de patient

efficace et efficient ?

Travail de bachelor présenté à la

Haute école de la Santé La Source

Lausanne

2012

(2)

Résumé :

Le but de ce travail est de découvrir les éléments faisant barrière à une bonne

communication dans le contexte spécifique des transmissions entre le personnel

préhospitalier et les équipes des urgences. Il vise à mettre en lumière ces

différents éléments afin de trouver des pistes de réflexion pour améliorer la

communication mais également le suivi du patient qui est tributaire de la qualité

de ces données transmises. L’étude de ces différents paramètres a été effectué

grâce à 11 articles spécifiques trouvés sur les bases de données Medline et

CINHAL. Les résultats ainsi trouvés font état de 3 axes différents sur lesquels

nous pouvons plus ou moins facilement agir (axe inhérent au contexte même des

urgences, axe inhérent aux outils de transmission et axe inhérent au personnel

même). Une analyse spécifique de chacun de ces articles passe en revue tous ces

éléments et identifie les façons de retentir sur la pratique infirmière. Des pistes

de réflexion et des propositions de solutions sont ainsi discutées et envisagées.

Mots clés : communication, transmission, rapport, pré hospitalier, ambulancier,

(3)

Table des matières

:

Résumé : ... 2

Introduction ... 3

Questions et problématiques ... 4

Fonction et rôle de l’infirmière dans le contexte des urgences : ... 5

Différentes fonctions de la pratique infirmière selon Clémence Dallaire (in

Goulet & Dallaire,2002): ... 6

La fonction de collaboration : ... 6

La fonction de coordination : ... 6

Modèle conceptuel : L’interdisciplinarité de D’amour (D’Amour & al. (1999):

... 7

Communication : Le modèle informationnel (Myers & Myers, 1990) : ... 8

L’interdisciplinarité : ... 8

Holisme selon Debout (2009, in Formarier et Jovic p. 277) ... 10

Méthode ... 10

Analyse critique des articles ... 15

Comparaison des résultats : ... 23

Discussion et perspective : ... 32

Conclusion : ... 34

(4)

Travail de bachelor

Résumé :

Ce travail a pour objectif de prendre en considération les transmissions entre les ambulanciers et le service des urgences. Il vise à mieux connaître les barrières de la communication dans le contexte particulier des urgences et de mettre en évidence des pistes de réflexion pour améliorer la prise en charge des patients dans cette situation précise.

A partir d’un questionnement sur la qualité des informations circulantes entre les deux corps de métier que sont les ambulanciers et les infirmières des urgences, j’ai effectué des recherches centrées de manière exclusive sur le contexte des urgences et de la communication qui s’y déroule. Le point central de cette recherche étant bien entendu le confort du patient et surtout une prise en charge globale de ce dernier qui permette des soins et un suivi de la meilleure qualité possible.

Malgré des recherches encore peu développées sur la question, j’ai tout de même pu obtenir un nombre d’études et d’articles scientifiques suffisants pour élaborer un travail qui tente, au mieux, de pouvoir répondre à la question de ma thématique. Cependant, ce qui se trouve être le contenu de ce travail, n’a pas comme vertu de fournir une réponse toute faite ou une recette miracle qui donnerait toutes les solutions pour une prise en charge et une transmission de patient sans encombre ni problématique. Bien au contraire, ce travail se veut plutôt être une piste de réflexion sur les éléments qui pourraient améliorer cette prise en charge et le suivi des patients. Il mettra d’ailleurs en évidence que pour obtenir des conclusions significatives et pouvoir en tirer des enseignements, un bon nombre d’études resteraient encore à effectuer. Ce qui se met gentiment en place actuellement mérite encore du recul pour en analyser les bénéfices. Je dirai par conséquent que cette recherche est une ébauche et une sensibilisation à une problématique qui mérite encore d’être investiguée et que l’on s’y intéresse d’un point de vue scientifique.

Au travers des articles analysés nous trouverons les éléments clés qui sont donnés lors de ces rapports oraux et la manière dont il est le plus bénéfique de les transmettre. Même si l’accent est établi en particulier sur les transmissions orales et la communication qui en découle, je prendrai également en considération les autres moyens qui sont utilisés au service de ces transmissions. Nous étudierons les outils actuels mais nous regarderons également ce qu’il est proposé comme support encore inexistant qui semblerait améliorer la prise en charge du patient. Les outils futuristes proposés auraient tous comme objectif de pouvoir bénéficier d’ informations utiles et fiables sur le patient sans avoir à questionner la pertinence des propos transmis lors d’une communication orale. De manière plus vaste, nous trouverons également les éléments dits perturbateurs liés au contexte bien précis des urgences. Nous verrons comment l’atmosphère et l’environnement sont également des indicateurs qu’il faut prendre en considération pour améliorer la qualité des transmissions. En eux-mêmes, ces éléments peuvent être considérés comme des barrières à la communication. Ce qui est également très intéressant de relever dans ces articles, c’est la vision que l’un est l’autres des corps de métier pose sur la qualité des transmissions et du point de vue ambulancier en particulier, de la qualité d’écoute reçue. Ces constations sont importantes, car avant d’être vues comme quelque chose de négatif, elles conduisent à la prise de conscience de cette problématique et amorcent des pistes de changement.

Dit comme cela, nous avons l’impression que de nombreux éléments sont pris en considération mais qu’il n’y a pas forcément un aboutissement final et une réponse à la problématique posée.

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Tout l’intérêt de ce travail est justement de démontrer que toutes ces constations et mises en évidence ont une interconnexion entre elles, et que rien n’est indissociable du sujet traité précédemment. Ce sont tous ces liens que nous pouvons établir et l’analyse du contexte en entier, qui vont permettre de déterminer ce qu’il faut améliorer pour conduire à une meilleure qualité des transmissions et par la même occasion, un meilleur suivi du patient.

Introduction

:

Le but de ce travail en tant qu’étudiants infirmiers est avant tout de poser une ou plusieurs questions en lien avec une problématique du terrain. Interrogations auxquelles nous tenterons de répondre à l’aide des différents moyens mis à notre disposition. Ce travail est avant tout une lecture et un approfondissement de recherches déjà établies sur la thématique envisagée pour répondre à notre questionnement. C’est-à-dire qu’il n’est pas de notre ressort de créer nous-mêmes une étude et faire une recherche de terrain qui demanderait encore d’autres compétences et nécessiterait des autorisations officielles et du temps en conséquence. Au contraire, cette recherche que nous menons est plus à visée de nous familiariser avec les bases de données permettant de trouver des articles scientifiques susceptibles d’amener un intérêt à notre investigation. C’est aussi, se confronter avec la manière de problématiser un questionnement qui nous semble pertinent pour la pratique infirmière. L’effort fait pour amener une question-type de recherche est au niveau de la complication que cela implique pour nous, qui ne sommes pas encore experts dans le domaine de la recherche. Ce travail nous démontre la complexité à la base, de poser une question qui réponde à une problématique des soins infirmiers, et dont les éléments de réponse ou de réflexion soient dans ce même domaine d’action.

De plus, pour produire un travail qui permette d’amener des éléments pertinents, nous avons à analyser les articles que nous avons recherchés et nous exercer ainsi à la lecture des articles scientifiques et la prise en compte de leurs éléments essentiels. En outre ce travail, nous conduit à faire le tri des informations reçues. Selon les thématiques envisagées, le nombre d’article étant considérable, il est nécessaire de savoir se positionner face à ce qui est le plus pertinent pour la thématique envisagée. Ce qui nous incite à bien cibler la problématique et d’en faire un élément de recherche précis afin d’éviter tout débordement. En tant que tel, j’ai moins été confrontée à cette problématique en vue du nombre très restreint d’articles traitant du thème spécifique des transmissions entre le pré-hospitalier et l’hospitalier. Par contre, j’ai dû me positionner en me demandant si ma question de base était suffisamment pertinente pour en faire un travail de recherche et, le cas échéant, quel objectif je voulais atteindre. A l’inverse, je me suis aussi demandé s’il fallait que j’élargisse mon thème de recherche et composer une problématique moins spécifique.

Ce travail demande donc un ajustement constant et une réflexion permanente qui consiste questionner la pertinence de chaque éléments pour le domaine des soins infirmiers. Il est par conséquent, une source très riche d’apprentissages dans le domaine de la recherche, du questionnement, dans la manière de problématiser et de se questionner sur ce qui appartient à notre domaine et ce qui ne lui est pas dévolu.

De plus, être à même de fournir un dossier tenant compte des principales informations, de les synthétiser et de pouvoir démontrer leurs pertinences, n’est de loin pas spontané et nous requiert un grand investissement personnel, mais tellement formateur au final.

Quant à la défense orale et la manière de pouvoir expliciter les éléments les plus efficients et les plus adéquats à la problématique, elle nous demande également un recul face à ce qui nous a été transmis à l’aide des articles. Nous devons alors être à même de démonter la pertinence de nos propos en regard du métier infirmier.

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Il est également indispensable de nous projeter en tant que futurs professionnels et prendre position en ce sens. Ce qui est également un très grand apprentissage.

En conséquence, je peux dire que ce travail est une grande source de formation qui nous conduit au final à la réalisation et à la projection des futurs professionnels que nous serons bientôt.

Questions et problématiques

Il est difficile de poser un questionnement suffisamment précis et évocateur de la problématique rencontrée lors d’une prise en charge pluridisciplinaire faisant intervenir un corps de métier extrahospitalier. Une multitude de questions tout aussi importantes les unes que les autres se posent lorsqu’une telle problématique émerge.

Lorsque nous savons que plus de 7000 interventions urgentes par année sont confiées par le 144 uniquement au groupe sanitaire Lausannois (groupe sanitaire Lausanne-SMUR,2012), ceci nous donne l’importance du nombre de patients transmis aux urgences par des partenaires du pré-hospitalier. En vue du nombre de patients traités par cette voie, il me paraissait judicieux de faire une étude à ce sujet.

De plus, par une courte expérience passée dans le domaine des soins ambulanciers, j’ai pu par expérience personnelle être témoin, par moment, de la difficulté de ce moment charnière qui est le passage d’un relais dans le suivi du patient. Je pense ne pas trop m’avancer en disant que nous avons tous conscience que nos propos, nos manières de transmettre les informations pertinentes et la qualité du recueil de données sont autant d’éléments essentiels à la prise en charge future du patient. Or, la communication et les transmissions sont les principaux éléments imputables aux erreurs médicales (Reymond,2011). Lorsque, nous savons qu’il y a, en Suisse, environ 1200 décès par année consécutives à des erreurs de ce type, la problématique a de quoi inquiéter (ib.). En réponse à ceci, une stratégie de l’office fédéral de la santé a été analysée afin d’améliorer les moyens de communication entre professionnel ainsi qu’avec le patient : le e-health (OFSP, 2009))). Force est de constater que cette initiative au niveau fédérale met en lumière l’importance de la sauvegarde des patients. Je cite l’Office fédéral de la santé publique (2007) dans la stratégie Cybersanté (eHealth, ib.) Suisse : « Pour

que l’efficacité, la qualité et la sécurité des services de santé puissent être améliorées, les fournisseurs de prestations doivent avoir accès, indépendamment du temps et du lieu, aux informations dont ils ont besoin pour traiter leurs patients. Pour résumer : un diagnostic plus sûr et un meilleur traitement grâce à une meilleure information. Par conséquent, les données doivent être saisies selon une structure unifiée et pouvoir être échangées sous une forme électronique. » Ceci est donc devenu une problématique de santé publique qui doit être

résolue dans les meilleures conditions et les plus brefs délais. Tous ces éléments légitiment, à mon sens, mon choix de problématique et de travail de recherche.

Je pense que les multiples éléments auxquels nous devons faire face lors des situations d’urgence perturbent ce que nous disons ou traduisons. L’adrénaline, l’atmosphère, les pressions et tensions, etc… sont autant d’éléments que chacun des partenaires tant ambulanciers que personnels des urgences doivent faire face aux quotidiens. Mais comment procéder pour que ces éléments inévitables par le contexte même de l’urgence ne soit pas des freins à une bonne communication et surtout n’entravent pas le suivi du patient ?

Je n’aurai pas de réponse toute faite à cette question bien évidemment, mais la base du questionnement me paraissait suffisamment importante du point du vue du bénéficiaire de soins pour en faire une matière de recherche et trouver des solutions ou des pistes de réflexions sur cette problématique. En effet, le devenir du patient et la poursuite des soins sont tributaires de ce moment charnière où une multitude d’informations diverses sont transmises et que nous devons toutes les traiter de manière adéquate pour assurer la sauvegarde des

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Une des difficultés que je rencontre lors de l’élaboration de ce projet et pour le travail de bachelor en lui-même, c’est de rester centrée sur les soins infirmiers et non pas me perdre dans une approche pré-hospitalière qui serait alors hors du champ clinique.

Pour remédier à ce problème, et pour trouver un questionnement qui soit le plus près possible de la pensée infirmière, j’ai vérifié la pertinence de mes propos en regard des 4 concepts centraux du métaparadigme.

Voici donc comment j’articule ma thématique vis-à-vis de ces concepts :

· La personne : le bénéficiaire de soins qui provient d’une situation particulière qui est le pré-hospitalier.

· L’environnement : atmosphère des urgences qui est un lieu où il y a de la tension, du stress, de multiples sollicitations et de la distraction dus aux différents facteurs précités.

· La santé : le rétablissement dans les meilleures conditions envisageables d’un dysfonctionnement parfois important et grave rencontré dans une situation d’urgence. · Le soin : le meilleur suivi possible et la meilleure prise en charge du patient,

nécessitant la prise en compte de tous les éléments de la situation et l’action d’autres champs disciplinaires, où nous incluons nos savoirs infirmiers.

Lors de l’arrivée aux urgences d’un patient parfois inconscient, ou confus, nous n’avons d’autres alternatives que de nous fier aux propos et actions transmises par les professionnels du pré-hospitalier. Je pourrais presque dire que ces professionnels « sont nos yeux de départ » d’une situation que nous devons traiter en cours de route. Lors d’une transmission aux urgences relative à ce type de population, l’infirmière doit pouvoir faire face aux apports d’un autre professionnel en regard d’une situation qu’elle observe et traite sur le moment. Elle se trouve donc confrontée à un savoir différent.

L’infirmière qui reçoit un patient aux urgences a donc un rôle clé à jouer dans le suivi de cette personne. Elle fera l’intermédiaire entre la transmission faite des professionnels extrahospitalier et le médecin hospitalier. Elle sera garante de cette bonne transmission, mais aussi du suivi et des actions à accomplir au niveau du bénéficiaire de soins.

Selon les situations, il n’y aura pas forcément de médecin qui accompagnera le patient, mais des actions auront tout de même été menées et il s’agira pour l’infirmière de prendre en compte ces éléments et de s’y fier. C’est toute l’importance à mon avis de parler de partenariat. Il est indispensable qu’il existe une bonne communication pour que le bénéficiaire de soins puisse obtenir des meilleurs soins possibles.

Fonction et rôle de l’infirmière dans le contexte des urgences :

En lien avec ce rôle de pivot que joue l’infirmière des urgences lors du transfert du patient et des transmissions au cours des différentes interactions entre les multiples corps de métiers (ambulanciers, médecins,…), je peux prendre le parallèle avec le modèle d’intermédiaire culturel de M. Nadot (Busset, 2011)). Cette théorie situe bien l’infirmière comme étant le centre entre trois systèmes culturels (ib.) qui ne sont pas forcément en synergie. Le « système

culturel 1 » qui correspond à la culture institutionnelle, le « système culturel 2 » qui lui est en

rapport avec la culture médicale et le troisième qui désigne le patient et son entourage (famille, communauté,…). Selon cette approche, si je reprends mon thème, l’infirmière est bien la médiologue entre le lieu où elle travaille et son caractère spécifique (lieu des urgences avec une mission qui est propre à ce genre de service), entre le patient et les professionnels en lien avec cette situation (ambulanciers, médecins,…). C’est de la qualité de ses transmissions et de ses actions entre ces trois systèmes que va dépendre le suivi du patient.

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L’infirmière a donc bien un rôle déterminant à jouer dans cette situation où elle est garante d’une bonne communication entre le personnel préhospitalier et le domaine hospitalier.

Elle assure la continuité des soins auprès du patient et ceci passe par la mission principale qui est de s’assurer que tous les acteurs qui œuvrent dans la situation aient accès aux informations indispensables à la compréhension de cette dernière.

Ce rôle particulier dans le contexte des urgences demande des compétences spécifiques propres au statut d’infirmier.

L’infirmière doit connaître le fonctionnement et l’organisation de l’hôpital, du service d’accueil des urgences, des partenaires directs de l’urgence (Ambulances, SMUR, Pompiers, département d’anesthésie-réanimation), le fonctionnement interne du service et ses règlements, les principales pathologies rencontrées par la clientèle, les numéros utiles (police, vigile), les différents outils de travail (informatique, téléphone…).

Il est également de son ressort d’être capable d’analyser la situation (démarche clinique) et de maîtriser les gestes d’urgence, l’expression orale, la gestion du temps. Elle doit également être à même de coordonner l’action des différents intervenants au niveau de l’accueil et de la prise en charge des urgences (médecins et chirurgiens consultants, radiologues, etc…).

Son comportement doit être cohérent et stable. Elle doit faire preuve de qualité d’écoute, de tact et de diplomatie, mais aussi de rigueur et de fermeté. Elle doit être capable de gérer son stress et faire preuve de discernement. Elle doit également être à même de déléguer certaines tâches, de collaborer avec les différents partenaires qui interviennent au niveau de l’accueil et de la prise en charge des urgences.

(Perlemuter, 2005))

Avant de pouvoir occuper ce rôle de pivot central dans le tri des urgences, une expérience professionnelle de deux ans dans la pratique des urgences est souvent exigée. Pour exercer ce poste, l’infirmière doit pouvoir bénéficier d’un bon jugement clinique, de rapidité de décisions, d’une facilité d’adaptation, un sens de l’organisation, une maîtrise du stress, de bonnes relations avec les patients et les familles. Elle doit également adopter une attitude sécurisante, calmante et doit être en mesure de soutenir les familles.

Différentes fonctions de la pratique infirmière selon Clémence

Dallaire (in Goulet & Dallaire,2002):

La fonction de collaboration :

« La fonction de collaboration permet ainsi au personnel soignant de répondre aux besoins de la personne en s’appuyant sur les connaissances actuelles, sur le partage des responsabilités découlant de la répartition juridique des domaines d’exercice professionnel et sur la spécialisation des professionnels. »

La fonction de coordination :

« La fonction de coordination consiste à faire circuler l’information, autrement dit à faire le lien entre les différents professionnels de façon à ce que les personnes reçoivent les soins requis. »

L’infirmière coordonne l’utilisation optimale des ressources et des personnes engagées dans ce que nous appelons le projet de soins. Si l’intervention de l’infirmière est centrée sur son champ de compétence, elle a le rôle en outre, d’accorder les prestations des autres professionnels, permettant ainsi le déploiement et la continuité du projet de soins.

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Modèle conceptuel : L’interdisciplinarité de D’amour (D’Amour & al.

(1999):

La collaboration est fondée sur l’appréciation de ce qui est spécifique à chaque discipline ; elle s’appuie sur l’équité (reconnaissance de l’égalité de chaque discipline) et sur la parité (reconnaissance de la différence entre chaque discipline). D’Amour (1999) fait valoir ces valeurs à la base de la collaboration professionnelle.

De son point de vue, la collaboration permet à des partenaires interdépendants de structurer une action collective grâce au partage d’information et à la prise de décision qui pourvoit à une situation particulière de soins.

Concepts théoriques

:

Pour établir ce travail de bachelor, il a fallu que je m’appuie sur des concepts décrivant les éléments essentiels dans la prise en charge des patients, en particulier dans le contexte des urgences et des transmissions qui y prennent place. Voilà pourquoi, je vais donner ici, un aperçu de ces éléments clés qui me paraissent indispensables et la manière dont ils s’appliquent dans le domaine des soins infirmiers.

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Communication : Le modèle informationnel (Myers & Myers, 1990) :

On peut résumer ce modèle en un émetteur qui, grâce à un codage, envoie un message à un récepteur qui effectue le décodage dans un contexte perturbé de bruit. (référence)

Ce modèle introduit les concepts théoriques suivants :

· L’émetteur effectue un codage en transformant le message initial en signal codé. · Le canal de communication transmet le signal en étant affecté par divers bruits

environnementaux. Ces bruits s’articulent comme étant tout phénomène qui se produit à l’occasion d’une communication et qui ne fait pas partie du message intentionnellement émis. Ils sont souvent de forme désordonnée, aléatoire et imprévisible. Ils se retrouvent sous forme d’images, sons, textes, gestes ou autres signes verbaux ou non.

· Le récepteur effectue le décodage en transformant le signal codé en message susceptible d’être reçu.

L’efficacité globale de la transmission de l’information est la résultante cumulative de ces diverses étapes.

Tout canal de transmission est affecté par diverses perturbations qui dépendent de l’environnement considéré au sens large du terme. Au besoin, il conviendra d’agir sur l’environnement pour améliorer le rapport signal/bruit, sachant que l’information n’est pas transmise dans le canal concerné. Cette loi justifie l’usage de la redondance lors de situations critiques (émission simultanée du même message sur plusieurs canaux).

La transmission de l’information chez l’homme exploite souvent plusieurs canaux sensoriels qui disposent de codages spécifiques (référentiels).

Les failles de la communication engendrent le 60% des événements sentinels (événements graves qui peuvent conduire jusqu’au décès). (Theike Lüthi, 2012

L’interdisciplinarité :

Présentation :

Selon Berger,(1972, in Formarier & Jovic p 194 .) : « L’interdisciplinarité se caractérise

comme une interaction entre les disciplines qui peut aller de la simple communication des idées jusqu’à une intégration mutuelle des concepts directeurs, de l’épistémologie, de la terminologie, de la méthodologie et des procédures. »

Selon Maingain & al.. (1983, in Formarier & Jovic ib.) : « …L’interdisciplinarité émerge face

à la conscience des limites d’une approche disciplinaire et face à un besoin de se donner une représentation commune, dans un contexte, en vue d’un projet commun. »

Attributs de l’interdisciplinarité selon Formarier (in Formarier & Jovic p. 194-195):

· Le travail interdisciplinaire n’existe pas en soi, il se construit autour d’un projet donné, contextualisé, qui s’inscrit dans une dimension scientifique.

· Il nécessite la présence de plusieurs disciplines représentées par des professions différentes

· Tous les professionnels doivent pouvoir rendre compte de leur discipline respective · Toutes les disciplines sont différentes, complémentaires, aucune discipline n’a de

prédominance sur les autres.

· Le partage des responsabilités se fait en fonction de la formation disciplinaire et des compétences de chacun

· Tous les professionnels doivent œuvrer ensemble, collaborer, vers la réalisation d’un projet décidé en commun, auquel chacun adhère.

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Discussion :

L’interdisciplinarité n’est pas une valeur en soi, mais une construction volontaire pour aborder un objectif précis. Pour travailler en interdisciplinarité, il est nécessaire que les professionnels partagent à la fois des concepts et un langage commun, mais aussi des valeurs communes, c’est ce qui constitue un socle conceptuel sur lequel repose la cohésion du groupe et la réussite du travail interdisciplinaire.

L’interdisciplinarité est avant tout basée sur une interaction positive entre les disciplines pour les relier par des échanges de telle sorte qu’elles s’en trouvent enrichies et que les savoirs théoriques soient réorganisés, moins disjoints et compartimentés. Cette pratique intégratrice permet d’approcher des problèmes complexes qui ne peuvent être réglés par une seule discipline.

Les avantages de l’interdisciplinarité : (Theike Lüthi, 2012) Pour le patient et sa famille :

· C’est un point d’ancrage qui facilite l’accès aux soins

· C’est une cohérence accrue, indispensable pour établir les priorités · C’est une plus grande fiabilité dans le suivi

· Il y a une diminution du risque d’information partielle · Il y a une amélioration de l’adhésion au plan thérapeutique Pour le professionnel :

· Elargissement des connaissances · Enrichissement de la tâche

· Meilleure reconnaissance du rôle autonome Quelques obstacles à l’interdisciplinarité :

§ Le manque de compréhension interpersonnelle

§ Les enjeux de pouvoir entre chacun des partenaires (si un des partenaires cherche à « s’approprier » le patient)

§ Les conceptions variées de la collaboration interprofessionnelle (divergence des définitions pour chacun des protagonistes)

§ Intérêts individuels et professionnels multiples et divergents

§ La crainte d’être agi, de perdre ses repères, de se perdre, la peur d’être transformé par l’autre.

Autres enjeux important : La continuité des soins :

v La continuité « d’approche » est celle qui veille à ce que les soins déjà établis soient poursuivis. (Theike Lüthi, 2012)

v La continuité « relationnelle » souligne l’importance de bien connaître le patient. (id. v La continuité « informationnelle » signifie que l’information sur les événements

antérieurs est utilisée pour prodiguer des soins adaptés aux circonstances actuelles du patient :

o Transfert de l’information (id.)

o Connaissances accumulées sur le patient (id.)

Je cite ici Kérouac & al. (2003, p 107) au sujet de l’interdisciplinarité : « La pratique en

collaboration nécessite un climat de confiance et de respect entre les professionnels. Un tel climat est possible si tout le monde partage un objectif commun, a une vision explicite de sa contribution et accepte, à certains moments, que les rôles se chevauchent.

(12)

Ces chevauchements offrent l’occasion de mettre en valeur des compétences qui ne sont pas propre à chaque discipline, mais qui s’orientent vers un objectif commun, à savoir assurer les soins de santé à la personne, (…). La collaboration nécessite le dépassement du stade de l’affirmation de soi et de la compétition et exige que l’on s’engage à travailler ensemble de façon authentique en se respectant les uns les autres. »

Holisme selon Debout (2009, in Formarier et Jovic p. 277)

« L’approche holistique de la personne, encore qualifiée de « globale », est un principe

fondateur de la discipline infirmière. Il participe à marquer la singularité de sa perspective dans les champs de la santé.

Le terme holisme est dérivé du mot grec « holos » qui signifie entier. Il s’agit d’une conception philosophique qui considère qu’il n’est possible d’acquérir des connaissances sur une personne ou sur un ensemble (groupe, société,…) qu’à condition de l’aborder dans sa totalité et non pas en étudiant chacune de ses parties séparément. Les propriétés d’un ensemble ne peuvent pas être uniquement déduites de celles de ses constituants.

L’holisme est contraire au fait de fragmenter une totalité jugée trop complexe, afin de l’étudier plus aisément ».

Dans le champ de la santé et plus particulièrement dans la discipline infirmière, l’holisme a inspiré une philosophie de soins qui rejette toute approche réductrice de l’être humain. La conception holistique de la santé refuse tout mode de compréhension dichotomique de la personne en situation de soins.

Le modèle intègre également l’influence jouée par les interactions que la personne entretient avec son environnement. « La causalité linéaire des phénomènes est rejetée car jugée trop

simpliste au profit d’une causalité circulaire qui reconnaît l’impossible exhaustivité de toute recherche d’étiologie ». (ib.)

Méthode

:

Pour la recherche des articles scientifiques, je me suis centrée sur les deux bases de recherche les plus importantes connues à l’école et dont nous avons eu la présentation, à savoir CINAHL et Medline. Lors de ma première recherche pour le projet de ce présent travail, j’avais trouvé plus attrayant et plus aisé de travailler avec Medline. Avant toute chose, mon travail a été de traduire les mots que je voulais utiliser comme référence dans ma thématique de travail. A ce stade, le « thésaurus » m’a été d’un grand bénéfice.

J’ai commencé par m’intéresser aux mots « ambulanciers » et « techniciens ambulanciers », puis aux termes « infirmières » et « communication ».

Voici comment j’ai débuté ma recherche sur CINAHL en utilisant l’intitulé suivant : « communication and nurses and paramedics », puis deuxièmement sur la base de recherche de Medline, uniquement avec les mots : « paramedics and nurses ».

La recherche s’est trouvée un peu fastidieuse en raison d’une maîtrise toute relative de l’anglais. Néanmoins cette recherche sous cette forme m’a conduit à trouver deux articles qui se présentaient comme étant intéressants pour mon projet. Même si j’ai fait mention des deux trouvailles dans mon projet, je poursuivrai au final qu’avec un seul article émanant de cette recherche initiale pour mon travail de bachelor définitif.

Vu le nombre très limité d’articles rencontrés dans ma première méthode, j’ai décidé de varier et de trouver d’autres mots clé afin d’obtenir d’autres combinaisons et un résultat que j’espérais plus probant.

Dans cette deuxième étape, j’ai alors trouvé, contrairement à la première fois, bien plus facile de travailler avec CINAHL.

(13)

Les raisons à ceci étaient tout simplement que j’ai réussi après de multiples essais à mieux comprendre et connaître le fonctionnement de cette base de donnée, à l’inverse de ma première recherche où le bon fonctionnement a plus tenu du hasard que d’une véritable compréhension. En conséquence, je me suis focalisée en priorité sur CINAHL, étudiant d’abord mes différentes combinaisons sur cette dernière base de données. J’ai retiré les articles qui me semblaient pertinents, puis j’ai fait une comparaison avec la base de Medline qui ne m’a pas amené plus d’éléments.

C’est pourquoi, j’ai alors travaillé en exclusivité avec CINHAL pour la recherche finale des articles pertinents à traiter dans ce travail de bachelor.

Tout d’abord j’ai focalisé sur le terme de la communication et mes deux recherches initiales de cette étape se sont établies comme suit, avec comme première combinaison, les termes : « communication » and « staff » and « emergency ».

Mais dans cette association, il me manquait la thématique des ambulanciers pourtant un des points crucial de ma recherche. Elle m’est donc tout de suite apparue comme étant inadaptée. Je suis alors repartie sur la même base mais en faisant à ce moment apparaître le terme de « paramedics ». Cette recherche était déjà beaucoup plus significative et m’a de suite amené plus de résultats concluants.

Cependant, n’étant toujours pas satisfaite de ma combinaison de mots et trouvant que ceci ne faisait pas apparaître de la meilleure manière possible ce que je cherchais à approfondir, je me suis décidée à d’avantage finaliser mes termes. C’est ainsi qu’en lieu et place du mot « communication », j’ai essayé d’affiner et approfondir au maximum ce que j’entendais par ce terme là et ce qui me semblait le plus judicieux. C’est ainsi que je suis arrivée à la conclusion qu’un des mots clé était le mot : « transmission ». Et rien que par la traduction en termes de « handover », j’ai alors eu déjà plus de succès et d’articles traitant de cette thématique. Le mot étant plus précis, il était par ailleurs plus facile de cibler ceux qui allaient concerner mon thème. Je me suis ensuite dit qu’il fallait que j’axe ma recherche sur les deux contextes que je voulais analyser à savoir le contexte du service des urgences et celui des ambulanciers. Ayant déjà traduit le terme « d’ambulanciers » en « paramedics », je n’ai pas cherché à faire d’autre traduction. Par contre, j’ai recherché la signification du service des urgences et c’est ainsi que j’ai amélioré ma recherche de « emergency department ».

J’avais ici, d’un coup, tous les termes importants pour ma recherche et la combinaison. Donc, au final, les meilleures combinaisons aller émerger de : « handover » and « paramedics » and « emergency department ». Ceci a eu comme résultat de déboucher sur des articles bien ciblés sur l’une ou l’autre des thématiques choisies par cette configuration de mots.

Par ces termes plus précis, je n’ai pas obtenu un nombre considérable d’articles, et leur sélection finale a été relativement aisée à effectuer.

Tableau récapitulatif des mots utilisés pour la recherche :

Français Anglais

Service de secours (ambulanciers) Paramedics

Infirmier(e) Nurse

Communication Communication

Equipe Staff

Urgences Emergency

Transmission Handover

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Combinaisons de mots clés

Résultats total Résultats en lien avec

la thématique

Résultats pertinents Communication and

staff and emergency

434 48 12 Communication and emergency and paramedics 37 8 4 Communication and paramedics and nurses 10 2 2 Handover and paramedic emergency department 3 3 3

Une fois repérés les articles qui me semblaient les plus pertinents, j’ai d’abord fait attention à la fois à la nomination des périodiques dans lesquels j’avais sélectionné les articles et les dates de parution. Sur les 15 articles que j’avais sélectionnés au préalable, il a été d’office rassurant de constater que la quasi-totalité des journaux avait un lien direct soit avec les urgences, soit avec les soins infirmiers, et que chacun d’entre eux paraissaient bénéficier d’un bon facteur d’impact.

De plus, les années de parution étaient pour la totalité inférieure ou égale à 10 ans, avec même pour la majorité d’entre eux une moyenne inférieure à 5 ans. Tout ceci était déjà de bonne augure pour mon travail futur et la finalisation de la recherche.

Je vais faire ici la mention des périodiques dans lesquels j’ai approfondi les 11 articles qui m’ont parus les plus pertinents :

· Accident and Emergency Nursing = 1 article dans cette revue (2,197) · Emergency Medicine Australasia = 2 articles dans cette revue (1,089) · Prehospital Emergency Care = 1 article dans cette revue (1,889) · Emergency medecine journal = 2 articles dans cette revue (1,325) · Annals of Emergency Medicine = 1 article dans cette revue (4,142) · International Emergency Nursing = 1 article dans cette revue (3,036) · Communication Monographs = 1 article dans cette revue (2,029) · Journal of advanced nursing = 1 article dans cette revue (1,540)

· Nursing in Critical Care = 1 article dans cette revue (pas indexé actuellement)

Je constate que sur 11 articles, nous trouvons 9 sources différentes. Cependant, je note néanmoins que mis à part un journal dont le titre est plus dans le domaine de la communication que dans le domaine des soins, tous les autres ont pour titre des revues faisant soit intervenir les soins ou les urgences.

Cette origine est à mon sens déjà garante d’une certaine fiabilité dans le domaine de ma recherche. Par la suite, j’ai cherché les facteurs d’impact de ces revues (cités entre parenthèse précédemment), et obtenu des résultats significativement acceptables en vue de la spécialisation de ces revues dans le domaine des soins. Ces revues étant spécifiques, il y a par nature moins de lecteurs. Ce qui explique, dans la plupart des cas, la faible cote qui est pourtant significative pour ce genre de journaux spécialisés.

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Pour ce qui est des 4 autres articles dont j’ai décidé, suite à la première lecture, de ne pas poursuivre l’analyse, ils provenaient de :

· Annals of Emergency Medicine (4,142) · Health Communication (1,500)

· International Journal of Nursing Practice (0,794) · Emergency Nurse (pas indexé actuellement)

Il est important de noter que si j’ai décidé à ce stade de ne pas poursuivre l’analyse de ces articles, ce n’est pas en raison du type de revue dans lesquelles ils ont été publiés car toutes étaient adaptées.

Ce qui a motivé mon choix de ne pas poursuivre avec ces derniers est leur contenu.

Comme j’ai mentionné au début de cette rubrique, j’ai affiné petit à petit ma recherche. C’est donc pas une surprise que le nombre d’articles se soit peu à peu restreint et de plus en plus spécialisé. Cependant, vu la thématique dont je fais mention, je ne me suis néanmoins jamais retrouvée face à un nombre exponentiel d’articles.

Lors de la recherche sur CINHAL avec la première composition de mots « communication » and « staff » and « emergency », je me suis trouvée face à une quarantaine d’articles potentiellement intéressants.

Mais vu ma décision directe de faire ressortir la thématique ambulancière, je n’ai même pas du tout pris en considération les résultats de cette méthode de recherche.

Par contre, lors de ma deuxième tentative avec les mots « communication » and « emergency » and « paramedics », je n’avais ici plus qu’une trentaine d’articles dont la plupart ce sont retrouvés dans l’affinement final. Mais ma dernière et plus convaincante des recherches avec les termes « handover » and « paramedics » and « emergency department », m’a donné au final un résultat de 3 articles. Il est clair, que le résultat est moindre et que ceci m’a fait me questionner sur le bien fondé d’un approfondissement de cette problématique, alors qu’apparemment peu de recherches avaient été menées sur le sujet. Il était alors important pour moi, de vraiment fonder ma décision sur la prise en considération du caractère sérieux ou non de ces articles. Ce n’est qu’avec ce recul là que j’ai pu prendre la décision qu’il était pertinent de continuer à appuyer ma problématique.

Comme cité également auparavant, j’ai fait une sélection de 15 articles sur ces 21 restants. Pour procéder à cette première présélection, je me suis avant tout fiée aux titres de chacun de ces articles et chacun avait la notion soit de transmission, soit d’ambulanciers ou encore de service des urgences. Le meilleur était encore l’interconnexion de plusieurs de ces termes dans l’intitulé du titre. J’ai également accepté de prendre en considération les articles traitant de la communication au sein de l’un ou l’autre des services que je voulais analyser. Je me rends compte du caractère très subjectif de cette manière de procéder. Cependant, je trouvais qu’un titre bien formulé était précurseur d’une bonne entrée en matière.

Ce qui a été déterminant dans le choix final de mes articles c’est en premier lieu, la pertinence de ce que l’article démontrait dans ces pages. Il était important, pour moi également, que ces articles ne soient pas une simple constatation d’un phénomène, mais que ceux-ci puissent amener une piste de réflexion ou une idée d’approfondissement par d’autres recherches. Je recherchais tout d’abord que toutes ces études mettent en évidence les difficultés rencontrées et les limitations à la recherche, ceci afin que je puisse prendre du recul par rapport à ce qui avait été énoncé. J’attendais également que les moyens mis en place pour pouvoir justifier de telles conclusions soient clairement établis.

Dans l’ensemble, je n’ai rencontré aucune problématique dans mes attentes et tous les articles étaient suffisamment fiables pour être pris en considération.

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Ce qui en revanche a fait la différence et m’a amenée à exclure 4 des articles, c’est le contenu lui-même de la recherche qui n’était pas en lien direct avec ma problématique ou trop difficilement repérable.

J’ai exclu un premier article de par le fait, premièrement, qu’il se basait avant tout sur la communication même au sein des urgences. Le contexte de la prise en charge des patients et le pré hospitalier n’apparaissaient pas dans cet article. En ce sens, il ne m’apparaissait déjà pas complètement pertinent. De plus, il abordait de manière complexe l’objet de recherche qui était alors la façon dont la communication s’établit. Il était alors clairement défini que cet article ne pouvait être mentionné dans mon travail.

J’ai pris la décision de rejeter un deuxième article, car c’était une description des différentes étapes du processus de prise en charge au sein des urgences. Il était certes très intéressant pour la compréhension des différentes étapes de la prise en charge et de l’admission d’un patient, mais il était néanmoins pas du tout adapté pour ma thématique et encore moins basé sur un questionnement de recherche.

Un troisième article a été écarté, car il était question du suivi des patients entre les différents services et les transmissions qui peuvent être données par exemple lorsqu’un patient est transféré dans un autre service, ou lors des colloques.

Il n’y avait là que peu de rapport avec ma thématique, si ce n’est celui des transmissions, mais non dans le contexte que je cherchais à analyser.

Et enfin, le dernier article a été mis de côté par le fait même qu’il traitait de l’amélioration de la communication au sein des urgences, mais en se basant sur plusieurs autres articles qui n’avaient pas forcément de lien avec le monde des urgences spécifiquement. Cet article était très intéressant et a permis un approfondissement de ce qu’est une véritable communication. Par contre, le fait même de son origine repose sur plusieurs autres articles qui ne pouvaient traiter séparément du mode de la communication, le rendait moins approprié pour le mentionner dans les articles pertinents pour mon travail.

Je vais maintenant passer en revue les 11 articles que j’ai décidé d’approfondir en donnant pour chacun d’entre eux, de manière très synthétique, le titre et leurs principales implications :

1. Patient handover: Time for a change?

Compréhension de la manière dont s’établissent les transmissions entre ambulancier et personnel des urgences et les moyens qui sont utilisés à cet effet.

2. Lost in translation : Maximizing handover effectiveness between paramedics and receiving staff in the emergency department :

Investigation des perceptions des transmissions orales lors du rapport entre ambulanciers et infirmières des urgences ceci en vue d’envisager d’éventuelles solutions.

3. Handover from paramedics : Observations and emergency department clinician perception :

Evaluation de l’attitude des médecins envers les transmissions données par les ambulanciers. Détermination de la teneur et du contenu des transmissions

4. An analysis of paramedic verbal reports to physicians in the emergency department trauma room:

Evaluation de la manière dont sont retenues les informations transmises lors du rapport oral et investigation d’une éventuelle amélioration faisant suite à une intervention éducative auprès des ambulanciers afin de structurer leurs transmissions.

5. A survey of the perceived quality of patient handover by ambulance staff in the resuscitation room :

Etude de la qualité perçue des transmissions par les deux corps de métiers que sont les ambulanciers et le personnel des urgences.

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6. Retention of information by emergency department staff at ambulance handover: do standardised approaches work?

Etude sur la manière dont les transmissions sont retenues par le personnel des urgences et exploration du phénomène de rétention d’information après un rapport structuré.

7. Examining emergency department communication through a staff-based participatory research method : Identifying Barriers and Solutions to Meaningful Change:

Mise en évidence des barrières de la communication au sein des urgences et identification des stratégies d’amélioration. Perception de la qualité des transmissions par les patients eux-mêmes. Mesures prises pour améliorer la qualité de la communication, investiguée et mise à l’essai par les participants à l’étude.

8. Clinical handover of patients arriving by ambulance to the emergency department :

Synthèse de différentes études faites sur le sujet qui a pour but de faire un résumé des faits saillants et intéressants sur la thématique des transmissions entre ambulanciers et personnel des urgences.

9. Communication in Emergency medicine : Implication for patient safety :

Découverte des bases de la communication et de ses failles en lien direct avec le contexte des urgences. Moyens éventuels de remédiation à la problématique. Travail qui prend en compte toutes les différentes étapes de la prise en charge du patient au sein des urgences.

10. Information transfer for multi-trauma patients on discharge from the emergency department :

Identification des meilleures pratiques en information. Analyse des intermédiaires et barrières au transfert. Envisager les interventions qui ont un impact sur la manière de transmettre les informations. Ceci particulièrement pour les patients polytraumatisés

11. The handover process and triage of ambulance-borne patients: the experiences of emergency nurses:

Exploration de l’expérience des infirmières des urgences qui reçoivent un patient provenant du pré hospitalier. Analyse de la fonction centrale de l’infirmière recevant le rapport des ambulanciers et qui doit assurer un triage en fonction de ces informations transmises.

Ce bref aperçu des différents articles retenus par mes soins met en évidence que plusieurs de ces derniers traitent de la même thématique de base, ou se rejoignent. C’est grâce à la confrontation de ces articles parfois très proches, que j’ai pu développer la meilleure opinion possible sur la qualité des énoncés et des solutions proposées.

Analyse critique des articles

:

Dans le point précédent, j’ai explicité pourquoi j’avais, de manière générale, retenu les articles dont j’ai fait mention, en faisant appel à ce qui était commun à toutes ces recherches. Maintenant, je vais prendre chacun de ces textes dans le même ordre chronologique que précédemment, afin de donner une explication détaillée de leur attrait spécifique pour ma thématique.

1. L’article « Patient handover : time for a change » paru dans la revue Accident and

emergency nursing a été commandité et écrit par le personnel de la faculté de la santé

et du travail social ; les trois auteurs sont des infirmières avec un degré de compétences élevées (deux d’entre elles étant de niveau PhD). Ceci, me donne déjà du premier coup d’œil, l’importance de l’étude menée.

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Dans la méthode utilisée, il est explicité qu’un comité éthique a statué en faveur des moyens utilisés. Il y a donc eu une réflexion et une recherche de protection des données récoltées. Ceci est également très positif et en faveur de cette recherche. De plus, les personnes questionnées au travers de cette étude, sont toutes des ambulanciers, médecins ou infirmières des urgences. L’échantillon choisi est donc adapté à mon travail de recherche personnel. L’article fait état des documents utilisés par les ambulanciers en vue des transmissions.

Ces documents sont détaillés de manière très précise et la description émise me permet de faire la comparaison avec le matériel utilisé en Suisse et en voir ainsi une grande similitude.

Par ce fait même, je suis en mesure d’affirmer que les données décrites dans cette étude sont sensiblement les mêmes que celles rencontrées dans nos contrées. Les références utilisées pour la réalisation de l’article sont nombreuses et actualisées. Le pourcentage de réponse à l’enquête varie de 68% à 84%, ce qui dénote un résultat représentatif de ce qui est pensé dans ce milieu. Les auteurs se basent sur le travail de leur recherche uniquement et ne tentent pas de conclusions générales ou hâtives. 2. L’article « Lost in translation (…) » paru dans la revue Emergency Médicine

Australasia a été étudié par du personnel de terrain qui a connaissance du domaine des

soins d’urgences, puisqu’un des auteurs fait même partie de l’équipe spécialiste du département des urgences. Nous avons également un médecin PhD et une assistante de recherche. Il y a donc dans cette recherche une mise en commun de plusieurs disciplines afin de rendre compte d’une meilleure fiabilité. Ceci démontre le sérieux de l’étude, qui fait mention de 3 thèmes émergents. Les auteurs détaillent chacun de ces thèmes de manière claire, précise et bien structurée.

Ainsi, le lecteur se retrouve facilement dans les informations données. Afin d’appuyer leurs constatations, les auteurs donnent des exemples de ce qui leur a été transmis lors de cette enquête. Ceci donne un caractère réaliste à l’étude et prouve au lecteur que les déclarations relatées proviennent bien du terrain.

De plus, ceci nous démontre la pertinence avec l’approche qualitative énoncée. Il y a également une recherche de saturation des données.

Nous constatons donc que les auteurs ont été vigilants au fait que les données récoltées soient représentatives et vraiment partagées avec la majeure partie des professionnels concernés. Dans cet article également, la méthode fait état d’un appui éthique et du consentement de chaque participant. Les références ne se contentent pas du thème recherché, mais nous constatons une prise en compte de travaux parlant de thèmes aussi divers que la communication d’équipe ou la complexité d’un entraînement en équipe. Toutes les références n’ont pas trait au domaine des urgences, mais elles visent à approfondir la problématique de base, ce qui constitue une démarche qualitative au sens large.

3. La prochaine étude : « Handover from paramedic (…) » paru dans le même journal, bénéficie elle aussi de professionnels qui connaissent leur sujet, et qui sont de renommée dans leur domaine. L’objectivité des auteurs est mise en évidence par la manière de retranscrire ce qui leur a été dévoilé dans les questionnaires.

Le taux de réponse obtenu étant de 65 %, je peux en conclure que cela est suffisamment représentatif pour déterminer la fiabilité de l’enquête. Cependant, je dois noter que l’échantillon des investigations est minime et que ceci peut-être une limite de l’étude. Les études antérieures sont bien prises en considération.

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La caractéristique également de cet article, c’est que l’étude a été largement expliquée aux différentes équipes. Ceci dénote un esprit de clairvoyance par ces clarifications importantes.

L’intéressant dans cette recherche est que les auteurs ne contentent pas des résultats qu’ils ont pu trouver et analyser, mais envisagent d’autres études et suscitent une réflexion sur le sujet. Ils entrevoient donc un futur à leur recherche et les améliorations à envisager.

Ce fait tend à démontrer que les auteurs sont conscients de la limite de leur étude et qu’ils savent qu’elle ne peut être traitée de manière isolée. L’attrait principal de cet article est la démonstration de la manière dont le suivi des patients est bénéficiaire ou non de la qualité des transmissions données entre les différents corps de métiers. Cet article fait sens pour ma thématique. Une limitation cependant est que dans l’hôpital pris en considération, il n’y avait pas de cas de service de pédiatrie et de traumatologie spécifique. Les résultats trouvés ne peuvent donc pas être généralisables à toutes les situations. Un fait marquant également c’est qu’il y a eu un refus de la part des services s’occupant des ambulanciers de faire apparaître leurs points de vue. Il y a donc une perte potentielle d’informations intéressantes.

4. L’analyse prochaine : « An analysis verbal report to physician in the emergency department trauma room » parue dans le journal prehospital emergency care est une étude menée de manière exclusive par du personnel des urgences. Ceci est déjà un attrait considérable pour mon travail. De par le fait que l’étude soit uniquement menée par des médecins dans le but de rechercher ce qui est véritablement retenu des transmissions orales par leur confrère, est certes une restriction du champ d’étude et ne permet pas d’entrevoir la vision de l’infirmière.

Cependant, c’est le seul article du genre qui, par une méthode clairement détaillée, nous démontre de manière statistique et facilement reconnaissable, les éléments qui sont le mieux ou le moins bien retenus lors des transmissions entre ambulanciers et médecins des urgences. Un parallèle peut néanmoins être fait : même si les résultats sont alors hypothétiques au niveau infirmier, les résultats de l’étude peuvent tout de même être pris en considération. Cette étude est une base qui sera reprise par la suite par d’autres auteurs. Il y a donc ici un caractère de fiabilité sous-jacent si d’autres auteurs sérieux prennent en référence cette étude.

C’est une des premières enquêtes sur le sujet qui relève bien la difficulté résidant dans la transmission des faits importants et qui joue un rôle pour le suivi du patient.

Une équipe de recherche a été spécialement formée pour la récolte de données. Ils ont reçu une formation sur la spécificité des urgences, ainsi qu’un entraînement à retranscrire avec précision leurs observations. Ainsi une exemplaire qualité de la récolte des données a pu être garantie.

.

Cette étude est également intéressante, car elle investigue ce que beaucoup d’autres articles énoncent comme piste de solution. Malgré que cette étude soit précurseur dans cette thématique de recherche, elle envisage déjà des solutions à la problématique des transmissions. On constate également que les auteurs ne se sont pas contenté de les définir, mais qu’ils ont cherché à affirmer ou infirmer leurs propos. L’énergie mise à donner une éducation aux ambulanciers sur la manière de transcrire les rapports est aussi un élément important à prendre en considération pour la fiabilité de l’étude. De plus, les résultats sont étonnants, puisqu’ils vont à l’inverse de la solution prévue.

(20)

Les causes envisagées comme les freins à la mémorisation des informations nous démontrent que les auteurs s’intéressent au facteur causal et ne font pas juste des observations.

5. L’enquête suivante : « A survey of the perceived quality of patient handover by ambulance staff in the resuscitation room » paru dans le journal Emergency Medicine

Journal est une enquête de deux médecins. Ce sont donc des professionnels de la santé

qui connaissent bien leur domaine.

Le point fort de cet articleest que l’enquête est bidirectionnelle puisque l’équipe des urgences et l’équipe ambulancière évaluent mutuellement la qualité de leurs transmissions. . Ceci donne des pistes de réflexion et d’intervention centrées dans les deux domaines.

Cette étude évite les rivalités en tentant de rester impartiale. Malgré le fait que l’article est court, il met en lumière cependant les points cruciaux et incontournables pour la compréhension de la problématique.

Les écrits sont accompagnés d’illustrations graphiques qui prouvent le sens des énoncés de manière plus explicite que simplement décrite de manière linéaire. Les études antérieures sont actualisées par rapport au temps de l’étude (même si elles paraissent désuètes actuellement mais il est important de recontextualiser l’étude dans son temps).

Le pourcentage de réponse est significatif puisqu’il est de 64% du côté médical et de 61% du côté paramédical. Le ratio entre les deux est donc significativement semblable et par conséquent les données retranscrites sont proportionnelles. L’article propose propose des solutions concrètes et cohérentes qui rendent l’étude attrayante. L’étude de cette problématique décrite par l’article met en évidence les tensions entre personnel hospitalier et préhospitalier.. Il manque des données sur les auteurs en question, afin de pouvoir identifier exactement leurs rôles au sein de cette étude.

6. Le prochain article pris en considération : « Retention of information by emergency department staff at ambulance handover » paru dans le journal Emergency Medicine

journal. Cet article a tout son sens dans le fait même qu’il est la continuité du texte

cité précédemment et qu’il apparaît dans la même revue.. La méthodologie et les observations sont mieux précisées que dans le précédent article.

Nous constatons dans les références que les auteurs relatent desétude sur la même thématique que la leur et s’étant déroulée après les années 2000.

Par ce fait, nous constatons une évolution des références prises en considération par les auteurs. Une actualisation est donc faite, ce qui dévoile une bonne analyse des travaux récents.

Il est également très intéressant de noter que la même piste de réflexion est évaluée précédemment dans un autre article et traité dans une autre revue.

Il y a donc bien la recherche d’évaluer les solutions et de ne pas se contenter uniquement de ce qu’il a été traité dans d’autres sujets d’étude.

L’étude menée en deux temps et selon deux méthodes différentes combinées : ce qui constitue une plus value comparé à l’article précédent.

7. L’enquête suivante : « Examining Emergency Department Communication (…) paru dans le journal :Annals of Emergency Medicine, est attrayant par le fait même que les nombreux auteurs sont tous du domaine des soins et principalement de celui des urgences.

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C’est la première fois dans cette étude que nous sommes confrontés à autant de professionnels d’un même domaine qui s’attèlent ensemble à l’élaboration d’une problématique.

Le métissage de toutes ces compétences est un atout majeur. C’est également la première fois qu’une étude se base sur le ressenti et l’évaluation des patients. Etant donné que ma problématique de départ se centre sur le patient et son suivi, il est intéressant, voire même indispensable d’avoir le point de vue de ces derniers. Malgré que cet article soit général et ne traite pas spécifiquement de mon thème, la rubrique s’attardant sur la communication en équipe et le respect, est un point central de ma thématique. Les références sont nombreuses et les études antérieures sont bien prises en considération. C’est également le seul article qui fait référence à une étude vraiment actuelle, puisqu’elle date de 2010. Les articles relatés en annexe sont récents mais il y en a également des plus anciens. Cela nous prouve qu’une recherche minutieuse est faite afin de trouver les éléments les plus adéquats et les plus récents possibles. Les résultats amenés par l’étude et les propositions de solutions émanant des groupes de travail sont fiables, puisqu’ils ont engendrés, dans la plupart des cas, des changements dans la pratique des professionnelles de terrain. Ceci prouve la fiabilité des propositions relevées. Ce sont donc des résultats qui correspondent à des problématiques rencontrés sur le terrain. Il y a également une recherche d’exhaustivité qui donne une réelle plus-value à cet article. Malgré que cette étude se penche uniquement sur le domaine propre des urgences, sans inclure le préhospitalier, il est néanmoins possible de trouver des pistes de réflexions au point de vue ambulancier. Il est également important de souligner que ce qui a été mis en évidence comme entrave à la communication au sein même du personnel des urgences, peut tout à fait être transférable à la communication qui s’opère avec les ambulanciers.

8. L’article suivant : « Clinical handover of patient arriving by ambulance to the emergency department » paru dans la revue International Emergency Nursing est une revue de littérature qui traite de la problématique énoncée. Il est très intéressant, premièrement, car il me permet de me situer par rapport à la prise en compte ou non des articles pertinents. De plus, il donne un résumé fiable et bien compréhensible sous forme de tableau qui permet de visionner rapidement les éléments importants.

C’est un très bon outil de travail pour moi, autant dans la vision d’ensemble des articles que dans leur compréhension. Les auteurs de cet article sont des spécialistes autant dans le domaine des soins que dans le domaine de la recherche.

Nous avons donc les deux éléments principaux nous permettant de rendre compte de la fiabilité de chacun des articles. Par le mélange de ces deux disciplines, nous savons que tous les articles mentionnés sont autant pertinents dans le domaine de la recherche que dans le domaine de la santé.

Ce qui est un fait considérable en soi. Cet article n’a pas de notion de jugement sur la qualité des articles mêmes. Il reste objectif en restituant ce qui a été cité par d’autres auteurs. Le but de cet article est également de quantifier le nombre d’articles traitant d’une même thématique.

Les références de l’article en question ne s’arrêtent pas aux recherches citées, mais nous constatons plusieurs autres références. Ce qui prouve que les auteurs ont élargi leur recherche et opté pour une vision globale. Cet article est vraiment une excellente source d’information qu’il est indispensable de consulter. La manière de synthétiser sous forme de tableau ce qui est également mis par écrit, est une manière visuelle très agréable de saisir les tenant et aboutissant de chacun des articles traités.

Figure

Tableau récapitulatif des mots utilisés pour la recherche :

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