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Déglaciation d'un secteur des rivières Chaudière et Etchemin, Québec

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

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DEGLACIATION

D'UN SECTEUR DES

RIVI~RES CHAUDIER~ F..'T ETCHElIaIN 1 QUEBP;C

MEN10 IRE- SO UMI S A

i "

LA FACUL'l'E DES ETUDES ET RECHERCHES GRADUEES , POUR REMPLIR PARTIELLEMENT 'LES EXIGENCES

.,

EN VUE DE L ''OBTENTION DU DEGRE DE

LA MAITRtSE ES SCIENCES #' UNI~RSITE

McGIDL

MONTREAL, CANADA PAR R, CLAUDE GAUTHIER 1 . \ < •

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GAUTHI~R 1~76

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Déglaciation des Rivières Chaudi~re et Etchemin

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Considère maintenant ce qui leur arrivera naturel-lement si on les délivte de leurs chalnes et qu'on les

guérisse de leur ignorance.~. Que crois-tu donc qu'il

répondra si quelqu'un lui vient dire qu'il n'a vu jusqu'

alors que de vains fantdmes, mais qu~à présent, plus

près de la réalit~ et tourné vers des objets plus réel~,

il voit plus

just~?

•• Ne penses-tu pas quiil sera

embarrassé t ,et que-'les ombres qu 1 il voyait tout à l' heure

lui para!tront plus v,raies que les objets qu'on lui montrb maintenant?

Platon, République VII (Introduction) \ , ' , , " l , , 1

(4)

).

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/

iii . / RESUME

Le Glacier Laurenticnla été disjoint de son front

lors de.l'introduction de la mer ~ l'intérieur des Basses

'l'erres du Saint-Laurent. Cette séparation, transgressi vg dans le temps, a provoqué la formation d'une calotte

glaciaire résiduelle active recouvrant les Appalaches avant

l?,OOO B.P. Le centr~ d'écoulement de ce nouveau glaci~r

indépendant se si tuai t au Sud de la vallée du Saint-Laurent,

uenversant Sinsi le sens du mouvement glaciaire dans l i

région de la rivi~re Chaudi~re.

Une dispersion d' er.ratiques caractéristiques de 'soure e

connue, dont une séri~ volcano-sédimentaire, permett~nt,

d'évaluer l'amplitude· de ce mouvement'ver~ le Nord. Les

di stances maximal cs de transport vers l~ Nord observées

sont supérieures à 20 kilomètres. Une succession de crêtes

morainiquoG disc~ntinues dans la partie Nord de la réBion

suggère une régression du front glaciaire vers le Sud. La

structure interne des dépôto ~lacio-f}uviaux indique un

écoulement des eaux de fonte vers le Nord l ces',dl'Pdts sont

constitués d'erratiques provenant du Sud.

Un réseau de lacs proglaciâires s'est form {lors'

d'une ré3.C'tivation du front glaciaire laurcnt.len a l'lnt~­

rieur des Hautes Tellres appaiac hiennes. "les vallées de la

Chaudière et de l' Etchemin se sont, trouvées iJrnondées. Le

'Glacier App~lachien bordait l'èxtensÎon Sud~ouest de ces

lacs, les envahissant partiellement plusieurs fois pendnnt des réavancées mineures, comme ]e montrent des successions'

de dépôts d' argile et de diamicton interli tés. ~

DeEl stries du type "crag and tail" représentent une

succession de mouvements r,laciaires où le mouvement vers le

Nord succ~de à celui vers le Sud-Est.' La partie Nord de la

région a été recouverte par la réavancée~laciér

Lauren-tien, progressant vers l'Est.

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-iv ABS1RACT

The receedin~ Laurentian Glacier was bissected by

the southwest extension

2f

marine water in the

Saint-Lawrence valley. This tllme-trans;gressive separation

cre-ated an active rcsidual 'icQ.l.cap over the Appalachian area

prior to 12,600 B. P. The c'entre of outflow of this new

independant glacier waB south of tho Saint-Lawrence valley,

reversin~ the direction of glacial movcmept in the Chaudière

v

J{i ver area. , :

A dispersion of characteristic erratic~ of a known

I?ource, including a Ivolcano-sedimentary group among others,

allowG evaluation of the amplitude of the northwa~d

move-ment. The maximum ,distances of transport observe~ are

greater than 20 kilometres. A~succession of dis~9ntinuous

morainie fidges in the northern part of the are a sugeests

a southward regression of the lce margine The internai

structure of glaalo-fluvial deposits indicatcs a northward

flo~of meltwate~1 these aeposits consi~t of erratics

co~ng from the south. '

A network of proglacial lakes formed during a reac-tivation of the LAurentide lee front, inside of the

Appala-chian Highl,nds. The Chaudi~re and Etchemin valleys were

flooded. The Appalachian Glacier formed the border of the

southwestern extension of these lakes, partially invading

them several times during minor readvances, as'shown by

successions of interbedded clay and diamicton deposits.

Crag and tail striations indicate a succession of '

glacial movements in which the northward succeeds the

sop.theastwarè. The northern part of the regi on was covered

ov~r by a readvancing of the Laurentian Glacier, movine

eastwardly. J

..

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(6)

--v

C

TABLE DES

l'IATI~~S

1

o

EXERGUE. i i

RE~UME. • i i i

ABSTRACT i v

TABLE DES MATIERES v

FIGURES ~~ CARTES

,TABLES ET· TABLEAUX.

PHOTOG RA PHI ES APPF;NDICES REMERC ~ l El~ENT S \ " Chapi tre 1. INTRODUCTION. 1.1 Locali sation 1.2 Physiographie 1. J Mé.thode de Travail

1.4

Travaux Antérieurs

1.5

Objectifs de'l'Etude

11. DISPERSION DES INDICA'rEURS

2.1 Introduction

2.1.1 Objectifs

, 2.1. 2 Etudes antérieures

2.2 Géologie du Substratum Rocheux

2.3 Choix Pétrographiqué des Indicatours 2';.1 Degré, de résistanc e dt' la. rothe 2.;.2 Dimension de la source et son

, '-, expression topographique

. 2.

J.'

Orientation des contacts géo1oeiqueo

2.3.4 Identification

sare

des indicateurs

2.4

Echantillonnage et Granulométrie 1

2.4.1 îype de matériel glaciaire et méthodes d'enchantil1onnage 2.4.2 Dimension des blocs observés

a) Hypothèse 1 . b) Hypothèse 2 Concl~Fions de la section 2.4 viii x xH xUi 1 ). 2 4 6 9 12 '12 12 12 18 21 21 22 23

24-27

ê7 JI JJ ;39 47 ';'-, <';'-, ~ -

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(7)

1 1'" 1 t l f' 1 1 !

1

111. IV.

V.

~\

-

\

\

vi

2.5 Evaluation du Transport Glaciaire \ 49

2.5.1

Les volcaniques

51

a) Transport vers le Sud des yolcaniques •

51

b) Transport vers le Nord des volcaniques 52

c) Interprétation des ré~ultats de

~. dispersion des vOlcam~ues 56

i) Evaluation du mouvem nt vers le Nord 56

ii) Problème de l'affle rement des

volcaniques du groupe ci..: Armagh 61

iii) Evaluation du transport vers le Sud

2.5.2

Grès verts

2.5.)

Schistes et phyll! t'ets]

2.5.

4.Diori tes et ga,bbros .

2.5.5

Serpentines

2.5.6 Calcair~s

2.6 Conclusions

LES STRIES GLACIAIRES •

~5 64

66

70

72

72

74 • ".,75

J.l Revue des Etudes Antérlemres 77

J.2 Compilation entre les Rivières Chaudière

et Etchemin 82

'J.J Interprétation 86

MORPHOLOGIE DES FORl\ŒS DE CONTACT GLACIAIRE .. 89

4.1 Moraines à l'Extérieur des Limites

Marines 90

4.1.1 Secteur de Cranbourne 90

4.1.2 Sectéur de Saint-Malachie 92

4.1.) Secteur de Faucher 94

4.1.4 Moraine de Rosaire 96

4.2

Moraines à l'Intérieur des Limites

Marines 98

4.J Eskers 100

4.~ Interprétation des Positions de la Marge

GI~ciaire 102

HISTOIRE LACUSTRE POST-GLACIAIRE 105

5.1 Introduction 105

5~2 Niveau Lacustre à 395 Mètre 108

5.2.1 Evidences du niveau lacustre

à

395

m~t~e 111

5.2.2 Rythmiques et till lacustre (Saint~

. Georges) 112

5.2.3 Delta rluvio-glaci~ire de

Yallée-Jonction 114

5.2.4

Goulot de la rivière Etchemin 115

S.,

Ni veau Lac,ustre de JlO M~tre de la Vallée

de l'Etchrmin . 117

(8)

..

~

,

VI. VII.

-\ vii ,

-5

./l\

Niveau Lacustre à 210 Mètre de la Ri vière Chaudl ère

MODl~Lp-.D~ DEGLACIATION DES APPALACm;;S

QUEflECOI SES. • • • • • • • • •

121 .125

fhase I l In0ur8i~ progressive .de la mer à

l'int~ricur du Glacier Laurcntien 1~5

Phase lI, Extension maximale de la mer de

Goldthwait 1)2

Phase III~ Réactivation du Glacier Laurentien 1)8

Phase IV, La mer Champlain

Mod~le G'néral de Déglaciation

l~IECANI SI>lES DE FORrf~TI0N DU COhlPLEXE

GLACIAIRE APPALACHIEN •

7.1

Introduction de" la'Mer à travers

l'In-. 142 ·144 148

landsis Laurentien , 148

7.2 Mode èe Progre~sjon du G1~cier Appalachien 151

7.) Volume de Glace Enlevé 156

7.4

~od~les Analogues 158 7.4.1 La Scandinavie 158 7.4.2 La Baie de Fundy 159 7.4.) La Terre-Neuve et le Labrador 160 7.4.4 La Baie d' Hudson 161 CONCLUSION • REFERENCES • APPENDICES •

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• t' 16) • • 164"

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• 170

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" , ' 1 \ 1.1 2.1 2.2 2.3 2.4

2.5

2.6 2.7 2.8 2.9' r J viii Fi~ures , et tartes

Divisions physio~raphique8 èt localisation

générale

Loca1ishtion des stations d~ comp-Lal~e de~ 15

indic atours

GéoloF,i~ du substratum rocheux 17

Diminution de la dimension dCG indic~teurs )6

volcaniques (blocs,)l m)

Diminution de la dimension des indicateurs J7

volcaniques (blocs, entré 25 et 100 cm)

Histogramme de distribution des groupes 38

granulométriques des indicateurs volcaniques

Changement de granulométrie des erratiques en 43

fonctjon de la distance de transport (diagramme)

triangulaire) ,

1

Changement de granulom6trie des·volcaniqueb

(taux de variation D.)

Dispersion des volcaniques, régression linéaire

Dispersion des volcaniques, concentration des

indicateurs en LoelO

45 53

54

2.10 Isovaleurs de dispersion des volcaniques

55

2.11 2.12

J.1

J.2

'l.J.

J.

4.1

5.1

Dispersion des gabbro et des ultra-basiques,

59

modifi~e de Shilts

(1973,

fig.

5,

p. 202}

Dispersion des schistes et phyl lites (rpgrc~sion 69

linéaire)

Chronologie relative des mouvements glaclairRs 79

Répartition des polis glaciaires 84

1

Compilation des stries glaciaires

85

Localisation deS' dé~.tB de contact glaciaire 91

et posl tYon du front glaciaire

Lac progla·}iaire de la vallée de la Chaudière J

(10)

...

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1

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5.2 Phases lacustres des va-llées

et de l'Etchemin

- 6.1 Déglac iation, Phaoe l

6.2 Déglac iation, Phase I I

6.3

Déglaciation, Phase I I I

"6.4 Déglaciation, Phase

.

IV

6.5

Représentation sdBmatiquc des

glaciaires de la Chaudi~re séquences

110

126

133

139

143

14.5

6.6 Position des fronts glaciaires 146

6.7

Colonnes stratigraphiques

147

7.1 Introduction de la mer de Goldthwait à travers 157

~e Glacier Laurentien

1 '.

(11)

.,

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r

2.2 2 ...

3

2.4

X' " Tables et Tableaux • " J Taux Taux de de variation (A) variation (à) Tableau de formatiops tf . Critères de choix. d~s des e.rratiques dés volcaniques géoloei~eB indicateurs

2.5

Comparaison des résùltats de dispersi~n

les volcaniques et les grès verts .

5.1

Section stratigraphique, description

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.. xi' .\ P.hotogr:aphies ;

, 4.2- Dépôts de contact glaciaire, "Cran

) 4.3 Sédiments de contact 4.4

4.5

• 0 Sédiments de contact

Sédiments de contact glaciaire,

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1 Distribution granu10m trique des volc~nique~

II Distribution granulo étrique'des volcaniques,

regroupée par distan e de transport similaire, IlIa Pourcentage relatif u nombre'd'obse~vations '

d'une roche donnée dimension. de 25 à 100 cm)

IIIb Pourc'ent~r,e relatif, du nombre d' observations

d'une roche donnée (dimension, de 25 à 100 cm)

IV

Volcaniques;

dispe~sion

des errat:ques vers le

.Sud'

r

_

v '

Volcaniques,

Nord rsion des erratiqu'es vers le

VI

:VII

VIII Ile

X

des erratiques vers le Grès verts, disp

,Sud et vers le N rd

f /

Phyllites et sc~istee, dispersion des erratiques

vere le Sud 'et rere le Nord

Gabbro-dio;!

te~!,

dispersion des erratiques

Serpentine, 'di $pereion des erratiques'

1

"

Calcaire, di~prr~ion des ~rratiqueB .

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170

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174

175

176

177

178

179

180 180 J

(14)

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..

xiii

REMERe 1 Eh'iENT S

Je désire offrir mes remercjpments au ~rofesseur

-,

.

John A. Elson pour l'intérêt qu' i'l

'a

manifesté durant

l'élaboratio'n de ces traVaux et pour les nombreuses éclair-, cissemcnts qu'il a apportés pendant nos discussions

enri-chissantes. Je lui sais gré principalement du respect de

l' indi vidu 'qu'il a si bi en su manifeste,r lors de nos relations.

Le Dr. Pierre La Salle, chef de la division du

r

Quaternaire du IVlinistère des Ric~esses Nature~les, m'a

~ permis d'utiliser à ma discrétion des moyens ct du temps

réservés aux programmef;! de cartoeraphie. La disponibilité constante qu'il a,exprimé m'a grandement

facilitét"l'élabo-ration des travaux. J'ai appréc lé le sentiment de li bert'é

dans ~equel s'inscrivaient nos relations de travail,

Les discussions que j'ai eu avec les Ors Gadd, Shilts, Prest et Gran:t de la Commission Géolcogique du Canada4 le

Or Lamarche et M. Lebuis du Minist~re des Ressources

Natur-elles, les Drs Webber et d'Angle jean de l'Université McGill m'ont été une' aide appréciable'. +r.es nombreuses discussions que ai eu avec mon collègue Guy Lprtie ont été de nature à préciser sensiblement ma compréhension des phénomènes

'"

glaciaires de la région des Cantons de l'Est. Mes collègues

Michel Bouc.hard. ;Bob Gerath et Jacques Locat ont su" amener .

(15)

,Al. ~.

8

1 l Olt "j~,..~ 'i*"l1 .... ~ ,"'''' . . . ~"'" .,..r"Itr'f.1>t ... ',. xiv

,.

des critiques constructives pendant la pr~paration de mes

écrits. L'aide de mon assistant de Louis Carton a facilit~

sensiblement la cueillette des données de terrai~

Enfin, je ne sauràis oublier de souligner le rôle

important de mon épouse Judith au cours de l'~tape de la

rédaction du manuscript. Son ~oût du travail bien fait et

sa pati~nce se sont concrétisés pendant la phase des

fI corrections de forme et de dactylographie du texte/ Je lui suis reconnaissant pour ces sentiments qui èantinuent

à s'extérioriser encore aujourd'hui.

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1

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.

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(16)

, , INTRODUCTION

1

1.1 Localisation

,

La région que j'ai étudiée en détail se si tuo ·entre l-ea lat) tu~es 46·~5·' ct 46" 45' ,No~d et les longitudes

700 }0' et 71D

OO' Ouest; elle est couverte par les cartes

topographi~ucs du système national de référence

cartogra-phique canadien dont les numéros sont, 21 L/IO (Saint-Malachie)

et 21 L/7 (Saint-Joseph) (échelle 1.50,000). Ce secteur

.

reeroupe les comtés de Beauce et de Dorchester. Les

,

secteurs environnantG ont été visi~és éGalement,

princi-,paIement les zones en aval (carte topographique 21: L/l,l E)

et en amont (carte topographiquB , 21 L/2)< de*la rivière

Chaudière et les régions de Saint-Sylvestre--Saiht-Bernard

et de Rosaire. La figure 1.1 ~ocalise les secteurs qui

ont été couverts lors de cette étude.

')

Les cartes présentée~ dans ce mémoire sont à des

échelles diverses. Su~ chacune de ces figures, j'ai tracé

A

un point de coordonnée défini, afin de localiser la région ,

.

çouverte'par chaque carte. Ce point de coordonnée est le

suivant. la~itude 46°25' Nord, longitude 70°45' Ouest.

,.

. Il sera inscrit sur Chacune: des cartes de cet oUV'qiCe, et les coordonnées seront inscrites en bordure de la carte.

}

.../ .

(17)

-1

t

2

1,2 Ph~8iographie

L'ensemble de la région appal,chienne québécoise

Il

est divisée en deux zones distinctes (Bostock, 1970),

chacune de ces zon~étant représentée dans la région de mon

1

étude, La figure 1,1 10cali3o l'extension de ces deux divisions, les Monts Notre-Dame et les Hautes Terres

appa-\

lachiennes; cette même figure définit les 11mites géogra-phiques de mon étude de terrain.

Les Monts Notre-Dame, une bande montagneuse disco1î-tinue orientée Est-Ouest, traversent l'ensemble des Hautes

v

Terres appalachiennes. Cette z~ne présente une variation

de relief local de l'ordre de

175

mètres. Le plus haut

/

som~et, le mont Orignal, atteint l'altitude de 6)0 mètre.

Cette chaine montagneuse se compose d'une ,succession de 2 ou 3 crêtes discontinues et parallèles et de fosses associées, formant un ensemble irrégUlière.

Les Hautes Terres appalachiennes ont une surface ondulante, én pente régulière vers le Saint-Laurent. La partie Nord des Hautes Terres a été'recouverte par les

~épBts de la mer Champlain.

l'wla région d' étude est principa,l ement si tuée dans la zone interfluvla1e entre la Chaudière et l'Etchemin. Ces deux rivières rejoignent le fleuve Saint-Laurent'selon. des tracés parallèles. Comme elles recoupe.nt

perpendiculaire-.

t

ment les structur€s g~ologiques, aucune ne présente un. cours

d'eau adapté aux conditions locales, l quelques exceptions

(18)

et

1

o

près.

\

\

Là rivière Chaudière est bordée d' une plaine a) luviale

d'une larg..eur maximale de 1 kilornèt.re. Son débit est

variable; à chuque printemps, lors des embâclés provoqués

par la glace, les rives sont innondées. le niveau de la ,

rivière pouvant varier de plus de J mètres. Le débit nabituel

de la rivière est lent.

La rivière Etche~in'a un faible débit, variant

considérablement avec les saisons. Une zone méandrique, dans

la région de Saint-Léon. s'est développée sur une distance

de pl~s de 6 kilomètres, à l'intérieur d'une plaine allu ..

viale de 'près d'un kilomètre de largeur. La rivi~re

traversela bande accidente~e des mont~ Notre-Dame en

co~-tournant les formations volcaniques résistantesJ elle a

formé son cours de préférence sur les formations

sédimen-taires moins résistantes •

..

(19)

o

4

,

1.) M~thode de Travail

Les, observations qui se présentent dans ce mémoire ont été recueillies au cours des étés 1973 et 1974. alors que je travaillais pour le compte de service de l

'explora-tian géologique du hlinistre de!:? Richesses Nat-urelles. Ces

travaux consti tuaient une partie du pro jet de cartographie

des dépôts meubles de la région de Québec. Les travauX

étaient sous la responsabilité du Dr. Pierre LaSalle, chef

de la section des études ltu quaternaire au Ministère des Richesses Naturelles.

Mes activités consistaient vartiellement en un travail de cartographie et d'interprétation des dépôts rneuble"'s et partiellement en.f!.avaux spéc'ifiques. tels le

comptage d'indic~teurs. la compilation de polis glaciaires,

la corrélation de dépôts spécifiques, tels les moraines frontales et les dépôts lacustres.

L'acoessibilité de la région est facilité par un réseau routier diversifié, élaboré en fonction du

dévelop-pement agricole régional. Les travaux de développement et

de construction de routes, en dégageant plusieurs sections '-'

de sédiment~, ont facilité en maints endroits l'observation

et l'interprétation des dé,pâts,

L'interprétation de base d~ la région a été effectuée

à partir de la couverture photogrammétrique au

1115.840.

Ch~que localité intéressante était visitée et

l'inter-prétation générale était ef~ect~ée à partir des observations

1

(20)

o

)

de terrain. Ces observations ataient cp~ilées sur les fiches standardis6es hLeda".~Lebuls et David, 1974) d~

façon à être compil~es directement dans la banque de données du Ministre des Richesses Naturelles.

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(21)

1

6

1.4 Travaux Antérieurs

L' idé c d' un mouvement des f,lac es vers le Nord était dé jà une hypothèse 6ta bl ie quand Chalmc,rs (1890) 'proposa de nommer "Glacier Appalachien" ou "compl exe der:; Glaciers' Appalachiens" la masse glaciaire reliée à ce mouvement.

Les obuervatiwns effectuées antérieuremont par ElIs (1887.

1889) et celles que Chalmers (1899, 1906, 1908) allait

ajouter pendant' près de 20 ans cumulai cnt des évidcnc cs

pour soutenir l'hypothèse de glacier (s'?) indépendant (s?)

ayant leur origine dans les Hautes Terres de la Nouvelle

Angleterre et s'écoulant radjalpment de chaque côté des

Appalaches.

Le modèle de dé~lacia.tion d'es Appalaches semblait alo:r's

acquis, supporté par les observations d'une calotte

glaciaire locale par Coleman (1922) en Gaspésie. Le modèle

englobait l'ensemble du secteur appalachien québ8cois,

soumis à u~ mécanisme d'acoulement vers le Nord. On

l'

faisait intervenir un refroidissement cllmatique comme

mécani sme de bas'e pour expliquer l' oric;i ne de cette calotte

indépendante. Ce refroidissement du cli~at, lié

a

ct'abon-dantes préc i pi tations formait un centre d' accumulation de la

neige suiffisant pour créer un Glacier Appalachien. Cette

calotte précédait et succédait la glaciation contin,entale

laurentienne. Chal mers (1899) croyait que la vigueur du

(22)

,

)

7

Glacier Laurentien de recouvrir la région appalachienne à

l'Est de la rivière Etchemin,

Les 0 bservati ons des cher:-c heurs ."subséquents

compli-1

quèrent ce modèle de dé~laciation. Sans infirmer l'idée

d'un mouvement des glac~ vers le Nord, Antevs (1925)

assemble suffisamment de preuves pour soutenir l'idée d'une marge glaciaire active rattachée au Glacier

Lauren-tien dans le secteur Nord des Appalaches, Des séquences

corrélables de(sédiments lacustres varvés de la rér,ion

~ )

d ~Ottawa, de Montréal, de la ri vière Saint-Françoi s, w

jusqu'à la Chaudière supportajent l'idée d'une phase

lacustre proglaciair~ pr~-marine.

MacKay (1920) avait tenté de vérifier l'ampleur

d'~n mouvement possible des glaces vers le Nord, L'étude

de détail de la

!Jgi~n

de Beauc eville qu'il effec'fua lui

permit de conclure que si le mouvement vers le Nord avait

existé, son influence était à peu près inexistante dans ce

secteur. (

Goldthwai t (1934) vint confirmer les vués du mécanisme

de déglaciation suggéré par Antevs; l'idée d'une phase

lacustre pré-marine était acqui se," Les observations semblai ent \

plus convaincantes pour 'soutenir l'idée d'un glacier actif

vers 1. Sud avec .une marge glaciaire régressant vers le Nord.

A cette époque, malgré les nouvelles observations de Clark

" 4..

(1937)

et de Cooke

(1937).

le mouvement glaciaire appalachien vers le Nord avait été relégué au second plan de la

dis-, ,

, " ~ • • " lI',

, . ~ ~1 _, T :1< r

(23)

-.\

o

8

cu·ssion. Sans nier son existence, on croyait que son

influenc e sur le sc héma ~énéral de déglac iation é-t'ai t

négligea'ble. Flint (1951) a r~surné les arguments qui

permettaient à l'époque de défendre l'idée d'un complexe

glaciaire appalachien.

Pendant la période allant de 1960 à 1972,

Gadd,~

McDonald et Shilts entreprirent des études de détail dans le secteur compris entre le bassin de la rivière

Saint-François et de l'Etchemin. En 1972, ils publièrent le

résumé de ces travaux. Le modèle présenté soutenait l'idée d ',une régression active de la marge glaciaire vers le Nord

du Glacier Continental Laurentien. Des corrélations de

réseaux morainiques (McDonald, 1968,_ Gadd et al, 196 /!-é.t, 1972),

l'étendue des lacs proglaciaires (McDonald, 1968), la pré-sene e d' eskers coulant vers le Sud (McDona1d , 1969), des

figUre~de'disperSion d'indicateurs (Shilts, 1973) et une

collection de datation radiométrique au C14 (Gadd et al,

1972) soutenaient ce modèle. Sans infirmer la possibilité

d'une masse glaciaire rémanente s'écoulant vers le Nord,

,

'

ces études démontraient un mode de déglaciation qui s'accor-dait mal avec l'idée d'un complexe glaciaire appalachien

dans J.a région d.e Drummondville et du lac Saint-François.

C'est à partir de ces contradictions de forme que

(24)

~.

. )

.V

,J

9 . -'~1.5 Objectifs, de 1 ',Etude i fOl

Les travaux r~cents de Lamarche(1971, 1974) ont

redonné tout son intérêt nu problème du re'nversement du ")

mouvement glaciaire de la région appalachienne québécoise

pendante la phase de déglaciation. Nalgr~ l~s 6vidences

convaincantes d' un retrait graduel de l'Inlandsis Laurentien décrit par Gadd et al (1972), les compilations de polis

glaciaires de Lamarche remettent en question les mécanismes

de déglaciation suggér~s par ces auteurs.

Cette remise en questjon retiendra notre attention.

Qu'il' existe un d~placement des glacos vers le Nord semble

1

aujourd'hui une ~vldence acceptable pour tous. ReRte à

discuter l,' influence de Ce mouvement glaciaire invp.n.;o a~'

tardi-glaciaire. Je tenterai d'abol"d',d'évalue~ l'amplitude

du mouvement ver , Nord. Cette question d'amplitude

nous aidera par la . élaborer une chronologie rclatj vs

des

séq~ences

glaciair s et à pondérer l'importance den

effets du renv~rsement ·du sens tl'écoulement des glaces.

Il convient à ces fins d'aborder le problème de la

déglaciation des Appalaches québécoises comme un systè~e

ouvert, où les ~nter-influences de chaque région seront

mécanismes de déglaciation. Si l'approche

n procédé déductif d'où sorti ra un modèle

,

de déglaciation; les observations de terrain effectuées par ___ 0

1.' auteur l ' on~ ~t' dans un eapri

t

inductif. Le modèle

(25)

,

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1

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-10. u

,

présentées par les chercheurs impliqués dans la région des

Appalaches, greffées à celles que j'ai moi-m~me amassées.

Regrou:per des observations de chercheurs di'fférents à la

lumière d'une interprétation nouvelle a peut-être comme

effet directe de déformer la signification origina~e des

faits. J'en ~uis conscient et cette situation ne se

1 •

1 1

présente pas comme un écueil insurmontable.

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CHAPITRE II

DISPERSION DES INDICATEURS

2.1 Introduction

-2.1.1 Objectifs

<'

,

Une partie importante de me.J -"investigations ont

porté sur le

compta~e d'indic~;~ra

dans la région

représentée à la carte'

2~1.1

Chaque locali·té de cette carte

1

~itue la position des ~ta~ons où des comptages ,d'erratiquùs

ont été effectués. Mon but principal ttait de démontrèr

la présence d'un transport des erratiques véra le Nord pendant le tardi-glaciaire, alors qU'un renversement de

sens du mouvement glaCiaire s'était produit. L' é\ide

de la dispersion des indicateurs présente un approche

y .

d'ordre quantitatif qui me perm~ttra de diss9cier i'effet

du transpor~ vers

17

Sud-Est par le ~acier Continental

~aurentien de celui effectué par le mouvement secondaire

vers le Nord d'un glacier d'extersion plus limitée, le

Glacier Appalachien. De plus. la comparaison de mes

résul-tats avec des études du

même

ordre perm~ttra de pondérer

l'importan~e du mouvement glaciaire'vers le Nord.

2.1.2 Etudes Antérieures

'Avant'Le début du sl~cle. aux prc~i~res heures de la

théorie glaciaire aetuelle~ les méthod'es de prospection

'1 ,

.

' ,

12

(28)

e,

c

-13

avaient déjà utilisé 'la dispcrsièn des erratiques afin de J

retracer la position des gisements. Les 6tudes de Dreimanis

(1956) en Amérique et de Grip (195J) en Scandinavie font

. "

'tat de certains de ces travaux-pionniers et appliquent ces

principes dans des situations où les mouvc~ents glaciair.es

ne présentent pa~ de complications. Ces techniques p~r­

mettent de retracer, à partir d'un éventail de dispersions

,

d'indicateurs minéralisé~, la position d'un gisemc~t de

surface recouvert par des dépôts glaciaires.

"

Il n'en fallait pas davantage pour stimuler l'apparition d'études détaillées sur la dispersion des

erratiques. Pour n'en citer que quelques-unes, les études

de HolmeQ (1952), de Glllberg (1964), et de Shilt3 (lY'n)

f(jllfrni ssent des modèles pratiques de di spersion, dns erra-tiques par la glace et discutent des granulométrioo

propicEfs à ê~e utilisés.

Les mécanismes de dispersion mis en oeuvre srmblent

être plus diffici1e!à préciser. Néanmoins, des études

.

/- J

théoriques récentes sur la stratigraphie interne des tills (Boulton, 1971, 1974) et de l'évaluation de ces mécanismcs

~

à partir de dispersions des erratiques. tel Dreimanis ct ,

'

-

, }

~Vagner

(1969)

et Drake

(lg72).

pcrmettent de discut~r à un

niveau théorique des mécanismes mis en cause lors de ces

phénom~nes de dilu~ au cours du transport g1aciairé.

. Plusieurs auteurs ~vaient précédé les ét~des extensives

't

'~

1

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"

,

\ < i

(29)

(

-14

des mécanismes de dispersion et avaient déjà utilisé les taux ue dispersïon observés sur Je terrain pour, tenter de saisir l'ampleur et le mode d'activité des glaciers

,

continentaux. Goldthwai t (1924) a essayé de définir le \ .

"-transport glaciaire dans la péninsule de la

Nouvelle-Ecosse en basant ses observations sur la position relative des groupes lithologiques et la distance de transport des

erratiques. Anderson (1955 et 1957) a cherché à corréler

des crêtes morainiques frontales ge lobes glaciaires de ~a

région des Grands Lacs à partir de la lithologie des dépBts

morainiques. Okko (1958) avait relié la position et l'ampleur

de la dispersion d'éventails d'erratiques aux mouvements

glaciaires observés en Scanàinavie. On a tenté également

de cartographier le substratum rocheux reco~vert par les

1

dép5ts glaciaires en utilisant comme critère la lithologie ,

des dépdts glaciaires •. Les études de Graven9r (1951),

Dreimanis et Vagner (1969). et Mutamen (1971) discutent les

applications et les limites de ces méthodes.

"

..

,

..

l '

(30)

Localisation

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1

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des stations de comptage des indicateurs

1 • St-Gervoll t'o'"

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(31)

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C

,. , 16 TABLE 2. J

TABLÊAU DES FORhlATIONS GEOLOGIQUES

? Oey. ..Lnf. 12 Jroupe de Il Gte-JUGte Sil. fsérie do 10 PranbourE Ordo moy. Groupe de 9 il'lagog Fm. de prd. St-Daniel 8 ~nf.

pam.

Nappe de ~up. " s t - 7 -~{enedi ne c

Complexe ophiolitique, intrusifs ultrabasiqes

a. serpentine, peridotite, ~ranite gris

b. diorite (groupe de ~agog)

c. gabbro

Calcaire, shale, gr~s

Lits c~lcaireux, principalement arénacés ou

argileux, grès arkosique, calcaire pur Ardoise noire et grises, quartzites pures,

?hales, bandes de tuff (rares), conglomérats

Shalés, ardoises, sédiments variés

Pélites : mudstoncG, silstones, calcaires, grès, conglomérats

Shales, ardoises, sij~tones, conglomérats

1

Laves basaltiques, flots massifs ou pillow

lava, matériel ag~1omératiqueJ bandes maxi

c IGroupe 6 ') Km de ] argeur (épaisseur 680 m)

~'Armagh ~a--~-L-a~v~e~s~b~a~s~a~l~t~l~'q~u~e~s-,~b~r~'è~c~h~e~s~,~pLl~'l~l~o~w~l-a-v-a---~ pam. ~am. inf. a,Groupe de Caldwell Groupe de Rosaire bandes: 20 à 100 m. d'épaisseur

,

c Quartzite impure, grès verts, verdâtres,rouge

5~~~~Sl~'1~s~to~n~p ___ ~~ ____________ ~ __ ~ ____ ~~~ __ -; Grès f.eldspathiques rouges et verts, pélites

rouges et vertes, grès ~rist mudstones

a

4 J

2 '\

Grès et quartzites impures Shales rouges, noirs et gris,

Quartzite grise,~guartzitc dolomitique,

Phyllites, schistes et ~histes quartzitiques

Phyllites à séricite. noirs, verts, rouges

. Schistes quartzitiques verts, schistes gris,

l quartzites blanches

Schistes verts{associés avec serpentine lIb)

(32)

\-17

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(33)

18

2.2 Géologje du Substratum Rocheux

Le territoire à l'étude est composé de roches pal~o-zofques principalement d'age Cambrian et Ordovicien.

L'anticlinorium Notre-Dame traverse la réeion; son.axe, orienté Nord.Est, plonge légèrement entre OOet 20·vers le

Sud-Ouest. La carte géologique (figure 2.2) rassemble

les diverses descriptions et interprétations du substr~~um

'"

rocheux fournIes par MacKay (1921), ,rrolman' (1936), Bé1and (1957, 19(2), Benoît (1958),' Valli~res (1971), Granger (1973), st-Julien (1971, 1972) et St-Julien ~t Hubert (1975).1 Les formations ainsi que leur âge ont été

8ue~érées par st-Julien et Hubert (1975).

Le groupe de Rosaire est un complexe 'sédiTll€'ntafre du .Cambrien Inférieur partiellement et faiblement mptamorphjsé

au niveau des phyllitos et des schistco. Ces roches ont subj plusieurs phases de déformations tectoniquesl elles sont disposées symétriquement de chaque côté de l'axe de

l'anticlinorium de Notre-Dame.

Les groupes d'Armagh et de Caldwell sont du même

âge. Ils sont ~onstitués de séquenceo vo~cano-oédimentajres

et d'une variété de quartzites impures. Les association3

volo'ano-sédimentaires sont formées de bandes de roches

basaltiques représentant des ,coulées de lave et des laves

à cousslnet i,nt,erstratifié ••

~

verts et de.

, l Source non publiée.

"

(34)

19

shales. Les roches basaltiques du groupe de Caldwell sont

re~réscntées par deux bandes volcaniques distinctes

,

majeures, d'une largeur maximale de

5

kilomètres. Cette

zone volcano-sédimentaire s'identifie à la division

, phyaiographique que Bostock (1967) a qualifié des Monts

Notre-Dame. Le plus haut sommmet d'ù secteur, le mont

Orignal 1 est constitué de laves à coussinet et s'insère

dans cette division. L'association volcano-sédimentaire

du groupe de Caldwell représente une unité pétrographique nettement distincte des groupes sédimentaires avoisinnants. Tolman (1936, pp. 6-7) donne la description suivante des

roches basaltiques,

•.• dark b;asaltic type J they usual

iy

show a marked

development of pi110w structure,' but. sorne massive

flows also occur ••• the volcanic flo~ are aIl

altered basalts, dark green for the most part. but

in places red. Pillow structure "is very generally

present... ~

Cependant"les laves basaltiques du groupe de Caldwell sont

similaires à'celles du groupe d'Armagh. Elles ne

permet-tent

pas~~tre

différenciées par des critères d'ordre

pétrographique. La formation volcano-sédirnentaire du

du groupe d'Armagh couvre un~ superficie nettement moins

importante, c'est une b~nde unique d'une largeur inférieure

à un kilomètre; discont~nue dans son extension Ouest,

~ disposée le long d'une faille en contact avec la nappe de

St-Hénédine.

,

(35)

~i

20

Plusieurs types de roches reliés a~ complexe

ophio-li tique et" à des intrusions. ul tra- basiques, basiques et acides se différencient nettement de la géologie régionale. 'Les péridotites et les serpentinites forment un groupe

pétrographique caractéristique; on les retrouve

princi-paIement à la limite Sud du groupe de Caldwell. Quelques

affleurements éparses sont présents vers l'Ouest (région

de Saint-Sylvestre). reliés à une bande sédimentaire du

groupe de Rosaire, passant à la hauteur du mont Handkerchief.

D'après les cartographies de détail de Benoit (1958) et de

1L

St-Julien (1971), cette bande serpentinisée ne se poursuit

pas à l'Est du mont Handkerchief. Gadd (1965) suggère. à

partir de l'observation d'indicateurs, la possibilité de l'existence d'affleurements serpentinisés non exposés,

présents plus à, l'Est du mont Handkerchief, passant à la

~

hauteur de Ste-Marie. La présence de ces indicateurs à

l'Est du mont Handkerchief peut cependa~t être le lésultat

de la dispersion complexe effectué par les mouvements tardi-glaciaire's vers le Nord.

Parmi les autres types lithologiques bien différenciés,

notons les bandes dioritique~ du groupe de Magog et les masses

gabbrofques reliées au g~pe de Rosaire. Quelques

affleure-.

ments granitiques sont reliés à la bande serpentinisée

l'

du complexe ophiolitique.

,

(36)

1

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,

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.. ..

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21

2.3 Choix Pétroeraphiquc des Indicateurs

La diversité des associations pétrographiqu8s de la

région couverte lors de cctt~ étude m'a obligé à définir

des critères sélectifs de manière à utiliser

préférentiel-lement les types pétrographiques les plus aptes à

reconsti-..

(

tuer les mouvements glaciaires. Les chojx des groupes

pétrographiques ont été faits selon trois aspectsl 1)

l'interprétabilité des résultats de dispersion obtenus en

fonction de la source des indicateurs, 2) la résistance des

lithologies à l'attrition glaciairè et J) la précision et

la sftreté des identifications effectuées sur le terrain.

1

Les tr~its géologiques caractérintiquec de la rrieion ont

""

,

déjà été décrits; je m'attacherai à qualifier en temps

qu'identité parti~ulière les diverses lithologies s'offrant

à l'action de

l'ér~~jon

et du transport glaéiaire.

'2.3.1 Degré de

réci:~\tance

de la roche

Le degré de résistance d'une roche influence de deux façons différentes son taux de dispersion en fonction de la

distance de transport. D'une part, la dureté d'une roche

est directement proportionnelle à son degré de résistance

au br9yage et à l'abrasion exercés par le glacier pendant

le transport glaciaire. D~autre part! la facilité de prise

en charge par le glacier des fragments de roche d'un

ffl é d - , '1 \

a eurement d pen de la res stance que cette roche oppose

à l'activité glaciaire. C'est donc une composante de ces

\

~ ~ ., . ~~. " , ::~ ~ __ ")r '''~ .. ~ r'" ~ ~:>". • ~, l ' ~ .~ ~(t i.

' . , --1;'. ...•. ~-d - ' _ :

(37)

l'

22 ,

deux aspects qui déterminera le taux de concentration d'un

.

indicateur à travers les dépôts glaciaires. Le caract~re le

plus important demeure cependant le taux de résistance au

broyage et à l'abrasion exercés sur la roche par les ~rces

de friction à l'intérieur du glacier et à sa base. Il est

A

~

certain qu'un shale ou un calcaire métamorphisé, malgré le taux de prise en charge par la glace très élevé, seront

rapidement déqagrégés par les mécanismes d'attrition. J'ai

observé, par exemple, aux limites des contacts lithologiques,

~

des concentrations supérieures à 20% de blocs (un mètre et

plus) de l'affleurement de calcaire ~isteux de Saint~

Odilon (série de Cranbourne) transportés vers le Sud et vers

( ) le Nord.

T~utefois,

une absence quasi-totale de ces mêmes

roches au-delà de 2 kilom~tres de la source, même à travers

la distribution du groupe des galets

(6-15

cm.) est

évidente, En opposition, la bande volcanique du groupe de Caldwell fournissait un taux de concentration plus faible

(10 à l5~) à proximité des contacts lithologiques (tant au

Nord qu'au Sud de ces contacts), mais les distances de transport maximales observées excédaient le cap des 20 kilomètres.

2.;.2 Dimension de la source e~ son expression topographique

Un des crit~res essentiels à l'évaluation du transport

glaciaire se rattache à la dimension géographique de la

source choisie. L'effet d'érosion exercé à la base du

(38)

1

\

"

-2)

arrachés à une source pétrographique déterminée. Ce taux

de prise en charge sera donc directement proportionnel à

la surface géologiqu~ en question. De même, ce taux de

prise en charge sera proportionnel

..

à l'expresssion

topogra-phique' du type lithologique consid.éré, Une roche résistante

présentera une topographie positive et opposera plus de friction à la progression glaciaire, ce qui se traduira

par une a~gmentation du taux de prise en charge par la

glace.

Selon ces critères, les bandes volcaniques du groupe de Caldw~ll représentent une lithologi~ idéalé.~ larg~ur

de

ce~

bandes, transverses à la direction des

prOg~SiOnS

glaciaires laurentienne et appûlachiennc, C3t supérieure à

4

kilomètres. ces bandes formant des crêtes dépassant pa~

près de 250 mètres la topographie moyenne régionale. L'activité érosive de,la glace peut donc s'exercer

facilement sur ces roches. A l'opposé, les lits épais de

grès verts interstratifiés à travers ces bandes volcaniques

~orment les zones érodées de ce complexe. La glace tend donc

à exerce~ très peu d'action érosive à la surface de ces

~~leurements. Possiblement qu'un mécanisme de

scisaille-ment s'exerçait à travers la glace dans ces zones en

d~pression et que tr~s peu de friction g~âciaire

s'effec-tuait à la base même des affleurements de grès vert.

2.3.) Orl~ation des contacts géologiques

Les èontacts lithologiques régionaux sont orientés

(39)

)

(

, ~.

)

24

Est-Nord-Est. Les structures tectoniques majeures ~

présentent les mêmes ori

~J1ltatio'ns.

Les intrusions t telles

les bandes d~ diorite ~t de gabbro et les zones

métamor-.

.

'

phiques "de péridotites conservent les mêmes orientations

régionales. Cette orientati~n est à peu près

perpendi-culaire à l'Drientation des mouvements glaciaires que je

cherche à évaluerl le mouvement 'Sud-Sud-Est' et le

mouve-ment tardif vers, le Nord.

Le mouvement glaciaire vers l'Est est plus ,difficile

à déterminer, compte tenu de la position des structures

.

,

régionales. Il faudra donc ténter d'évaluer l~transport

des erratiques effectué par ce mouyement à partir de

formation::: lithOlogiques discordantes par rapport. aux

structures régionales. La bande volcano-sédimentaire du

groùpe d'Armagh, orientée Nord-Sud, permettra d'aborder ce mouvement vers l'Est.

1

1

1

2.).4 Identification sûre des indicateurs

L'une des utilités de la méthode des comptages ,

d'erratiques est de, pel\mettre une évaluation quanti tati ve des mouvements glaciaires au moyen d'un déploiement

logistique simple. Cette remarque fait appel à ~ne notion

d ~ efficaci té de 'travail de terrain en fonction du temps

disponible. Il faudra s'assurer au cours du programme que

différents observateurs d'indicateurs fournissent , ' une~

identlf'ic'ation çC'ncordante et 'impartiale, sans faire ~ppei

\

à une description élaborée des erratiques. Il faut donc

(40)

.

,

..

\ '

,

\

opter pour des types pétrographiques d'indicateurs qui ~ont

Q

caractéristiques et identifiables ~~ec certitude •

.

En plus d'une iden~ification préèise, les types

.

.

-,

pétrographiques doivent s'~ss9cier à un groupe géologique

dont l'extension est limitcie et connue. Par exemple,

certaines" formations sédimenta~res tels des grès rou~es, ou

i

des,conglomérats, d'id&ntification facile, affleurent

de façon éparse, asociées" aux groupes volcano-sédiroentaires.

~ .

Ces roches ne constituent pas un horizon repaire sou~itable.

,Une source d'indicateurs u~ile doit donc pr~se~te~, u~~

extension géographique

déte~née

," et son train de

disper-sion ne doit, pas i~epter ~ne source de composition

similaire.

(

"

(41)

l.ltbolqh Calcaire ~.bltro . , Diori t. SChi.tl • • t FhJllit •• Ser;.r.Une ',. Volcani1ue. ,ballltique. Grh Ylrt ,

"

':.: ,1-.1:" ,., .... , •• -;r~E ra'J,e., Ar1~1~~s roUlI" v,rt •• et "cire. ~,

"

'l'atala

2.1

canua DB CHOIX DIS fins DE IIOCHltS U'l'ILlSilLZS

cOÎ8II INDlCA'l'!V1tS DIS MO\1YDl!fCS GUCUIRIS

"apeet. "épUf. .bpech Pod tit.

,

roeh'.tdbl . . . nt "'ta~a identification ~énérale . . nt aUra

déY.lo~nt d'une .chiato té, d'ob tria topographie poaitive

faible réahtance ,u t pon pac1aire .ource de di •• n.ion appréciable

:ontlnll d'ar~11e éllVé, ridant l'idlntlf!- pa. d'intérférence a"ec d'autr •• lOuree, cat10n partoi. incertain. ,ur l, terrain

.ou~a de talble d1 . . na10n paractériltique. pétro«rapnlque. tacil.a interfér.nc. av@c le. affl,lIr . . . nt. l reeonna!tre •

.l.tlalre. aux alentoura roch. ré.lII~nte au transport ~aci&.1r.

po •• lbilit4 d'affleure . . nt. non carto~pnié. topo~raphi. po.itive

band.a perpendiculaire. aux mouye •• nt.

~laclaire. .

hoW)~énei te d ••• oun: e.

rach •• tr~. peu ré.i.tant •• •• ul. Iltholo«ie distincte dana la tendent l .e brl •• r raplde . . nt par l'éro.lon .ectelolr IIord de la carte

.éri.nn. roch. lar, ... nt différ.ntié. Nure. d. &rande d. lerand. d1"1'III10n, "l'III

différenciation .ppréciabll .

• ffleureaent. d. taibl. di"l'IIIion identification certain. po •• lblllt4 d'extension v.r. l'Est d. la

bande discontinue du IIIont Handk.n:hlet .

prl •• nce, .. 2.5 k., au !'lord, d'un lOuree roche tria réeiatante

.1.ilalre de f.lble dl •• nslon, pouvant identification facile . t .Gr. influer .ur la di.peraion d. la lOura. topographie poaitive

t'ri nc.i pale contacta lltho10«/que. tranay.ra •• aux .auvement. ~acialr ••

louree d. dl_en.lon iaportante ani.otrople .truetural. de la aouree

facUitant la pri .. en char!!:e plu.i.ura .oure • • • laila1re. identification .Gre

topo«raphl. ni«atlYI

.

ré.l.tant l l'éro.ion

\ contactll litholo«iQu" perpendiculaire. .oure. nOlao"'ne aux IOIoIT.aent. ~lacl.ir ••

.oure. d. rai ble di . . nsion non CONNe .vec

prichion identirication racile pal d'expre •• ion at~tl,raphiqll' partlcull~r.

~

-~

'al,ur at Uaalt'

tauz de dilution rapid~

tran.port «laciaire .ur d. court •• dl.tance. l'

.

.-évaluahon de l'effet de la auperpoaltion de di!ré-rlnt. a.auye.ents &laciaire" tranllport d. l'Durte dia"."". 1 trAnsport d. 10",-ul 41'-tane: e rythae de dilution v.r. 1. Nord et ver. 1. Sud • tranaport vera l' Eat

1

transport cl. COIU'tI

diatanc •

non uU.li

.i.

1

(42)

27

2,4 ~hn.nti11onnFlge et Granulométrie

2.4.1 Type de mat8riel glaciaire et méthodes d'échantillonnage

La méthode de travail consistait à identifier des

erratiques aptes à servir d'indicateurs de provenance. Les

observations étaient effectuées sur des monticules de roches accumulés par les agriculteurs dans les régions agrair)s.

Les roches identifiées constituaient les

dé-p~ts

de

~fac

e

inclus à travers la partie supérieure de ia moraine d'abl~tion,

L'usage des indicateurs du s0mme~ de la moraine d'ablation

permet de considérer le résultat de dispersion des erratiques

par le dernier mouvement glaciaire.

On

évite ainsi le

problème important de la superposition d~ deux tills de fond

reliés à deu·x directions différentes de l'écoulement de la glace, alors' que souvent la présence d'une discordance

n'est pas visuellement perceptible à l'intérieur'de cette

séquence de~till. Comme le mouve~t glaciaire que je

che:r-che ~I' dé,terminer (celui vers le Nord) représente

l'inversion du sens d'écoulement de la glace, les dépôts

d'ablation sont sans aucun doute reliés au dernier mouv~enti

les erratiques de ces dépôts de surface permettront de

définir avec certitude le patron de dispersion des erratiques effectué par le mouvement vers le Nord.

Le choix des stations de comptage d'erratiques a été effectué' en fonction des critères suivants, 1) couverture

raisonnable des secteurs montrant la disp(~rsion des

(43)

()

, i

28

,

en fonction de la

ph~siographje

et de l'intérêt d'un secteur

(en moyenne, une station par l à

4

km2 ); J) choix de

localités à caractères topographiques positifs, avec pentes

faibles (inférieures à

5'; 4)

densité d'échantillonnage

élevée autour de saure es spéc,ifi ques de fai ble dimension

ou en bordure d'un contact lithologique important (1 à , J

stations par km2); '5) présence de montic\11es d'erratiques;

dans les cas rares où ces monticules n'étaient pas présents dans un secteur donné, j'ai effectué les relevés dans le

tracé des ruisseaux de faible dimension représent~nt un

remaniement négligeable des dépôts glaciaires ou dans des coupes de dépôts morainiques d'ablation. La stratégie '<ie

1

choix den stationH s' effectuéd t dava~ltag(> à partir de

critères géologiques et physiographiques. tE{ànt compte de ]a disponibilité du matériel à identifier, plut5t que par

"

l'é'laboration d'une grille mathématique d'échantillonnage.

1

L'l'identification sommaire des erratiques était

effec-tuée su~ place, parallèlement par l'auteur et son assistant

de terrain, de façon à pouvoir confronter les résultats

des identifications obtenues à chaque station. Aux stations

où on observait une discordance majeure des identifications des deux observateurs, on effectuait une vérification

subséquente.

Le choix de la dimension des erratiques identifiés

a été l'objet d,e congidératjon~ Pour minimiser l'effet

.op de fractionnement différentiel des blocs en surface par

(44)

..

-. ) , 1, i'

o

29

l'action du gel (effectif surtout pour les schistes. les

phyllites et les roches sédiment~ires litées), notre

compi-lation s'effectuait de préférence sur les erratiques de

dimension supérieure à un mètre. Cette catégorie granulo-,

~étrique sera dénommée "blocs grossiers". Comme les

erra-tiques de cette dimension étaient relativement peu abondants, une seconde catégorie, qualifiée du groupe des "blocs mineurs", rassemblera les identifications des erratiques dont la

dimension se situait entre 25 et 100 cm. A chaque station,

plus de 50;~ des observations' appartenfaiént à cette catégorie

granulométrique. Enfin une troisième catpeorie appelée le

groupe des "cailloux" rassemblera les observations effectuées entre leG djmensions de 6 à 25 cm.

J'ai effectué deux types de comptages différents. Dans

1

les cas où la concentration des indicateurs était comparable avec celle des autrès lithologies, j'ai réalisé une moyenne

de 150 observations par station, de façon à présenter une

di~tribution statistique représentative de la population des

erratiques. Dans le cas où les indicateurs utilisés étaient

en faible concentration (inférieurs à 2%), je n'Ri enregistré

que le nombre d'indicateurs aperçus dans un sbcteur limité sur

le nombre total de roches observéesl le nomb~e d'observations

variait entre 1,000 et 2,000 comptes (maximum. 10,000 observations) •

""",

A chaque station où la population des erratiques a été évaluée; le choix des échantillonnaees dans les amas

(45)

..

.,.

,

~ ~

..

~ " ~

s

a

)0

de roches accumulées s'est effectué au hasard. J'ai d'abord

cho1si préférenti~lement les cFratiques de dimension

supérieure (25 cm et plus), puis le compta~e a ~té complété

par l'identification des erratiques de la dimension des

cailloux (de 6 à 25 ~m). Le choix des erratiques

",

.

identifiés était laissé à la discret10n de chaque échantil-lonneur qui s'efforçait de choisir au hasard chaque roche

identifiée. Quelques stations de contrôle ont été

choisies. On a effectué à ces endroits le choix des

échantillons identifiées selon une grille carrée en cordaee

de 90Dcm2• Les résultats détaillés obtenus ont servisde

cri tères de jugement sur les c hoix ultérieurs des erratiques

faits par les ~chantlllonneur8.

La limite granulométrique inférieure de 6 cm

correspond sensiblement à la dimension minimale des erra-tiques glaciaires que les agriculteurs dégagent de leurs

&

champs afin de les rendre propr~ à la culture. Les

erra-tiques de fajble dimension sont retirés des surfaces cultivables au moyen de râteaux mécaniques et amoncellés avec ceux de plus grande dimension, qui ont été "enlevés

individuellement. Selon un approche statistique, un amas

de roche normalement entassé représente la distribution

granulometrique originale, télle qu'effect~e par l'action

glaciaire. D'une façon générale, j'assume que la dispersion

&>

granulométrique des amas de roches représente la distrib~tion

granulomJtriQUII\ Jrodui te par la progression glaciaire. (

Figure

TABLE  DES  MATIERES  v

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