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La multifonctionnalité de la trame verte de la ville de Sétif : analyse des politiques publiques locales

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

D

EPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALE

Mémoire

Présenté par

LOUAIL Amel

Pour l’obtention du diplôme de

Magistère en Biologie

Spécialité: Ecologie urbaine

Thème

La multifonctionnalité de la trame verte de la ville de Sétif ; Analyse des

politiques publiques locales

Soutenue publiquement le ……...…/…………../2014 Devant le Jury

Président Fenni Mohamed Pr UFA Sétif 1

Directeur Gharzouli Rachid Pr UFA Sétif 1

Examinateurs Benia Farida MCA UFA Sétif 1

Djellouli Yamna Pr Univ du Maine Le Mans Boulaacheb Nacira MCA UFA Sétif 1

Laboratoire de Proj et Urbain, Vi lle et Terr itoire (P.U.V.i.T)

N°………..…….……/SNV/2014

Université Ferhat Abbas Sétif 1 Faculté des Sciences de la

Nature et de la Vie

ةيبعشلا ةيطارقميدلا ةيرئازجلا ةيروهمجلا

ملعلا ثحبلا و يلاعلا ميلعتلا ةرازو

ي

تاحرف ةعماج

فيطس ،سابع

1

ةيلك

مولع

ةايحلا و ةعيبطلا

(2)

Remerciements

J 'adres se m es remerciem ents aux personnes qui m 'ont aidé dans l a réal is ation de ce m émoire.

En premi er li eu j e tien s à rem erci er Me r Rachid Gh arzouli , en tant que Direct eur de m émoire , pour ses judi ci eux cons eils , qui ont cont ri bué à alim ent er m a réflexi on. Il m'a d onné une chance pour effect uer un s tage en France.

Me r Mohame d Fenni , d’avoi r accept é de présider l e j ur y.

J e rem erci e également Mme Yamna Djellouli , pour s on accueil au s ein d u laboratoi re UMR ES O Le Mans, p our ses cons eils qui m’ont permis d’avancer et pour avoir accept é de fai re parti e du jur y

Mme Farida B enia , et Mm e Naci ra Boul aach eb , pour l eur encouragem ent et d’avoir accepté de faire partie du jury.

J e tiens à rem erci er et à t ém oi gner ma reconnais sance à Me r François Messn er , t echni ci en à l ’UMR ES O Le Mans, pour s a disponibi lité et son ai de

pour l a réali sation des cartes et s es cours de S IG.

J e rem erci e Me r Rouabah El Hemd i , sous conservat eur des forêts de l a

wil a ya de BBA, pour son ai de et s es criti ques

J e remerci e Me r Aribi, di rect eur d e la divisi on des espaces verts et t out e l’équipe du bureau des espaces verts pour leur contribution et pour avoir

répondu à mes questi ons et transmis des i nform ations,

Me r Boul ehlib et Me r Alich e de l a cons ervation des forêt s de Sét if p our les

(3)

Dédicace

A la mémoire de la plus chère personne à mon cœur papa

Lakhdhar Louail, meilleur papa au monde.

A la mémoire de mon meilleur professeur M. Abdelmalek

Boudjenouia.

(4)

Résumé

La Trame Verte est une stratégie, durable et multifonctionnelle, d’aménagement du territoire. Elle est destinée à retisser des continuités spatiales dans la ville par des corridors écologiques. L’objectif de ce travail était d’étudier la stratégie locale des pouvoirs publics pour diversifier les activités du tissu végétal de la ville de Sétif. Cela a été effectué à travers des entretiens avec les acteurs des politiques publiques locales et l’analyse de l’état actuel des espaces verts à Sétif. Ainsi, une carte de la répartition des espaces verts de la ville de Sétif a été réalisée grâce à l’utilisation d’un logiciel de SIG. La décision finale concernant les espaces verts revient aux décideurs politiques. Il n’y a pas encore une prise en compte de la fragmentation écopaysagère ni de la multifonctionnalité de la trame verte. La politique adoptée par les autorités publiques est d’entretenir les espaces verts existants et d’augmenter leur taux dans la ville. Mais, leurs efforts et leurs moyens sont insuffisants. Les espaces verts à Sétif assurent deux rôles principaux : décoratif et récréatif. Le tissu végétal est élimé, nécessite un aménagement et le tissu urbain s’étale au dépend des terres agricoles. Ce qui altère la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes de la ville, augmente l’effet de serre et dégrade la qualité de vie des citoyens. La mise en place d’une Trame Verte à Sétif nécessite la mobilisation de tous les acteurs des politiques publiques locales.

(5)

Abstract

The green infrastructure is a multifunctional and effective management, sustainable strategy planning, designed to mend spatial continuities in the city by ecological corridors. The objective of this work was to study local government strategy to diversify the activities of the plant tissue of the city of Setif. It was through interviews with the actors of local public policies and analysis of the current state of green spaces in Sétif, a map of the distribution of green spaces in the city of Setif was performed through GIS software. The final decision on Greenspace returns policy makers’. Neither the Habitat fragmentation nor the multifunctional green frame are yet taken into consideration. The policy adopted by the public authorities is to maintain existing green spaces and increase their rate in the city, but unfortunately their efforts and resources are insufficient. Green spaces in Setif perform two main roles: decorative and recreational. Plant tissue threadbare, requires planning and urban fabric spreads at the expense of agricultural land. Which alters the biodiversity and ecosystem functioning of the city, increasing the greenhouse effect and degrades the quality of life of citizens. Installing green frame Setif requires the mobilization of local actors wholes public policy.

(6)

صخلم : ْبّضٌ خٍئٍث داشِّ ذِ ىٌإ فذهت فئبظىٌا حدذؼتِ و خِاذتغِ خئٍهت خٍجٍتاشتعإ ىه شضخلأا جٍغٌٕا فذهٌا. ءاشضخٌا دبحبغٌّا خٌساشّتعا ًف خٍػبفٌا دبهجٌا غِ دلاثبمِ يلاخ ِٓ هٌرو.فٍطع خٌٕذٌّ ءاشضخٌا دبحبغٌّا خطشٔأ غٌىٕتٌ خٍٍحٌّا خعبٍغٌا خعاسد ىه ًّؼٌا ازه ِٓ ءاشضخٌا دبحبغٌّا عصىت خطٌشخ ُعسو فٍطغث ءاشضخٌا دبحبغٌٍّ ًٌبحٌا غضىٌا ًٍٍحت و خٍٍحٌّا خِبؼٌا دبعبٍغٌا يبّؼتعبث فٍطع ًف ىٌإ دىؼٌ ءاشضخٌا دبحبغٌّا ْأشث ًئبهٌٕا ساشمٌا.خٍفاشغجٌا دبِىٍؼٌّا ُظٔ جِاشث يوؤغٌّا ضجاىحٌبث ًػو نبٕه ظٌٍ هٔأ بّو ًعبٍغٌا .خٍئٍجٌا ا ٓىٌو بهٍٕث ظثشٌا ًف شٍىفتٌا ْود بمجغِ حدىجىٌّا ءاشضخٌا دبحبغٌّا ىٍػ ظبفحٌا ىٍػ َىمت خٍٍحٌّا دبطٍغٌا خعبٍع خٌوزجٌّا دىهجٌ بِّ خٍػاسضٌا ًضاسلأا ةبغح ىٍػ ششتٌٕ ًٔاشّؼٌا جٍغٌٕا. ًهٍفشت و ًٌٍٕضت : ٌٓسود فٍطع ًف ءاشضخٌا دبحبغٌٍّ .خٍفبو شٍغ دساىٌّا و ىٌٍّ ًشٍؼٌّا سبطلإا سىهذت ًٌبتٌبث و يساشحٌا طبجتحلاا حشهبظ ِٓ ذٌضٌ بِّ خٍئٍجٌا ُظٌٕا و ًجىٌىٍجٌا عىٕتٌا ىٍػ بجٍع شثؤٌ غضو .ٓطا .خٍٍحٌّا خِبؼٌا خعبٍغٌا ًف ٍٍٓػبفٌا غٍّج خوسبشِ تٍطتٌ فٍطع ًف شضخأ جٍغٔ تاملكلا ةيحاتفملا : خئٍهتٌا , داشِّ خٍجىٌىىٌإ , دبِىٍؼٌّا ُظٔ جِاشث , خٍٍحٌّا دبطٍغٌا , خٌٕذٌّا .

(7)

Table des matières

Introduction ... Chapitre I Synthèse bibliographique ...

I. L’écosystème urbain ... - 1 -

1. Définition de la ville ... - 1 -

2. Spécificités de l’écosystème urbain ... - 1 -

3. Fonctionnement de l’écosystème urbain ... - 2 -

4. Conséquences des caractéristiques et du fonctionnement de l’écosystème urbain ... - 2 -

4.1. Le stress urbain ... - 2 -

4.2. La pollution en milieu urbain ... - 3 -

4.2.1 Les types de pollution urbaine ... - 3 -

4.2.2 Les déchets en milieu urbain ... - 3 -

5. Les espaces verts ... - 4 -

6. La biodiversité en milieu urbain ... - 4 -

II. La trame verte ... - 5 -

1. Introduction ... - 5 -

2. Evolution de la place des espaces verts et genèse de la Trame verte en France ... - 5 -

3. Définition ... - 6 -

4. Les réservoirs de biodiversité ... - 7 -

5. Les corridors écologiques ... - 7 -

5.1. Définition ... - 7 -

5.2. Rôles du corridor biologique ... - 8 -

5.3. Types de corridors ... - 9 -

6. La matrice ... - 10 -

7. Multifonctionnalité de la trame verte ... - 11 -

7.1. Fonction écologique ... - 11 -

7.2. Fonction économique ... - 12 -

7.3. Fonction sociale et thérapeutique ... - 12 -

7.4. Fonction pédagogique ... - 13 -

7.5. Fonction esthétique et paysagère ... - 13 -

III. Les politiques publiques locales ... - 14 -

1. Définition ... - 14 -

(8)

3. Cycle de vie d’une politique publique ... - 14 -

3.1. La phase d’émergence de problème ... - 15 -

3.2. L'inscription sur l'agenda ... - 15 -

3.3. Phase de formulation de la politique ... - 16 -

3.4. Phase de la mise en œuvre... - 16 -

4. Les acteurs des politiques publiques locales à Sétif ... - 17 -

4.1. La commune ... - 17 -

4.2. La conservation des forêts ... - 17 -

5. La bonne gouvernance ... - 18 -

Chapitre II Méthodologie ... - 20 -

I. Caractérisations écologiques du site d’étude ... - 19 -

1. Situation administrative ... - 19 -

2. Localisation géographique ... - 19 -

3. Hydrologie ... - 20 -

4. Le Climat ... - 20 -

4.1. Les précipitations ... - 20 -

4.1.1 L’indice de variabilité qualitative (IVQ) ... - 22 -

4.1.2 La neige ... - 23 - 4.2. Les températures ... - 23 - 4.3. La gelée ... - 24 - 4.4. L’humidité ... - 25 - 4.5. Les vents ... - 25 - 4.6. L’insolation ... - 26 - 5. Synthèse bioclimatique ... - 26 -

5.1. Diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen ... - 26 -

II. Caractéristiques socio-économiques de Sétif ... - 30 -

1. Historique ... - 30 -

2. La croissance urbaine ... - 31 -

3. Répartition Spatiale de la population ... - 32 -

4. Habitat ... - 34 -

5. Emploi ... - 34 -

6. Activités agricoles ... - 34 -

III. Méthodologie ... - 35 -

(9)

1.1. L’Analyse des documents ... - 35 -

1.2. L’observation directe sur terrain ... - 36 -

1.3. L’enquête ... - 36 -

1.3.1 L’entretien ... - 37 -

1.4. Le système d’information géographique (SIG) ... - 38 -

1.4.1Définition ... - 38 -

1.4.2. Application du SIG pour illustrer l’étalement urbain ... - 39 -

1.4.3. Application du SIG pour réaliser les cartes des espaces verts ... - 39 -

Chapitre III Résultats ... - 18 -

I. Analyse de la documentation consultée ... - 40 -

1. Textes législatifs ... - 40 -

1.1. La loi n°07-06 du 13 mai 2007 relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts ... - 40 -

1.2. Le décret exécutif n°09-67 du 7 février 2009 relatif à la nomenclature des arbres urbains et des arbres d’alignement ... - 42 -

2. Le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme ( PDAU) ... - 44 -

2.1. Le PDAU de Sétif ... - 44 -

2.1.1 Règlements du PDAU de Sétif ... - 47 -

II. L’étalement urbain à Sétif ... - 50 -

III. La fragmentation du paysage à Sétif ... - 53 -

IV. Les espaces verts de Sétif ... - 53 -

1. Le parc d’attraction ... - 55 -

1.1. Historique ... - 55 -

1.2. Caractéristiques ... - 55 -

2. Jardin Ibn Sina... - 57 -

3. Jardin Saal Bouzid ... - 58 -

4. Place de l’indépendance (Ain El Fouara) ... - 59 -

5. Jardin Rafaoui Saad (ex-Barral)... - 60 -

6. Jardin Chellal Tayeb (ex jardin des sports) ... - 61 -

7. Jardin L’Emir Abdelkader (ex-Orléans) ... - 62 -

8. Jardin El Hidhab ... - 64 -

9. Jardin Mohamed Boudhiaf ... - 65 -

10. Le parc de Bou Sellam ... - 66 -

11. Les arbres d’alignement ... - 66 -

(10)

11.2. Les arbres d’alignement urbains ... - 67 -

11.3. Les arbres d’alignement situés à la sortie Ouest de la ville ... - 69 -

12. Les forêts urbaines de Sétif ... - 71 -

12.1. La forêt urbaine de Maabouda ... - 71 -

V. Résultats des entretiens avec les acteurs des politiques publiques locales ... - 74 -

1. La conservation des forêts de Sétif ... - 74 -

2. La commune de Sétif ... - 75 -

3. Le bureau des espaces verts ... - 76 -

3.1. Missions du bureau des espaces verts ... - 77 -

3.2. Normes locales de réalisation des alignements ... - 77 -

3.3. Travaux réalisés entre 2007 et 2011 ... - 78 -

3.4. Travaux programmés pour 2013-2017 ... - 78 -

3.5. Les projets futurs ... - 79 -

3.6. Les contraintes du développement des espaces verts ... - 80 -

4. Les acteurs de gestion des espaces verts urbains à Sétif ... - 80 -

VI. Cartes ... - 82 -

Chapitre IV Discussion des résultats et perspectives ... 86

1. Les fosses de plantation ... - 86 -

2. Le choix des espèces à planter ... - 89 -

3. L’entretien des plantes d’alignement périurbaines ... - 89 -

4. L’inventaire faunistique ... - 90 -

5. Moyens de sensibilisation ... - 91 -

6. Perspectives ... - 91 -

6.1. Proposition d’un plan d’aménagement pour le boisement urbain de Maabouda .... - 91 - Conclusion ... Bibliographie ... Annexe 01 ... Annexe 2 ... Annexe 3 ... Annexe 4 ... Résumé ...

(11)

Listes des illustrations

1.

Liste des figures

N° de

page

Fig. n°01 : Schéma des éléments constitutifs d’une trame verte. 1 0

Fig. n°02 : Carte de la localisation de la commune de Sétif. 19 Fig. n°03: Précipitations (moyenne mensuelle) en mm à Sétif de 1981 à 2012. 21 Fig. n°04: Précipitations (moyennes annuelles) en mm à Sétif de 1981 à 2012. 21 Fig. n°05: Le régime saisonnier de l’année la moins pluvieuse (1983) et de

celle la plus pluvieuse (2003).

22

Fig. n°06 : Le nombre de jours de neige à Sétif entre 2000 et 2012. 23 Fig. n°07 : Les températures moyennes mensuelles à Sétif entre 1981 et 2012. 24 Fig. n°08 : Le nombre de jours de gelée à Sétif entre 2000 et 2012. 24 Fig. n°09 : L’humidité moyenne mensuelle à Sétif entre 2000 et 2012. 25 Fig. n°10 : L’insolation en heures à Sétif entre 2001 et 2012. 26 Fig. n°11 : Diagramme ombrothermique de Sétif entre 1981 et 2012. 27 Fig. n°12: Diagramme ombrothermique de Sétif (1946). 27 Fig. n°13 : Diagramme ombrothermique de Sétif (1983). 28 Fig. n°14 : Diagramme ombrothermique de Sétif (2001). 28 Fig. n°15 : Diagramme ombrothermique de Sétif (2003). 29 Fig. n°16 : Histogramme représentant l’évolution du parc-logement à Sétif

de 1987à 2008.

34

Fig. n°17 : Plan d’aménagement de la commune de Sétif, 2011-2012. 45 Fig. n°18 : Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme intercommunale.

Sétif, 2011-2012.

46

Fig.n°19 : Image du 19 mai 1986. Composition colorée d’une image LANDSAT 5. 51

Fig. n°20 : Image du 13 mai 2013. Composition colorée d’une image LANDSAT 8. 52

Fig. n°21 : Photo de la fragmentation du paysage à Oued Bousselam, 2013. 53 Fig. n°22 : Secteur de la répartition des espaces verts classés par catégories à Sétif. 54

Fig. n°23 : Photo du parc d’attraction de la ville de Sétif, 2013. 57 Fig. n°24 : Photo du jardin Ibn Sina, ville de Sétif, 2013. 58

(12)

Fig. n°25 : Photo du jardin Saal Bouzid, ville de Sétif, 2013. 59 Fig. n°26 : Photo de la Place de l’indépendance, ville de Sétif, 2013. 60 Fig. n°27 : Photo du jardin Rafaoui Saad, ville de Sétif, 2013. 61 Fig. n°28 : Photo du jardin Chellal Tayeb, ville de Sétif, 2013. 61 Fig. n°29 : Photo du jardin L’Emir Abdelkader, ville de Sétif, 2013. 64 Fig. n°30 : Photo du jardin El Hidhab, ville de Sétif, 2013. 65 Fig. n°31 : Photo d’une ruche spontanée implantée sur un arbre d’alignement,

ville de Sétif, 2013.

67

Fig. n°32 : Distance non respectée entre l’arbre et le mur. Sétif, 2012. 68 Fig. n°33 : Fosse d’un arbre d’alignement. Sétif, 2012. 68 Fig. n°34 : Tronc d’arbre remplis de déchets. Sétif, 2012. 68 Fig. n° 35 : Grillage de protection. Sétif, 2012. 68 Fig. n°36 : Photo des plantes d’alignement à l’entrée ouest de la ville, 2013. 70 Fig. n° 37 : Photo de la forêt urbaine de Maabouda. Ville de Sétif, 2012. 72 Fig. n°38 : Photo de la forêt urbaine de Maabouda. Ville de Sétif, 2012. 72 Fig. n° 39 : Photo de la forêt urbaine de Maabouda. Ville de Sétif, 2012. 73 Fig. n°40 : Organigramme du Services des Espaces Verts de Sétif. 75 Fig. n°41 :Organisation réelle du bureau des espaces verts de Sétif. 76 Fig. n°42 : Schéma des acteurs de gestion des espaces verts à Sétif. 81 Fig. n°43 : Carte 1 : Répartition des espaces verts de la ville de Sétif 83 Fig. n°44 : Carte 2: Superficies des espaces verts de Sétif 84 Fig. n°45 : Carte 3: Espaces verts et plantes d'alignement de Sétif. 85 Fig. n°46 : Fosse de plantation de 9m3 avec traitement de surface 88 Fig. n°47 : Carte 4: Plan d'aménagement du boisement de Maabouda 94

(13)

2. Liste des tableaux

N ° d e p a g e

Tableau n°01 : Répartition de la population sur l’Agglomération Chef Lieu (ACL) de Sétif. 33 Tableau n°02 : Autorités prononçant le classement de chaque catégorie d’espace vert. 41

Tableau n°03: la liste des arbres d’alignement retenus en Algérie. 42 Tableau n°04: la liste des arbustes d’alignement retenus en Algérie. 43 Tableau n°05 : Composition floristique du parc d’attraction. 56 Tableau n°06 : Composition floristique du jardin Ibn Sina. 57 Tableau n°07 : Composition floristique du jardin Saal Bouzid. 58 Tableau n°08 : Composition floristique de la Place de L’Independence. 59 Tableau n°09 : Composition floristique du jardin Rafaoui Saad. 60

Tableau n°10 : Composition floristique du jardin Chellal Tayeb. 62 Tableau n°11 : Composition floristique du jardin L’Emir Abdelkader. 63 Tableau n°12 : composition floristique du jardin El Hidhab. 64 Tableau n°13 : Composition floristique du jardin Mohamed Boudhiaf. 65 Tableau n°14 : Liste des espèces proposées à introduire au boisement de Maabouda. 92

(14)

3. Liste des abréviations

ACL : Agglom érat ion Chef Li eu.

APC : Ass embl ée Popul aire C ommunal e. APW : As sembl é Popul aire de Wila ya.

DPAT : Direction de Planifi cation et d’Aménagem ent du Terri toire. BPSB : Di rection de la P rogramm ation et du Sui vi Budgét ai re DUCH : Direction d’Urbanism e de la Constructi on et de l ’Habitat. EMI VAR : Ent repri s e de Mis e en Val eur et d'Aménagement R ural. EV : Espace Vert .

IAURP : Instit ut d’Aménagement et d’Urbanis me de l a R égi on Parisi enne . IDHE AP : l ’ Inst itut universit aire sui ss e des Haut es Et udes en Admini strati on

Publique .

IVQ : Indice de Vari abili té Quali tat ive Kml : Ke yhole M arkup Language.

PDAU : Pl an Directeur d’Am énagem ent et d’Urbanis me.

RGPH : Recens em ent Général de l a Popul ation et de l 'Habit at.

Shp : ShapeFil e

SIG : S yst èm es d’ Information Géographi que . T.O.L : Taux d’Occupation du Logement . UTM : Universal Trans vers e Mercator.

URB AS : C ent re d’Etudes et de Réali sat i on en Urbanism e de Séti f. WGS : World Geodesic S ys t em.

(15)

Introduction

La vill e est un écos ystèm e com posé du vi vant (l es êt res humai ns, l es anim aux et l es végét aux) et du non-vivant qui prédomine, c'est -à-di re le bâti .

Le Dével oppem en t sci enti fique et t echnologique, dès l e XVIIIè m e s iècl e, a conduit à l’accroissement des populations. L’industrialisation, conséquence de ce développement a ent rainé un dépl acem ent des popul at ions vers les vi lles d’où la création de grands centres urbains et l’apparition de mégapoles dans cert ain s pa ys indust rialis és en Europe, en Am éri que et en Asi e. Depui s l e non -vivant a ét é favoris é (pour répondre aux bes oins du logement) au dét rim ent du vivant.

La t endance actuell e est de donner une pl ace plus import ant e au vivant , not amment au végét al (espaces verts , pl ants d’ali gnem ent , parcs, etc. ) car s on importance s’est imposée à l’être humain et est devenu une nécessité pour l’équilibre de l’indiv idu et son épanouissement.

Afi n de l imit er tout dés agrément résultant de l’urbanis ation, la gesti on durabl e du vi vant a fait apparaît re un nouvel outil d’aménagem ent du territ oire. Cet outil durabl e et multi fonctionnel, est fondé sur l ’h ypothès e de connecti vit é écologi que. Il est dési gné sous l e vocabl e de Tram e V erte et a pour objet l’aménagement de l’infrastructure naturelle en milieu urbain pour ét abli r un m aill age écologique cohérent ass urant la prot ect ion des rés ervoirs de bio diversit é et l e bon fonctionnem ent des écos ys t èmes urbai ns. Cet outil perm et aussi l a ci rculati on des espèces anim al es et végétales à travers des corri dors écol ogiques.

En Algérie, le phénomène d’urbanisation est particulier, il diffère de celui des pa ys indust ri al isés . Dans un premier t emps, l ’exode rural est une conséquence de l a paupéris ation des populati ons rurales par le colonial ism e (expropri ation des al géri ens par le régim e col oni al ). Le phénomène colonial a engendré un afflux vers l a vill e et a assuré son peupl em ent .

Au l endemai n de l ’indépendance l’Al géri e a initi é des programm es de dével oppem ent (industri el, socio -économique). C e dynamism e socioéconomique s’est traduit par un important accroissement démographique.

(16)

Cett e situati on a entr aîné une extens ion et une condens ati on urbaines avec l es mêm es erreurs que cell es commis es dans les pa ys occidentaux (en favoris ant le non -vi vant au détriment du vi vant ). (P RENANT, 1953)

Séti f, comm e tout es les aut res grandes vill es al géri ennes, souffre des problèmes rés ultant de l ’étal em ent urbai n anarchique qui s e fai t au détriment des terres agricoles et des espaces verts. La cité d’Ouled Brahem est un exemple du mode d’urbanisation à Sétif, elle a été construite à la place d’un bois em ent urbain. Face à ce const at, il apparait que la pris e en com pt e du vivant dans l’aménagement urbain doit être considérée. D’où l’objet de ce travail : Comm ent appliquer l ’idée de tram e verte pour la gestio n de l a vil le de S éti f ?

Ainsi , ce mém oire intitul é L’étude de l a multifonctionnalit é de la t ram e verte de la ville de Sétif et l’analyse des politiques publiqu es locales a pour but de répondre aux h ypothès es suivantes :

- Quel est l’état actuel des espaces verts à Sétif ?

- Le concept de tram e vert e peut -il êt re appliqué à S éti f ? - Quel s ont les act eurs des politiques publi ques ?

- Existe -t-i l une prise en compt e de l a notion de tram e vert e et de s a multifonctionnalit é par l es act eurs des politiques publiques l ocal es ?

- Quell e est l a strat égie l ocal e des pouvoi rs pub li cs pour diversi fier les activit és du tiss u végét al de la vill e de Sétif ?

Pour arriver aux objectifs, le travail est structuré en plusieurs parties (quat re chapit res).

Le p remi er chapi tre est cons acré à l a s ynthès e bibl iographique en mat ière

des notions de : écos ys tème urbain , biodi versit é urbaine, espaces verts , tram e vert e, corri do rs écologiques , l a multi foncti onnalit é des t rames vert es, l es politiques publi ques et l eurs act eurs ai nsi que l eurs c ycl es de vie.

Le d euxi ème ch apitre conti ent deux part ies ;

1. Descript ion de l a vil le de Séti f , prise comme sit e d’étude.

2. Explication des m éthodes de t ravail emplo yées pour coll ecter l es données ; anal ys e des docum ent s , ent retiens, s orti es sur le terrain, photographi e et S ys t èm es d’ Inform ation Géographique (S IG).

(17)

Le troisi ème ch apitre est cons acré aux résult ats obt enus.

Enfin, l e derni er chapitre, prés ent e la di scussi on des rés ult ats , des proposit ion s pour une concepti on durable pour l a pris e en compte de l’arbre en ville et une proposition d’un plan d’aménagement pour la forêt de Maabouda.

(18)
(19)

- 1 -

I. L’écosystème urbain

1. Définition de la ville

Les vill es o nt ét é créées pour répondre au besoi n des êt res hum ain s d e s e rencont rer . Ell es s ’organis ai ent autour des acti vités com merci al es pour échanger, puis avec le développement des métiers, d’autres activités y ont été inst all ées . (FABRIES-VERFAILLIE et STRAGIOTTI, 2000)

La vil le est un lieu de rencont re et d’échange qui s e développe au dét rim ent du mili eu nat urel prée xist ant (forêt, m arécage, etc.). Ell e est considérée comm e un écos ys t ème urbai n compos é de biocénose (êt res hum ains , anim aux et végét aux) et de bi otope ou conditions du mili eu créées par l’homm e (bâti, rout es, espaces verts , et c.). Au sein de cet écos ys t ème , il y a des int eracti ons ent re l es êt res vivant s et l eur mili eu de vi e. (BERKOWITZ et al, 2003)

2. Spécificités de l’écosystème urbain

L’écosystème urbain est un milieu imperméabilisé, artificialisé (béton, asphal te, etc.) et fragm ent é par di fférentes barri ères (const ructions, routes, clôt ures , mur, et c.). Il est caract érisé par la monotoni e du pa ys age, par l’absence de végétation et par la densité du bâti et de la population.

-Le climat en milieu urbain

De par s a nature (peu de végét ati on et surfa ce mi néral e qui prédom ine), la ville influe sur l es paramèt res clim atiques not amm ent s ur l a di recti on et l a vitess e du vent ai nsi que s ur l e bilan radiati f ( Le bâti consti t ue des s urfaces réfléchissantes et plus c’est dense plus c’est important. P endant le jour il y a augmentation de l’albédo et pendant la nuit il y a augmentation de la réfl exion des ra yonnem ents infra rouge) . (AM IARD , 2011 )Le s modi fi cations du transfert de l’énergie se traduisent par une augmentation des températures. Les vill es con stit uent un îlot de chaleur à caus e d es activi tés i ndustriel les , dom estiques (chauffage,…) , etc. qui dégagent de l a chal eur.

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La vill e, de par son foncti onnem ent , produit de la chaleur, ce qui fait que les températures sont légèrem ent supéri eur es par rapport à la campagne environnant e. (G ILLIG , 2008 ; C OLOM BERT, 2012 )

3. Fonctionnement de l’écosystème urbain

Les particularités de l’écosystème urbain font qu’il y existe un foncti onnem ent part iculi er . Le c ycl e des éléments nut riti fs et les rés eaux trophiques sont m oi ns complexes, avec des chaines ali mentai res rédui tes (exemple des rongeurs qui pullulent en ville car il n’y a pas de prédat eurs). Le cycle de l’eau est modifié puisque l’artificialisation fait que l’infiltration est null e et q u e tout es l es eaux pluvi al es ruis sellent et aboutissent dans l es réseaux de canalisation. Même l’évaporation est moins importante. (COUTARD et LEVY, 2010).

Les cycles des principaux gaz sont perturbés (le taux d’émission du CO2 est él evé).la vill e présente t out efois des zones de végét ati on. Cett e végét ation agit comm e puit s de carbone (ell e abs orbe le carbone) pour lutt er contre l’effet de serre et contre le réchauffement climatique.

4. Conséquences des caractéristiques et du fonctionnement de l’écosystème

urbain

4.1. Le stress urbain

Le stres s est une conséquence des condi tions du mili eu urbai n qui n’ exist en t pas dans un écos yst ème nat urel . (COUTARD et LEVY, 2010).

Les gens sont st ress és à caus e du bruit , de l a promis cuit é, de l a circulat ion, des probl èm es pour s e dépl acer , de l a poll ution par l es gaz d’échappem ent , de la densit é de l a popul ation (l a surpopulati on peut engendrer un effet de mass e) et c. C es condition s influent sur le comportem ent des habitants et peu vent provoquer un st ress.

L’absence de végétation et la monotonie du paysage (béton) en milieu urbain peuvent influer sur l e ps ychi sme et provoquer un st ress chez l es êt res hum ains et peut êt re sur l es animaux aussi.

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4.2. La pollution en milieu urbain

4.2.1 L es typ es de p olluti on u rbain e

La pollution est l’aspect négatif de l’écosystème urbain. La pollution de l’air en milieu urbain est essentiellement due aux gaz d’échappement des moyens de trans ports (t rans port commun, et c.).

Les rejet s indust riels , les déchets urbains ainsi que l es eau x usées (si ell es ne sont pas traitées) peuvent être à l’origine de la pollution des eaux et des sols. Aut re phénom ène conséquence de l a vie cit adine, c’est la pol lution s onore et la pollution lumi neuse.

Tous ces t ypes de pollutions peuvent être à l’ori gine de nuis ances , que ce s oit pour la population hum aine que ce s oit pour la flore . (BANGU I, 2011. R IV IER E 1997)

Les agglomérations urbaines continuent à s’étaler et à subir les effets des fortes contraintes d’origine anthropique sur la qualité de l ’environnement. (MUS Y, 2012 )

4.2.2 L es d échets en mili eu u rbain

Le mode de consommation des habitants fait qu’il y’a une énorme production de déchet s (biodégradables et non biodégradabl es qui pos ent probl èm es ). Les déchets sont soit accumulés (car il n’y’a pas de décomposeurs) et aboutiss ent au ni veau des décharges , soit ils sont détruits en consom mant pl us d’énergie et par conséquent peuvent causer plus de pollution.

Ces conséquences (stress et pollut ions ) peuvent avoi r un impact s ur l e com portem ent des i ndivi dus et provoquer un st ress chez les habit ants. La mise en place d’espaces verts peut c onstituer une échappatoire pour lutter contre ces aspects négati fs, car ce sont des espaces locali sés dans l a vill e où tous les inconvéni ent s du mili eu urbain sont abs ent s.

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5. Les espaces verts

"L’espace vert est synonyme d’espace urbain non construit, végétalisé et aquatique. C’est un réseau d’espaces publics et privés non constructibles rem plis sant plusi eurs fon cti ons : de production agri cole ou foresti ère, de conservati on du patrimoine naturel, de pédagogi e, de loisi rs de pl ei n ai r et d’espace structurant le tissu urbain des centres aux périphéries. C’est une infrastructure publique offrant au x cit adi ns des us ages li és à la prés ence des él éments naturel s (végét al, animal, eau, et c.). " (DONADIEU, 2002)

6. La biodiversité en milieu urbain

L’artificialisation du milieu urbain ne favorise pas le développement de la biodi versit é au s ein de ce mili e u, car il n ’est pas as sez divers ifi é. Il n’ y a que les espèces adap t ées au mi lieu urbain qui s’ y ins tal lent (que ce soi en t anim al es ou végétales) . (BERTR AND et S IM ONET, 2012)

L’artificialisation forme des obstacles (routes, bâti, etc.) empêchant les espèces vivant es de se dépl acer , ce qui al tère la bi odiversit é (GU INAUDEAU, 2010).

Pour m aint enir l a biodi versit é en mili eu urbain , il faut qu’i l y ait des échanges ent re l es di fférents îl ots qui l a constituent, d’où l a notion de Tram e vert e. Si on arri ve à rel ier l es îlot s de bi odiversit é à t ravers des corridors , on arrive à constituer une Trame verte , qui est l e meill eur mo ye n de prot éger l a biodi versit é. El le peut être consti tuée par l es di fférents espaces verts et l es corri dors peuvent êt re constitués p ar l es plant es d’al i gnem ent .

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II. La trame verte

1. Introduction

La fort e croi ss ance de l a popul ati on urbaine et l’exode rural ent rainent une forte urbanis ati on, qui s e t raduit par l a régres sion et l a fragm ent ation des milieux naturels. L’urbanis ati on int ens e induit des effets négati fs sur l e foncti onnem ent et la qualit é des écos ystèm es urbains (pol lution), sur leur biodi versit é (extinction), s ur le cl i mat, et sur l es divers s ervices écos ys témiques . Cel a a conduit à repenser l a mét hode d’ urbani sation en répondant aux principes du développement durable par l’aménagement d’une trame verte urbaine pour résoudre l’ensemble des problèmes actuels, pour prot éger et prés erver le pat rim oine naturel, pour am éli orer la qualité de vi e et du pa ys age en mi lieu urbai n et pour const rui re des vill es durables .

2. Evolution de la place des espaces ve rts et genèse de la Trame

verte en France

Les fonctions et l a place des espaces vert s en mili eux urbains ont évolué depuis le XIX siècle. Cette évolution s’ observe dans les différentes théories, pratiques et politi ques urbai nes.

Les espaces végétal i sés urbains sont présents s ous di fférent es form es (jardi ns privés, parcs, vill es vert es) et ass urent différents rôles, sel on le degré de l a pris e en compt e de leu rs s ervi ces éco s ystémi ques. Leur usage s ’est propagé au fil du temps .

La premi ère foncti on des es paces verts est soci al e. De 1919 à 1992, c’est leur aspect esthétique et h ygi énique qui est pris en com pt e. Les es paces verts sont considérés comme une infrastructure verte qui assure le rôle d’élément décoratif, d’espaces de détente et loisirs et plus ou moins de régulateur des conditions clim ati ques.

L’expression trame verte est apparue en France lors d’un co nseil de L’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Parisienne (IAURP). Le conseil s’est tenu le 13 Septembre 1974, sur la question de la planification des espaces verts dans la région parisi enne.

La place des espaces verts en milieu urbain s’est maintenue avec l’apparition du dével oppem ent durabl e en 1992. Durant cette période, l es espaces nat urels

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sont beaucoup plus cités dans les documents et les plans d’urbanisme. Jusqu’aux années 2000, les espa ces verts assurent une vocation sociale. (MEHD I et al, 2012)

Le rôle écologique des espaces verts s’est développé après les années 2000. Il est pri s en com pte dans l a pl anifi cati on urbaine au mêm e tit re que l es foncti ons s oci al es et urbanisti ques ". On parle m êm e de nos jours « d’urbanis me écol ogique » (Arrif et al, 2011 ; Bl anc, 2009 ; Cl ergeau, 2007).

3. Définition

En urbanism e, l ’expression t rame provi ent de l a t rame t extile et évoque l e tissu ou l a m aill e c'est -à-dire l ’aspect tissé que forme l es ent relacs des infrastructures. Donc l e concept de tram e verte repose s ur l a notion de maill age.

Une t rame verte est composée de deux t ypes de const ituant s : l es rés ervoi rs de biodiversité ou noyaux d’habitats et les corridors (Fig. n° 01) qu’il faut prés erver et rest aurer pour pouvoi r établ ir une vérit able t ram e. (AM AT et al 2008 ; LATIR I-OTTHFFER , 2012 )

Au sens du Grenelle de l ’envi ronnement l a représ ent ation du mot "trame vert e et bleue " est : un outil d’aménagement du t erritoire qui perm et d’i nt égrer l es enjeux de biodiversité à l’aménagement et de mettre en harmonie les enjeux de restaurati on, de prés ervat ion et de conservat i on avec les enj eux des activit és hum ai nes. ( DONADIEU, 2012)

La t rame vert e form e un rés eau de grands ens embl es nat urels reli és par des corri dors. "La tram e verte crée une cont inuit é naturelle t erri tori al e, devenue priorité absolue de l’aménagement et de la protection de la nature. La trame vert e est pilotée par les coll ectivit és local es en concert ati on avec l es act eurs de terrain, sur une base contractuelle, dans un cadre garanti par l’Etat. Elle est inscrite dans les documents d’urbanisme, elle est oppos ables aux grandes infrastructures ." (AMAT et al , 2008)

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La t rame vert e est une nouvell e politique publique nati onal e . La propos ition de trame verte est fondée sur l’hypothèse selon laquelle une connectivité écologique est néces sai re pour m aint eni r un bon niveau de biodiversit é. Ell e perm et aux espèces sauvages de ci rcul er moins di ffi cil ement sur l e t erritoi re. En out re, l e changement clim atique nécessit e de nouvell es possi bilit és de mi grati on pour que l es espèces puissent t rouver de nouveaux habitat s adaptés à l eur besoins. (LE R OUX et al, 2012)

4. Les réservoirs de biodiversité

Les rés ervoi rs de biodiversit é ou no ya ux d ’habi tat sont des mi lieux où l a biodi versit é est l a m ieux représentée et l a plus ri che. En plus , ils rass emblent les condi tions indis pens abl es au m ai nti ent et au fonctionnement du c ycl e de vie des espèces qui y vivent (l es indi vi dus se reproduis ent, se rep osent, se nourrissent, …etc.). (ARNAUD et al, 2012)

Les rés ervoi rs de biodiversit é s ont parfois appel és no yaux prim ai res (Fi g. n°01 ) car ils peuvent présenter une principal e source des indi vidus d’espèces pour les t erritoi res environnant s comm e ils peuvent recevoi r les individus venant d’autres réservoirs de biodiversité.

Il existe d’autres types de réservoirs de biodiversité plus pet its appelés no yaux s econdai res (Fi g. n°01 ) dont l e rôle de prot ection de l a bi odiversit é dépend de leurs s urfaces et de l eur composition.

5. Les corridors écologiques

Les concepts de "corri dor bi ologi que " et de "corridor écologique " sont nouvell em ent apparu s et sont en cours de développement. Ils proviennent de l’écologie du paysage ; une des branches de la biogéographie.

5.1. Définition

Les corridors biol ogiques ou corridors écol ogiques si gnifient les struct ures écopa ysagères (sit es et réseaux de sit es) rel iant fonctionnell em ent ent re eux des écos yst èm es ou différents habit ats vit aux pour une espèce, une population, un groupe d’espèce ou une métapopulation. Ce sont des infrastructures nat urell es i ndi spensabl es au dépl acem ent de l a faune et de l a

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flore, ou de leurs gènes qui s ont essenti els pour le prolongem ent de l’existence de la plus part des espèces et leur évolution adaptative. Ils son t donc es senti els pour la co ns ervation de l a biodiversit é. (BAUDRY et BUR EL, 2011 ; BONNIN, 2008 )

Les corridors sont des espaces ne cont enant pas de barrières au déplacem ent des espèces et on di s tingue :

-Le corridor biol ogique, si gni fiant tout corri dor s pécifique à une es pèce donnée m êm e au ni veau des échanges généti ques, dans ce cas un corridor propre à une espèce peut former un obst acl e pour une autre es pèce

-Le corridor écologi que : organis ati on spati al e plus vast e pouvant réunir des sous -corri dors bi o l ogiques (apparaiss ent l es zones de connecti ons biologiques )

-Le rés eau écol ogi que : la gl obalit é fonctionnell e des corridors aux différent es échell es du pa ys age.

5.2. Rôles du corridor biologique

Les corri dors biologiques s ont indispensabl es à l a circulat ion des es pèces et donc à l a cons ervati on de la biodiversit é. Il s j ouent envers des espèces qui l es utilis ent les rôl es :

- De conduit : le corri dor est utili sé comm e simpl e pass age de dispersion des espèces anim al es , végét ales ou fongiques .

- D’habitat : le corridor peut servir d’habitat ou de refuge des espèces dans l equel l eurs c yc les biol ogiques s e réalisent .

- De fil tre : Un corri dor pour une espèce peut ne pas l’êt re pour d’aut res. - De source : Un corri dor peut form er lui -mêm e un réservoir d’individu s col onis at eurs.

- Ou de P uits : com me il peut form er pour cert aines es pèces un des milieux col onis és par des popul ati ons sources à l a li si ère de l a m at ri ce pa ysagère. (C ent re i nternational de droi t com paré de l 'envi ronnem ent et l e Cent re de recherches int er dis ci plinai res en droit de l 'environnem ent, de l'am énagem ent et de l'urbanism e, 2005 ).

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5.3. Types de corridors

-Typol ogi e stru ctu rale

Les corri dors s ont cl ass és s elon l eur st ructure en t roi s t ypes princi paux (Fi g. n°01 ) qui sont ;

 Structure linéai re ; hai es, chemins et bords de chemins , cours d’eau et leurs ri ves , et c.

 Structure en "pas j aponais " ; ponctuations d’éléments relais ou d’ilots refuges, mares, bosquets, …etc.

 Corridor pa ys ager ; constitué d’un ens embl e d’unit és de pa ys age à plusi eurs fonctions pour l ’espèce en questi on (zones de repos, d’abris, de nourrissage,…etc.). (RICKLEFS et MILLER, 2005)

-Typol ogi e écol ogiq ue

Le cont inuum si gnifi e tou s les m ilieux convenabl es à un groupe écologique et constitué de divers él éments conti nus (sans coupure ph ys ique) en y i ncluant des zones s econdaires fais ant parti e d’aut res continuums ou nat urell em ent perm éables pour des activit és t emporaires. Les corridors les plus sim ples à apercevoir sont des continuums écopa ysagers foncti onnels , t el que ;

 Continuum boisé : bois, foret , haies, espaces arborés ou for m ati on buiss onnant e et lisi ères.

 Continuum agri col e : zones agri col es, prairi es, pâturage, hai es , j achère.

 Continuum des zones humides (pal udéen) : prairi es i nondabl es, cultures en zones alluvi ales, mangrove.

 Continuum aquatique : cours d’eau, mares et p l ans d’eau du rés eau h ydrographi que.

 Continuum géom orphologique : l es coul oirs d’aval anches et coul ées torrenti ell es dans l es zones m ont agneuses. (R IC KLEFS et M ILLER , 2005)

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-Typol ogi e fon ction nell e

Selon l es fonct i ons des corridors on dis ti ngue :

 Des corri dors de mi grati on envel oppant d’import ant es circulat ions saisonni ères.

 Des corridors "inter-fonction " qui attachent différentes aires (de repos, de reproduction, de nourrissage,…etc.) à usage quotidien ou saisonnier, sur des di stances de quelques kilom èt res donc ils sont nécess ai res à l a vi e des popul ati ons .

 Des corridors de dispersion répartis en corri dors de dispersion "individuelle", corridors de reproduction, corridors de décentrement de zone de dist ribution l orsque les populat ions doivent se dépl acer pour évit er des perturbations clim ati ques, an thropi ques ou autres . (BONN IN, 2008 )

6. La matrice

La mat ri ce (Fi g. n° 01) est l e m ili eu i nterstiti el qui est peu ou pas optim al pour les espèces . Exempl e : l es zones cultivées i nt ens i vem ent dans les zones rural es . (DE S ADELEER, 2003 )

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Plusieurs types de corridors dépendent des types d’espèces. Le réseau écologique est un moyen d’intégrer les inquiétudes socio -économiques et écologiques dans l’aménagement du territoire , mais les chercheurs ne sont pas tous d’accord qu’il soit le moyen convenable pour lutter contre la fragm entat ion des m ilieux naturels. C ependant certains parm i eux parl ent de la possi bilit é de transmissi on des m al adies et de l a dispersion des espèces inv asives vi a l es corridors biologi ques. (GENOT, 2008 )

La trame verte particip e à :

- diminuer l a fragm entation et la vulnérabilit é des habit ats naturels et habitas d’espèces et à prendre en compte leur déplacement dans le contexte du changem ent clim atique.

- identifier, prés erver et reli er les espaces import ants pour la prés ervat ion de l a bi odiversit é par des corri dors écol ogiques.

- prendre en compt e l a biol ogi e des espèces sauvages (mi grati on).

- facili ter l es échanges généti ques nécess aires à l a survi e des espèc es de la faune et de l a flore s auvage.

- am éliorer la qualit é et l a diversit é des pays ages. (DONADIEU, 2012)

7. Multifonctionnalité de la trame verte

Les écos yst èm es nat urels du mili eu urbain ont une grande im port ance et s ont indis pens abl es à l a vie : plusieurs services sont obtenus par l eur foncti onnem ent . (C LERGEAU, 2012 )

7.1. Fonction écologique

Les arbres d’alignement, les parcs et tous les espaces verts apportent de nombreux avantages en ville. Ils améliorent la qualité de l’air et réduisent la polluti on en emprisonnant l es fi nes parti cul es et la fum ée. Il s absorbent aussi le gaz carbonique et les autres gaz toxiques tout en rejetant de l’oxygène. Ils limitent l’impact des inondations ponctuelles en pompant l’eau grâce à leurs raci nes et amél iore nt la perm éabilit é des sols. Ils rafraî chi ss ent l’atmos phère en absorbant la chaleur et en offrant de l’ombre. Les arbres réduisent la vitesse du vent au pied des grands immeubles, accroissent le taux d’humidité et apportent l’ombre en été. (RUSSELL, 2013)

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La tram e vert e cont ribue à l a conservation de l a bi odi versit é en m ili eu urbai n et offre un habit at à l a faune sauvage. Ell e cont ribue à un meil leur foncti onnem en t des écos ys t èm es urbai ns. (C LERGEAU, 2012 )

7.2. Fonction économique

La Trame verte permet d’améliorer l’attractivité et l’offre touristique d’une région où l e touris m e est un vect eur de dével oppem ent économique, s ocial et de valoris ati on pat ri moni ale. Cel a permet aussi de créer de nouveaux empl ois et d’augmenter le nombre de postes de travail. (LARCHER et GELGON, 2012)

Les végétaux en m i lieu urbain créent un microclim at et j ouent le rôle de régulateur climatique perfectionnant l’efficacité énergétique du bâti, ce qui réduit l es émi ssions au niveau des central es therm iques comm e ils permettent de fai re des économi es dans l a consommation des énergies.

7.3. Fonction sociale et thérapeutique

Les j ardi ns et parcs sont des espaces publics constituant le s upport de la vie soci al e : renc ont re, distraction, j eux, et c. L a végétat ion apport e à l ’espace publi c : un él ém ent de repérage, un él ém ent de jeux, un agrément vi suel, une unité végétale et une diversité de l’espace. (Ministère de l’urbanisme et de la construction, Al gérie, 1990)

Les espaces bois és constit uent un rappel de l a nat ure dans l es milieux urbai ns et se caractérisent par le calme. Ils apportent l’équilibre psychique et le bien -être aux individus habitant en mili eu urbain en leur offrant des lieux de repos, de cont empl ati on et de m édit ati on ce qui leur permet de se défaire du stres s et de s e di strai re.

« La prés ence de végét al induit une baisse du niveau d'angoiss e et une augmentation du ni veau de bi en -être par la régul ation de l a fati gue ment ale et l’augmentation de la capacité de récupération au stress » (MANUSSET, 2012)

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7.4. Fonction pédagogique

La tram e vert e const itue un outil pédagogi que et de sensibi li sati on import ant contenant des lieux d’étude des sciences naturelles et de l’écologie (plusieurs sorties d’étude s’effectuent dans des espaces verts urbains et périurbains). Les espaces verts urb ains const ituent un mili eu naturel perm ett ant l a découverte et l’observation de la nature, qu’il s’agisse de la faune ou de la flore ass urant ainsi une foncti on pédagogi que (des activit és de vul gari sat ion sci enti fique peuvent y être organisées). (C LERGEAU, 2012)

7.5. Fonction esthétique et paysagère

Les parcs et j ardins sont des unit és paysagères offrant aux visiteurs, des milieux propres à sat isfaire l es désirs de « nature » de chacun et assurant une cert aine continuit é s pati al e.

La t rame vert e es t considérée comm e un outil d’am énagem ent durabl e des villes. El le accompagne le développem ent urbai n et favori se une urbanis ation et un pa ys age équili brés et une vill e organisée. (MEHD I et al, 2012)

La végétation de la trame verte, la forme et l’organisation des plantes, la couleur des fl eurs , des fruits et du feuillage sont des él ément s décoratifs nat urels perm ett ant d'embelli r et de mett re en val eur le mil ieu urbain. L’alignement d’une seule espèce d’arbre à une certaine hauteur le long des rues est t rès él égant. L’eau, él ément est hétique et vi tal e, procure un agréable sent iment de fraîcheur et sa vue apai se. (ALI KHODJ A, 2010)

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III. Les politiques publiques locales

1. Définition

Les politiques publiques constituent le principal moyen d’intervention des gouvernants . Ell es leur permet tent de s e trouver au plus proche des préoccupations de l eurs admini strés.

Les politiques publiques sont définies par l’Institut universitaire suisse d es Hautes Etudes en Administration Publique (IDHEAP), comme « l’ensemble des décisi ons et des act ions prises par des act eurs i nstit utionnels et soci aux en vue de résoudre un probl èm e collecti f ». (DE BUREN, 2007 )

2. Les acteurs des politiques publiques

( LEM IEUX, 2002 ).

3. Cycle de vie d’une politique publique

Le cycle de vie d’une politique publique représente les différentes étapes d’une politique publique : c'est-à-dire comment les autorités publiques interagis sent avec l eur popul ation.

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3.1. La phase d’émergence de problème

La phase d’émergence de problème correspond à : « Une situation qui produit un besoi n coll ectif, un manque ou une i nsat isfaction identi fi abl e di rect em ent ou par l e bi ais de m ani fe st ations ext éri eures et pour l a quell e une s oluti on est recherchée ». ( LARR UE, 2000 )

Pour passer de l’existence du problème à son traitement politique, les acteurs sociaux doivent former d’abord une association ou un collectif, qui mobilis ent ens uit e l es médi as et enfi n qui formulent des revendications.

3.2. L'inscription sur l'agenda

La mi se sur agenda correspond au m oment où l es aut orit és publiques prennent un problème, un thème en considération et l’inscrivent à court, moyen ou long terme comme l’une des actions qu’ils auront à mener. (LARRUE et al, 2011)

Il existe trois condit i ons alt ernatives à la mise sur agenda : - l a portée : nombre de pers on nes concernées par le probl èm e. - l ’int ensit é : i mport ance de l ’im pact du problème.

- l a durée : depuis quand s e pos e l e probl èm e. (GERSTON, 2004)

Les anci ens problèm es t ouchant l e plus grand nombre de pers onne et a yant un impact très import ant sont priorit ai res à être mis sur agenda.

L’élément essentiel de la mise sur agenda sont les acteurs. Leur intervention va consi dérabl em ent nuancer le process us. Tous ces act eurs ont des rôles différent s dans la m ise sur agenda et l eurs mo yens d’acti on ne sont pas l es mêm es.

- l es citoyens : ils peuvent pouss er à la mise sur agenda par la m ani fest ation, la pétition, la menace de sanction électorale,…

- les as sociations : par les cercles d’influenc e, l eurs carnet s d’adress es, le poids qu’ils représentent,… ils vont défendre leurs intérêts auprès des respons abl es publics .

- le mond e universi tai re : cent re de recherches, organi sation de groupes de

réflexion, production d’études en tout domaine … Tout ceci peut influencer les déci sions des respons abl es publi cs.

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- les médi as : leur rôle est considérabl e. Il s peuvent, par l eur intérêt pour une caus e, constit uer le rel ai s idéal pour rendre ou non un probl èm e publi c. Il s parti cipent énorm ém ent à la s ensi b ilis ati on de l’opini on publi que.

- les gou vern emen ts : par l eur volonté d’agi r ou non , ils sont évi demm ent les acteurs primordi aux pour l a form ation et l a mi se en œuvre d’une politique donnée.

La mis e s ur agenda est donc fondam ent ale car el le est l e poi nt de départ de tout e politique publ ique. Une fois le probl ème pris en cons idération, vient alors le temps de l’élaboration de l’action . (GERSTON, 2004)

3.3. Phase de formulation de la politique

Elle suppose une reconnaiss ance et i denti ficati on du probl èm e par l es act eurs du s ys t èm e politi co admi nist ratif, puis une formulat ion du programm e, c'est -à-dire l e choix des obj ecti fs , inst rum ent s et procédures à m ett re en œuvre pour résoudre l e probl ème considéré. Dans cett e phas e la rati onalit é pour l’Etat est importante. (LARRUE et al, 2011)

3.4. Phase de la mise en œuvre

Elle r epose sur deux « pili ers » ess ent iels : un ensem bl e norm ati f et un système d’acteurs.

L’ensemble normatif est constitué des mesures prises par les pouvoirs publics pour règl em ent er certains comport em ent s et activit és . C el a va prendre l a forme de l ois, de règlem ents , de décrets, et c.

Le système d’acteurs est composé de l’ensemble des personnes qui vont agir pour l’application de la politique publique. En fonction de l’échelle à laquel le a été décidée la politique publique, on va retrouver ce système d’acteurs à différent s ni veaux : nati onal, régi onal, local. (LARRUE et al, 2011 )

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4. Les acteurs des politiques publiques locales à Sétif

4.1. La commune

La commune forme la collectivité locale de base de l’administration du pays, c’est une structure encadrée par l’Etat ayant l’obligation de servir. Elle constitue un cadre instituti onnel de gesti on de proximit é.

La comm une prend la responsabilit é de prot é ger et s auvegarder les terres agricoles et les espaces verts, particulièrement lors de l’insertion de divers proj et s sur l e territ oire comm unal. Ces missions perm ett ent de consi dérer l a commune comme la cellule fondamentale de l’aménagement et du dével oppem ent du terri toi re et qui s’occupe des cito yens et des mouvem ents associatifs. Elle chapeaute l’installation de tout projet s’inscrivant dans le cadre de développement ou de l’aménagement de son territoire. ( Code comm unal, 2012) .

 Le bureau des espaces verts

Le bureau des espaces verts est rattaché à la direction de l’environn ement au niveau de l a comm une. C ’est l ’un des acteurs des politiques publi ques locales et il peut avoir une politique par rapport à la trame verte, c’est un o rganisme qui s’occupe de la gestion, de l’aménagement, de l’entretien, du dével oppem ent et du suivi des t ravaux de réalis ation des espaces verts , ai nsi que de la plantation des arbres et l’insertion des pépinières, jardins publics, aires de jeux,…etc.

4.2. La conservation des forêts

Selon la loi n°84 -12 du 23juin 1984 portant régi me général d es forêts , la conservation des forêts représente l’un des acteurs des politiques publiques locales. C’est un service technique des collectivités locales, ayant pour objet la protection, le développement, l’extension, la gestion et l’exploitation des forêt s, de t out e t e rre couvert e de bois et m aquis ou d’es sences foresti ères résult ant de l a dégradati on des forêt s et t out e végétat ion arborée constituée en bosquet s, bandes, brise -vent, hai es quel que soit son ét at ai nsi que l a conservati on des sol s et l a lutte cont re toute form e d’érosi on.

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La conservati on des forêt s prot ège l es forêt s, l es t erres à vocation foresti ère et l es aut res format i ons foresti ère cont re le défri chem ent , l es incendi es, l es maladies et contre tout type d’érosion. La fonction de développement est ass urée par l e reboi s em ent à desti nat ion de prot ect ion et de product ion.

5. La bonne gouvernance

La bonne gesti on des espaces verts doit être fait e dans le cadre du développement durable. Car c’est un développement respectueux de l’environnement qui garantit l’efficacité économique et qui possède des finalit és soci ales. (DUBO IS, 2009)

La progressi on vers une Tram e Vert e à Séti f est conditionnée par l a mise en œuvre du principe de gouvernance. Un principe reposant sur la participation de t ous les act eurs (cito yens, entrepris es, adminis trati ons, ass ociat ions et élus) au proces sus de déci s ion appel é : « démocrati e parti cipative » qui permet d’associer les acteurs aux projets qui les concernent en revêtant deux formes ; une premi ère où chacune des part ies doit s e sentir pl einem ent impliquées dans la définit ion et la réali sati on du proj et , la deuxi ème form e est en rel ati on avec l a réali sat ion matéri elle du proj et, chaque act eur parti cipe avec les moyens qu’il possède (force de travail, idées, argents,…) dans le but d’assurer la réussite du projet au moindre coût possible, sans gaspillage de ressources nat urell e.

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I. Caractérisations écologiques du site d’étude

1. Situation administrative

La comm une de Sét if occupe une superficie de 12730 h. Elle s e sit ue au cent re de l a wil a ya et es t limit ée par :

- La commune d’El Ourici a au Nord, - La commune d’Oul ed S aber à l ’Est, - La commune d’Aine Arnat à l ’Oues t,

- La commune de M ezl oug et l a daïra de Guedj el au Sud (Fi g. n°02 ).

Fig. n°02 : C art e de la l ocali sat ion de l a comm une de S éti f.

S ource : l ’au teu r

2. Localisation géographique

Séti f es t située au Nord -Est de l’Al gér ie, dans les haut es pl ai nes du Tell. Ell e est située à 1100m d’altit ude, pour une longitude de 5° 24 ' 34 '' Est et une latit ude de 36° 11 ' 29'' Nord.

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3. Hydrologie

Le principal cours d’eau de la ville de Sétif est L’Oued Bou Sellam. Il prend sa source du ruiss eau Ras Ai n Bou S ell am. Il est global em ent constitué des deux Oueds en provenant d’Ouricia et d’Ain Abbassa et se jette dans l’oued de S oumm am.

L’Oued Bou Sellam se situe à l’Ouest de la ville. Il a un débit très faible durant l a période est ival e et est généralement en crue en hiver.

4. Le Climat

Les données cli mati ques utilis ées sont : l es précipi tat ions , l e nombre de jours de nei ge, l es t empératures, la gelée, l’humidit é, l es vents et l’ins ol ation . Ell es sont fournies par l a stat ion mét éorologi que de S ’fi ha Séti f pour l a période (1981 à 2012 ) (Annexe 1).

4.1. Les précipitations

Les précipit ations à Séti f se caract éris ent par une grande variabil ité pendant la m êm e année ( Fi g. n°0 3) et d’une année à l’autre. Le s précipit ati ons mo yennes annuell es sont de 400 mm . Le s précipitations annuell es vari ent de 200,1 mm (1983) et 584 mm (2003). Le taux de précipit ati ons le pl us él evé est m arqué au mois de d écem bre et le t aux le moins import ant est m arqué au mois de juill et .

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Fig. n°0 3: P récipit at ions (mo yenn e m ens uell e) en mm à S éti f de 1981 à 2012.

Durant l a période 198 l à 2011 l ’année la pl us pluvieus e est 2003 (584,9m m/an), (Fi g. n°04 ) p endant l aquell e l es mois l es pl us pl uvi eux s ont janvier (115,8m m ) et décembre (86,5mm ) et l es mois l es m oi ns pl u vi eux sont juill et (13,7mm ) et n ovembre (14mm ).

En revanche, l’année l a m oins pluvi euse est 1983 (200,1mm/an) durant laquell e l e mois l e plus pluvieux est a oût (28,3mm ) et l e mois l e moi ns pluvi eux est s ept embre (0mm ).

Fig. n°04: P récipit at ions (mo yenne s annuell es ) en m m à S étif de 1981 à 2012.

0 10 20 30 40 50

Précipitations (moyenne

mensuelle)mm

Précipitations (moyenne mensuelle)mm

0 10 20 30 40 50 60 an 1981 an 1983 an 1985 an 1987 an 1989 an 1991 an 1993 an 1995 an 1997 an 1999 an 2001 an 2003 an 2005 an 2007 an 2009 an 2011

Précipitations (moyennes annuelles) mm

Précipitations (moyennes annuelles) mm

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-Le régime saisonnier

Durant l’année la moins pluvieuse ( 1983) la saison la plus pluvieuse est l’automne et la saison la moins pluvieuse est l’hiver. Durant l’année la plus pluvi euse (2003 ) la sais on l a plus pl uvi euse est l ’hiver et l a sais on l a moins pluvieuse est l’été. (Fig. n°05)

Fig. n °05: Le régim e s aisonni er de l ’année l a moi ns pluvi euse (1983) et de

l’année la plus pluvieuse 2003.

4.1.1 L ’indi ce de variabili té qualitati ve (I VQ )

L’indice de variabilité qualitative (IVQ) aide à mesurer la variabilité des précipit ations. La variabilit é est maximal e quand l a valeur IVQ égal e zéro (0) et est m aximal e quand cett e val eur est de un (01). ( BAILLA RGEON, 2008 in CHERM AT, 2013)

IVQ = P [N² - (∑ni ²)]

/ N² (

P – 1) N : l a tai lle de l ’échantil lon.

P : nombre de modal ité poss ibl e du caractère (nombre d’année). ni : l ’effectif de l a m odalité.

IVQ ( S é t i f ) = 32 [163286740 – 5322244,8] / [31*163286740] = 0,998

La valeur de l’IVQ des précipitations à Sétif entre 1982 et 2012 est de 0,998. Ce qui i ndique une i mportante variabilit é int erannuell e.

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 H P E A 1983 2003

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4.1.2 La neige

L’enneigement à Sétif s’étend sur six mois (Fig. n° 06). Les premières chutes de neige s’observent vers le mois de novembre et s’étale jusqu’au mois d’avril avec une moyenne d’environ 13 jour par an.

Fig. n°0 6 : Le nombre de j ours de nei ge à S éti f ent re 2 000 et 2012.

4.2. Les températures

Dans l a vill e de S éti f, l e moi s l e plus froid est j anvier avec une tem pérature mo yenne de 1,5°C et l e mois l e plus chaud est j uill et avec une t em pérature mo yenne de 33,6°C (Fi g. n°07 ).

Le rythme d’augmentation des températures en hiver est faible, mais à partir du mois d’avril jusqu’à juillet ce rythme accélère.

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5

Nombre de jours de neige par mois

(43)

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Fig. n° 07 : Les t em pératures mo yennes mens uelles à S éti f entre 1981 et

2012.

4.3. La gelée

Le gel alt ère l es pl ant ati ons s urtout s’il a eu li eu au print em ps. La période de gel ée début e à l a fin d’o ctobre et dure j usqu’au moi s de m ai avec une mo yenne de 48j ours/ an et un m aximu m de 26jours durant l es mois de j anvi er et février (Fi g. n°08 ).

Fig. n°08 : Le nombre de j ours de gelée à S éti f ent re 2000 et 2012.

0 5 10 15 20 25 30 35 40

Titre du graphique

T (min) T (max) T (moy mensu)

0 2 4 6 8 10 12 14 16

Nombre de jours de gelée par mois

Figure

Fig. n° 01 : S chém a des  él ém ents constit utifs d’une tram e verte.
Fig. n°02 : C art e de   la l ocali sat ion  de l a  comm une de S éti f.
Fig.  n °05:  Le  régim e  s aisonni er  de  l ’année  l a  moi ns  pluvi euse  (1983)  et  de  l’année la plus pluvieuse 2003
Fig. n°0 6 : Le  nombre de j ours de nei ge à S éti f ent re 2 000  et  2012.
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