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Douleurs induites en radiologie d'urgence : intérêt du MEOPA

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: dumas-02361641

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02361641

Submitted on 13 Nov 2019

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Douleurs induites en radiologie d’urgence : intérêt du

MEOPA

Yann Bouret

To cite this version:

Yann Bouret. Douleurs induites en radiologie d’urgence : intérêt du MEOPA. Sciences du Vivant [q-bio]. 2019. �dumas-02361641�

(2)

Douleurs induites en radiologie d'urgence : intérêt du MEOPA

T H È S E

Présentée et publiquement soutenue devant

LA FACULTÉ DES SCIENCES MEDICALES ET PARAMEDICALES

DE MARSEILLE

Le 18 Juin 2019

Par Monsieur Yann BOURET

Né le 28 janvier 1989 à Poitiers (86)

Pour obtenir le grade de Docteur en Médecine

D.E.S. de MÉDECINE GÉNÉRALE

Membres du Jury de la Thèse :

Monsieur le Professeur MICHELET Pierre

Président

Monsieur le Professeur GERBEAUX Patrick

Assesseur

Monsieur le Professeur PETIT Philippe

Assesseur

(3)

AIX-MARSEILLE UNIVERSITE

Président : Yvon BERLAND

FACULTE DES SCIENCES

MEDICALES ET PARAMEDICALES

Doyen Georges LEONETTI

Vice-doyen aux Affaires Générales et aux Sciences Médicales : Patrick DESSI Vice-doyen aux Sciences Paramédicales : Philippe BERBIS

Direction d’école :

Ecole de Médecine : Jean-Michel VITON Ecoles de Maïeutique : Carole ZAKARIAN

Ecoles des Sciences de la Réadaptation : Philippe SAUVAGEON Ecoles des Sciences Infirmières : Sébastien COLSON

Assesseurs :

aux Etudes : Kathia CHAUMOITRE à la Recherche : Jean-Louis MEGE

aux Prospectives Hospitalo-Universitaires : Frédéric COLLART aux Enseignements Hospitaliers : Patrick VILLANI

à l’Unité Mixte de Formation Continue en Santé : Fabrice BARLESI pour le Secteur Nord : Stéphane BERDAH

aux centres hospitaliers non universitaires : Jean-Noël ARGENSON

Chargés de mission :

1er cycle : Jean-Marc DURAND et Marc BARTHET

2ème cycle : Marie-Aleth RICHARD

3eme cycle DES/DESC : Pierre-Edouard FOURNIER

Licences-Masters-Doctorat : Pascal ADALIAN DU-DIU : Véronique VITTON

Stages Hospitaliers : Franck THUNY

Sciences Humaines et Sociales : Pierre LE COZ Préparation à l’ECN : Aurélie DAUMAS

Démographie Médicale et Filiarisation : Roland SAMBUC Relations Internationales : Philippe PAROLA

Etudiants : Arthur ESQUER

Chef des services généraux : Déborah ROCCHICCIOLI Chefs de service :

Communication : Laetitia DELOUIS Examens : Caroline MOUTTET Intérieur : Joëlle FAVREGA Maintenance : Philippe KOCK Scolarité : Christine GAUTHIER

DOYENS HONORAIRES

(4)

MM AGOSTINI Serge MM FAVRE Roger

ALDIGHIERI René FIECHI Marius

ALESSANDRINI Pierre FARNARIER Georges

ALLIEZ Bernard FIGARELLA Jacques

AQUARON Robert FONTES Michel

ARGEME Maxime FRANCOIS Georges

ASSADOURIAN Robert FUENTES Pierre

AUFFRAY Jean-Pierre GABRIEL Bernard

AUTILLO-TOUATI Amapola GALINIER Louis

AZORIN Jean-Michel GALLAIS Hervé

BAILLE Yves GAMERRE Marc

BARDOT Jacques GARCIN Michel

BARDOT André GARNIER Jean-Marc

BERARD Pierre GAUTHIER André

BERGOIN Maurice GERARD Raymond

BERNARD Dominique GEROLAMI-SANTANDREA André

BERNARD Jean-Louis GIUDICELLI Roger

BERNARD Pierre-Marie GIUDICELLI Sébastien

BERTRAND Edmond GOUDARD Alain

BISSET Jean-Pierre GOUIN François

BLANC Bernard GRILLO Jean-Marie

BLANC Jean-Louis GRISOLI François

BOLLINI Gérard GROULIER Pierre

BONGRAND Pierre HADIDA/SAYAG Jacqueline

BONNEAU Henri HASSOUN Jacques

BONNOIT Jean HEIM Marc

BORY Michel HOUEL Jean

BOTTA Alain HUGUET Jean-François

BOURGEADE Augustin JAQUET Philippe

BOUVENOT Gilles JAMMES Yves

BOUYALA Jean-Marie JOUVE Paulette

BREMOND Georges JUHAN Claude

BRICOT René JUIN Pierre

BRUNET Christian KAPHAN Gérard

BUREAU Henri KASBARIAN Michel

CAMBOULIVES Jean KLEISBAUER Jean-Pierre

CANNONI Maurice LACHARD Jean

CARTOUZOU Guy LAFFARGUE Pierre

CAU Pierre LAUGIER René

CHABOT Jean-Michel LE TREUT Yves

CHAMLIAN Albert LEVY Samuel

CHARREL Michel LOUCHET Edmond

CHAUVEL Patrick LOUIS René

CHOUX Maurice LUCIANI Jean-Marie

CIANFARANI François MAGALON Guy

CLEMENT Robert MAGNAN Jacques

COMBALBERT André MALLAN- MANCINI Josette

CONTE-DEVOLX Bernard MALMEJAC Claude

CORRIOL Jacques MARANINCHI Dominique

COULANGE Christian MARTIN Claude

DALMAS Henri MATTEI Jean François

DE MICO Philippe MERCIER Claude

DESSEIN Alain METGE Paul

DELARQUE Alain MICHOTEY Georges

DEVIN Robert MILLET Yves

DEVRED Philippe MIRANDA François

DJIANE Pierre MONFORT Gérard

DONNET Vincent MONGES André

DUCASSOU Jacques MONGIN Maurice

DUFOUR Michel MONTIES Jean-Raoul

(5)

MM NOIRCLERC Michel OLMER Michel OREHEK Jean PAPY Jean-Jacques PAULIN Raymond PELOUX Yves PENAUD Antony PENE Pierre PIANA Lucien PICAUD Robert PIGNOL Fernand POGGI Louis POITOUT Dominique PONCET Michel POUGET Jean PRIVAT Yvan QUILICHINI Francis RANQUE Jacques RANQUE Philippe RICHAUD Christian RIDINGS Bernard ROCHAT Hervé ROHNER Jean-Jacques ROUX Hubert ROUX Michel RUFO Marcel SAHEL José SALAMON Georges SALDUCCI Jacques SAN MARCO Jean-Louis SANKALE Marc SARACCO Jacques SASTRE Bernard SCHIANO Alain SCOTTO Jean-Claude SEBAHOUN Gérard SERMENT Gérard SERRATRICE Georges SOULAYROL René STAHL André TAMALET Jacques TARANGER-CHARPIN Colette THOMASSIN Jean-Marc UNAL Daniel VAGUE Philippe VAGUE/JUHAN Irène VANUXEM Paul VERVLOET Daniel VIALETTES Bernard WEILLER Pierre-Jean

(6)

1967

MM. les Professeurs DADI (Italie)

CID DOS SANTOS (Portugal)

1974

MM. les Professeurs MAC ILWAIN (Grande-Bretagne) T.A. LAMBO (Suisse)

1975

MM. les Professeurs O. SWENSON (U.S.A.)

Lord J.WALTON of DETCHANT (Grande-Bretagne)

1976

MM. les Professeurs P. FRANCHIMONT (Belgique) Z.J. BOWERS (U.S.A.)

1977

MM. les Professeurs C. GAJDUSEK-Prix Nobel (U.S.A.) C.GIBBS (U.S.A.)

J. DACIE (Grande-Bretagne)

1978

M. le Président F. HOUPHOUET-BOIGNY (Côte d'Ivoire)

1980

MM. les Professeurs A. MARGULIS (U.S.A.) R.D. ADAMS (U.S.A.)

1981

MM. les Professeurs H. RAPPAPORT (U.S.A.) M. SCHOU (Danemark) M. AMENT (U.S.A.)

Sir A. HUXLEY (Grande-Bretagne) S. REFSUM (Norvège)

1982

M. le Professeur W.H. HENDREN (U.S.A.)

1985

MM. les Professeurs S. MASSRY (U.S.A.) KLINSMANN (R.D.A.)

1986

MM. les Professeurs E. MIHICH (U.S.A.) T. MUNSAT (U.S.A.) LIANA BOLIS (Suisse) L.P. ROWLAND (U.S.A.)

1987

M. le Professeur P.J. DYCK (U.S.A.)

1988

MM. les Professeurs R. BERGUER (U.S.A.) W.K. ENGEL (U.S.A.) V. ASKANAS (U.S.A.)

J. WEHSTER KIRKLIN (U.S.A.) A. DAVIGNON (Canada) A. BETTARELLO (Brésil)

1989

(7)

1990

MM. les Professeurs J.G. MC LEOD (Australie) J. PORTER (U.S.A.)

1991

MM. les Professeurs J. Edward MC DADE (U.S.A.) W. BURGDORFER (U.S.A.)

1992

MM. les Professeurs H.G. SCHWARZACHER (Autriche) D. CARSON (U.S.A.)

T. YAMAMURO (Japon)

1994

MM. les Professeurs G. KARPATI (Canada) W.J. KOLFF (U.S.A.)

1995

MM. les Professeurs D. WALKER (U.S.A.) M. MULLER (Suisse) V. BONOMINI (Italie)

1997

MM. les Professeurs C. DINARELLO (U.S.A.) D. STULBERG (U.S.A.)

A. MEIKLE DAVISON (Grande-Bretagne) P.I. BRANEMARK (Suède)

1998

MM. les Professeurs O. JARDETSKY (U.S.A.)

1999

MM. les Professeurs J. BOTELLA LLUSIA (Espagne) D. COLLEN (Belgique)

S. DIMAURO (U. S. A.)

2000

MM. les Professeurs D. SPIEGEL (U. S. A.) C. R. CONTI (U.S.A.)

2001

MM. les Professeurs P-B. BENNET (U. S. A.)

G. HUGUES (Grande Bretagne) J-J. O'CONNOR (Grande Bretagne)

2002

MM. les Professeurs M. ABEDI (Canada) K. DAI (Chine)

2003

M. le Professeur T. MARRIE (Canada)

Sir G.K. RADDA (Grande Bretagne)

2004

M. le Professeur M. DAKE (U.S.A.)

2005

M. le Professeur L. CAVALLI-SFORZA (U.S.A.)

2006

(8)

2008

M. le Professeur LEVY Samuel 31/08/2011

Mme le Professeur JUHAN-VAGUE Irène 31/08/2011

M. le Professeur PONCET Michel 31/08/2011

M. le Professeur KASBARIAN Michel 31/08/2011

M. le Professeur ROBERTOUX Pierre 31/08/2011

2009

M. le Professeur DJIANE Pierre 31/08/2011

M. le Professeur VERVLOET Daniel 31/08/2012

2010

M. le Professeur MAGNAN Jacques 31/12/2014

2011

M. le Professeur DI MARINO Vincent 31/08/2015

M. le Professeur MARTIN Pierre 31/08/2015

M. le Professeur METRAS Dominique 31/08/2015

2012

M. le Professeur AUBANIAC Jean-Manuel 31/08/2015

M. le Professeur BOUVENOT Gilles 31/08/2015

M. le Professeur CAMBOULIVES Jean 31/08/2015

M. le Professeur FAVRE Roger 31/08/2015

M. le Professeur MATTEI Jean-François 31/08/2015

M. le Professeur OLIVER Charles 31/08/2015

M. le Professeur VERVLOET Daniel 31/08/2015

2013

M. le Professeur BRANCHEREAU Alain 31/08/2016

M. le Professeur CARAYON Pierre 31/08/2016

M. le Professeur COZZONE Patrick 31/08/2016

M. le Professeur DELMONT Jean 31/08/2016

M. le Professeur HENRY Jean-François 31/08/2016

M. le Professeur LE GUICHAOUA Marie-Roberte 31/08/2016

M. le Professeur RUFO Marcel 31/08/2016

M. le Professeur SEBAHOUN Gérard 31/08/2016

2014

M. le Professeur FUENTES Pierre 31/08/2017

M. le Professeur GAMERRE Marc 31/08/2017

M. le Professeur MAGALON Guy 31/08/2017

M. le Professeur PERAGUT Jean-Claude 31/08/2017

M. le Professeur WEILLER Pierre-Jean 31/08/2017

2015

M. le Professeur COULANGE Christian 31/08/2018

M. le Professeur COURAND François 31/08/2018

M. le Professeur FAVRE Roger 31/08/2016

M. le Professeur MATTEI Jean-François 31/08/2016

M. le Professeur OLIVER Charles 31/08/2016

M. le Professeur VERVLOET Daniel 31/08/2016

(9)

2016

M. le Professeur BONGRAND Pierre 31/08/2019

M. le Professeur BOUVENOT Gilles 31/08/2017

M. le Professeur BRUNET Christian 31/08/2019

M. le Professeur CAU Pierre 31/08/2019

M. le Professeur COZZONE Patrick 31/08/2017

M. le Professeur FAVRE Roger 31/08/2017

M. le Professeur FONTES Michel 31/08/2019

M. le Professeur JAMMES Yves 31/08/2019

M. le Professeur NAZARIAN Serge 31/08/2019

M. le Professeur OLIVER Charles 31/08/2017

M. le Professeur POITOUT Dominique 31/08/2019

M. le Professeur SEBAHOUN Gérard 31/08/2017

M. le Professeur VIALETTES Bernard 31/08/2019

2017

M. le Professeur ALESSANDRINI Pierre 31/08/2020

M. le Professeur BOUVENOT Gilles 31/08/2018

M. le Professeur CHAUVEL Patrick 31/08/2020

M. le Professeur COZZONE Pierre 31/08/2018

M. le Professeur DELMONT Jean 31/08/2018

M. le Professeur FAVRE Roger 31/08/2018

M. le Professeur OLIVER Charles 31/08/2018

M. le Professeur SEBBAHOUN Gérard 31/08/2018

2018

M. le Professeur MARANINCHI Dominique 31/08/2021

M. le Professeur BOUVENOT Gilles 31/08/2019

M. le Professeur COZZONE Pierre 31/08/2019

M. le Professeur DELMONT Jean 31/08/2019

M. le Professeur FAVRE Roger 31/08/2019

(10)

AGOSTINI FERRANDES Aubert CHINOT Olivier GRIMAUD Jean-Charles

ALBANESE Jacques CHOSSEGROS Cyrille GROB Jean-Jacques

ALIMI Yves CLAVERIE Jean-Michel Surnombre GUEDJ Eric

AMABILE Philippe COLLART Frédéric GUIEU Régis

AMBROSI Pierre COSTELLO Régis GUIS Sandrine

ANDRE Nicolas COURBIERE Blandine GUYE Maxime

ARGENSON Jean-Noël COWEN Didier GUYOT Laurent

ASTOUL Philippe CRAVELLO Ludovic GUYS Jean-Michel

ATTARIAN Shahram CUISSET Thomas HABIB Gilbert

AUDOUIN Bertrand CURVALE Georges HARDWIGSEN Jean

AUQUIER Pascal DA FONSECA David HARLE Jean-Robert

AVIERINOS Jean-François DAHAN-ALCARAZ Laetitia HOFFART Louis Disponibilité

AZULAY Jean-Philippe DANIEL Laurent HOUVENAEGHEL Gilles

BAILLY Daniel DARMON Patrice JACQUIER Alexis

BARLESI Fabrice D'ERCOLE Claude JOURDE-CHICHE Noémie

BARLIER-SETTI Anne D'JOURNO Xavier JOUVE Jean-Luc

BARTHET Marc DEHARO Jean-Claude KAPLANSKI Gilles

BARTOLI Christophe DELAPORTE Emmanuel KARSENTY Gilles

BARTOLI Jean-Michel DELPERO Jean-Robert KERBAUL François

BARTOLI Michel DENIS Danièle KRAHN Martin

BARTOLOMEI Fabrice DISDIER Patrick LAFFORGUE Pierre

BASTIDE Cyrille DODDOLI Christophe LAGIER Jean-Christophe

BENSOUSSAN Laurent DRANCOURT Michel LAMBAUDIE Eric

BERBIS Philippe DUBUS Jean-Christophe LANCON Christophe

BERDAH Stéphane DUFFAUD Florence LA SCOLA Bernard

BERLAND Yvon Surnombre DUFOUR Henry LAUNAY Franck

BERNARD Jean-Paul DURAND Jean-Marc LAVIEILLE Jean-Pierre

BEROUD Christophe DUSSOL Bertrand LE CORROLLER Thomas

BERTUCCI François EUSEBIO Alexandre LECHEVALLIER Eric

BLAISE Didier FAKHRY Nicolas LEGRE Régis

BLIN Olivier FAUGERE Gérard Surnombre LEHUCHER-MICHEL Marie-Pascale

BLONDEL Benjamin FELICIAN Olvier LEONE Marc

BONIN/GUILLAUME Sylvie FENOLLAR Florence LEONETTI Georges

BONELLO Laurent FIGARELLA/BRANGER Dominique LEPIDI Hubert

BONNET Jean-Louis FLECHER Xavier LEVY Nicolas

BOTTA/FRIDLUND Danielle SurnombreFOURNIER Pierre-Edouard MACE Loïc

BOUBLI Léon FRANCES Yves Surnombre MAGNAN Pierre-Edouard

BOUFI Mourad FRANCESCHI Frédéric MATONTI Frédéric Disponibilité

BOYER Laurent FUENTES Stéphane MEGE Jean-Louis

BREGEON Fabienne GABERT Jean MERROT Thierry

BRETELLE Florence GABORIT Bénédicte METZLER/GUILLEMAIN Catherine

BROUQUI Philippe GAINNIER Marc MEYER/DUTOUR Anne

BRUDER Nicolas GARCIA Stéphane MICCALEF/ROLL Joëlle

BRUE Thierry GARIBOLDI Vlad MICHEL Fabrice

BRUNET Philippe GAUDART Jean MICHEL Gérard

BURTEY Stéphane GAUDY-MARQUESTE Caroline MICHEL Justin

CARCOPINO-TUSOLI Xavier GENTILE Stéphanie MICHELET Pierre

CASANOVA Dominique GERBEAUX Patrick MILH Mathieu

CASTINETTI Frédéric GEROLAMI/SANTANDREA René MOAL Valérie

CECCALDI Mathieu GILBERT/ALESSI Marie-Christine MONCLA Anne

CHAGNAUD Christophe GIORGI Roch MORANGE Pierre-Emmanuel

CHAMBOST Hervé GIOVANNI Antoine MOULIN Guy

CHAMPSAUR Pierre GIRARD Nadine MOUTARDIER Vincent

CHANEZ Pascal GIRAUD/CHABROL Brigitte MUNDLER Olivier Surnombre

CHARAFFE-JAUFFRET Emmanuelle GONCALVES Anthony NAUDIN Jean

CHARREL Rémi GORINCOUR Guillaume NICOLAS DE LAMBALLERIE Xavier

CHARPIN Denis Surnombre GRANEL/REY Brigitte NICOLLAS Richard

CHAUMOITRE Kathia GRANVAL Philippe OLIVE Daniel

(11)

PAGANELLI Franck ROCHE Pierre-Hugues THOMAS Pascal

PANUEL Michel ROCH Antoine THUNY Franck

PAPAZIAN Laurent ROCHWERGER Richard TREBUCHON-DA FONSECA Agnès

PAROLA Philippe ROLL Patrice TRIGLIA Jean-Michel

PARRATTE Sébastien Disponibilité ROSSI Dominique TROPIANO Patrick

PELISSIER-ALICOT Anne-Laure ROSSI Pascal TSIMARATOS Michel

PELLETIER Jean ROUDIER Jean TURRINI Olivier

PERRIN Jeanne SALAS Sébastien VALERO René

PETIT Philippe SAMBUC Roland Surnombre VAROQUAUX Arthur Damien

PHAM Thao SARLES Jacques VELLY Lionel

PIERCECCHI/MARTI Marie-DominiqueSARLES/PHILIP Nicole VEY Norbert

PIQUET Philippe SARLON-BARTOLI Gabrielle VIDAL Vincent

PIRRO Nicolas SCAVARDA Didier VIENS Patrice

POINSO François SCHLEINITZ Nicolas VILLANI Patrick

RACCAH Denis SEBAG Frédéric VITON Jean-Michel

RANQUE Stéphane SEITZ Jean-François VITTON Véronique

RAOULT Didier SIELEZNEFF Igor VIEHWEGER Heide Elke

REGIS Jean SIMON Nicolas VIVIER Eric

REYNAUD/GAUBERT Martine STEIN Andréas XERRI Luc

REYNAUD Rachel TAIEB David

RICHARD/LALLEMAND Marie-Aleth THIRION Xavier

PROFESSEUR DES UNIVERSITES

ADALIAN Pascal AGHABABIAN Valérie BELIN Pascal CHABANNON Christian CHABRIERE Eric FERON François LE COZ Pierre LEVASSEUR Anthony RANJEVA Jean-Philippe SOBOL Hagay PROFESSEUR CERTIFIE BRANDENBURGER Chantal PRAG TANTI-HARDOUIN Nicolas

PROFESSEUR ASSOCIE DE MEDECINE GENERALE A MI-TEMPS

ADNOT Sébastien FILIPPI Simon

(12)

ACHARD Vincent (disponibilité) EBBO Mikaël NGUYEN PHONG Karine

AHERFI Sarah FABRE Alexandre NINOVE Laetitia

ANGELAKIS Emmanouil (dispo oct 2018)FAURE Alice NOUGAIREDE Antoine

ATLAN Catherine (disponibilité) FOLETTI Jean- Marc OLLIVIER Matthieu

BARTHELEMY Pierre FOUILLOUX Virginie OVAERT Caroline

BEGE Thierry FROMONOT Julien PAULMYER/LACROIX Odile

BELIARD Sophie GASTALDI Marguerite PESENTI Sébastien

BERBIS Julie GELSI/BOYER Véronique RESSEGUIER Noémie

BERGE-LEFRANC Jean-Louis GIUSIANO Bernard REY Marc

BERTRAND Baptiste GIUSIANO COURCAMBECK Sophie ROBERT Philippe

BEYER-BERJOT Laura GONZALEZ Jean-Michel SABATIER Renaud

BIRNBAUM David GOURIET Frédérique SARI-MINODIER Irène

BONINI Francesca GRAILLON Thomas SAVEANU Alexandru

BOUCRAUT Joseph GRISOLI Dominique SECQ Véronique

BOULAMERY Audrey GUERIN Carole SUCHON Pierre

BOULLU/CIOCCA Sandrine GUENOUN MEYSSIGNAC Daphné TABOURET Emeline

BUFFAT Christophe GUIDON Catherine TOGA Caroline

CAMILLERI Serge HAUTIER/KRAHN Aurélie TOGA Isabelle

CARRON Romain HRAIECH Sami TOMASINI Pascale

CASSAGNE Carole KASPI-PEZZOLI Elise TOSELLO Barthélémy

CHAUDET Hervé L'OLLIVIER Coralie TROUSSE Delphine

CHRETIEN Anne-Sophie LABIT-BOUVIER Corinne TUCHTAN-TORRENTS Lucile

COZE Carole LAFAGE/POCHITALOFF-HUVALE Marina VELY Frédéric

CUNY Thomas LAGIER Aude (disponibilité) VION-DURY Jean

DADOUN Frédéric (disponibilité) LAGOUANELLE/SIMEONI Marie-Claude ZATTARA/CANNONI Hélène

DALES Jean-Philippe LEVY/MOZZICONACCI Annie

DAUMAS Aurélie LOOSVELD Marie

DEGEORGES/VITTE Joëlle MANCINI Julien

DELLIAUX Stéphane MARY Charles

DESPLAT/JEGO Sophie MASCAUX Céline

DEVILLIER Raynier MAUES DE PAULA André

DUBOURG Grégory MILLION Matthieu

DUFOUR Jean-Charles MOTTOLA GHIGO Giovanna

MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES

(mono-appartenants)

ABU ZAINEH Mohammad DEGIOANNI/SALLE Anna RUEL Jérôme BARBACARU/PERLES T. A. DESNUES Benoît THOLLON Lionel BERLAND/BENHAIM Caroline MARANINCHI Marie THIRION Sylvie BOUCAULT/GARROUSTE Françoise MERHEJ/CHAUVEAU Vicky VERNA Emeline BOYER Sylvie MINVIELLE/DEVICTOR Bénédicte

COLSON Sébastien POGGI Marjorie

MAITRE DE CONFERENCES DES UNIVERSITES DE MEDECINE GENERALE

CASANOVA Ludovic GENTILE Gaëtan

MAITRES DE CONFERENCES ASSOCIES DE MEDECINE GENERALE à MI-TEMPS

BARGIER Jacques BONNET Pierre-André CALVET-MONTREDON Céline

GUIDA Pierre JANCZEWSKI Aurélie

(13)

ANATOMIE 4201 ANTHROPOLOGIE 20

CHAMPSAUR Pierre (PU-PH) ADALIAN Pascal (PR)

LE CORROLLER Thomas (PU-PH)

PIRRO Nicolas (PU-PH) DEGIOANNI/SALLE Anna (MCF)

VERNA Emeline (MCF) GUENOUN-MEYSSIGNAC Daphné (MCU-PH)

LAGIER Aude (MCU-PH) disponibilité BACTERIOLOGIE-VIROLOGIE ; HYGIENE HOSPITALIERE 4501

THOLLON Lionel (MCF) (60ème section) CHARREL Rémi (PU PH) DRANCOURT Michel (PU-PH) FENOLLAR Florence (PU-PH) FOURNIER Pierre-Edouard (PU-PH)

ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES 4203 NICOLAS DE LAMBALLERIE Xavier (PU-PH)

LA SCOLA Bernard (PU-PH) CHARAFE/JAUFFRET Emmanuelle (PU-PH) RAOULT Didier (PU-PH) DANIEL Laurent (PU-PH)

FIGARELLA/BRANGER Dominique (PU-PH) AHERFI Sarah (MCU-PH)

GARCIA Stéphane (PU-PH) ANGELAKIS Emmanouil (MCU-PH) disponibilité octobre 2018

XERRI Luc (PU-PH) DUBOURG Grégory (MCU-PH)

GOURIET Frédérique (MCU-PH) NOUGAIREDE Antoine (MCU-PH) DALES Jean-Philippe (MCU-PH) NINOVE Laetitia (MCU-PH) GIUSIANO COURCAMBECK Sophie (MCU PH)

LABIT/BOUVIER Corinne (MCU-PH) CHABRIERE Eric (PR) (64ème section) MAUES DE PAULA André (MCU-PH) LEVASSEUR Anthony (PR) (64ème section) SECQ Véronique (MCU-PH) DESNUES Benoit (MCF) ( 65ème section )

MERHEJ/CHAUVEAU Vicky (MCF) (87ème section)

BIOCHIMIE ET BIOLOGIE MOLECULAIRE 4401 ANESTHESIOLOGIE ET REANIMATION CHIRURGICALE ;

MEDECINE URGENCE 4801 BARLIER/SETTI Anne (PU-PH)

GABERT Jean (PU-PH)

ALBANESE Jacques (PU-PH) GUIEU Régis (PU-PH)

BRUDER Nicolas (PU-PH) OUAFIK L'Houcine (PU-PH) LEONE Marc (PU-PH)

MICHEL Fabrice (PU-PH)

VELLY Lionel (PU-PH) BUFFAT Christophe (MCU-PH)

FROMONOT Julien (MCU-PH) GUIDON Catherine (MCU-PH) MOTTOLA GHIGO Giovanna (MCU-PH)

SAVEANU Alexandru (MCU-PH)

ANGLAIS 11 BIOLOGIE CELLULAIRE 4403

BRANDENBURGER Chantal (PRCE) ROLL Patrice (PU-PH)

GASTALDI Marguerite (MCU-PH) KASPI-PEZZOLI Elise (MCU-PH) LEVY-MOZZICONNACCI Annie (MCU-PH)

BIOLOGIE ET MEDECINE DU DEVELOPPEMENT ET DE LA REPRODUCTION ; GYNECOLOGIE MEDICALE 5405

METZLER/GUILLEMAIN Catherine (PU-PH) PERRIN Jeanne (PU-PH)

BIOPHYSIQUE ET MEDECINE NUCLEAIRE 4301 CARDIOLOGIE 5102

GUEDJ Eric (PU-PH) AVIERINOS Jean-François (PU-PH)

GUYE Maxime (PU-PH) BONELLO Laurent (PU PH)

MUNDLER Olivier (PU-PH) Surnombre BONNET Jean-Louis (PU-PH)

TAIEB David (PU-PH) CUISSET Thomas (PU-PH)

DEHARO Jean-Claude (PU-PH) BELIN Pascal (PR) (69ème section) FRANCESCHI Frédéric (PU-PH) RANJEVA Jean-Philippe (PR) (69ème section) HABIB Gilbert (PU-PH)

PAGANELLI Franck (PU-PH) CAMMILLERI Serge (MCU-PH) THUNY Franck (PU-PH) VION-DURY Jean (MCU-PH)

BARBACARU/PERLES Téodora Adriana (MCF) (69ème section) CHIRURGIE DIGESTIVE 5202

BERDAH Stéphane (PU-PH) HARDWIGSEN Jean (PU-PH)

BIOSTATISTIQUES, INFORMATIQUE MEDICALE SIELEZNEFF Igor (PU-PH)

ET TECHNOLOGIES DE COMMUNICATION 4604

CLAVERIE Jean-Michel (PU-PH) Surnombre BEYER-BERJOT Laura (MCU-PH)

GAUDART Jean (PU-PH) GIORGI Roch (PU-PH)

CHAUDET Hervé (MCU-PH) CHIRURGIE GENERALE 5302

DUFOUR Jean-Charles (MCU-PH)

GIUSIANO Bernard (MCU-PH) DELPERO Jean-Robert (PU-PH) MANCINI Julien (MCU-PH) MOUTARDIER Vincent (PU-PH)

PROFESSEURS DES UNIVERSITES et MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES - PRATICIENS HOSPITALIERS PROFESSEURS ASSOCIES, MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES mono-appartenants

(14)

CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE 5002 GUERIN Carole (MCU PH)

ARGENSON Jean-Noël (PU-PH) CHIRURGIE INFANTILE 5402

BLONDEL Benjamin (PU-PH)

CURVALE Georges (PU-PH) GUYS Jean-Michel (PU-PH)

FLECHER Xavier (PU PH) JOUVE Jean-Luc (PU-PH)

PARRATTE Sébastien (PU-PH) Disponibilité LAUNAY Franck (PU-PH)

ROCHWERGER Richard (PU-PH) MERROT Thierry (PU-PH) TROPIANO Patrick (PU-PH) VIEHWEGER Heide Elke (PU-PH)

FAURE Alice (MCU PH) OLLIVIER Matthieu (MCU-PH) PESENTI Sébastien (MCU-PH)

CANCEROLOGIE ; RADIOTHERAPIE 4702

BERTUCCI François (PU-PH) CHIRURGIE MAXILLO-FACIALE ET STOMATOLOGIE 5503

CHINOT Olivier (PU-PH)

COWEN Didier (PU-PH) CHOSSEGROS Cyrille (PU-PH)

DUFFAUD Florence (PU-PH) GUYOT Laurent (PU-PH) GONCALVES Anthony PU-PH)

HOUVENAEGHEL Gilles (PU-PH) FOLETTI Jean-Marc (MCU-PH) LAMBAUDIE Eric (PU-PH)

SALAS Sébastien (PU-PH) VIENS Patrice (PU-PH) SABATIER Renaud (MCU-PH) TABOURET Emeline (MCU-PH)

CHIRURGIE THORACIQUE ET CARDIOVASCULAIRE 5103 CHIRURGIE PLASTIQUE,

RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE ; BRÛLOLOGIE 5004

COLLART Frédéric (PU-PH)

D'JOURNO Xavier (PU-PH) CASANOVA Dominique (PU-PH) DODDOLI Christophe (PU-PH) LEGRE Régis (PU-PH)

GARIBOLDI Vlad (PU-PH)

MACE Loïc (PU-PH) BERTRAND Baptiste (MCU-PH)

THOMAS Pascal (PU-PH) HAUTIER/KRAHN Aurélie (MCU-PH) FOUILLOUX Virginie (MCU-PH)

GRISOLI Dominique (MCU-PH) TROUSSE Delphine (MCU-PH)

CHIRURGIE VASCULAIRE ; MEDECINE VASCULAIRE 5104

GASTROENTEROLOGIE ; HEPATOLOGIE ; ADDICTOLOGIE 5201

ALIMI Yves (PU-PH)

AMABILE Philippe (PU-PH) BARTHET Marc (PU-PH)

BARTOLI Michel (PU-PH) BERNARD Jean-Paul (PU-PH)

BOUFI Mourad (PU-PH) BOTTA-FRIDLUND Danielle (PU-PH) Surnombre

MAGNAN Pierre-Edouard (PU-PH) DAHAN-ALCARAZ Laetitia (PU-PH) PIQUET Philippe (PU-PH) GEROLAMI-SANTANDREA René (PU-PH) SARLON-BARTOLI Gabrielle (PU PH) GRANDVAL Philippe (PU-PH)

GRIMAUD Jean-Charles (PU-PH)

HISTOLOGIE, EMBRYOLOGIE ET CYTOGENETIQUE 4202 SEITZ Jean-François (PU-PH)

VITTON Véronique (PU-PH) LEPIDI Hubert (PU-PH)

GONZALEZ Jean-Michel ( MCU-PH)

ACHARD Vincent (MCU-PH) disponibilité

PAULMYER/LACROIX Odile (MCU-PH) GENETIQUE 4704

DERMATOLOGIE - VENEREOLOGIE 5003 BEROUD Christophe (PU-PH)

KRAHN Martin (PU-PH)

BERBIS Philippe (PU-PH) LEVY Nicolas (PU-PH)

GAUDY/MARQUESTE Caroline (PU-PH) MONCLA Anne (PU-PH) GROB Jean-Jacques (PU-PH) SARLES/PHILIP Nicole (PU-PH) RICHARD/LALLEMAND Marie-Aleth (PU-PH)

NGYUEN Karine (MCU-PH)

DUSI TOGA Caroline (MCU-PH)

ZATTARA/CANNONI Hélène (MCU-PH) COLSON Sébastien (MCF)

ENDOCRINOLOGIE ,DIABETE ET MALADIES METABOLIQUES ; GYNECOLOGIE MEDICALE 5404

BRUE Thierry (PU-PH) CASTINETTI Frédéric (PU-PH)

CUNY Thomas (MCU PH) GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE ; GYNECOLOGIE MEDICALE 5403 EPIDEMIOLOGIE, ECONOMIE DE LA SANTE ET PREVENTION 4601

AGOSTINI Aubert (PU-PH)

AUQUIER Pascal (PU-PH) BOUBLI Léon (PU-PH)

BOYER Laurent (PU-PH) BRETELLE Florence (PU-PH)

GENTILE Stéphanie (PU-PH) CARCOPINO-TUSOLI Xavier (PU-PH)

SAMBUC Roland (PU-PH) Surnombre COURBIERE Blandine (PU-PH)

THIRION Xavier (PU-PH) CRAVELLO Ludovic (PU-PH)

D'ERCOLE Claude (PU-PH) BERBIS Julie (MCU-PH)

LAGOUANELLE/SIMEONI Marie-Claude (MCU-PH) RESSEGUIER Noémie (MCU-PH)

MINVIELLE/DEVICTOR Bénédicte (MCF)(06ème section) TANTI-HARDOUIN Nicolas (PRAG)

(15)

IMMUNOLOGIE 4703 HEMATOLOGIE ; TRANSFUSION 4701

KAPLANSKI Gilles (PU-PH) BLAISE Didier (PU-PH)

MEGE Jean-Louis (PU-PH) COSTELLO Régis (PU-PH)

OLIVE Daniel (PU-PH) CHIARONI Jacques (PU-PH)

VIVIER Eric (PU-PH) GILBERT/ALESSI Marie-Christine (PU-PH) MORANGE Pierre-Emmanuel (PU-PH) FERON François (PR) (69ème section) VEY Norbert (PU-PH)

BOUCRAUT Joseph (MCU-PH) DEVILLIER Raynier (MCU PH) CHRETIEN Anne-Sophie (MCU PH) GELSI/BOYER Véronique (MCU-PH)

DEGEORGES/VITTE Joëlle (MCU-PH) LAFAGE/POCHITALOFF-HUVALE Marina (MCU-PH) DESPLAT/JEGO Sophie (MCU-PH) LOOSVELD Marie (MCU-PH)

ROBERT Philippe (MCU-PH) SUCHON Pierre (MCU-PH) VELY Frédéric (MCU-PH)

POGGI Marjorie (MCF) (64ème section) BOUCAULT/GARROUSTE Françoise (MCF) 65ème section)

MEDECINE LEGALE ET DROIT DE LA SANTE 4603

BARTOLI Christophe (PU-PH)

MALADIES INFECTIEUSES ; MALADIES TROPICALES 4503 LEONETTI Georges (PU-PH)

PELISSIER-ALICOT Anne-Laure (PU-PH) BROUQUI Philippe (PU-PH) PIERCECCHI-MARTI Marie-Dominique (PU-PH) LAGIER Jean-Christophe (PU-PH)

PAROLA Philippe (PU-PH) TUCHTAN-TORRENTS Lucile (MCU-PH) STEIN Andréas (PU-PH)

BERLAND/BENHAIM Caroline (MCF) (1ère section) MILLION Matthieu (MCU-PH)

MEDECINE D'URGENCE 4805

KERBAUL François (PU-PH) MICHELET Pierre (PU-PH)

MEDECINE PHYSIQUE ET DE READAPTATION 4905 MEDECINE INTERNE ; GERIATRIE ET BIOLOGIE DU

VIEILLISSEMENT ; MEDECINE GENERALE ; ADDICTOLOGIE 5301 BENSOUSSAN Laurent (PU-PH)

VITON Jean-Michel (PU-PH) BONIN/GUILLAUME Sylvie (PU-PH)

DISDIER Patrick (PU-PH) DURAND Jean-Marc (PU-PH)

FRANCES Yves (PU-PH) Surnombre MEDECINE ET SANTE AU TRAVAIL 4602

GRANEL/REY Brigitte (PU-PH)

HARLE Jean-Robert (PU-PH) LEHUCHER/MICHEL Marie-Pascale (PU-PH) ROSSI Pascal (PU-PH)

SCHLEINITZ Nicolas (PU-PH) BERGE-LEFRANC Jean-Louis (MCU-PH) SARI/MINODIER Irène (MCU-PH) EBBO Mikael (MCU-PH)

GENTILE Gaëtan (MCF Méd. Gén. Temps plein) NEPHROLOGIE 5203

ADNOT Sébastien (PR associé Méd. Gén. à mi-temps) BERLAND Yvon (PU-PH) Surnombre

FILIPPI Simon (PR associé Méd. Gén. à mi-temps) BRUNET Philippe (PU-PH) BURTEY Stépahne (PU-PH) DUSSOL Bertrand (PU-PH) BARGIER Jacques (MCF associé Méd. Gén. À mi-temps) JOURDE CHICHE Noémie (PU PH) BONNET Pierre-André (MCF associé Méd. Gén à mi-temps) MOAL Valérie (PU-PH)

CALVET-MONTREDON Céline (MCF associé Méd. Gén. à temps plein) GUIDA Pierre (MCF associé Méd. Gén. à mi-temps)

JANCZEWSKI Aurélie (MCF associé Méd. Gén. À mi-temps)

NUTRITION 4404 NEUROCHIRURGIE 4902

DARMON Patrice (PU-PH) DUFOUR Henry (PU-PH)

RACCAH Denis (PU-PH) FUENTES Stéphane (PU-PH)

VALERO René (PU-PH) REGIS Jean (PU-PH)

ROCHE Pierre-Hugues (PU-PH)

ATLAN Catherine (MCU-PH) disponibilité SCAVARDA Didier (PU-PH)

BELIARD Sophie (MCU-PH)

CARRON Romain (MCU PH) MARANINCHI Marie (MCF) (66ème section) GRAILLON Thomas (MCU PH)

NEUROLOGIE 4901 ONCOLOGIE 65 (BIOLOGIE CELLULAIRE)

ATTARIAN Sharham (PU PH) CHABANNON Christian (PR) (66ème section) AUDOIN Bertrand (PU-PH) SOBOL Hagay (PR) (65ème section) AZULAY Jean-Philippe (PU-PH)

(16)

OPHTALMOLOGIE 5502 PEDOPSYCHIATRIE; ADDICTOLOGIE 4904

DENIS Danièle (PU-PH)

HOFFART Louis (PU-PH) Disponibilité DA FONSECA David (PU-PH)

MATONTI Frédéric (PU-PH) Disponibilité POINSO François (PU-PH)

OTO-RHINO-LARYNGOLOGIE 5501

DESSI Patrick (PU-PH) PHARMACOLOGIE FONDAMENTALE

-FAKHRY Nicolas (PU-PH) PHARMACOLOGIE CLINIQUE; ADDICTOLOGIE 4803

GIOVANNI Antoine (PU-PH)

LAVIEILLE Jean-Pierre (PU-PH) BLIN Olivier (PU-PH)

MICHEL Justin (PU-PH) FAUGERE Gérard (PU-PH) Surnombre

NICOLLAS Richard (PU-PH) MICALLEF/ROLL Joëlle (PU-PH) TRIGLIA Jean-Michel (PU-PH) SIMON Nicolas (PU-PH)

DEVEZE Arnaud (MCU-PH) Disponibilité BOULAMERY Audrey (MCU-PH)

REVIS Joana (MAST) (Orthophonie) (7ème Section)

PARASITOLOGIE ET MYCOLOGIE 4502

PHILOSPHIE 17

RANQUE Stéphane (PU-PH)

LE COZ Pierre (PR) (17ème section) CASSAGNE Carole (MCU-PH)

L’OLLIVIER Coralie (MCU-PH) MATHIEU Marion (MAST) MARY Charles (MCU-PH)

TOGA Isabelle (MCU-PH)

PEDIATRIE 5401

ANDRE Nicolas (PU-PH) PHYSIOLOGIE 4402

CHAMBOST Hervé (PU-PH)

DUBUS Jean-Christophe (PU-PH) BARTOLOMEI Fabrice (PU-PH) GIRAUD/CHABROL Brigitte (PU-PH) BREGEON Fabienne (PU-PH)

MICHEL Gérard (PU-PH) GABORIT Bénédicte (PU-PH)

MILH Mathieu (PU-PH) MEYER/DUTOUR Anne (PU-PH)

REYNAUD Rachel (PU-PH) TREBUCHON/DA FONSECA Agnès (PU-PH) SARLES Jacques (PU-PH)

TSIMARATOS Michel (PU-PH) BARTHELEMY Pierre (MCU-PH) BONINI Francesca (MCU-PH) COZE Carole (MCU-PH) BOULLU/CIOCCA Sandrine (MCU-PH) FABRE Alexandre (MCU-PH) DADOUN Frédéric (MCU-PH) (disponibilité)

OVAERT Caroline (MCU-PH) DELLIAUX Stéphane (MCU-PH) TOSELLO Barthélémy (MCU-PH) REY Marc (MCU-PH)

RUEL Jérôme (MCF) (69ème section)

PSYCHIATRIE D'ADULTES ; ADDICTOLOGIE 4903 THIRION Sylvie (MCF) (66ème section)

BAILLY Daniel (PU-PH) LANCON Christophe (PU-PH) NAUDIN Jean (PU-PH)

PSYCHOLOGIE - PSYCHOLOGIE CLINIQUE, PCYCHOLOGIE SOCIALE 16

AGHABABIAN Valérie (PR)

PNEUMOLOGIE; ADDICTOLOGIE 5101 RADIOLOGIE ET IMAGERIE MEDICALE 4302

ASTOUL Philippe (PU-PH) BARTOLI Jean-Michel (PU-PH) BARLESI Fabrice (PU-PH) CHAGNAUD Christophe (PU-PH) CHANEZ Pascal (PU-PH)

CHAUMOITRE Kathia (PU-PH) CHARPIN Denis (PU-PH) Surnombre

GIRARD Nadine (PU-PH) GREILLIER Laurent (PU PH)

GORINCOUR Guillaume (PU-PH) REYNAUD/GAUBERT Martine (PU-PH) JACQUIER Alexis (PU-PH)

MOULIN Guy (PU-PH) MASCAUX Céline (MCU-PH)

PANUEL Michel (PU-PH) TOMASINI Pascale (MCU-PH)

PETIT Philippe (PU-PH)

VAROQUAUX Arthur Damien (PU-PH) VIDAL Vincent (PU-PH)

REANIMATION MEDICALE ; MEDECINE URGENCE 4802 THERAPEUTIQUE; MEDECINE D'URGENCE; ADDICTOLOGIE 4804

GAINNIER Marc (PU-PH) AMBROSI Pierre (PU-PH)

GERBEAUX Patrick (PU-PH) VILLANI Patrick (PU-PH) PAPAZIAN Laurent (PU-PH)

ROCH Antoine (PU-PH)

DAUMAS Aurélie (MCU-PH) HRAIECH Sami (MCU-PH)

RHUMATOLOGIE 5001 UROLOGIE 5204

GUIS Sandrine (PU-PH) BASTIDE Cyrille (PU-PH)

LAFFORGUE Pierre (PU-PH) KARSENTY Gilles (PU-PH)

PHAM Thao (PU-PH) LECHEVALLIER Eric (PU-PH)

(17)

A Monsieur le Professeur Pierre MICHELET

Vous me faites l’honneur de présider le jury de cette thèse.

Veuillez trouver ici, l’expression de ma plus

(18)

A Monsieur le Professeur Philippe PETIT

Vous me faites l’honneur de juger ce travail.

Veuillez trouver ici l’expression de ma plus grande

(19)

A Monsieur le Professeur Patrick GERBEAUX

Je vous prie de recevoir mes sincères remerciements pour

avoir accepté de juger mon travail. Soyez assuré de

(20)

A Madame le Docteur Magali KRAIF

Docteur en médecine générale et urgentiste,

Pour son soutient, ses conseils et sa patiente.

Et qui me fais l’honneur de diriger cette thèse.

(21)

REMERCIEMENTS

A mes parents.

A mes grands-parents.

A Armand qui va tout déchirer.

A Jean Paul et Annie pour ces magnifiques vacances. A Tarik qui m’a montré le bon sens.

A Alice qui au fond est le capitaine. A Camille parce que c’est logique. Au 45 rue saint savournin.

A terre2coeur. Au 10 ème A.

A ce qui m’ont gentiment aidé dans cette thèse : Magali ma directrice de thèse, mon père, ma mère, Irène, sandrine, alex, seb, stephane.

A Anis pour son souci des finitions.

A Collette et Brigitte pour avoir fait le déplacement.

(22)

SERMENT D’HIPPOCRATE

« Au moment d’être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de

promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je

n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entreprendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité́.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque. »

(23)

SOMMAIRE

Glossaire

……….. 1

I / Introduction

………... 2

1. Introduction ……….…………... 3

2. La Douleur……….….. 5

2-1 : Définition

2-2 : Épidémiologie

2-3 : Cadre légal

2-4 : Histoire

2-5 : Oligo-analgésie

2-6 : Évaluation de la douleur

2-7 : La douleur liée aux soins

3. MEOPA ……….….…. 11

3-1 : Pharmacocinétique

3-2 : Pharmacodynamique

3-3 : Toxicité

3-4 : Effets indésirables

3-5 : Exposition professionnelle

3-6 : Indications

3-7 : Contre-indications

3-8 : Efficacité

3-9 : Utilisation

3-10 : Aspect économiques

3-11 : Aspects Légaux

3-12 : Pharmacovigilance

(24)

4. Protocoles ……… 20

4-1 : Histoire

4-2 : Aspects légaux

4-3 : Les effets

4-4 : Protocole anticipé

4-5 : Au BMT

II / Douleur induite en Radiologie d’urgence : intérêt

du MEOPA

……… 25

1. Le cadre de l’étude ………. 26

1-1 : Les Urgences de la Timone

1-1-1 : Quelques chiffres

1-1-2 : Plan du BMT

1-2 : organisation

1-3 : étude préliminaire

2. Objectifs ……….…. 31

2-1 : Objectif principal

2-2 : Objectifs secondaires

3. Matériel et Méthode ……….….. 32

3-1 : Hypothèse

3-2 : Plan de l’étude

3-3 : Critère d’inclusion dans le protocole

3-4 : Critères d’exclusion

3-5 : Protocole

3-5-1 : évaluation du patient

3-5-2 : évaluation par les M.E.M

3-6 : Autres

(25)

4. Résultats ………. 40

4-1 : Analyses statistiques

4-2 : Résultats questionnaires ………. 41

4-2-1 : Population

4-2-2 : Questionnaires soignants

4-2-2-1 : Durée de passage aux urgences

4-2-2-2 : Évaluation de la douleur

4-2-3 : Questionnaires patients

4-2-4 : Questionnaires manipulateurs radio

4-2-5 : Diagnostics retenus

4-3 : Évolution du patient ……….… 48

4-3-1 : Évolution de l’EN

4-3-2 : Analyse sur la différence d’EN

4-3-2-1 : Évolution jusqu’à la radio

4-3-2-2 : Évolution Avant-Après

4-3-3 : Facteurs influençant le temps de passage

4-3-4 : Analyse des effets secondaires

4-4 : Évaluation par les M.E.M : Enquête qualitative ……. 54

4-4-1 : « Pensez-vous que le MEOPA apporte un bénéfice

dans la prise en charge du patient ? »

4-4-2 : « Avez-vous peur d'utiliser le MEOPA en salle de

radiographie sans aide ? »

4-4-3 : « Pensez-vous que l'utilisation du MEOPA en salle de

radiographie augmente le temps de réalisation des radiographies ? »

4-4-4 : « Pensez-vous que l'utilisation du MEOPA améliore

la qualité des radiographies ? »

4-4-5 : « Êtes-vous satisfait de son utilisation ? »

4-4-6 : « Souhaiteriez-vous une formation sur l'utilisation du

MEOPA ? »

4-4-7 : « Souhaiteriez-vous que l'utilisation du MEOPA en

salle de radiographie devienne une pratique courante ? »

(26)

III / Discussion

……….… 62

Conclusion

………..… 66

Annexes

……….………… 68

(27)

Glossaire

MEOPA : mélange équimolaire de protoxyde d’azote CLUD : centre de lutte contre la douleur

HAS : Haute autorité de santé DIU : diplôme inter universitaire

DESC : diplôme d’étude spécialisées complémentaires IAo : infirmière d’accueil d’organisatrice

EN : échelle numérique EVS : échelle visuelle simple EVA : échelle visuelle analogique

AMM : autorisation de mise sur le marché N20 : protoxyde d’azote

PPM : partie par million

ANSM : agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé VLEP : valeur limite d’exposition professionnelle

CARSAT : caisses d'assurance retraite et de la santé au travail INRS : institut national de recherche et de sécurité

SFMU : société française de médecine d’urgence

AFSSAPS : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé PQ1620 : plan quadriennal douleur 2016-2020

BMT : bâtiment médicotechnique NMDA : N-Méthyl-D-Aspartate

ORU PACA : observatoire régional des urgences PACA

COPA CAMU : Collège de la Région PACA de Médecine d'Urgence RNI : recherche non interventionnelle

TU : terminal urgence Sd : écart type

Md : missing data

(28)

PARTIE I

(29)

I/ INTRODUCTION :

« C’est faire œuvre divine que soulager la douleur » : Tels sont les mots que chaque médecin prononce au moment de prêter serment.

Dans la lignée de l’impulsion ministérielle donnée en 1998 avec le premier plan de lutte [1] contre la douleur et menée pendant 10 ans, l’AP-HM s’est organisée et poursuit son action de lutte contre la douleur. En effet le plan quadriennal douleur 2016-2020 AP-HM stipule dans son introduction que « la prise en charge de la douleur représente une priorité à la fois éthique, déontologique, légale et institutionnelle. C’est aussi une demande de plus en plus forte des patients au sein d’un cadre légal soutenue par l’exigence de l’HAS ». Rappelons que depuis la loi du 4 mars 2002 [2], c’est une obligation légale de prendre en charge la douleur.

« Par sa nature subjective, dépourvue de marqueur biologique échappant à toute imagerie conventionnelle, la douleur a longtemps été sous-estimée. Prendre en charge la douleur nécessite d'admettre sa réalité, de connaitre les moyens de son soulagement, de considérer la personne dans sa globalité́ et d'entendre sa plainte » extrait de l’introduction du second plan de lutte contre la douleur 2002-2005 [3].

Aux urgences la littérature montre que 60 à 80% des patients qui consultent se plaignent de douleurs [4]. Dans un contexte d’afflux de patient en constante augmentation associé à une majoration linéaire du temps de passage la principale difficulté est de trouver un analgésique répondant à des pré requis d’efficacité, de rapidité d’action, d’action prolongée, de bonne tolérance et enfin d’absence d’interactions médicamenteuses.

Une prise de conscience née au milieu des années 90 sur la douleur du patient à

l’hôpital dans sa globalité a pointé du doigt le poids des actes douloureux dans les soins. Dans cette ambiance de « culture de la douleur », la douleur liée aux soins ou douleur induite est devenue un axe de combat qui résiste encore aux différentes mesures mises en place.

Dans l’étude DOUSSEUR [5], prospective conduite en 2014 dans plusieurs services d’urgence, la réalisation de radiographie et d’imagerie représentait la deuxième plus grande source de douleur induite avec 6%. Sachant que les urgences traumatiques représentent 30 à 40 % des passages dans un service d’urgences et que 40% des consultations aux urgences donnent lieu à une imagerie qui dans 71% des cas est une radiographie standard on comprend l’importance de cette étape du parcours de soins du patient traumatisé dans la prise en charge de sa douleur

(30)

Le Protoxyde d’azote est un mélange qui induit une sédation–analgésie avec maintien de la conscience et des réflexes laryngés qui peut s’accompagner d’une anxiolyse et d’une amnésie variables. Avec une efficacité en 3 à 5 minutes par inhalation et une réversibilité complète des effets en moins de 5 minutes [6], le Protoxyde d’azote répond par sa

pharmacodynamie et son mode d’administration à certaines contraintes inhérentes aux urgences. C’est un analgésique dont les effets sont connus depuis 2 siècles avec une sécurité d’emploi qui permet son utilisation par du personnel non médical formé dans le cadre d’un protocole anticipé sous réserve d’une traçabilité. Ce médicament suit une partie de la

règlementation des stupéfiants, même si le protoxyde d’azote est disponible et en vente libre.

La protocolisation des soins est une des grandes solutions qui a permis une

amélioration de l’analgésie dans une spécialité où tout est question de temps. Comme il existe aujourd’hui des protocoles pour la prise en charge des coliques néphrétiques ou des

migraines, pourquoi ne pas envisager un protocole de prise en charge de la douleur liée aux soins dans un pôle identifié comme pourvoyeur (la salle de radiographie) au moyen d’un médicament tel que le Protoxyde d’azote qui a démontré avec du recul son efficacité et sa sécurité d’emploi.

L’objectif de cette thèse est donc l’évaluation d'un premier protocole de prise en charge des douleurs induites en salle de radiographie des urgences par MEOPA®.

(31)

II/ La Douleur :

Trop longtemps négligé, la douleur que ce soit dans sa définition, son évaluation ou sa prise en charge, a fait l’objet d’un regain d’intérêt concrétisé par une recrudescence des travaux de recherche et des directives national menées depuis la fin des années 90. Ainsi, en 1998, un premier plan de lutte contre la douleur, dont l'objectif principal a été d’instaurer une véritable " culture de lutte contre la douleur ".

2-1/ Définition :

Définie par L’association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), la douleur est « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à un dommage tissulaire réel ou potentiel ou décrite en ces termes »

2-2/ Épidémiologie :

La douleur est un motif fréquent de consultation dans un service d’urgence. Selon la littérature, Si on la recherche, entre 71 et 86 % des patients ressentent une douleur aigue et pour 85% d’entre eux, la douleur constitue le principal motif de recours [7]. La majorité de ces patients douloureux sont des cas d’urgences traumatologiques puisque la douleur est presque systématique après un traumatisme alors qu’elle ne concerne qu’environ une urgence médicale sur trois.

D’après les données du site du Ministère le 21 mai 2015 sur l’offre de soins, il existe 245 structures incluant 39% de centres (n=96) et 61% de consultations (n=149) spécialisés dans la prise en charge de la douleur. Le délai d'attente moyen estimé est de 13±13 semaines [8].

2-3/ Cadre légal :

La loi du 4 février 1995 est la première législation à mettre en lumière l’importance de la prise en charge de la douleur : Art. 31 du code de la santé publique :

« Art. L. 710-3-1. - Les établissements de santé mettent en œuvre les moyens propres à prendre en charge la douleur des patients qu'ils accueillent.

Elle est reprise en 1996 par l’article 37 du code de santé publique qui stipule que « En toutes circonstances, le médecin doit s'efforcer de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l'assister moralement. »

(32)

Parallèlement à cette évolution du code de santé publique la loi du 4 mars 2002 (ou loi Kouchner) établissant la notion juridique de droit des malades, inscrit le soulagement de la douleur comme un droit fondamental :

« Art. L. 1110-5. - Toute personne a, compte tenu de son état de santé et de l'urgence des interventions que celui-ci requiert, le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l'efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au regard des connaissances médicales avérées. Les actes de prévention, d'investigation ou de soins ne doivent pas, en l'état des connaissances médicales, lui faire courir de risques disproportionnés par rapport au bénéfice escompté ».

« Les dispositions du premier alinéa s'appliquent sans préjudice de l'obligation de sécurité à laquelle est tenu tout fournisseur de produit de santé, ni des dispositions du titre II du livre Ier de la première partie du présent code. « Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée. »

Enfin la loi du 9 aout 2004 fixe comme objectif de « prévenir la douleur d’intensité modérée et sévère dans au moins 75% des cas où les moyens techniques actuellement disponibles permettent de le faire » et de « réduire la durée et l’intensité des épisodes douloureux »

En conséquence et comme exemple, à la suite d’un traitement analgésique déclaré ni efficace ni adapté, la Cour administrative d’appel de Bordeaux, par son arrêt du 16 juillet 2013, a sanctionné un établissement hospitalier à réparation du préjudice d’un patient et sa famille à hauteur de respectivement 12 000,00 €et 1 000,00 € [9].

2-4/ Histoire :

La France a été dés 1998 impliquée dans l'amélioration de la prise en compte de la douleur avec un engagement des pouvoirs publics qui s'est concrétisé par plusieurs plans " douleur" successifs. L’organisation des « structures douleur » mise en place en France est depuis reconnue par d'autres pays notamment au Québec.

Le premier plan national de lutte contre la douleur 1998-2000 [1] (ou Circulaire

DGS/DH N°98/586), signé par Monsieur Bernard Kouchner alors Secrétaire d’État à la Santé le 22 septembre 1998 propose la mise en place d’un plan d’action triennal dans les

établissements de santé publics et privés. Ce programme qui relève d’une politique d'amélioration de la qualité́ des soins dispensés aux malades comporte 3 axes :

- Le développement de la lutte contre la douleur dans les établissements de santé et les réseaux de soin ;

- La formation et l’information des professionnels de santé sur l’évaluation et le traitement de la douleur ;

- La prise en compte de la demande des patients et l’information du public.

La finalité de ce programme était de sensibiliser les acteurs de santé sur le fait que la douleur n'est pas une effet collatéral obligatoire mais qu’elle doit être au centre des préoccupations de tout professionnel de santé face aux patients.

(33)

Le plan douleur qui va suivre en 2002-2005 donne trois nouvelles priorités [3] :

- Prévenir et traiter la douleur provoquée par les soins, les actes quotidiens et la chirurgie ; - Mieux prendre en charge la douleur de l’enfant ;

- Reconnaitre et traiter la migraine. Et cinq objectifs :

- Associer les patients par une meilleure information ;

- proposer un accès au patient souffrant de douleurs chroniques à des structures spécialisées plus facile

- améliorer l’information et la formation des professionnels de santé par des formations spécifiques

- Amener les établissements de santé́ à s’engager dans cette prise en charge de la douleur notamment comme indicateur de la qualité de leur offre de soin (accréditation/ certification) - sensibiliser le personnel infirmier dans la prise en charge de la douleur provoquée par les soins.

Le dernier plan douleur 2006-2010, propose quatre priorités [10] :

- L’amélioration de la prise en charge des personnes les plus vulnérables (enfants, personnes argées et en fin de vie) ;

- La formation renforcée des professionnels de santé́ ;

- Une meilleure utilisation des traitements médicamenteux et des méthodes non pharmacologiques ;

- La structuration de la filière de soin.

Ces investissements ont permis l’optimisation du fonctionnement avec la création du CLUD (centre de lutte contre la douleur, selon les articles L. 710-3-1 et 710-3-2 de la Loi n° 95-116 du 4 février 1995 ) aujourd’hui présent dans 70% des établissements [11],

l’organisation de protocole standardisé, la formation d’infirmiers référents (création d’un DIU national avec le deuxième plan douleur 2002-2005) l’avènement de nouvelles techniques d’analgésie, en parallèle de la naissance de nouveaux concepts comme l’oligo-analgésie ou la douleur liée au soin plaçant la douleur au centre des attentions.

Ces trois plans nationaux successifs ont favorisé le développement de ces structures spécialisées dont le nombre est passé de 96 en 2001 à près de 250 lors du dernier bilan fait par les autorités en 2010-2011. Le DESC « Médecine de la Douleur, Médecine Palliative » est né

le 26/07/2007. Projet phare issu du second plan douleur, il reconnaissait la discipline en tant que telle avec la nécessité d’une formation spécifique, que ce soit pour la médecine de la douleur ou celle des soins palliatifs. Il existe actuellement sept « Capacités Douleur » en France associées à un nombre fixe de 6 postes d’enseignants universitaires, qui sont actuellement des postes de professeurs associés.

Seulement depuis 2010, à l’exception de quelques mesures comme la loi de

modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 qui définit les orientations stratégiques de santé publique en France sur les années à venir et intègre la prévention de la douleur dans les priorités de la politique nationale de santé, les plans gouvernementaux « douleur » sont au point mort et un grand nombre d’incertitudes pèsent sur les structures, la formation à la douleur dans un contexte ou les restrictions budgétaires vont croissant.

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En 2015 « 70% des 77 structures ayant répondu par questionnaire à l'enquête « vos difficultés en 2015 » prévoient des difficultés de fonctionnement dans les 3 ans à venir. » [8]

2-5/ L’oligo-analgésie :

Vécue comme une fatalité voire une aide au diagnostic, l’oligo-analgésie aux urgences nait non seulement de la charge de travail en constante augmentation indépendamment des solutions limitées par le manque de moyen mais aussi de mauvaises habitudes, de l’absence de connaissance voire d’idées fausses. Rappelons qu’il n’existe aucune contre-indication à l’analgésie en urgence, et même que l’antalgie précoce permet d’une part un interrogatoire plus pertinent chez un patient rendu plus coopérant et prévient d’autre part les effets secondaires de la douleur aiguë.

La prise en charge de la douleur facilite la démarche diagnostique et limite les effets physiologiques délétères qu’elle occasionne. Elle est directement liée à la satisfaction des patients et facilite la tâche du soignant. Cette prise en compte aboutira dans le deuxième plan douleur une évaluation « douleur » qui sera intégrée au manuel de certification.

Malgré ces efforts, la douleur n’est pas documentée aux urgences dans plus de 50% des cas et même si les médecins urgentistes restent les premiers à l’évaluer (98% contre 73% pour l’IAO et 67% pour les internes en 1999), 60% des urgentistes ne connaissent pas les recommandations nationales [12].

Une fois passée la première difficulté d’évaluation, force est de constater que la prise en charge de la douleur même sans considération sur l’efficacité pose problème. Dans L’étude PALIERS [13], une étude observationnelle, transversale, multicentrique réalisée en 2010 incluant 1352 adultes conscients consultant durant une période d’inclusion de 48 heures consécutives dans 11 services d’urgence français. Sur les 76 % des patients qui présentaient une douleur, seulement 38 % d’entre eux ont reçu un traitement antalgique (palier I

essentiellement).

2-6/ Évaluation de la douleur :

En France, l’évaluation de l’intensité de la douleur des patients arrivant aux urgences n’est recommandée que depuis une circulaire ministérielle de 1999 :

Dans le guide « Organiser la lutte contre la douleur dans les établissements de santé » édité en 2002 par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) il est ennoncé que «

l’évaluation de l’intensité de la douleur est un temps fondamental dans la gestion de la douleur. Afin de mieux dépister, quantifier et suivre l'évolution de la douleur ressentie, [...], il est nécessaire d'utiliser des méthodes fiables et reproductibles selon les caractéristiques de la personne. »

(35)

L’évaluation consiste à identifier, quantifier et si possible qualifier la douleur.

L’objectif inhérent de cette évaluation est de choisir le meilleur antalgique. Pour mieux suivre l’évolution de la douleur ressentie et l’efficacité potentielle de l’antalgique choisit il est nécessaire d’utiliser une méthode reproductible et fiable selon les caractéristiques de chacun. La standardisation de cette évaluation permet aussi d’évaluer les facteurs influençant sur la douleur et son évaluation.

Plusieurs études ont observé le peu de réclamation spontanée d’antalgiques par les patients quelques soit l’intensité de la douleur ressentie [14]. Parce que la question n’est pas posée au patient, ou car sa réponse est sujette à interprétation par le personnel soignant : l’administration des antalgiques ne peut être guidée sur la seule réclamation spontanée du patient.

D’après une étude prospective comparative randomisée, réalisée pendant 6 semaines non consécutives entre mars et juin 2002 aux urgences de Toulouse [15]. Chez l’adulte et l’enfant à partir de 10 ans, l’échelle numérique (EN) de Likert en 11 points et l’EVS s’avèrent significativement meilleures que celle de l’EVA. L’échelle est la note de 0 à 10 qui décrit le mieux l’importance de sa douleur (de 0 : pas de douleur à 10 : douleur maximale imaginable). Un score compris entre 1 et 3/10 correspond à une douleur faible, un score entre 4 et 6/10 correspond à une douleur modérée, et un score ≥ 7/10 correspond à une douleur forte. D’après les données de la littérature, l’EN par sa simplicité sa reproductivité et sa sensibilité, apparait aux urgences comme la plus adaptée des échelles d’auto-évaluation chez le patient

communiquant, réalisable dans 85 à 89% des cas. Enfin, l’utilisation de l’EN est plébiscitée par le personnel soignant.

L’échelle ALGOPLUS est recommandée chez les sujets pauci-communiquant et chez les patients de plus de 65 ans (surtout si facteurs d’incompréhension) pour le dépistage et l’évaluation de la douleur en aiguë ou pour les douleurs provoquées par les soins. 5 domaines d’observation sont évalués chacun par un item. Une réponse « oui » est compté un point et la somme des items permet d'obtenir un score total sur cinq. Un score ≥ 2/5 permet de

diagnostiquer la présence d'une douleur avec une spécificité de 80% et une sensibilité de 87% [16].

A l’Hôpital de la Timone d’après l’audit « Dossier du Patient (traçabilité) en septembre 2018 » paru dans le rapport de certification ARS en 2019 : l’évaluation de la douleur est réalisée dans 96% des dossiers. [17]

2-7/ La douleur liée aux soins :

En 1999, Singer et al. [18] ont cherché les étiologies des douleurs induites aux urgences dans une étude prospective évaluant 1 171 procédures usuelles aux urgences avec une

évaluation en aveugle des scores de douleurs évalués par les patients et par les soignants. Cette étude apporte deux points essentiels :

– d’une part, la sous-estimation fréquente de l’intensité douloureuse par les praticiens avec une très mauvaise corrélation entre les évaluations des praticiens versus les patients ;

– d’autre part, l’identification des gestes les plus douloureux qui ne sont pas spontanément ceux que l’on aurait mis en premier lieu : la sonde nasogastrique en premier puis par ordre décroissant le drainage d’abcès, les réductions de fracture, le sondage urinaire et les ponctions lombaires.

(36)

La douleur induite par les soins est une douleur de courte durée, causée par les soignants ou par une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et

susceptibles d’être prévenues par des mesures adaptées. Sa prise en charge est une obligation légale depuis 1995 avec la circulaire DGS/DH n°95-22 du 6 mai 1995 qui stipule « qu'au cours des traitements et des soins, la prise en compte de la dimension douloureuse, physique et psychologique des patients et le soulagement de la souffrance doivent être une

préoccupation constante de tous les intervenants ».

Le système nociceptif évolue de façon dynamique avec des modifications biochimiques et électrophysiologiques faisant courir le risque de chronicisation de toute douleur aigue. La prévention des douleurs liées aux soins et la détection précoce de leurs mécanismes permettent d’éviter une chronicisation [8].

La douleur induite est fréquente aux urgences et insuffisamment traitée, sa prévalence est difficile à mesurer et varie selon les études entre 5 et 51% [8] :

Dans l’étude DOUSSEUR déjà citée plus haut qui incluait tous les patients adultes entre 12 et 22h pour traumatisme sur une journée dans 35 services d’urgence, sur les 409 patients inclus et parmi 1899 procédures réalisées, 396 (21%) ont été douloureuses et 51% des patients ont eu au moins un épisode douloureux dû à une procédure.

Des douleurs induites particulièrement présentes en radiologie comme démontré dans une étude prospective type « un jour donné » de février 2011 au CHU de Rouen ou un questionnaire complèté par les manipulateurs portant sur 679 cas, a mis en évidence une prévalence plus importante de la douleur en radiologie aux urgences (devant scanner, IRM et échographie). 36% des patients décrivaient une douleur durant l’examen (tous examen confondus) dont 51% avec une EVA > 5 [19].

Dans l’étude PALIERS 50% des patients ayant eu un geste (562/1126) présentaient une douleur, d’intensité modérée à sévère.

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3/ MEOPA® :

Préparé en 1772 par Priestley le protoxyde d’azote fut utilisé pour la première fois en 1844 dans le cadre d’une anesthésie par inhalation pour des extractions dentaires. En 1868, l’augmentation de sa durée d’utilisation est rendue possible par Andrews qui propose de le mélanger à l’oxygène. Dans les années 1960, commence son utilisation en dehors de la chirurgie [6]. En autorisation temporaire d’utilisation (ATU) de cohorte en février1996, le MEOPA® a obtenu son AMM le 17 novembre 2001.

Quatre laboratoires disposent d’une AMM et commercialisent le MEOPA®. Ce

médicament est inscrit sur la liste I des substances vénéneuses, mais suit également une partie de la réglementation des stupéfiants, à savoir le stockage sécurisé et l’obligation de

déclaration des vols et détournements. Initialement réservé à l’usage hospitalier, l’AMM a été modifiée en 2009 pour permettre une délivrance pour usage professionnel et une sortie de la réserve hospitalière.

3-1/ Pharmacocinétique :

Très peu soluble dans les tissus, mais 20 fois plus soluble que l’oxygène, le N2O est très vite capté et va franchir rapidement la barrière alvéolo-capillaire pour diffuser dans l’ensemble des secteurs liquidiens de l’organisme.

Le N2O ne se fixant pas sur l’hémoglobine, il est transporté uniquement sous forme dissoute. Sa faible liposolubilité explique sa faible puissance anesthésique [20]. Trente fois plus soluble que l’azote, il diffuse plus rapidement dans les tissus, notamment dans les cavités aériennes closes, où il rentre plus vite que l’azote ne sort [21]. Ainsi il augmente le volume des structures aux parois distensibles, ce qui explique une grande partie de ses contre-indications comme le pneumothorax ou le syndrome occlusif. En cas de chirurgie oculaire, des

complications postopératoires graves peuvent survenir en rapport avec l’augmentation de la pression intraoculaire tant que persiste du gaz à l’intérieur de l’œil [22].

Il est naturellement présent dans l’atmosphère à une concentration de 0,5 partie par million (ppm) [20].

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3-2 / Pharmacodynamique :

Les effets du MEOPA® sont principalement anesthésiques, analgésiques,

cardio-circulatoires et cérébraux. :

Son effet analgésique est obtenu avec de faibles concentrations, permettant le maintien de la conscience. A la concentration de 25% dans l'oxygène, on obtient une analgésie

équivalente à 15mg de morphine en intramusculaire, sans provoquer de perte de conscience. Le pic d’effet analgésique est obtenu après trois à cinq minutes d’inhalation [20].

Le système opioïde endogène joue un rôle comme en témoigne l’antagonisation de l’analgésie au protoxyde d’azote par la naloxone [23]. Son action porte sur les récepteurs μ1 en épargnant μ2 à l’origine des dépressions respiratoires observées sous Morphiniques. D’autres interactions se produisent avec les substances qui agissent sur les récepteurs opiacés, mais aussi les adrénorécepteurs alpha-1–alpha-2, les récepteurs à la dopamine, les récepteurs aux benzodiazépines et les récepteurs NMDA [24].

A partir de 60% de N20, la surveillance doit être accentuée, car l'on peut observer une sédation [25].

Comme tous les agents anesthésiques par inhalation, il entraine une augmentation de la fréquence respiratoire et une diminution du volume courant, qui sont proportionnelles à la dose. Il induit aussi une baisse du tonus bronchique et a tendance à majorer les résistances vasculaires pulmonaires et donc à augmenter l ‘effet shunt. Contrairement aux autres agents anesthésiques par inhalation qui induisent une relaxation musculaire, le protoxyde d’azote provoque une hypertonie musculaire qui est mal expliquée [25].

Une amnésie est obtenue avec de faibles concentrations de l'ordre de 30% [25]. Ce gaz possède également des effets psychodysleptiques à type de distorsions visuelles et auditives et de dissociation entre rêve et réalité.

Le protoxyde d'azote induit une dépression dose dépendante de la contractilité du myocarde : une inhalation de 40% de N20 chez l'homme s’accompagne d’une diminution de la contractilité du myocarde de 10% [25]. Cet effet myocardique est masqué par une

stimulation du système sympathique (stimulation des noyaux gris centraux et diminution du métabolisme endothélial pulmonaire de la noradrénaline).

Lors de l'utilisation concomitante de morphine ou de benzodiazépines, du fait de l'inhibition de la stimulation sympathique, on observe une dépression du myocarde plus marquée chez l’insuffisant coronaire qui est à prendre en considération en clinique.

Le débit cardiaque et la ventilation n’influencent pas la concentration alvéolaire du protoxyde d’azote car ce gaz a une vitesse d’équilibration rapide entre la fraction dans l’air inspiré et dans l’air alvéolaire [26].

Il entraine une vasodilatation des vaisseaux cérébraux et donc une augmentation de la pression intracrânienne qui reste minime et se montre négligeable par rapport à l’adaptation liée à la capnie [27,28].

Références

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