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Pour une gestion efficiente de l'énergie au niveau communal : Guide pratique

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Academic year: 2021

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Pour une gestion efficiente

de l’énergie au niveau communal

GUIDE PRATIQUE

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et de Jean-Marie Hauglustaine (Université de Liège, LAP&T)

La conception graphique a été réalisée par :

Debie graphic design (www.debie.com)

Dépôt légal :

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Mathurin Smoos, Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW).

Remerciements :

Aux communes qui ont répondu à l’enquête postale, à celles qui ont participé aux interviews, à celles qui ont relu le guide ; À Monique Glineur (DGTRE – Division de l’Énergie), à l’équipe de l’Institut de Conseil et d’Études en Développement Durable (ICEDD), à Jean-Marc Lambotte (Université de Liège, LEPUR).

La conception graphique a été réalisée par :

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Épargner l’énergie est une nécessité ! D’une part, les signes du réchauffement climatique sont de plus en plus manifestes et l’impact des émissions de gaz à effet de serre en la matière est aujourd’hui incontestable. D’autre part, la demande croissante d’énergie au niveau mondial, soutenue par le développement rapide des pays émergents, met sous pression les sources traditionnelles d’énergie dont les réserves s’épuisent. Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars en janvier 2008, hausse pourtant atténuée pour nos économies européennes par un euro fort. L’enjeu est aussi et avant tout éthique dans la mesure où il rappelle nos devoirs envers les généra-tions futures.

Il s’agit de consommer moins et de produire autrement. La Région wallonne l’a bien compris et mène depuis plusieurs années une politique volontariste en la matière. Et le bilan de la consommation d’énergie finale en Wallonie est encourageant, avec une réduction de près de 5 % depuis 2004.

Récemment, le Gouvernement a décidé de passer à la vitesse supérieure et de consacrer un budget impor-tant pour subsidier des investissements économiseurs d’énergie dans les bâtiments des communes et des CPAS ainsi que dans les bâtiments provinciaux et dans les écoles. Le programme UREBA (Utilisation Rationnelle de l’Énergie dans les Bâtiments) a ainsi été doté d’une enveloppe globale de 50 millions d’euros, pour financer les investissements économiseurs d’énergie au taux exceptionnel de 75 %.

Le développement des énergies renouvelables est un autre axe prioritaire de la politique régionale : la quantité d’électricité produite à partir de telles sources a doublé depuis 2004.

Le programme Soltherm soutient depuis plusieurs an-nées déjà la pose de panneaux solaires thermiques pour la production d’eau chaude sanitaire. Aujourd’hui, le plan SOLWATT, que j’ai initié depuis le 1er janvier 2008, permet

aux consommateurs de produire leur propre électricité verte à partir de panneaux solaires photovoltaïques tout en réduisant leur facture et en protégeant l’environne-ment. Au-delà, SOLWATT est aussi l’occasion de déve-lopper une nouvelle filière économique et des emplois en Wallonie.

Toutefois les efforts à faire restent considérables, comme nous l’a rappelé récemment la Commission européenne.

Pour relever ce défi énergétique, les communes sont des interlocuteurs et des acteurs de première importance. Elles sont moteur de l’action locale et ont un rôle d’exemple à jouer auprès de leurs administrés : veiller à bien utiliser l’énergie est un devoir des communes. Aujourd’hui les communes et CPAS sont confrontés aux augmentations du prix des énergies qui non seulement amputent leur budget au détriment des autres politiques sociales, économiques ou environnementales, mais qui viennent aussi grever le budget des revenus modestes, ce qui accroît la détresse sociale de certains de leurs citoyens, parmi les plus vulnérables. Les communes et CPAS ont ainsi pris pleinement conscience de l’impor-tance de maîtriser les consommations énergétiques. Le présent document, couplé aux aides financières et techniques déjà proposées par la Région wallonne, vise à les y aider. Conçu comme un guide pratique, il accom-pagne les communes et CPAS, pas à pas, dans la mise en place d’une véritable stratégie en matière de maîtrise énergétique. L’accent est mis sur l’utilisation rationnelle de l’énergie (URE). D’autres sujets, bien qu’importants, tels que les énergies renouvelables ou la libéralisation des marchés de l’énergie, n’y sont pas développés ; ils sont abordés de manière générale et le lecteur est ren-voyé vers d’autres documents et acteurs pour obtenir des informations plus précises.

Bien que destiné en priorité aux communes et aux CPAS, ce guide pourra également intéresser les gestionnaires de parcs de bâtiments, tels que les provinces, les sociétés de logements sociaux, les zones de police, les entrepri-ses, les universités… qui veulent s’engager dans la voie de la maîtrise durable de l’énergie en Wallonie.

Je vous en souhaite une excellente et profitable lecture !

André Antoine

Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial, en charge de l’Énergie

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Les chiffres de consommation

du secteur tertiaire

Les chiffres de la consommation finale d’énergie en Région wallonne indiquent une tendance à la hausse au cours des dernières décennies (même si un fléchisse-ment, principalement imputable à l’industrie, est apparu récemment). Les secteurs du transport et tertiaire ont contribué à cette augmentation. En 2005, ils représentent respectivement 24 % et 8 % de la consommation finale d’énergie en Région wallonne.

Au sein du secteur tertiaire, la consommation électrique croît fortement et plus rapidement que l’augmentation du nombre d’emplois, conduisant à une efficacité énergéti-que négative. Cette consommation accrue correspond à la généralisation des équipements de bureautique (ordinateurs, imprimantes…) et probablement aussi au recours à des systèmes de climatisation.

En intégrant à chaque secteur la part du transport qu’il occasionne, il apparaît, pour le secteur tertiaire wallon, que le transport qu’il induit génère plus de consomma-tions que le secteur lui-même.

Le chauffage des bâtiments (23 %) représente le deuxième poste de consommation et l’éclairage (9 %), le troisième.

En ne tenant pas compte des transports, le chauffage constitue 51 % des consommations énergétiques du secteur tertiaire, et l’éclairage 20 %.

Sources : MRW, Mémento énergie – Secteur Tertiaire, Mai 2006 ICEDD (2005), Bilan énergétique de la Wallonie

Industrie Logement Tertiaire Agriculture Transport

Evolution de la consommation finale d'énergie par secteur en Wallonie : 153,2 TWh (13,2 Mtep)

TW h PC I 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Evolution des consommations d'électricité et de l'emploi du secteur wallon

100 105 110 115 120 125 130 135 1995 2000 2005 19 95 =1 00

Consommation d'électricité du secteur tertiaire Emploi dans le secteur tertiaire

Electricité/Emploi

Les consommations du secteur tertiaire et les transports qu'il génère (en 2003)

Transport 55 % Routier 45 % Fluvial 0 % Avion 9 % Train 1 % Ventilation/Air condition. 3 % Autres usages 4 % Eau chaude sanitaire 3 %

Chauffage 23 %

Pompes circulation 1 % Chaîne du froid 2 %

Eclairage 9 %

Consommation finale par secteur (2005)

43 % 24 % 24 % 8 % 1 % Transport Logement Industrie Agriculture Tertiaire

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Pour qui ?

• L’ensemble des communes wallonnes et CPAS, quels que soient leur taille et leur niveau d’avancement en matière de gestion énergétique.

Pourquoi ?

• Les communes possèdent, entretiennent, rénovent, construisent un grand nombre de bâtiments ; le poten-tiel d’économies d’énergie y est important.

• Les communes disposent d’outils de planification et de régulation (Schéma de Structure communal, Plan communal d’Aménagement, Règlement communal d’urbanisme…) leur permettant de prendre des mesures particulières afin de favoriser les économies d’énergie, le recours aux énergies renouvelables et à la mobi-lité douce sur leur territoire. Elles peuvent également utiliser des incitants (par exemple financiers tels que primes, remise au précompte immobilier…) pour encou-rager les initiatives visant à une utilisation rationnelle de l’énergie.

• Les communes sont des acteurs de proximité : elles jouent un rôle important dans la sensibilisation et la motivation de leur personnel, de leurs citoyens, des candidats bâtisseurs ou à la rénovation… à une utilisa-tion rautilisa-tionnelle de l’énergie.

Comment ?

• Le guide est consacré à la gestion énergétique et à l’utilisation rationnelle de l’énergie (URE). Quatre thématiques y sont traitées : la mobilisation de moyens humains, la sensibilisation des acteurs, l’aménagement du territoire, la gestion du patrimoine.

• La structure modulaire du guide pratique permet à chaque commune de trouver rapidement l’information qui répond à ses besoins.

Dans le guide pratique vous trouverez :

• Une synthèse des différentes étapes d’une politique

communale de gestion énergétique ;

• Le détail des différentes actions à mener lors de chaque étape de l’élaboration d’une politique communale de gestion énergétique ;

• Des fiches outils vous permettant notamment de rassembler les données utiles, d’organiser les tâches, d’évaluer les actions ;

• Des renvois aux données et outils existants, déjà dispo-nibles ;

• Des exemples pratiques d’actions menées et de résul-tats obtenus par quelques communes.

Le guide pratique se compose de 2 parties :

• Une brochure introductive

° Elle décrit le contexte et les objectifs ; ° Elle présente quelques bonnes pratiques ;

° Elle propose une méthode pour réaliser un état des lieux et s’engager dans une politique de gestion éner-gétique.

• Des fiches pratiques constituant le cœur du guide ° Un mode d’emploi ;

° Une table des matières synthétisant les champs d’action de la commune ;

° Des fiches d’actions rassemblées par thématique ; ° Une fiche expliquant comment établir le bilan

énergé-tique à l’échelle du territoire communal ;

° Des informations complémentaires (données disponi-bles, aides et outils, lectures utiles) ;

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La gestion énergétique,

un défi pour les communes !

Pourquoi engager ma commune dans une politique communale de gestion énergétique ?

• Pour maîtriser le budget énergie :

> Limiter la dépendance économique par rapport à la hausse du coût des énergies et à son impact ; > Gérer son budget pour financer d’autres politiques ;

> Générer de l’emploi autofinancé qui, de plus, peut éventuellement être soutenu par des aides à l’emploi.

• Pour montrer l’exemple à suivre en matière de gestion énergétique : > Être « reconnu » pour ses initiatives ;

> Dépenser l’argent public à bon escient (pas de gaspillage « énergétique ») ; > Répondre à une obligation européenne.

• Pour définir les priorités d’investissement et garantir les meilleurs « choix » aux niveaux techniques,

économiques et environnementaux :

> Investir en vue d’atteindre des objectifs de performance énergétique, sur base d’une analyse objective du patrimoine et non plus en urgence ni selon la force de persuasion des interlocuteurs.

> Réaliser les meilleurs choix lors de la construction / rénovation des bâtiments ou lors du remplacement des équipements ; > Assurer une maintenance efficace des bâtiments et équipements en service afin de maintenir, voire améliorer leurs

performances énergétiques et leur durée de vie technico-économique ;

> Garantir et maintenir le confort des occupants tout en réduisant leurs factures énergétiques.

La commune de Fléron l’a bien compris ! Elle a défini comme priorité d’action la réduction des consommations des bâtiments communaux. Résultat : en 2 ans, la commune a diminué de 25 % la consommation d’énergie totale de ses bâtiments. Suite à la hausse du prix des énergies, les factu-res ont certes augmenté de 25.000 € par an mais cette augmentation se serait élevée à 175.000 € à politique inchangée. L’économie financière réalisée est donc de 150.000 €.

En conclusion, le budget dégagé peut permettre de :

° Rétribuer une personne chargée du suivi des consommations énergétiques et des actions

« énergie » afin de pérenniser l’acquis ;

° Réaliser quelques investissements en vue d’améliorer l’efficacité énergétique et augmenter

les économies d’énergie » ;

° Consacrer plus d’argent à d’autres politiques.

Pour la construction de sa nouvelle piscine, la ville de La Louvière a choisi un lieu central situé près de la gare et de plusieurs écoles, très accessible en transport en commun. Le bâtiment favorise largement l’éclairage naturel des espaces et est ouvert au sud afin de profiter des apports solaires. Le choix de vitrages super-isolants et d’un groupe de traitement de l’air avec récupéra-tion de chaleur réduit la demande en énergie. La toiture verte participe à l’isolarécupéra-tion thermique du bâtiment tout en temporisant l’afflux de l’eau de pluie vers le réseau d’égouttage. Le bâtiment est équipé d’une cogénération avec moteur au gaz naturel ; le temps de retour de cet investissement est estimé à un peu plus de 2 ans grâce à la réduction importante de la facture électrique et à la valorisation des certificats verts, et cela sans compter aucun subside.

Un budget énergie minimisé, tout profit pour les autres actions politiques !

Être phare en matière de gestion énergétique

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1 Décret du Gouvernement wallon du 19/04/2007 transposant en droit wallon la Directive 2002/91/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002 sur la performance énergétique des bâtiments.

un défi pour les communes !

Pourquoi engager ma commune dans une politique communale de gestion énergétique ? (suite)

La commune de Marche-en-Famenne tient à jour, dans un tableau, un descriptif très complet de l’enveloppe et des systèmes de chauffage des différents bâtiments communaux, avec calcul des ratios de consommation de chauffage par occupant, m2, m3, degré-jour. Il est complété par une liste des travaux à réaliser dans les différents bâtiments communaux, avec évaluation du coût des travaux, des économies engendrées et du temps de retour de l’investissement.

La ville d’Ottignies-Louvain-La-Neuve a réalisé un mini-réseau de chauffage urbain reliant quatre bâtiments publics du centre ville (l’Hôtel de ville, deux bâtiments administratifs distincts, l’Espace culturel). Ces bâtiments sont situés dans un périmètre restreint et leurs fonctionnalités, et donc leurs consommations énergétiques, sont très différentes. Le réseau est doté d’une unité centra-lisée de gestion des consommations tenant compte des spécificités de chacun de ces bâtiments : l’administration publique fonctionne de 8h à 16h, le centre culturel entre 19h et 24h et l’hôtel de ville, quant à lui, est ouvert le samedi.

La mise en place de cette gestion efficiente ainsi que le recours à une cogénération à l’huile de colza permettent une réduction importante des consommations et factures énergétiques.

La ville de Mouscron a initié, en collaboration avec la Région wallonne, un projet de cité bioclima-tique sociale, accompagné d’un pôle technologique wallon en bioconstruction. Ce lotissement est conçu dans le respect de l’environnement et du développement durable. Le cahier des charges définit les performances à atteindre par les constructions, dans une série de domaines relatifs à la maîtrise énergétique et plus largement au développement durable. Libre à l’entrepreneur de choisir les matériaux et techniques qui lui permettront d’atteindre le résultat qualitatif imposé.

Bien investir, bien choisir, bien entretenir : plus de confort et des factures réduites. Le citoyen est toujours gagnant !

Sensibiliser, mobiliser, être moteur et coordinateur de l’action locale pour un développement durable !

• Pour anticiper et se préparer à l’entrée en vigueur en droit wallon des directives européennes comme :

° Le Décret sur la perfomance énergétique des bâtiments1, fixant des exigences minimales relatives à la performance

énergétique des bâtiments et imposant la certification des bâtiments neufs et existants et, dans les bâtiments pu-blics, l'affichage des certificats.

° La Directive relative à l'efficacité énergétique dans les utilisations finales et aux services énergétiques2. Elle impose

aux États membres d’économiser au moins 1 % supplémentaire de leur consommation d’énergie finale chaque année au cours des neuf années à venir, notamment en se fixant des objectifs en matière d’efficacité énergétique et en imposant des obligations aux fournisseurs d’énergie.

° Le paquet énergie « 3 x 20 » d’ici 2020 : -20 % d’énergie consommée, 20 % d’énergies renouvelables, -20 % d’émissions de CO2.

° Le passage de Kyoto 1 (réduction de 7,5 % des émissions de CO2 grâce aux efforts réalisés par le secteur industriel)

à Kyoto 2 impliquant une diminution des consommations énergétiques dans les secteurs tertiaire et résidentiel. Votre commune ?

Être prêt à temps

• Pour assurer une participation large de tous les acteurs, fédérer les énergies, encourager les initiatives :

> Penser globalement, agir localement : réconcilier l’action locale et globale en vue de la maîtrise énergétique et de la protection générale de l’environnement ;

> Favoriser les synergies dans le secteur privé et entre secteurs privé et public ; > Informer et mobiliser les citoyens et soutenir leurs initiatives.

(9)

La gestion énergétique,

un défi pour les communes !

Comment engager ma commune ?

Plusieurs conditions sont nécessaires à la mise en œuvre d’une politique communale de gestion énergétique : • Une implication forte des élus à toutes les étapes du

projet afin de piloter les opérations et d’assurer une

cohérence dans la politique globale de la commune. > Mettez la gestion énergétique à l’ordre du jour des

réunions du Collège des bourgmestre et échevins. • Une organisation efficace et une définition claire des

rôles de chaque acteur. L’énergie est une matière

transversale qui intervient à de nombreux niveaux de la vie communale (voir page suivante). Sa gestion nécessi-te l’action d’une équipe motivée et dynamique. Les rôles et responsabilités de chacun doivent être bien définis et partagés, et les outils et procédures de gestion être mis en place afin d’assurer le suivi des actions.

> Dressez l’inventaire des ressources et personnes-res-sources. Désignez une personne de référence, vérita-ble pivot chargé de coordonner les actions en matière de gestion énergétique.

• Le recours aux partenariats et à la concertation afin de partager l’expérience de différents acteurs et de pren-dre en compte l’intérêt général.

> Créez et/ou participez à un (ou plusieurs) réseau(x), qu’il(s) soi(en)t formel(s) ou informel(s).

Exemple : échange d’expérience entre les communes de

Nassogne et de Tellin dans le cadre de l’éclairage du hall om-nisports. L’installation mise en place à Tellin était totalement différente de celle existant dans la commune de Nassogne. Après visite à Tellin et analyse de la proposition d’une variante par un Facilitateur Energie, Nassogne a décidé d’adopter le même système qu’à Tellin. L’ancienne installation de 12 kW a été remplacée par une nouvelle de 6 kW, engendrant d’em-blée une économie d’énergie de 50 %. De plus, la pose de 2 interrupteurs commandant l’allumage d’une seule ou des 3 rangées de luminaires permet de réaliser deux tiers d’éco-nomie supplémentaire en journée, lorsque le hall omnisports est utilisé par une école qui n’occupe qu’un tiers de la salle. De telles synergies pourraient être renforcées.

• Une communication large et une participation élargie :

chacun est acteur.

La mise en œuvre et la réussite d’une politique commu-nale de gestion énergétique implique la mobilisation et l’association de l’ensemble des acteurs au projet. De plus, l’adhésion de chacun à un projet fédérateur permet d’évi-ter bien des freins et blocages lors de sa réalisation.

> Informez, expliquez, fédérez pour prévenir toute forme d’incompréhension, de refus, voire de « sabotage » !

Exemple : À Nassogne, chaque enseignant a été consulté via

un formulaire pour savoir comment, selon lui, économiser l’énergie dans sa classe. Il y a eu beaucoup de réponses et, sur cette base, pas mal de petits travaux d’amélioration ont été réalisés.

• Interaction et interrelation entre les acteurs : > L’initiative n’est pas l’exclusivité des élus : des

citoyens ou le personnel communal peuvent être intéressés et proposer des actions en faveur de la maîtrise énergétique.

> Les utilisateurs de bâtiments, par exemple, sont souvent les premiers à détecter des « défauts de fonctionnement » et à pouvoir suggérer des pistes d’amélioration.

Initiative Mise en oeuvre Coordination

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mais partout présente

Alors, qui s'occupe de l'énergie ici ? Moi, je paie les factures. Moi, j'établis le budget. Nous, on veille à tout éteindre en fin de journée.

Vous gérez l’énergie !

Moi, j’assure la maintenance des installations.

Moi, je fais le tour du bâtiment en fin de journée pour vérifier que tout est éteint. Moi, je coupe

le moteur du car communal lors d’arrêts prolongés. Moi, je vérifie le respect

de la réglementation thermique dans les permis d’urbanisme. Conseil communal (aspect législatif) Collège communal (aspect exécutif) Receveur communal Comptabilité Finances Travaux Factures Il paie Urbanisme

Environnement JeunesseSports

- Education - Sensibilisation

Secrétaire communal Chef du personnel, il « organise » les tâches

- Sensibilisation

- Contrôle du respect des normes - Prescriptions - Primes… - Coordination de projets - Contrats énergie et livraisons - Maintenance des installations, du matériel - Collecte des données énergétiques - Cahiers des charges et travaux - Éclairage public Culture Enseignement Population … - Contrats énergie - Maintenance - Collecte des données - Cahiers des charges et travaux Receveur Travaux Service social Guidance énergétique Factures - Il définit les orientations stratégiques

- Il prend les décisions - Il examine les propositions des différents services

Pouvoir

politique

Administration

CPAS

Conseil de l’action sociale

L’énergie, matière transversale intervenant à quasi tous les niveaux d’une commune :

(11)

Cette grille vous permet de dresser un état des lieux rapide de votre commune en matière de gestion énergétique. Si l’affirmation est correcte, cochez la case qui suit celle-ci. Reporter ensuite les cases cochées sur la cible fournie à la suite de cette grille.

Autodiagnostic :

Ma commune et l’énergie

Mobilisation des moyens humains

Constitution d’une équipe « énergie »

ACTIONS ✔ NIVEAU FICHES DU GUIDE

• Ma commune a un échevin en charge de l’énergie 1 Constituer une équipe

énergie stable • Échevin de l’énergie • Responsable énergie • Cellule énergie • Personnes-ressources • Réseau extérieur

• Ma commune a une personne responsable de l’énergie 1

• Ma commune a une « Cellule » énergie 2

• Ma commune utilise des personne-ressources extérieures en matière de gestion

énergétique 2

• Ma commune participe à un réseau extérieur axé sur la maîtrise énergétique 3

Sensibilisation et motivation des acteurs

Sensibilisation

ACTIONS ✔ NIVEAU FICHES DU GUIDE

• Le personnel communal reçoit une information régulière sur l’utilisation rationnelle

de l’énergie 1

• Les citoyens de ma commune reçoivent une information régulière sur l’utilisation

rationnelle de l’énergie 2

• Les élèves des écoles situées dans ma commune sont éduqués à l’utilisation

rationnelle de l’énergie 3

• Ma commune informe les candidats bâtisseurs ou à la rénovation sur la maîtrise

de l’énergie dans leur habitation 3

• Ma commune informe régulièrement les architectes sur la maîtrise de l’énergie

dans les projets de construction 3

• Ma commune informe régulièrement les PME installées sur son territoire sur

la maîtrise de l’énergie 3

• Ma commune informe périodiquement une Task force (Sociétés de logements,

zone de police, commerçants…) sur la maîtrise de l’énergie 3

Motivation

ACTIONS ✔ NIVEAU

• Ma communue motive le personnel communal à maîtriser les consommations

énergétiques au travail (incitants divers) 1

• Ma commune motive ses citoyens à la maîtrise de l’énergie (primes, réduction d’impôt,

achats groupés de matériel…) 2

• Ma commune encourage les écoles à la maîtrise de l’énergie (intégration de la gestion

de l’énergie au projet pédagogique…) 3

• Ma commune motive les candidats bâtisseurs ou à la rénovation à réaliser des travaux

« URE » et à aller au-delà de la réglementation thermique (primes, autres incitants….). 3 • Ma commune encourage les architectes à concevoir des bâtiments énergétiquement

performants (prime au concepteur…) 3

• Ma commune encourage les PME à réaliser des investisssements URE*

(primes, réduction de taxes…) 3

• Ma commune encourage la Task Force à participer à la maîtrise des consommations

énergétiques sur le territoire communal 3

Établir un plan de

communication Utiliser des incitants

• Sensibilisation et motivation du personnel communal • Sensibilisation et motivation des citoyens • Sensibilisation et motivation des écoles • Sensibilisation et motivation des candidats bâtisseurs et à la rénovation • Sensibilisation et motivation des architectes • Sensibilisation et motivation des PME • Sensibilisation et motivation d’une Task force

(12)

Aménagement du territoire

Aménagement du territoire

ACTIONS ✔ NIVEAU FICHES DU GUIDE

• Ma commune intègre la maîtrise énergétique dans le cadre de schéma d’orientation

et de planification 1 • Agir sur l’aménagement du territoire

• Schéma d’orientation et de planification

• Mise en oeuvre des zones urbanisables

• Plan de mobilité

• Prescriptions énergie pour les lotissements

• Prescriptions énergie dans le RCU

• Ma commune a défini des priorités visant à la maîtrise énergétique dans la mise en

œuvre des zones urbanisables 2

• Ma commune dispose d’un plan de mobilité à jour 2

• Ma commune a édicté des prescriptions « énergie » pour les lotissements à construire

sur le territoire communal 2

• Ma commune a intégré des prescriptions « énergie » dans son Règlement Communal

d’Urbanisme 3

Gestion du patrimoine

A. Gestion des données de consommation (bâtiments et véhicules communaux)

ACTIONS ✔ NIVEAU FICHES DU GUIDE

• Ma commune enregistre les consommations énergétiques des bâtiments et véhicules

communaux 1 • Gérer des données énergétiques

• Collecter et enregistrer les données énergétiques

• La comptabilité énergétique

• Comparer les données • Ma commune utilise une comptabilité énergétique pour le suivi des consommations

communales 2

• Ma commune compare les consommations énergétiques des bâtiments et véhicules

communaux et interprète les résultats 3

B. Suivi du patrimoine communal

ACTIONS ✔ NIVEAU FICHES DU GUIDE

• Ma commmune dispose d’un cadastre énergétique de ses bâtiments mis régulièrement

à jour 1 • Suivre le patrimoine communal

• Le cadastre énergétique

• Calculer les ratios éner-gétiques et comparer ses consommations à celles de bâtiments semblables

• Établir un projet de plan d’investissement • Ma commmune calcule les ratios énergétiques des bâtiments et véhicules communaux 2

• Ma commune compare les consommations énergétiques de ses bâtiments à celles de

bâtiments semblables 2

• Ma commune a établi un projet de plan d’investissement en matière de réduction des

consommations énergétiques 3

C. Intervention sur le patrimoine communal

ACTIONS ✔ NIVEAU FICHES DU GUIDE

• Ma commune a entamé l’audit énergétique des bâtiments communaux 1 • Intervenir sur le patrimoine

communal

• L’audit élargi

• Bien exploiter les bâtiments et installations

• Des objectifs et clauses URE lors de travaux

• Recourir aux énergies renouvelables

• Évaluer les économies d’énergie réalisées • Ma commune tient compte des recommandations de l’audit : elle met en œuvre les

mesures correctrices et/ou établit un plan d’investissement pour réaliser les travaux 1 • Ma commune veille à une bonne exploitation des bâtiments et des installations sur

le plan énergétique 2

• Ma commune introduit des objectifs d’URE* aux différents stades des projets de

rénovation / construction 2

• Ma commune étudie la possibilité de recourir aux énergies renouvelables lors

de projets de rénovation / construction 3

• Ma commune évalue les actions d’URE* entreprises et dresse le bilan des économies

d’énergie réalisées 3

(13)

Autodiagnostic :

Ma commune et l’énergie

Cible pour l’autodiagnostic

Reporter les résultats de l’autodiagnostic sur la cible en respectant les règles suivantes :

° pour chaque case cochée dans la grille précédente, vous noircissez un tronçon de la cible ;

° la cible est divisée en 7 secteurs. Chaque secteur est identifié par un « titre » et éventuellement un « sous-titre ». Qui sont les mêmes que ceux de la grille.

Vous noircissez un tronçon de même titre et sous-titre que la case de la grille correspondante ;

° le tronçon à noircir est de la même couleur que la case cochée dans la grille (le dégradé de couleurs correspond aux différents niveaux) ;

° là où il y a plusieurs tronçons de même couleur, vous noircissez d’abord le plus proche du centre de la cible.

MOB ILIS ATIO N D E M OYEN S HU M AIN S A M EN AG EM EN T D U T ERR ITOIRE SEN SIBI LISA TION DES ACTEU RS GEST ION D U PA TRIM OIN E Sen sibi lisat ion Motivati on Gestion des don nées Suivi du pa trim oine I nter vent ion sur le de consomma tion com mun al pat rim oine com mun al 1 2 3 3 2 1 3 2 1 1 2 3

Mobilisation des moyens humains

Constitution d’une équipe « énergie »

ACTIONS ✔

NIVEAU FICHES DU GUIDE

™ Ma commune a un échevin en charge de l’énergie 1 ™ Constituer une équipe

énergie stable ™ Échevin de l’énergie ™ Responsable énergie ™ Cellule énergie ™ Personnes-ressources ™ Réseau extérieur

™ Ma commune a une personne responsable de l’énergie 1

™ Ma commune a une « Cellule » énergie 2

™ Ma commune utilise des personne-ressources extérieures en matière de gestion

énergétique 2

™ Ma commune participe à un réseau extérieur axé sur la maîtrise énergétique 3

MOB ILISATIO N D E M OYEN S HU M AIN S A M EN AG SEN SIBI LISA TION DES AC TEURS OIN E Sen sibi lisat ion Mo tivation oine I nter vent ion sur le pat rim oine com mun al 3 2 1 3 2 1 1 2 1 2 3 Exemple :

(14)

Interprétation de la cible noircie

Vous avez sauté des étapes essentielles au développement d’une politique de gestion énergétique. Vos actions futures risquent de souffrir d’un man-que de stabilité (absence de structure, de procédures…).

> Mettez en place les bases ; elles sont nécessaires à la pérennité de vos actions.

Vous avez commencé par poser les bases, assurant la cohérence, la stabi-lité et la pérennité des actions ultérieures.

> Continuez à progresser, à élargir la démarche.

Les actions sont menées au coup par coup, sans ligne de conduite, suivant les opportunités du moment.

> Définissez une ligne d’action.

Vous avez choisi d’agir, en priorité, sur certaines thématiques. Vos actions sont cohérentes et guidées par une ligne de conduite.

> Renforcer les axes forts et développer progressivement les axes faibles.

Suggestion

1. La cible comme outil d’évaluation de la communica-tion de votre commune

Soumettez la grille d’évaluation à différentes catégories de personnes (élus, personnel communal, simples citoyens…) en ne les interrogeant bien sûr que sur les points qui les concernent. Reportez ensuite chaque évaluation sur une cible et comparez alors les différentes cibles.

Cette comparaison vous permettra d’évaluer la communi-cation de la commune quant à sa politique énergétique : • Les cibles noircies sont pareilles…

° … et correctes : L’information circule bien et est diffu-sée vers tous les acteurs.

° … et incorrectes : L’information diffusée est

incom-• Les cibles noircies diffèrent entre élus et personnel communal : améliorez votre communication en interne, impliquez chacun davantage !

° De plus, l’évaluation est incorrecte : l’information qui circule est incomplète, insuffisante ou mal comprise… • Les cibles noircies diffèrent entre « Administration

commu-nale » et « administrés » : renforcez votre communication externe, à l’égard des citoyens et autres acteurs locaux ! ° De plus, l’évaluation est incorrecte : l’information qui

circule est incomplète, insuffisante ou mal comprise…

2. La cible comme outil de communication

Utilisez la cible comme outil de communication. À partir de l’état des lieux dressé suite à l’autodiagnostic et illustré par la cible, définissez des priorités d’actions. À intervalles réguliers, montrez les progrès accomplis en

Ma commune et l’énergie

MOB ILIS ATION D E M OYEN S H UM AINS A M EN AG EM ENT D U TERR ITOIRE S ENSI BILI SATI ON D ES AC TEURS GESTION DU PA TRIM OIN E Sen sibilis atio n Motivat ion

Gestion des donnée

s Suivi du patri moi ne Int erve ntio n su r le de consomma tion c omm unal patri moi ne c om m unal 3 2 1 3 2 1 1 2 3 1 2 3 MOB ILIS ATION D E M OYEN S HU M AINS A M EN AG EM EN T DU T ERRITOIR E SEN SIBI LISA TION D ES AC TEURS GESTION DU PATR IMOI NE S ensi bilisat ion Motivation Gestion des don nées Suivi du pa trim oine Inter vent io n su r le

de consommation com mun al pat rimoi ne c om m unal 1 2 3 3 2 1 3 2 1 1 2 3 MOB ILIS ATION D E M OYEN S H UM AINS A M EN AG EM ENT D U TERR ITOIRE SEN SIBI LISA TION DES AC TEURS GESTION DU PA TRIM OIN E S ensi bilis atio n Motivat ion

Gestion des donnée

s Suivi du patri moi ne Int erve ntio n su r le de consomma tion c omm unal patri moi ne c om m unal 3 2 1 1 2 3 1 2 3 3 2 1 MOB ILIS ATION D E M OY EN S HU M AINS A M EN AG EM EN T D U TERR ITOIRE S ENSI BILI SATI ON D ES AC TEURS GESTION DU PA TRIM OIN E S ensi bilisat ion Motivation Gestion des don nées Suivi du pa trim oine Inter vent ion su r le

de consommation com munal pat rimoi ne c om m unal 3 2 1 3 2 1 1 2 3 1 2 3

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(15)

Une politique communale de gestion énergétique s’inscrit complètement dans une démarche de processus d’amé-lioration continue. Les étapes du processus d’améliora-tion continue se retrouvent dans les différentes parties du Guide pratique.

Le principe

Le processus d’amélioration continue part du prin-cipe que celui qui ne progresse pas régresse. En effet, la société, la technologie, le contexte économique et environnemental, le monde autour de nous évoluent et continuent d’avancer. Pour maintenir un niveau de connaissance atteint, il faut au moins se tenir à jour, ce qui implique déjà un effort, un travail.

Les étapes du processus d’amélioration

continue

1. Volonté politique : s’engager

• Sensibiliser

• Mobiliser (des personnes, des moyens) • Impliquer

• Former • Motiver • Fédérer

2. État des lieux : réaliser un autodiagnostic de la politi-que énergétipoliti-que communale

• Déterminer les points forts et les points faibles (organisationnels, thématiques)

• Identifier les enjeux

3. Plan d’action : agir à différents niveaux

• Définir des priorités

• Définir des objectifs, des cibles à atteindre ; choisir des indicateurs

4. Mise en œuvre du plan d’action

• Décrire les fonctions, organigrammes, procédures • Sensibiliser et former du personnel

5. Evaluation des actions

• Suivre et évaluer les actions à l’aide d’indicateurs, en utilisant des références, en effectuant des comparaisons

6. Corrections et amélioration

• Réévaluer – Dresser un nouvel état des lieux

• Ajuster le plan d’actions – Définir de nouveaux objectifs, de nouvelles cibles

• Garder la mémoire de ce qui a été réalisé

7. Communication interne et externe

• Informer les acteurs entre eux • Informer les citoyens

Processus d’amélioration continue

Communic

ation

Corr ections et amélior ation

Etat des lieux

Plan d'action Mise en oeuvre du plan d'action Evaluation des actions

Volonté politique

(16)
(17)

• Le Facilitateur Cogénération : facilitateur@cogensud.be

• Le Facilitateur Eolien : eole@apere.org

• Le Facilitateur Bois-énergie pour le Service public : pbe@frw.be

• Le Facilitateur Biomasse-énergie pour les entreprises (biométhanisation et bois-énergie) : irco@skynet.be

• Le Facilitateur Bois-énergie pour les ménages : marchal@valbiom.be

• Le Facilitateur Hydro-énergie : hydro@apere.org

• Le Facilitateur Biocarburants : jossart@valbiom.be

• Le Facilitateur Solaire Photovoltaïque : denis.thomas@ef4.be

• Le Facilitateur Pompe à chaleur : guillaume.fallon@ef4.be

• Les Facilitateurs Résidentiels : 12 Guichets de l’énergie répartis en Wallonie, 078/15.00.06 Vous trouverez les informations à jour sur le site internet http://energie.wallonie.be

(18)

Différents types de fiches

Le guide pratique comprend plusieurs types de fiches :

Des couleurs comme repères

Les fiches d’actions sont rassemblées selon 4 thématiques, identifiées par une couleur :

Mobilisation des moyens humains

Sensibilisation et motivation des acteurs

Aménagement du territoire

Gestion du patrimoine

Ces mêmes couleurs sont utilisées dans l’ensemble du guide pratique et permettent de se repérer dans : • l’autodiagnostic de la brochure introductive Objectifs,

méthode et bonnes pratiques ; • la table des matières ;

• les renvois vers d’autres fiches : Voir 3.2 signifie « voir l’étape 3 – fiche 2. de la thématique Sensibilisation et

motivation des acteurs.

Une structure modulaire

La table des matières prend la forme d’un tableau de synthèse ordonnant, pour chaque thématique, les dif-férentes étapes consécutives d’une politique de gestion énergétique.

Les points d’entrée dans le guide sont multiples : • en lecture continue, par thématique ;

• en ciblant une étape précise repérée dans la table des matières ;

• à partir des questions de l’autodiagnostic de la brochure introductive.

Les tableaux proposés tout au long du guide pour organi-ser les tâches, collecter des données ou synthétiorgani-ser des informations sont rassemblés à la fin du guide dans les

Fiches outils.

Une table des matières Des fiches d’actions Une fiche « bilan Des fiches d’information Des fiches outils énergétique communal »

(19)

Table des matières

Champs d’action Étape 1 Étape 2 Étape 3

Mobilisation des moyens humains

0.0 Constituer une équipe

énergie stable 1.1 Échevin de l’énergie1.2 Responsable Énergie 2.1 Cellule énergie2.2 Personnes ressources 3.0 Réseau extérieur

Sensibilisation et motivation des acteurs

0.1 Établir un plan de

communication 0.2 Utiliser des incitants

1.0 Personnel communal 2.0 Citoyens 3.1 Écoles

3.2 Candidats bâtisseurs et à la rénovation 3.3 Architectes 3.4 PME 3.5 Task Force

Aménagement du territoire

0.0 Agir sur l’aménagement

du territoire pour maîtri-ser l’énergie

1.0 Schémas d’orientation et de planification – Documents d’orientation stratégique

2.1 Priorité dans la mise en œuvre et l’affectation des zones urbanisables 2.2 Plan de mobilité 2.3 Prescriptions énergie

pour les lotissements

3.0 Prescriptions énergie dans le RCU

Gestion du patrimoine

A. Gérer les données

énergétiques

B. Suivre le patrimoine communal

C. Intervenir sur le patri-moine communal

A.1 Collecter et enregistrer les données énergétiques

B.1 Le cadastre énergétique

C.1 L’audit énergétique

A.2 La comptabilité énergétique

B.2 Calculer les ratios énergétiques et comparer ses consommations à celles de bâtiments semblables

C.2.1 Bien exploiter les bâti-ments et les

installations

C.2.2 Des objectifs et clauses URE lors de travaux

A.3 Comparer et intepréter les données de consom-mations

B.3 Établir un projet de plan d’investissement

C.3.1 Recourir aux énergies renouvelables

C.3.2 Évaluer les économies d’énergie réalisées

(20)

des moyens

humains

(21)

Pourquoi ?

• La mise en œuvre de n’importe quelle politique néces-site de mobiliser des moyens humains pour

° Initier le projet : rassembler les idées et les

compé-tences, fédérer les énergies ;

° Porter le projet ;

° Suivre le projet au niveau politique, technique et admi-nistratif.

Comment ?

Rassembler des compétences politiques, techniques, de communication :

° Quelles sont les personnes les plus à même de

parti-ciper au projet ?

° Quelles sont les personnes qui manifestent de

l’en-thousiasme pour participer au projet (connaissances / compétences professionnelles, intérêt personnel…) ? > Désigner les personnes en charge du projet.

Réserver du temps :

° Quelle est la charge de travail estimée par personne

pour mener à bien le projet ?

° Les personnes désignées disposent-elles du temps

nécessaire dans leur horaire de travail, pour mener à bien les tâches du projet ?

> Intégrer les nouvelles tâches au planning des per-sonnes désignées.

> Décharger ces personnes d’autres tâches pour leur maintenir une charge de travail acceptable.

Stabiliser l’équipe :

° Quelle part d’un équivalent temps plein de type «

ca-dre » une réduction de 5 à 10 % de la facture énergéti-que de la commune permet-elle de payer ? Évaluer le rapport coût/bénéfice d’un tel renfort.

° Le remplacement d’une personne chargée du suivi

administratif et technique du projet signifie une perte d’expérience importante et implique de recommencer tout à zéro à ce niveau. Un changement de personnel menace la pérennité du projet.

> Permettre aux personnes désignées de travailler dans de bonnes conditions : charge de travail accep-table, stabilité de l’emploi…

> Anticiper le futur départ d’une personne (retraite…) en formant son remplaçant.

Faire appel à des personnes-ressources externes :

° Une expertise particulière ou une aide ponctuelle peut

être apportée par une personne externe, l’engage-ment d’un agent spécilialisé ne se justifiant que pour de très gros investissements.

° Attention : un stagiaire, éco-conseiller par exemple,

peut aider à créer une certaine dynamique et à mettre en place certains outils mais il faut veiller à assurer le suivi une fois le stage terminé.

Redéfinir et réorganiser les tâches :

Compéten-ces Personnedésignée

Charge de travail estimée par mois Déchargé des tâches suivantes… … reprises par

Politiques M. Martin X jours

Techniques M. Dupuis Y jours Relevé des compteurs M. Charpentier

Communi-cation M. Martin Z jours IDEES

COMPETENCES TEMPS

Suivi du projet

Appuis extérieurs ponctuels

Politique Technique Administratif

Pérennité dans le long terme

Mobilisation de moyens humains

Lancement du projet

Constituer une équipe

énergie stable

(22)

Pourquoi désigner un échevin

de l’énergie ?

Pour marquer une volonté politique de

° Créer une dynamique globale de gestion énergétique dans la commune ;

° Montrer l’exemple et participer à la lutte contre les changements climatiques ;

° Utiliser parcimonieusement les réserves d’énergies fossiles et faire des économies financières.

Pour donner une visibilité politique à la gestion de

l’énergie : cette matière a, aux yeux de la commune,

autant d’importance que le tourisme, les sports ou l’environnement…

Pour gérer une matière transversale qui intervient à de nombreux niveaux de la vie communale.

Comment ?

Assurer une cohérence dans les attributions et

dési-gnation des échevinats afin de favoriser les approches

transversales et de permettre ainsi une action plus efficace.

La gestion de l’énergie occupe une part plus ou moins importante dans les différentes matières traitées par une commune. Le tableau ci-dessous donne quelques exemples de cette importance :

Matières Lien avec la gestion de l’énergie

Travaux – Gestion du patrimoine communal >>> Aménagement du territoire – Urbanisme >>>

Mobilité >>>

Développement durable >>>

Cadre de vie – Logement >>

Environnement >>

Finances >>

Jeunesse – Sports >>

Culture – Tourisme >

Enseignement - Emploi >

Etat civil - Santé >

Travailler en collaboration avec les autres échevinats : l’énergie est une matière transversale qui a des affinités avec de nombreuses matières comme l’indique le tableau ci-dessus. Il n’est évidemment pas possible de réunir toutes ces matières au sein d’un même échevi-nat. Il est donc primordial que l’échevin de l’énergie se concerte et travaille en étroite collaboration avec les échevins gérant les matières proches.

Travailler en collaboration avec le responsable

éner-gie. Celui-ci est le pendant technique de l’échevin de

l’énergie en ce qui concerne la gestion énergétique des bâtiments communaux ; il est donc un interlocuteur de premier ordre pour tout ce qui touche à la politique énergétique du patrimoine communal.

Être à l’écoute du personnel, des usagers, en particu-lier de leurs suggestions et remarques touchant à la gestion énergétique.

Quel rôle ?

Moteur : l’échevin de l’énergie dispose de l’initiative politique et donne l’impulsion nécessaire à la politique de gestion énergétique. Il y sensibilise le Secrétaire communal et le receveur communal.

Relai : il relaie auprès du Collège les propositions des différents Services et du responsable énergie.

Pilote : au sein du Collège, il définit des orientations stratégiques en matière de gestion énergétique et veille à une cohérence de la politique globale de la commune pour l’ensemble des matières touchant à la maîtrise énergétique.

(23)

Pourquoi désigner un responsable énergie ?

Pour appréhender de manière globale et dans la durée

les multiples dimensions de la gestion de l’énergie au

sein du patrimoine communal.

Pour donner une visibilité à la gestion quotidienne de

l’énergie dans les bâtiments communaux.

Comment ?

Désigner, au sein du personnel communal, un

res-ponsable énergie. Celui-ci a un profil technique lui

permettant d’assurer le suivi énergétique des bâtiments communaux et de mener à bien des projets techniques visant à une utilisation rationnelle de l’énergie (URE) au niveau des installations et des bâtiments eux-mêmes.

Former le responsable énergie.

Le responsable énergie est la personne de référence

char-gée de la gestion énergétique des bâtiments communaux. Un cycle de formation est organisé annuellement et a pour objectif de fournir au responsable énergie des outils lui permettant d’élaborer des projets URE au sein des bâtiments communaux. Ce cycle comporte actuellement 14 journées portant sur des thèmes variés ; il est organisé par l’ICEDD. Le trimestriel gratuit le Réactif propose des articles techni-ques de fond et sur l’actualité énergie.

Plus d’information à l’adresse http://energie.wallonie.be Les conseillers en énergie sont chargés de réaliser le cadastre et la comptabilité énergétiques des bâtiments com-munaux, d’informer les citoyens, de vérifier le respect des normes énergétiques dans les demandes de permis d’urba-nisme. Un cycle de formation à leur intention est organisé par l’Union des Villes et Communes de Wallonie.

Définir sa charge de travail et vérifier qu’elle reste acceptable. La fonction de responsable énergie est une mission à temps plein dans une commune de taille moyenne mais l’économie réalisable le justifie.

Lui donner officiellement mandat de sa mission. Il doit être reconnu par les Services, le personnel, les élus comme l’interlocuteur privilégié en matière de gestion de l’énergie dans les bâtiments.

• Établir lescollaborations utiles entre le responsable énergie et les Services, le personnel, l’échevin de l’énergie et les élus en général.

Encourager les échanges entre le responsable énergie et ses pairs dans d’autres communes.

Lui donner des objectifs clairs en termes de réduction

des consommations d’énergie ; par la suite, traduire les

réductions de consommation réalisées en termes d’éco-nomies financières.

Informer les usagers de la mise en place d’une

po-litique de gestion énergétique. Former le personnel

technique chargé du pilotage et de la maintenance des

installations.

Communiquer les résultats des actions à l’ensemble du personnel communal.

Quel rôle ?

Suivre les consommations du patrimoine communal, identifier les problèmes et y remédier par la révision de l’organisation d’utilisation des bâtiments, l’adaptation des équipements et/ou des rénovations.

Veiller à une bonne maintenance des installations et équipements.

Réaliser des études en matière d’URE (historique de l’évolution des consommations, comportement des installations d’un bâtiment, éclairage public…).

Travailler sur l’interaction entre l’usager et les

équi-pements et considérer l’occupant comme un partenaire

précieux : il est un observateur de première ligne des phénomènes apparaissant dans le bâtiment.

Suivre les coûts d’exploitation et négocier les tarifs des énergies.

Réaliser des études techniques, des cahiers des char-ges afin de choisir de nouveaux équipements perfor-mants et adaptés aux bâtiments et à leur fonctionne-ment énergétique global.

Établir et introduire des dossiers de demandes de

sub-side, de prime, pour la commune auprès de la Région

wallonne.

Responsable énergie

1.2

(24)

Cellule énergie

2.1

Pourquoi créer une cellule énergie ?

Pour gérer efficacement une matière transversale qui intervient à de nombreux niveaux de la vie communale.

Pour travailler en concertation en équipe et assurer

une cohérence des actions menées par différents

Servi-ces sur le plan de la maîtrise énergétique.

Pour créer un lieu d’échange et de discussion sur la

problématique de la gestion de l’énergie, propice à

l’évaluation des actions entreprises et à l’émergence de nouvelles idées.

Pour améliorer la communication tant interne qu’ex-terne, sur la problématique de la gestion de l’énergie.

Pour pérenniser la mise en œuvre de la politique éner-gétique en cas d’absence ou de départ d’un agent.

Comment ?

Déterminer les personnes qui composent la cellule

énergie. Logiquement, les responsables (ou leurs

représentants) des matières liées assez étroitement à l’énergie devraient en faire partie :

Matières faire partie de la cellule énergiePersonnes pressenties pour

Energie Conseiller en énergie, responsable énergie

Travaux – Gestion du patrimoine

communal Chef des Travaux

Aménagement du territoire –

Urbanisme Conseiller en aménagement du territoire / responsable du Service d’urbanisme

Mobilité Conseiller en mobilité

Cadre de vie – Logement – CPAS Responsable du Service logement, responsable CPAS

Développement durable -

Environnement Eco-conseiller

En plus : Une cellule énergie « technique » peut éga-lement être formée par le responsable énergie, un électricien, un chauffagiste… pour s’occuper plus spécifiquement du fonctionnement des installations.

Fixer les modalités de fonctionnement de la cellule et

organiser les tâches :

Calendrier des

réu-nions

Personne désignée

Communi-cation des informations en interne et à l’extérieur Ordre

du jour Animation Compte-rendu

Mardi 9/10 –

14 h 00 G. Loist S. Devos G. Loist (éco-conseiller)M. Dubois Mardi 6/11 –

14 h 00 V. Bruyère M. Dubois V. Bruyère (éco-conseiller)M. Dubois

... ... ... ...

Le conseiller en énergie (ou l’éco-conseiller) est la personne indiquée pour chapeauter la communication et faire remonter et redescendre les informations au sein des différents Services ainsi que vers l’éxtérieur.

Travailler en collaboration avec l’échevin de l’énergie et établir une relation directe avec le Collège.

Quel rôle ?

Établir des connexions entre thématiques et intégrer

la maîtrise de l’énergie dans l’ensemble des projets et

actions de la commune.

Discuter des actions en cours, les évaluer et débattre d’améliorations pour une meilleure prise en compte de la problématique énergétique.

Réduire le cloisonnnement entre les Services ; faire

remonter et redescendre l’information au sein du

personnel communal (tâches effectuées par d’autres rendant des données disponibles…).

Communiquer de manière cohérente et claire vers différents publics sur la gestion de l’énergie.

(25)

Pourquoi faire appel à des personnes

ressources ?

Pour disposer d’une aide ponctuelle

° En vue de donner une impulsion à projet, un programme ; ° En vue de réaliser une tâche bien précise, limitée

dans le temps, lorsque la commune ne parvient pas à dégager le temps nécessaire en interne.

Pour recourir à une expertise particulière plus ou moins spécialisée.

Pour bénéficier d’une vision extérieure sur sa com-mune, ses bâtiments, ses installations…

Comment ?

Identifier le type de personnes ressources en fonction de l’intervention souhaitée. Quelques exemples :

Le réseau de Facilitateurs énergie de la Région Wallonne est composé de :

• 2 Facilitateurs « secteur » : Industrie et Tertiaire ;

• 9 Facilitateurs « technologie » : bois-énergie ménages / service public, biocarburants, biométhanisation, cogénéra-tion, éolien, hydro-énergie, solaire photovoltaïque, pompe à chaleur ;

• Le Facilitateur « social » ;

• Le Facilitateur « éducation ».

Fixer les modalités de la collaboration et assurer le suivi

de l’information entre la commune et la/les personne(s)

ressource(s) : durée de l’intervention, résultats attendus sur le plan du contenu et de la forme (rapport d’études, bilans énergétiques, recommandations, journées de for-mation…), données à fournir par la commune, coût, délais…

Personnes ressouces

Type d’intervention

Exemples d’intervention Aide

ponctuelle Expertise extérieureVision

Facilitateurs « technologie »

de la Région wallonne ✔ ✔

• Information et conseils sur une technologie

• Relecture d’étude de pré-faisabilité

• Supervision de cahiers des charges

• … Facilitateur énergie secteur

Tertiaire de la Région wallonne ✔ ✔ • Idem pour des solutions énergétiques au sein d’un bâtiment

Bureau d’études ✔ ✔ ✔

• Étude de faisabilité

• Dimensionnement, calculs d’installations

• Bilans énergétiques, audits

• Instruments relatifs à l’aménagement du territoire (schémas, plans, règlements…)

Consultant ✔ ✔ ✔ • État des lieux dans la commune Plan d’intervention

Association ✔

• Sensibilisation de certains publics :

- Écoles

- Personnes fragilisées

- Formation de Guides énergie

- ….

Stagiaire (éco-conseiller…) ✔ • Collecte et exploitation de données

• Sensibilisation via des documents… « Bénévoles » :

• Enseignants

• Directeurs d’écoles

• Citoyens ayant des connaissan-ces spécifiques…

• Détection d’améliorations possibles sur le plan énergétique dans les classes, les écoles

• Information, 1ère sensibilisation des élus par rapport à une technique…

...

Personnes ressources

2.2

(26)

Pourquoi faire partie d’un réseau

extérieur ?

Pour échanger et partager des expériences :

° Avoir connaissance de bonnes et mauvaises

pratiques ;

° Discuter de solutions testées par d’autres, lorsque sa

commune est face à un problème ou à une situation nouvelle ;

° Ne pas réinventer la roue en bénéficiant de

l’expé-rience des autres ;

° Envisager la résolution de problèmes communs à

plusieurs ;

° Organiser des visites de bâtiments, installations

re-marquables…

Pour bénéficier du phénomène d’émulation ;

Pour former un groupe de pression et être représenté

vis-à-vis d’autres organisations ou institutions (État

fédéral, Région wallonne, Intercommunales, distribu-teurs…).

Comment ?

Entrer dans un réseau existant.

Créer un réseau local avec des communes plus ou moins proches et/ou de taille plus ou moins semblable.

Exemples

• Réseaux de villes existants à l’échelle européenne :

° Energie-Cités : association des autorités locales

européennes pour une politique énergétique locale et durable. Ce réseau regroupant des villes de 24 pays vise à développer les initiatives par des échanges d’ex-périences, des transferts de savoir-faire, des monta-ges de projets communs…

Plus d’information à l’adresse http://www.energie- cites.org

° Sus-Cit (Sustainable cities) : projet de coopération

transrégionale en matière de développement durable entre des villes partenaires en Wallonie, en France et en Allemagne. Ce projet vise à promouvoir un échange d’expertise, un transfert de connaissances et à réa-liser des investissements pilotes portant notamment sur l’efficacité énergétique et l’utilisation d’énergies renouvelables dans les bâtiments publics, et sur le développement d’activités économiques liées à l’éco-construction.

Plus d’information à l’adresse http://www.sus-cit.org

• Réseau local :

° Il existe en Brabant wallon une fédération des

éco-conseillers. Ceux-ci se réunissent périodiquement, de manière informelle, selon la matière à gérer. Par exemple, lors de l’enquête wallonne sur l’Eau du pre-mier semestre 2006, tous les éco-conseillers du Bra-bant wallon se sont rassemblés et se sont partagé la tâche. Chacun a pris en charge la lecture et l’analyse critique de 3 à 4 pages de l’avant-projet, en fonction de sa sensibilité. Ils ont rendu leurs avis et critiques et l’ensemble des Collèges du Brabant wallon ont remis un avis commun.

Pourquoi ne pas en faire autant sur le plan énergétique ?

Réseau extérieur

3.0

(27)

et motivation

des acteurs

(28)

Pourquoi ?

L’énergie est une matière transversale ; elle est partout. De nombreux acteurs sont concernés, à des degrés divers. Aspects énergétiques liés à La mobilité ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ La construction, la rénovation ou la vente de bâtiments ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ L’utilisation des bâtiments et l’achat d’équipements ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ L’éclairage public ✔ ✔ ✔ ✔

Sensibiliser nécessite une action continue

° Pour modifier durablement les comportements ; ° Pour toujours améliorer le résultat ;

° Pour informer des résultats des actions et ainsi

main-tenir la mobilisation.

Comment ?

Définir une stratégie de communication ciblée en fonction des différents acteurs (usagers, techniciens, citoyens, PME, élus…). La personne de référence en ma-tière de gestion énergétique doit coordonner les actions.

Etablir un plan de communication échelonné dans le temps.

Être à l’écoute des acteurs.

Le cd-rom Energie+, consultable sur http://energie.wallonie.be, donne une série d’informations sur la manière de sensibiliser les occupants et propose quelques exemples d’affiches.

Exemple

• Exemple de stratégie de communication (présentée à titre illustratif et non dans un but répétitif) :

0.1

de communication

P er sonnel c ommunal CP AS Cit oy en Éc ol e Candidat bâtis seur / à la r éno vation Ar chit ect e Not air e, l otis seur, géomètr e

Logement social Polic

e

PME / Commer

ces

Public cible Objectifs Actions Moyens Calendrier d’action

Personnel communal (usager des bâtiments)

Réduire la consommation d’énergie des bâtiments communaux

Sensibiliser aux gestes URE*

Séance d’information 10 septembre 2008 Autocollants rappellant les

gestes URE*, placés sur les portes 1er octobre 2008 Note de service 15 novembre 2008

Affichage des consommations Tous les mois à partir de mars 2009

Citoyens Réduire la consommation des ménages Sensibiliser aux gestes URE*

Toutes-boîtes 20 septembre 2008

Séance d’information 1er octobre 2008 Article dans le bulletin

d’information communal Dans chaque bulletin à partir d’octobre ...

* Utilisation rationnelle de l’énergie

(29)

• Planning relatif au plan de communication :

• Être à l’écoute des acteurs :

Oct. Nov. Déc. Janv.

2009

Févr. Mars Avril Mai Juin Juil.

Sept.

Séance info Autocollants

Séance info Toutes-boîtes Personnel communal Citoyens ...

Note de service Affichage des consommations

Article dans le bulletin communal

Consultation périodique des acteurs Consigner par écrit Interpellation de la commune Information sur les résultats et la suite donnée Dépouillement périodique des données Confirmer à l’acteur que sa demande a bien été reçue Distribution d’un questionnaire

Organisation d’une réunion Désignation de personnes-relais Installation de boîtes à idées

Demande orale Demande écrite, par e-mail Reformuler pour l’acteur, avec son accord, et la déposer auprès d’un relais L’acteur la transmet à une personne-relais L’acteur la dépose dans la boîte à idées Réunion, séance d’information Lettre d’information, article dans le bulletin communal Rubrique sur le site internet de la commune Initiative des élus

Initiative des acteurs

0.1

Établir un plan

Figure

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