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Prospection en diffusion scientifique aux USA

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: hal-02803834

https://hal.inrae.fr/hal-02803834

Submitted on 5 Jun 2020

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Prospection en diffusion scientifique aux USA

Sylvaine Bitteur

To cite this version:

(2)

Cellule de Diffusion Scientifique

INRA / AGROCAMPUS OUEST

Sylvaine Bitteur

Mission USA 2011

Un mois (septembre 2011) de

prospection en diffusion scientifique

afin d’améliorer le rayonnement

des UMR du centre de Rennes

à l’international.

Diffusion Scientifique

CDS

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POURQUOI ?

L’origine du projet ……… p. 3

COMMENT ?

LA FAiSABiLité du projet ……… p. 4

Où ?

LeS endroitS ViSitéS ……… p. 5

QUI ?

LeS perSonneS renContréeS ……… p. 6

FEEDBACK

1• Quelle diffusion scientifique académique côté US ? ……… p. 7 2• Comment sommes-nous perçus ? ……… p. 8 3• Comment améliorer notre attractivité (doctorants, post-docs) ? ……… p. 10

ET MAINTENANT ?

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ORIGINE

Ce projet est né suite à l’évaluation Aeres de l’UMR StLO en 2011. Malgré une excellente évaluation (A+), cette UMR a souhaité s’interroger de manière concrète sur son rayonnement scientifique à l’international : com-ment améliorer la diffusion scientifique de l’UMR ainsi que son attractivité scientifique pour des post-docs, vis-à-vis d’une cible emblématique, celle des anglo-saxons (des USA à l’Australie) ?

Concrètement, comment parfaire la mise en valeur des travaux de recherche vis-à-vis de cette cible, à la fois sur le fond et sur la forme ? Les informations pertinentes pour elle ne sont peut-être pas les mêmes que pour nous. Ne sommes-nous pas trop latins et trop modestes ? Sommes-nous assez attractifs dans les outils que nous utilisons et les possibilités qu’ils offrent ? Nos collègues anglo-saxons ne semblent-ils pas plus directs, plus clairs, et leur communication plus efficace, plus percutante ?

il s’agissait donc de rencontrer des interlocuteurs dans des secteurs équivalents à la notre Cellule de Diffusion Scientifique, à l’interface Science / Com, d’étudier leur promotion scientfique et de recueillir leur feedback sur nos propres productions : des documents relatifs à l’UMR StLO, pour lesquels la CDS avait été mobilisée (sites web et plaquettes en anglais), étaient déjà disponibles.

SITES wEb DES UNITéS INRA / AGROCAMPUS OUEST

Les attentes de l’UMR StLO entraient en résonnance avec celles d’autres UMR du Centre de Rennes, justifiant dans le principe une prospection de la diffusion scientifique à l’international à l’échelle du centre.

> Constat a priori

Un effort considérable a été consenti par les unités et laboratoires pour mettre en ligne leurs champs de com-pétences, leurs programmes, et promouvoir leurs résultats. Ces sites francophones sont très incomplètement devenus bilingues : quelques traductions, pas toujours du meilleur anglais, des pages les plus générales... Dans un monde dominé par la recherche et l’enseignement supérieur anglo-saxon, cela limite grandement le rayonnement de nos équipes et de nos travaux ; probablement aussi leur attractivité en terme d’étudiants de type post-doc, ces précieux vecteurs d’ouverture thématiques et techniques. Ce constat fait en France prend un relief démultiplié quand il est observé du côté anglo-saxon.

> Constat Nord-américain

Bilingue, je séjourne assez régulièrement aux USA, dans le cadre d’activités personnelles. J’y rencontre un échantillon disparate de la société américaine, et même de la «diaspora» anglophone mondiale, qui permet un point de vue sur un panorama culturel bien différent du nôtre : primauté de la liberté individuelle, rapport décomplexé au dollar, perception aigüe de la globalisation. A l’occasion, j’ai présenté notre «communication» à des universitaires américains et australiens. Le constat est gentiment sans appel : trop littéraires et narcissiques, nos contenus sont axés sur les structures plus que sur les enthousiasmes portés par des personnes, sur les réseaux plus que le poids financier...

J’ai pu obtenir un feedback analogue de la part d’étudiants anglo-saxons qui ont séjourné sur le centre.

> Conclusion

La traduction en anglais de nos écrits «eurocentrés» ne peut pas remplacer une ré-écriture ciblée sur un public de culture aussi différente de la nôtre.

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> Proposition de mission

Préciser le constat ci-dessus et se familiariser avec la démarche intellectuelle des spécialistes qui élabo-rent la diffusion scientifique de nos partenaires nord-américains, afin de mieux guider ultérieurement le développement d’un volet international des sites web de nos UMR et institutions.

Un mois consacré à des rencontres avec des spécialistes de diffusion scientifique dans deux ou trois cen-tres diversifiés constitue une bonne initiation : prospection et liens pour une collaboration suivie.

Les points à résoudre étaient de trois ordres :

• politique

Le soutien de quelques UMR, acceptant de m’introduire dans une structure nord-américaine partenaire de manière à ce que nos homologues acceptent de me consacrer le temps nécessaire pour étudier leurs modes de diffusion scientifique, permettrait de diversifier les implantations géographiques et thémati-ques.

• financier

L’enveloppe financière devait permettre de couvrir les frais de voyage et d’un mois de séjour dans une ou deux implantations nord-américaines.

• calendaire

La mission devait se dérouler avant la création, au 1er janvier 2012, des deux UMR de type «très grosses

unités» sur le centre de Rennes que sont iGePP (institut de génétique, environnement et protection des plantes) et PeGASe (Physiologie, environnement, génétique pour l’animal et les systèmes d’élevage). Ces deux structures nécessitent en effet la création de nouveaux sites web identitaires bilingues.

> Les futures tGU on été sollicitées. Les UMR Bio3P et APBV, constitutives de la future UMR iGePP ont répondu par une participation financière et un contact à l’université de Davis.

> J’ai également contacté l’UMR SPO (Sciences pour l’œno-logie) de l’iNRA de Montpellier et obtenu un autre contact à l’université de Davis.

LA FAiSABiLité du projet

COMMENT ?

Financement

Montant estimé : 7000 € Répartition : StLO 6000 € Bio3P 500 € APBV 500 € Dépense réelle : 6723 € Répartition : StLO 5723 € Bio3P 500 € APBV 500 €

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• LES ENDROITS VISITéS

A partir de trois contacts initiaux, Contact UMR STLO INRA Rennes

Prof. Rafael Jiménez-Fuentes, CALPOLY California Polytechnic State University et DPTC (Dairy Products Technology Center) basé à San Luis Obispo

Contact UMR APBV INRA Rennes

Diane Nelson, Senior Writer, UC DAVIS, Department of Plant Sciences, College of Agricultural and Envi-ronmental Sciences

Contact UMR SPO (Sciences pour l’œnologie) INRA Montpellier

Anita Oberholster, Co operative Extension Specialist in Enology, UC DAVIS, Department of Viticulture and Enology

j’ai pu rayonner sur plusieurs points.

> SAN LUIS ObISPO (CalPoly • California Polytechnic State University) CAFES • College of Agriculture, Food and environmental Sciences DPTC • Dairy Products technology Center

Public Affairs Depart. / Communications for College of Science and Mathematics Direction of Communications CAFES

> FRESNO (CSU Fresno • California State University) CATI • California Agricultural technology institute

ARI • Agricultural Research initiative (6 Colleges of Agriculture)

Webmaster

Publications Editor

> DAVIS (UC Davis • University of California) RMI • Robert Mondavi institute for Wine and

Food Science Olive Center

Food Science and technology Department Department of Viticulture and enology Department of Plant Sciences / College of Agricultural and environmental Sciences Science Information

News Service

Où ?

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SAN LUIS OBISPO

DPTC at CalPoly pf rafael jiménez-Flores (Via S. Lortal)

enseignant chercheur

professor California polytechnic State university dairy products technology Center (dptC)

Andrea + Vdana Scientifiques

CalPoly State University teresa Hendrix

Charg. com. univ Advancement-public Affairs department / Communications for College of Science and Mathemetics

CAFES at Cal Poly ellen Cohune

Charg. com. CAFeS-Advancement group director of Communications CAFeS (College of Agriculture, Food and environmental Sciences)

FRESNO ARI+ CATI at CSU Fresno pf joe Bezerra

resp. structure (politique)

executive director of the Ari (Agricultural

research initiative) and CAti (California Agricultural technology institute) at CSu Fresno.

CATI at CSU Fresno Michel paggi

resp. secteur director Center for Agricultural Business, CAti CATI at CSU Fresno john norton web Webmaster jCASt (College of Agricultural Sciences

and technology) / CAti

CATI at CSU Fresno Steve olson pAo publications editor CAti

DAVIS

Mondavi Institute

at UC Davis pf Clare Hasler executive director of the rMi (robert Mondavi institute) for Wine and Food Science at uC davis

UC Davis pat Bailey info. scient. Ag/Vet Science information representative

Andy Fell journ. scient. Science Writer at news Service

dan Flynn resp. struc. executive director if the uC davis olive Center

pf Mike Mc Carthy

eC professor and Chair of Food Science and technology department

pf Bruce german

eC professor at Food Science and technology department

Department of Viticulture

and Enology at UC Davis Anita oberholster, phd (via V. Cheynier)

resp. rel. profession

Cooperative extension Specialist in enology / department of Viticulture and enologyuC davis

Department of Plant

Scien-ces at UC Davis diane nelson (Via A-M Chèvre)

rédact. scient.

Senior Writer

uC davis department of plant Sciences College of Agricultural and environmental Sciences

• LES PERSONNES RENCONTRéES

Les interlocuteurs interviewés couvrent un large domaine de responsabilités, de backgrounds et de fonc-tions. il s’agit de :

- professeurs (enseignants chercheurs), chercheurs, responsables de structures, politiques… - responsables communication, d’édition, d’information, journalistes, webmasters…

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toutes les personnes que j’ai pu rencontrer m’ont réservé le meilleur accueil. ils m’ont accordé temps et attention. Beaucoup ont manifesté un vif intérêt pour ma démarche et ses résultats, qui constituent une source de renseignements et de comparaison entre universités.

Les problématiques abordées lors de la préparation de cette mission de prospection en diffusion scientifi-que peuvent être rassemblées en trois scientifi-questions qui permettent d’articuler le feedback recueilli.

1• Quelle diffusion scientifique académique côté US ? 2• Comment sommes-nous perçus ?

3• Comment améliorer notre attractivité (doctorants, post-docs) ? 1• Quelle diffusion scientifique académique côté US ?

La différence de culture entre américains et européens se traduit, dans le domaine de la recherche et de l’enseignement supérieur en particulier, par des critères d’évaluation différents.

Aux USA, on raisonne selon trois critères principaux, dans l’ordre : MONeY > eGO > KNOW-HOW

MONeY : les publics visés en priorité sont les money donors au plans local, état, nation (industrie, anciens, décideurs, congrès).

eGOS : les arguments mis en avant sont les personn(ag)es avec leurs titres et leurs récompenses/prix. KNOW HOW : le savoir faire en termes de compétences scientifique et technologique (équipes, maté-riels).

Deux exemples :

• On parle de : “a two hundred thousand dollar marster’s degree, décroché par le Pr So and So” ……… (et éventuellement on évoquera la thématique scientifique).

• Deux couvertures récentes de revues d’universités titrent :

FEEDBACK

> One Billion Dollars wanted: 100,000 donors who share UC Davis’ vision of academic excellence and global impact

(UC Davis Magazine / Winter 2011)

> Meet the President: CalPoly welcomes its new leader, Jeffrey D. Armstrong (CalPoly Magazine / Spring 2011)

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Les supports de promotion scientifique se déclinent en premier lieu en articles dans des revues

pro-fessionnelles éditées sous forme papier (qui reste dominante dans ce secteur par rapport au web). Les

publications correspondantes sont particulièrement soignées et adaptées à la cible. Quasiment chaque structure possède une personne chargée de faire l’interface entre le chercheur et le professionnel. il peut s’agir de responsables de communication, d’information, d’édition, avec un bagage scientifique ou pas. Dans des structures conséquentes, un scientifique peut se voir confier ce travail à plein temps. C’est le cas d’Anita Oberholster, Co-operative extension Specialist en Œnologie au département de Viticulture et Œnologie de l’université de Davis.

La communauté scientifique internationale est adressée essentiellement par le biais des publications et des conférences dans les congrès (les pairs). Des feuillets synthétiques sur des projets en cours ou des documents plus complets sur des projets terminés peuvent être rédigés et distribués par les scientifiques eux-mêmes lors de leurs déplacements.

Les américains n’éprouvent pas le besoin de faire davantage d’efforts, puisqu’ils sont les meilleurs. C’est pour eux une évidence culturelle. Leur politique est alors de trier parmi les candidats qui souhaitent venir travailler chez eux (les chinois sont de plus en plus présents). La perméabilité à l’internationale étant ainsi limitée, les possibilités de vraies coopérations doivent se gagner… sur leur terrain.

Au plan académique pur, leur référence / clé d’entrée est un article dans Nature ou Science.

Les sites webs sont le nouveau support de diffusion scientifique et font l’objet d’une attention particu-lière : les sites de trois des organismes ou laboratoires approchés étaient en refonte complète. en revan-che, les réseaux sociaux sont abordés avec prudence dans la mesure où une participation non suivie peut générer une image négative de l’émetteur.

Dans tous les cas, les cibles sont clairement identifiées. Les contenus sont rédigés afin d’être accessibles à la communauté scientifique en général et ainsi d’élargir les réseaux et d’augmenter le nombre de col-laborations possibles. idéalement, on tend vers la mise en ligne de toutes les productions scientifiques complémentaires des articles de revues : exposés, posters… sans y parvenir encore, souvent par manque de moyen humains.

enfin, une newsletter est particulièrement recommandée et appréciée, sous formes électronique et papier, comme un rendez-vous avec les lecteurs.

2• Comment sommes-nous perçus ?

Visibilité

L’iNRA, hormis par les professeurs qui ont déjà eu - ou ont actuellement - des collaborations, est peu connu. il est nécessaire de leur expliquer que l’iNRA est comparable à leur USDA (United States Depart-ment of Agriculture) pour situer notre institut. et le placer au 1er rang en europe et au 2e rang mondial…

Les supports présentés (sites web, brochures) sont délibérément ignorés s’ils ne sont pas en anglais.

Lisibilité

Dans les contenus des supports -en anglais- présentés, nos interlocuteurs américains ne sont pas inté-ressés par l’aspect historique de nos unités de recherche, les éventuelles fusions, etc. tout au plus regar-deront-ils l’organisation actuelle. en revanche, ils cherchent un accès rapide aux budgets, aux montants

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alloués aux programmes, ainsi qu’aux responsables et aux principaux scientifiques -surtout s’ils sont connus-, à leurs contacts leurs publications et leurs éventuelles pages personnelles (très appréciées).

De manière générale, ils sont sensibles à l’iconographie, s’attendent à voir les photos des personnes et ap-précient les beaux visuels qui allègent les pages aux textes trop denses.

enfin, ils n’apprécient pas beaucoup les documents à télécharger (PDF typiquement) et préfèrent avoir directement accès aux contenus sur le site web lui-même.

J’ai obtenu un bon retour sur le site web de l’UMR pilote STLO, avec quelques remarques constructives.

Les plus

+ Accès rapide aux informations, qui sont rédigées efficacement. + Le visuel d’organisation clicable

+ Beaucoup de photos, en particulier de personnes.

Les moins

- Manque une entrée par « people ». Nous étions à l’époque en attente de livraison de la brique «trombi-noscope» d’eZPublish, qui a depuis été jugée non prioritaire par l’iNRA…

Sur le site de l’UMR APBV, les fiches contacts sont appréciées, bien qu’en français. en revanche, les fiches chercheurs, en français, ne sont pas lues.

De manière générale, les limitations des sites web clés en main eZPublish sont pointées, qui affichent des textes trop petits, freinent l’agencement optimal des pages et la mise en valeur de certains éléments pour rendre les sites web plus attractifs (telle l’impossibilité d’utiliser les espaces réservés aux menus verticaux).

Contribution des scientifiques à la rédaction de contenus à destination de la communauté scientifique

Ce point particulier a été discuté avec les interlocuteurs afin de connaître leur avis sur l’expérience pilote actuellement menée à l’UMR StLO. Afin de faire vivre le site de cette UMR, la tentative est d’aller au-delà de l’affichage d’actualités sur la page d’accueil du site, comme cela est fait classiquement.

L’idée est de mettre à jour régulièrement les pages scientifiques des équipes de recherche par l’affichage de Main Results. il s’agit de contenus relatifs à un travail de recherche récemment publié, et présentés sous une forme synthétique, compréhensible par divers publics, du citoyen éduqué au spécialiste en passant par des scientifiques non spécialistes. Voici deux exemples de Main Results :

http://www4.rennes.inra.fr/stlo_eng/Main-results/Bacterial-Diversity-interactions/B2iSi-R5 http://www4.rennes.inra.fr/stlo_eng/Main-results/Bioactivity-Nutrition/BN-R2

Les feedback collectés sont de deux ordres.

> Soit l’objectif paraît difficile à atteindre dans la mesure où la mobilisation des scientifiques est incertaine : quelques scientifiques ne voient pas l’intérêt d’aller au-delà de l’édition de la publication classique ; d’autres sont sensibles à la démarche mais estiment que ce genre de travail n’est pas de leur ressort, ou encore que l’exercice est difficile et/ou chronophage.

«Good luck!» (bonne chance !)

> Soit l’entreprise est perçue comme un projet enthousiasmant à l’aulne des retombées potentielles et de la promotion scientifique des structures de recherche et des chercheurs eux-mêmes.

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3• Comment améliorer notre attractivité (doctorants, post-docs) ?

Visibilité

Afficher nos propositions de stages, doctorats et post-doctorats sur nos propres sites web est indispen-sable. il faudrait aussi envisager d’étendre cet affichage aux revues et newsletters internes d’universités américaines ciblées. Un contact de l’université de Davis accepterait de mettre en ligne nos éventuelles offres.

Par ailleurs, il semblerait que l’université de Berkeley pratique des échanges particuliers avec la France (à approfondir au besoin).

Critères

De manière générale, il nous est conseillé de jouer la carte touristique en premier. C’est notre force. ensuite, préciser ce que nous pouvons leur offrir concrètement et qu’ils n’ont pas (compétences scien-tifiques, équipements de pointe…)

enfin, gardons à l’esprit que les anglo-saxons parlent peu le français. Sauf exception, la langue est un frein pour eux. A nous donc de savoir parler l’anglais…

ET MAINTENANT ?

DeS RePONSeS / DeS QUeStiONS / UNe SUite AU PROJet

DES RéPONSES APPORTéES

• Visibilité et lisibilité

Des sites web de centre ou d’UMR uniquement en français, c’est une aberration. Le «passage» à l’an-glais est indispensable. idem pour les documents papier de type plaquette. il faut décider si on procède à une traduction de l’existant où si on saisit cette occasion pour rendre plus lisibles les contenus déjà en ligne en français. La seconde option est sans nul doute la plus pertinente mais la plus chronophage… et retarde d’autant l’affichage anglais de nos sites web.

il faut par ailleurs travailler sur plusieurs fronts en parallèle : affiner nos supports de diffusion certes (sites web, argumentaires/contenus, newsletters, plaquettes, diaporamas), mais aussi s’impliquer plus avant dans les réseaux américains, faire davantage de conférences aux USA.

• Papier vs électronique

La version électronique des documents tend à prendre le pas sur leur version imprimée. Cependant, et surtout dans le cadre de la promotion scientifique vers les professionnels, les supports papiers restent incontournables.

Spécificité des nouveaux media électroniques que sont les sites webs, les réseaux sociaux, qui n’ont pas d’équivalent imprimé. S’il faut aborder les réseaux sociaux avec prudence et compétence, le site web est quant à lui devenu le support de référence en promotion scientifique.

DES qUESTIONS SOULEVéES

• Quel rayonnement scientifique des UMR ?

La diffusion scientifique des UMR est un volet important du travail sur «la visibilité et l’attractivité à l’international» qui figure dans le Schéma directeur du centre iNRA de Rennes. La mission confirme le rôle central des sites web de nos UMR dans cette promotion.

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• Quels moyens ?

Créer et maintenir un site web est le travail d’une personne à plein temps dans chaque UMR. en cette période de pénurie de postes, on a donc le choix entre (i) former en interne des volontaires ayant un background scientifique et (ii) accompagner les scientifiques dans l’appropriation de cette démarche de diffusion scientifique, et probablement intérêt à envisager ces deux actions en complémentarité.

Les deux premières options étant peu réalistes, impliquer les scientifiques eux-mêmes dans la démarche de diffusion scientifique de leur unité peut donc devenir une nécessité. en outre, un tel exercice permet aux chercheurs-rédacteurs de mieux appréhender leur propre travail par une nécessaire prise de recul et une vulgarisation minimale. S’agit-il là d’un projet ambitieux et pionnier ou d’un but difficilement acces-sible ? Personnellement, si je n’ai pas renconté de projet collectif équivalent lors de ma mission prospec-tive, un réel intérêt pour cette démarche originale s’est fait jour.

L’expérience est tentée depuis un an à l’UMR StLO (rédaction des Main Results par les scientifiques eux-mêmes). Après une mise en route délicate, dûe essentiellement au manque de temps et parfois à la difficulté de l’exercice, des progrès sont constatés et l’expérience est maintenue pour une année supplé-mentaire. il convient de concevoir qu’il s’agit là d’un travail de fond, qui ne peut se décréter et progresse par étapes.

UNE SUITE AU PROJET

La diffusion scientifique des UMR constitue un travail de recherche à part entière. Dans cette optique, il est possible de prolonger la première mission de prospection par l’étude de la diffusion scientifique auprès d’autres partenaires :

• auprès d’universités / labos orientés recherche plus fondamentale (New-York / Anne-Marie Chèvre, Chicago / Jean-Paul Lalès) afin de voir quel degré d’accessibilité ils s’autorisent vis-à-vis de la communauté scientifique en général et comment ils procèdent en pratique,

• auprès d’autres candidats à la collaboration américaine. Les québécois sont (re)connus pour être très performants en diffusion scientifique sur un mode anglo-saxon. C’était initialement le second volet de ma mission, qui a été abandonné pour raisons financières. Pourquoi pas une mission dans un service choisi (université de Laval) sur un projet ciblé ?

• auprès de pays traditionnellement forts en rayonnement par rapport à leur taille (université de Wage-ningen, Pays-Bas).

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