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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Enquête sur l'image qu'ont les jeunes de la science, relations entre cette image et leur future profession

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Academic year: 2021

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ENQUETE SUR L'IMAGE QU'ONT LES JEUNES DE LA SCIENCE, RELATIONS ENTRE CETTE IMAGE ET LEUR FUTURE PROFESSION

J.C. HUSSON-CHARLET L.D.E.S.

(2)

QUELLE IMAGE DE LA SCIENCE EST DONNEE AUX JEUNES EN FIN DU CYCLE D'OBSERVATION?

3 THEMES

l - PRE-ENG~:S

La science dans la vie La science à l'école - La profession et la science

Menée auprès de jeunes en formation professionnelle afin d'en tirer les questions à proposer dans l'enquête principale.

Apartir des réponses à des questions "ouvertes", les thèmes furent établis. Cette démarche permet d'éliminer ceux sans intérêt et de sélection-ner les réponses à proposer aux questions à choix.

Les résultats observés montrent que la science est d'abord la techno-logie, que la biologie est choisie en premièr lieu mais que ce sont les "maths" qui sont les plus uti les.

I I - ENQUETE PRINCIP.~LE

Menée auprès de 160 jeunes terminant le cycle d'orientation dans des établissements du 2ème degré de la région franco-genevoise.

Bien que cet échantillon ne soit pas tout à fait représentatif de la population générale, i l apparai t que les résultats obtenus, peu différents de ceux de la pré-enquête, sont valables et permettent d'avoir une idée de ce que pensent les jeunes.

1er T~E - LA SClZèlCE DANS LA VIE 1) La science en général

Les réponses donnent "la recherche" comme étant la plus repré-sentative de ce qu'est la Science, ensuite viennent "le progrès", "l'évolu-tion technique", enfin "de gTandes connaissances".

Les jeunes ont pour image de la science ce que leur imposent l'en-vironnement tecr~ique, l'évolution des technologies et ce que montrent les "médias" des réalisations souvent "prestigieuses" présentées d2l13 des labo-ratoires équipés de matériels complexes et souvent "mystérieux".

Il serai t intéress2l1t de rechercher ce qu_e peut représenter "la recherche", il n'apparaît pas que ce soit une aventure laborieuse, obscure et un t4'avai l d' équi pe.

2) ~uels sont leurs intérêts scientifiaues ?

Ce sont d'abord. "Les scier..ces de l'hom'1le", les

It::

c iences na-turelles", puis les mathématiques, enfin la chicÜe ••• la physique est peu ci tée.

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Les "sciences de l 'homme" semblent coni"ondre la biologie, la psycho-logie, la physiologie ...

Les sciences dites" .exactes" sont peu prisées 3) Quelle est l'importance de la science dans la vie?

C'est l'évolution des connaissances suivie des "progrés tech-niques" et "applications" 1 encore la technologie, il est vrai que les

jeunes n'ont pas d'autres aperçus que ceux imposés par leur environnement et les "médi as" ne citent jamais les progrès des linguistes ou des logi-ciens •••

4) Que renrésente l'esprit scientifiaue ?

Le "scientifique" est.un individu qui -sait raisonner-, suivi de inventeur, créateur, eni"in _"il dispose d'une grande intelligence" et sait résoudre des problèmes complexes.

Le scientifique est donc éloigné du "savant distrait et un peu perdu œns ses calculs, le chercheur moderne est posi tif".

5) A quelles sources les jeunes puisent leur savoir?

Peu lisent les revues de vulgarisation, "ça m'intéresse" est le plus ci té, suivi de "science et vie".

Les lecteurs ne représentent que le tiers des sujets. Les jeunes se destinant aux professions' médicales lisent beaucoup plus que les autres, les futurs industriels lisent très peul

Les publications reçues dans les écoles (l'argonaute ••• les B.T ••• ) ne sont jamais citées, seraient-elles trop: scolaires?

6) Guels articles intéressent le plus ?

La biologie, la médecine, l'électronique ••• et même "l'astro-logie" qui est peut-être coni"ondue avec l'astronomie (très peu citée), elle intéresse bien plus que les jeux mathématiques.

7) Pourouoi nombre de jeunes ne lisent nas ?

Peu de réponses, mais elles sont claires, "méconnaissance des ti tres" et "difficultés à.. comprendre". Quant on conna!:t la qualité du langage des titres cités, qui est celui que l'enseignant utilise, nous comprendrons peut-être pourquoi les cours de sciences donnés à l'école sont si peu prisés.

2ème TJrn1~ - LA SCIENCE A L'ECOLE 1)~ du cours de sciences

C'est "l'eJqllication des choses de la vie" et -c'est utile pour l'avenir- suivis de l'intérêt pour les expériences.

Ici l'importance future des sciences appara!:t comme majeure, la dinension culturelle n'est citée qU'Q~e fois. Les jeunes pensent qu'une formation en science est nécessaire pour ma!:triser les "retombées" techniques,

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2 ) Pourguoi certains cours de science n'intéressent guère? Belle question qui provoqua le plus de commentaires unanimes à dénoncer le manque d'intérêt des cours tels qu'ils sont donnés. Seuls 3 sujets ont émis une opinion favorable. De l'''incompétence des profes-seurs" aux explications peu claires, à l'inintérêt des cours sans expéri-mentation ••• les nombreux commentaires montrent que les jeunes ne forment pas une image de la science à partir de leur expérience scolaire. Voici la remarque le plus intéressante "on aime un cours de science si le prof s.ait nous le faire comprendre et s'il sait le rendre intéressant" (futur électronicien) •

Ces jeunes, conscients de l'importance future de la science sont amers devant la formation qui leur est dispensée, "-pas assez d'ex-périences" est le plus choisi.

Il est vrai que l'image d'un "labo" scolaire avec des paillas-ses vides agrémentées de brnleurs et de quelques robinets ne supporte pas la concurrence de celles montrées par la T.V. où les laborantins exercent au milieu d'appareils sophistiqués et un peu mystérieux !

Le manque d'expérimentation et aussi de ma!tres "compétents" est frustrant pour nos élèves, ce n'est pas l'école qui éveille l'intérêt pour la science !

3) Quels cours de science intéressent le plus ?

D'abord la "biologie" (plus chez les filles) et cela quelle que soit la profession envisagée, suivie des "maths". Très peu citent la phy-sique. Les futurs "médicaux" pensent plutôt "tous les cours sont intéressants".

Les mathématiques émergent ici, le côté utilitaire des cours appara!t de plus en plus.

4) Quels sont les intérêts pour la profession future des sciences apprises à l'école?

Les "exigences professionnelles" et la "réussite" dans le métier sont les plus choisies. La formation reçue donne des "connaissances indis-pensables". Ainsi les cours ont une utilité ultérieure, s'ils sont inintéres-sants on en aura besoin plus tard. Rares sont les commentaires comme "je n'en aurai pas besoin".

5) Quelle discipline sera la plus utile ?

Ici les mathématiques prévalent suivies de "toutes sont néces-saires" la physique est un peu plus choisie, la face utilitaire des sciences est mise en avant, les disciplines "exactes", peu aimées, sont reconnues

co~~e nécessaires pour réussir.

3ème T~S - LA SCI~CE ET LA PROFESSION

1) Quelle science sera la plus utile pour exercer le futur métier? Ici l'orientation professionnelle joue un rôle différenciateur, les "::lédicaux" et "enseignants" choisissent plus la "biologie" et la "chimie" mais ce sont les maths qui priment, cette discipline est fondamentale, serai t-ce un condi tionnement par l'école ou par la "culture technique" ?

(5)

La physique est encore un peu plus choisie, les choix sont cohérents avec l'image que les jeunes ont de leur future profession, les bases de leur formation sont assurées par leurs capacités dans les sciences "exactes".

2) Pourauoi cette ou ces discipline(s) ?

Confirmation des réponses précédentes, ce sont des'~asespour l'exercice de la profession" nécessitées par "les besoins professionnels" et enfin "s'adapter à l'évolution".'

La majori té des sujets prépareront un métier "technique" (il y a très peu de futurs "intellectuels") ce qui explique l'orientation prin-cipale vers les disciplines où le raisonnement "mathématique" est primor-dial ,

3) Comment s'adaoter à l'évolution et se perfectionner?

Ce sont les "cours du soir" et les "stages payés par l'entre-prise" qui permettront l'évolution des connaissances.

Les futurs médicaux choisissent plutôt les "cours du soir" les futurs employés du "tertiaire" plutôt les 'ètages payés". Serait-ee déjà un indice d~e différenciation des mentalités?

Le formation "sur le tas" ou individuelle "par la lecture" ou encore "je verrai plus tard" se partagent assez bien de sujets (environ 20'~ chaque) c'est d'abord l'école qui doit préparer ces derniers ensuite ... on ve=a bien !

Conclusion générale

La science est d'abord utile, les sciences "exactes" sont les plus nécessaires.

Filles et garçons ne se différencient pas ou peu, l'image de la science serait "unisexe".

Les jeunes sont lucides et s'estiment concernés par l'évolu-tion des savoirs "scientifiques", s'ils n'apprécient pas du tout }!ls cours donnés à l'école ne serait-ee pas parce que ceux-ci sont trop loin de ce que les "médias" montrent? pas assez d'expériences, pas de matériels, pas de formateurs "compétents" ?

Quelle image de la science donnent les "cours de sciences", serait-ce celle du "cabinet des sciences" des siècles passés.?

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