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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Le problème troncalité-spécialisation : une formation scientifique et technique dans le cadre d'un enseignement par l'environnement est-elle possible ?

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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LE PROBLÈME TRONCALITÉ-SPÉCIALISATION : UNE

FORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DANS LE CADRE D'UN ENSEIGNEMENT PAR L'ENVIRONNEMENT EST-ELLE POSSIBLE?

JOSÉ LILLO BEVIA

Departamentode DidacticasEspeciales, Universidadde Vigo (Espagne)

MOTSCLÉS: TRONCALlTÉSPÉCIALISATION CURRICULUM SCIENCES -ENSEIGNEMENT PAR L'

ENVIRONNEMENT-APPRENTISSAGE

SIGNIFICATIF-DIDACTIQUE DES SCIENCES EXPÉRIMENTALES

RÉSUMÉ: Une recherche sur des principes communsà disciplines différentes avec une sélection d'unités thematiques connectées avec l'environnement, peut cenainement poser les fondements d'un curriculum troncalelsimplifié pour le Primaire et le Secondaire.

SUMMARY :

Investigation on common principles of differenr subjecrs with aselectionof themes connected to the environment, lay the foundatios for a simplified and troncal curriculum in Primary et Secondary Teaching.

(2)

1. LA TRONCALlTÉ VIS-À-VIS DE LA SPÉCIALISATION

Dans les dernières almées, Science et Technique ont expérimenté un croisement géométrique et om essayé de fonner des scientifiques par l'inclusion de matières scientifiques dans les cours universitaires et même dans l'enseignement Primaire et Secondaire. On a perdu la mesure d'une formation basique, humanistique et intégrale qui doit présider les étapes initiales de l'éducation. Le critère technocratique a swpassé J'humanisme et J'unité du savoir a été cassé, ainsi que la formation intégrale del'individu. Récemment John Elliot (1) remarque ce point de vue dans sa critique au curriculum britanique. Giordan aussi (2) pose le même point de vue: " Les programmes allemandes et suisses som moins chargés que leurs correspondants français et italiennes (et espagnoles), et cependant les gains economiques et sociaux de ces pays sont loinct'être dédaignés. De même dans la dernière réunion de l'Union Internationale des Chimistes. le Professeur Ratimai (3) de l'Université de Tokio fait mention sur la cause des meilleurs résultats des japonais et allemands, attribuant leur succès à la ttoncalité de leurs études jusqu'à l'Université. Là-bas la spécialisation est tardive et avec la collaboration des enlreprises privées.

Ledilenune ttoncalité-spécialisation dans le Primaire et Secondaire doit se décanter vers la troncalité, mais même dans la troncalité les programmes sont surchargés et on doit chercher de nouveaux dessins curriculaires compatibles avec la devise: APPRENDRE POUR ENSEIGNER A APPRENDRE",

2. CHAQUE CYCLE

PARTICULIÈRE

D'ENSEIGNEMENT A UNE SIGNIFICATION

Dans le Primaire et Secondaire on ne peut pas apprendre d'une façon significative avec des programmes du style universitaire. L'actuelle réfonne éducative préconise tes méthodes d'apprentissage significatifs, mais elle conserve des programmes systématiques. D'autre pan le critère d'utilité est renversé du point de vue de j'apprentissage. Si comme dit Os.borne (4) les élèves ont l'habitude d'appliquer un critère d'utilité au mettre au point "leur science", et d'autre part on doit travaillerSUl'l'application technologique de la connaissance scientifIque avec le même critère (voir Lillo-Redonet, 1985)(5). le concept est confondu socialement par l'imposition de l'université et l'actiondel'offre-demande : l'utile est ce qui pennet atteindre un diplôme bien qu'on doit passer un examen systematique d'accès à l'Université, qui empêche tout geme de travail troncal, fonnatif et intégral préconisé par l'apprentissage significatif.

L'enseignement primaire a un but et une définition par elle même du point de vue delaPsychologiede l'Apprentissage, et non en fonction de l'enseignement Secondaire. Celui-ci a aussi une définition indépendante de l'Université.

On commence à entrevoir le problème de manière que l'enseignement Primaire doit avoir un caractère global et non systématique, et que la systématisation doit se produire dans la phase terminale du Secondaire.

Les. élèves doivent apprendre àenvisager les problèmes comme un tout, et les professeurs doivent apprendre la planification et la séquence didactique pour que l'apprentissage soit fait d'une façon significative.

Ceci ne se peut faire effectivement que si l'on sélectionne les problèmes de l'environnement. 210

(3)

Nous vivons plus d'un siècle d'encyclopédisme dans l'enseignement comme on peut déduire de la phrase de Brochand, citée par Giordan (6) : "II faut en finir une fois pour toutes avec cette instruction de catalogue qui toucheàtout et n'approfondit rien, avec cette éducation encyclopédique qui surcharge la mémoire sans développer l'intelligence". Ou comme Unamuno disait (7): ..." Notre Université ne foumit pas la Science, mais de matières, chose très différente...

3. L'ENVIRONNEMENT NOUS OFFRE LA POSSIBILITÉ D'APPRENDRE SUR LES PROBLÈMES ENVISAGÉS COMME UN TOUT

L'enseignement par l'environnement nouspennetde selectionner les problèmes d'actualité et d'intérêt, et au même temps de donner une formation en connaissances, attitudes, valeurs et nonnes. Le dilemme connaissances-attitudes qui a caraeterisé certains projets d'enseignement des Sciences des années 60 et 70 (8) est faux. Nous sommes d'accord avec Giordan (9) quand it dit : "Connaissances et attitudes se transmettent ensemble. Le problème est QUELLES connaissances doivent être transmises et COMJvŒNT doivent-elles être transmises".

Certains thèmes d'actualité pennettent l'intégration SCIENCE-TECHNOLOGIE-SOCIÉlÉ.

L'enjeu pour (es professeurs se trouve dans le dessin du curriculum de ces thèmes et leur développement sous le point de vue du constructivisme.

4. ENQUÊTER SUR LES PRINCIPES COMMUNS

À

PLUSIEURS SCIENCES

Cimenter l'enseignement des Sciences surdesprincipes basiques, communsàplusieurs sciences peut être d'utilité pour intégrer des connaissances que l'élève voit séparément selon la perspective de chaque matière, ainsi que pour éliminer des programmes les concepts répétitifs du point de vue des differentes matières.

En 1986 (10)(11) nousavons commencé à rechercher !es principes communs àdifférentes Sciences de la Terre (Géologie, Géographie) et de la Vie, et nous avons trouvé que certains principes étaient aussi valables pour l'Histoire, les Mathématiques et le Dessin.

Nous avons considéré les principes suivants: . Principe de localisation er délimitation - Principe d'individualisation

- Principe d'universalisation

- Principe de connexion ou coordination - Principe d'évolution et dynamisme - Principe de causalité

Latable 1 pennet de voir commeàtravers du principe de localisation onpeut arriver au principe de délimitation et on peut coordonner certains aspects qui d'habitude sont étudiés séparement en Mathématiques, Géographie, Géologie et Dessin, pour atteindre ta CONNAISSANCE PHYSIQUE DE L'ENVIRON'NE.ME:'ITàtravers de (a réalisation des mesures, de leur traitement mathematique et de leur expression graphique.

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5. PROPOSITION D'UNE LIGNE D'INVESTIGATION COMPLÉMENTAIRE A L'ÉTUDE DE L'ENVIRONNEMENT

La réunion des spécialistes de différentes disciplines dans un même équipe pour rechercher les principes basiques des Sciences et leur implications didactiques, pennettra de voir QUELS CONTENUS et MÉlliODES sont impliqués dans chaque principe et pouvoir ansi exclure ceux qui

sont répétitifs.

Envisager les problèmes comme un tout et l'abandon de J'étude encyclopédique permettra d'acquérir

des connaissances. attitudes et habilitées basiques sur QUOI apprendre

et

COMMENT apprendre en

intégrantdes modèles constructivistes.

L'exclusion du

répétitif permettra

trouver une troncalité basique avec des curriclÙa plus déchargés et

au même temps plus efficaces face

à l'an 2000.

6. BIBLIOGRAPHIE

(1) ELLIOT (J.), 1991. - Una critica dei curriculum britlinico.inCuadernosde Pedagogîa ,200, febrero,75-79.

(2) GIORDAN(A.), 1988. -Los orlgenes deI saber,Sevilla : Diada Editoras, p.10. (3) HATIMAI (K), 1990.•Problemas de la universidad hoy,Tokio.

(4) OSBORNE (R.l. FREYBERG (P.). 1991. . El aprendiza}e de las âencias. lmplicacwnes

de

la cienciade losalumnos,Madrid:

Narcea, p.14.

(5) LILW, (J.), REDONET (L.-F.). 1985. - Did<ktica

de

las Cieneias Naturale, J.Valencia: Ecir, p.33.

(6) GIORDAN (A.), Ibid. pp. 13-14.

(7) UNAMUNO (M.), 1899. in LILLO-REDONET, Ibid•. p. 80. (8) LILLO (J.), REDONET(L.-F.).Ibid,. p. 39-40.

(9) GIORDAN (A.). Ibid, p.lO.

(10) LILLO (J.), REDüNET (L.-E), 1986.. Reflexiones en toma a algunos principios basicos comunes

a

la

Geologia. a la

Geografia y

a

la Biologi,

inlV Simposio

sobre Ensenanza de la

Geologfa,

Vitoria-Gasteiz,

septiembre,

pp.287-292.

(11) LILLO (J.),REDONET(L.-F.), 1987.. Investigaci6n sobre los principios de localizaci6n y

de1imitaci6n en la ensenanza de las Ciencias de la Tierra,

in Enserianza

de

las Ciencias,

vol,

extra, Il

Congreso Intemacional, Valencia, pp. 120-121.

(5)

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