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Identités et différences dans les unités de deuxième articulation

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HAL Id: tel-01095229

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Submitted on 15 Dec 2014

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Identités et différences dans les unités de deuxième

articulation

Gabriel G. Bès

To cite this version:

Gabriel G. Bès. Identités et différences dans les unités de deuxième articulation. Linguistique. Uni-versité René Descartes - Paris V, 1972. Français. �tel-01095229�

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Identités et différences dans les unités de deuxième articulation

Gabriel G. Bès

Thèse pour le doctorat d’Etat ès Lettres,

sous la direction de Monsieur le Professeur André Martinet Université René Descartes - Paris V, avril 1972

Résumé

Le concept central de cette thèse est celui de comparaison, compris comme l’établissement d’identités et de différences entre des objets. On distingue comparaison descriptive et comparaison explicative, cette dernière mettant en jeu des observations indépendantes de l’acte de comparaison, auxquelles on peut confronter le résultat de la comparaison. L’importance de cette notion en linguistique est manifeste dans différents domaines et on peut faire un parallèle entre description des langues et comparaison. Le cadre descriptif peut se limiter à contrôler relativement au corpus les théories linguistiques et les descriptions de la langue qui en découlent, ou bien, comme dans la comparaison explicative, des observations externes aux théories peuvent être prises en compte, comme par exemple le comportement des locuteurs (perspective fonctionnelle défendue par Martinet et retenue dans cette thèse) ou l’intuition des usagers sur les énoncés de leur langue. L’organisation de la thèse suit cette ligne de partage entre comparaison descriptive et comparaison explicative.

La première partie, Délimitation du secteur d’une langue qui sera l’objet de la comparaison, est consacrée à délimiter les unités de deuxième articulation par rapport aux autres unités de la langue, à proposer quelques distinctions parmi les unités de deuxième articulation et à analyser, dans les unités ainsi délimitées, les différents secteurs susceptibles d’être comparés. Pour ce faire, il a été nécessaire, au chapitre II, de cerner un cadre de référence où les unités du plan de l’expression utilisées par les différentes écoles linguistiques pouvaient s’intégrer, le cadre devant être à la fois suffisamment précis pour distinguer les unités qui soulèvent, de par leur définition, des problèmes comparatifs différents (p.ex. le cénème des glossématiciens et le phonème pragois), mais suffisamment large pour qu’il devienne possible de grouper sous une même rubrique des unités qui, certes, sont définies en termes différents (p.ex. la notion de phonème chez Jones et Troubetzkoy), mais qui présentent cependant les affinités nécessaires pour être traités conjointement. Le cadre de référence est cependant souple, dans ce sens que des sous-divisions sont introduites si deux entités utilisées par des linguistes ou des écoles différentes ont en commun quelques caractères et non tous leurs caractères et si les caractères par lesquels ils se différencient sont susceptibles d’introduire des complications différentes, eu égard toujours au problème comparatif. Dans cette même première partie, le chapitre III est consacré à délimiter nettement deux types possibles de comparaisons des unités de deuxième articulation, selon qu’on tient ou non compte de rapports des unités de deuxième articulation avec le sens. La thèse se limite à la comparaison des unités de deuxième articulation sans rapport avec le sens.

La deuxième partie, La comparaison descriptive, comporte une révision critique d’un certain nombre de travaux où les questions comparatives sont abordées. La comparaison de phonèmes y occupe une place importante (chapitres V et VI), mais la comparaison dans un cadre glossématique a également été traitée (chapitre IV). Les travaux sont analysés selon une grille critique proposée à la fin de la première partie du travail, ce qui a permis de détecter, selon une méthode assez uniforme, un certain nombre de problèmes conceptuels qui sont sous-jacents aux comparaisons des unités de deuxième articulation. L’analyse de travaux est ainsi moins une fin en soi que le biais utilisé pour dégager des questions d’arrière plan. Par la suite, à partir de problèmes plus clairement posés, nous nous sommes efforcés d’avancer, dans certains cas, une réponse à des questions laissées en suspens, comme p. ex.,

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celle de savoir si une identification partielle de structures différentes était possible ou non (chapitres IV et VI). Mais, dans d’autres cas, l’analyse poussée de problèmes comparatifs nous a conduit à conclure que, dans un cadre strictement descriptif, certains problèmes relevant de l’arbitraire des jugements d’identité et de différence ne pouvaient pas recevoir une réponse satisfaisante.

La troisième partie, La comparaison explicative, comporte quatre chapitres, dont le premier (chapitre VII) est consacré à présenter un cadre susceptible de cerner un domaine de faits dont la comparaison doit rendre compte ; nous voulons montrer, par le biais de ce cadre, qu’un même type d’identification perceptive doit être accomplie par les usagers d’une langue dans des domaines aussi différents que la dialectologie et l’enseignement de langues. Les faits qui y seront cernés, observations externes aux théories qui déterminent les descriptions, relèvent ainsi du comportement des locuteurs ; nous re-plaçons donc la détermination des identités et des différences entre langues dans un cadre analogue à celui qui est proposé par Martinet pour la description des langues. Certes, la variable dégagée dans ce chapitre n’est pas la seule qui intervient dans un processus de communication ; elle ne peut donc pas, à elle seule, rendre compte de la gamme complexe de problèmes différents qui apparaissent, p. ex., en dialectologie et dans l’enseignement de langues. Pour cette raison, dans les chapitres ultérieurs (VIII et IX), elle est replacée dans ces cadres plus particuliers afin, d’une part, de montrer son interaction possible avec d’autres variables plus spécifiques de la dialectologie et de l’enseignement de langues et d’une autre, de dégager les faits d’identification perceptive dont l’identification linguistique doit rendre compte. Le dernier chapitre du travail (X) est destiné à résumer les conclusions dégagées aussi bien dans la partie descriptive que dans la partie explicative et à en tirer les conséquences ; les deux comparaisons étant complémentaires, les conclusions se doivent aussi de l’être. En prenant comme point de départ certaines observations de Martinet portant sur la description de systèmes de phonèmes, nous suggérons dans ce chapitre quelques modifications possibles à introduire dans la description des unités de deuxième articulation. Mais, la conclusion la plus importante du travail est vraisemblable-ment celle où l’on s’efforce de montrer la très grande distance qui reste encore à parcourir avant de donner une solution qui soit, en tous points, satisfaisante aux problèmes posés par la comparaison explicative.

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