• Aucun résultat trouvé

Chapitre II Méthodologie 20

III. Méthodologie 35

1. Les instruments de recherche 35

Durant l a recherche plusi eurs docum ent s ont ét é consult és tels que :

- Les t extes l égisl ati fs : la loi n°07 -06 du 13 mai 2007 rel ative à la

ges tion , à la protecti on et au dével oppemen t des espaces verts pour

connaître l a défi niti on des es paces vert s, qui s e charge de leur gestion et comm ent sont -ils gérés en Al géri e.

Le d écret exécu tif n° 09 -67 du 7 février 2009 rel atif à la nomen clatu re d es arb res urbains et d es arb res d ’ali gnement p our connaît re la liste des arbres

à pl ant er en mili eu urbains ret enue par le mini st ère et pui s cri tiquer cett e liste.

- Des documents d’urbanismes : le PDAU du 2011-2012 a été consulté pour connaît re l es projet s et les travaux, concernant l es es paces verts, réalis és et/ou programmés. Ainsi que pour comprendre la politi que des autorit és publi ques l ocal es .

- Des im ages satell it al es et des cart es de l a co mmune de Séti f dans l’objecti f de déli miter les espaces vert s, identi fi er leurs principal es composantes et observer l’environnement autour des lieux d’études.

- 36 -

1.2. L’observation directe sur terrain

L’observation directe sur terrain est une technique qui permet de recueillir des données concrèt es sur le mili eu d’étude. Les obs ervations peuvent être enregist rées de plusi eurs façons , sous forme de not es , photos, vidéo ou aut res.

Les visit es de terrai ns ont débuté au m ois d’Avril 2013. Tous l es espaces verts de la vi ll e de S étif ont été visi tés. C ela perm et de voi r comm ent s’organise l’espace et d’avoir une idée sur l ’état actuel du paysage à Sétif et vérifier s’il y a une continuité ou une connectivité entres les espaces . Cela permet aussi d’avoir une idée sur les services éco systémiqu es assurés par ces espaces.

Les espaces verts ont ét é visit és pour : - examiner l eur ét at (bon ou m auvai s).

- découvrir ce qui existe dans ces es paces et son agencem ent (la faune, la flore, l’abondance et la répartition des équipements, les visiteurs, taux de visit e et l es acti vit és prati quées).

- examiner l a conti nui té et l a connectivi té ent re ces es paces et véri fier l a possi bilit é de li er entre ces derni ers.

Pour enregi strer l es obs ervat ions, des photos et des not es ont ét é pris es .

1.3. L’enquête

L’enquête est une méthode de recherche, un processus scientifique permettant de collecter des informations au sein d’une population donnée à fin de décrire, comparer ou expliquer les phénomènes étudiés sur la base d’une problématique et d’hypothèses spécifiqu es. (ZAGRE, 2013)

Dans le t ravail présent , une enquêt e a été m enée à fi n de découvri r les politiques publiques local es servant à installer une trame vert e multifonctionnell e dans la vil le de S éti f.

- 37 -

1.3.1 L ’en treti en

L’entretien est une techni que de recueil de l’information : il se déroule entre deux personnes ; enquêt eur et enquêt é. L’ent reti en est conduit et est enregistré par l’enquêteur sur un thème défini dans le cadre de recherche. Il existe trois type d’entretien ; l’entretien directif, l’entr etien semi-directif et l’entretien non-directif. (BLANCHET et GOTMAN, 2010 )

a. L’en treti en s emi -di rectif

L’entretien semi-directif est une technique qualitative de recueil d’informations permettant de centrer le discours des personnes interrogées aut our de t hèm es défi nis préal abl ement et consi gnés dans un guide d’entretien.

Contrairement à l’entretien directif, l’entretien semi -directif n’enferme pas le discours de l’interviewé dans des questions prédéfinies, ou dans un cadre ferm é. Il lui l ais se l a possibil i té de développer et d’ori ent er son propos, l es différents thèmes devant être intégrés dans le fil discursif de l’interviewé. L’entretien semi-directif permet de recueillir des informations de différents t ypes : des faits et des véri fi cat ions de fai ts, des opinions et des point s de vue, des anal ys es , des propositi ons, des réacti ons aux premi ères h ypothès es et concl usions des éval uat eurs. (B LANC HET et GOTMAN, 2010)

b. Déroul emen t

Afi n de répondre aux hypothèses du présent travail , des ent retiens s emi - directif ont été effectués auprès des act eurs i nstit utionnels l ocaux.

Après l a pri se de rendez -vous, des entreti ens s emi -di recti fs sont accomplis pour recueilli r les informations nécessai res auprès des organismes s uivant s : la commune (APC), la direction de l’env ironnement de la commune, la conservation des forêts et la direction de l’urbanisme.

Les ent reti ens ont début é par une int roduction au thèm e du t ravail présent. La deuxième partie concerne l’existence des projets (réalisés, en cours de réali sat ion ou pro grammés) répondant aux mêmes buts et fonctions de ceux de

- 38 -

la trame verte, pour savoir s’il y a une prise en compte de la notion de trame verte, par les autorités publiques et la définition qu’ils donnent à cette derni ère au niveau de l a commune de S étif. Ai nsi que pour dét erminer l eurs politiques.

La t roi sièm e parti e a eu comm e but de déterminer l es act eurs parti cipant s à l a réali sat ion des espaces verts et de dét ermin er l a localis ati on des nouveaux espaces verts.

À la fi n, l es propos itions et l es opini ons de chaque organi sme concernant l’aménagement d’une trame verte dans la ville de Sétif ont été évoquées.

1.4. Le système d’information géographique (SIG)

1.4.1Définition

Un S IG est un outil inform atisé qui perm et l a sai sie, le stockage, le traitement, la visualisation et la diffusion de l’information géographique. Par rapport aux aut res outils géom ati ques, l e S IG s e caract éris e par s on approche multi couche et multis calai re perm et tant l e croi sem ent d’informat ions géographiques . Un SIG ne s e réduit pas à un environnem ent inform atique. Il com bine des res sources de nature différente : une base de données (organis ée en fonction d'obj ect ifs bi en précis ), des out ils m at ériels et l ogi ci els pour organi ser ces données en système d’information, un ensemble de com pét ences, de procédures et de m éthodes pour trait er ces i nform ations. Au - del à de la sim ple gestion, le S IG perm et de répondre à un probl ème pos é sur un t erritoire et de m ett re en évidence le fonctionnem ent de s ystèm es spati aux. Il permet le traitement d’informations très diverses (cartes, images, statistiques, textes), l’analyse spatiale , la modélisation et la simulation en test ant des h ypothès es. (BERGERON, 1992)

- 39 -

1.4.2. Appli cation du SI G pou r il lustrer l’étal emen t u rbain

Des im ages Lands at de différentes dat es sont téléchargées . Pour illustrer l’évolution diachronique, les compositions colorées des images datant du 19 mai 1986 et du 13 mai 2013 s ont affi chées. La com para ison entre les deux images permet de mettre en évidence l’étalement urbain à Sétif.

1.4.3. Appli cation du SI G pou r réali ser les cartes d es esp aces verts

En anal ys ant par photo -int erprét ation l’i mage s at ellit e de l a ville de S éti f disponibl e sur Googl e ea rt h de juill et 2011, une di git alis ati on a été effect uée pour délimiter et repérer les espaces verts et plantes d’alignement de la ville par des pol ygones et des li gnes. Le fi chier s ur Googl e ear th est enregist ré sous form at kml qui est défini e dans un s ys t ème de coordonnées géographiques (longi tude, l atit ude).

Le Quantum G IS 1.8. (Un logiciel de s ystème d’information géographique, libre et grat uit) est utilis é pour effectuer une photo -int erpré t ation. Le fichier sous format kml (cont enan t l es pol ygo nes et l es li gnes) a été récupéré et ouvert dans l e logi ci el Quant um GIS 1.8.

Ensui te, sur l e logi ci el de S IG l e fi chi er kml est enregist ré sous form a t shp et est reproj et é dans l e s ys tèm e de projecti on UMT dans la zone 31Ndu da tum WGS84.

Les limit es de l a vi lle de Sét if sont aff ichées s ous form e d’une couche sur laquell e les pol ygones dél imit ant les espaces verts ont ét é s uperposés.

Une mise en page permettant d’intégrer une légende, un titre et d’autres inform ations es t nécess ai re pour fai re une cart e et l’exporter.

Documents relatifs