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Jardin-type. Jardin-type. Les grands principes de ce jardin-type. par plusieurs. leurs expériences. pour proposer

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Par Le groupe du lundi. 12 nov 2021

Les grands principes de ce jardin-type.

1. Ce système repose sur la fertilité du sol. Il s'agit de nourrir les organismes du sol qui nourriront les plantes (voir fiche sol vivant.)

Création d'un sol riche en humus par apport de matière organique très carbonée d'origine locale (feuilles, broyat de bois...). On cherche, grâce à ces apports et l'action des organismes du sol, en particulier les vers de terre, à

transformer la terre des parcelles cultivées en terreau, riche

Jardin-type

Un jardin nourricier autour de sa maison.

Ce plan de jardin a été bâti par plusieurs jardinier(e)s, qui ont mis en commun leurs expériences pour proposer à un débutant, des idées pour mettre en place un jardin autour de sa maison.

Le jardin-type a le même rôle pour un jardin, qu'un plan-type pour une maison. C'est un modèle réduit qui permet de faire mûrir son projet, et de réaliser progressivement un jardin fonctionnel, qui réponde à ses goûts et qui soit adapté aux contraintes de son environnement.

Contrairement à un plan-type, la composante temporelle est essentielle pour un jardin, c'est pourquoi le plan se déroule sur 5 ans.

Les deux premières années seront consacrées à l'organisation du jardin et à l'amélioration du sol du potager.

Les 3 années suivantes décriront le fonctionnement du jardin en

"croisière".

Par Le groupe du lundi. 12 nov 2021

Jardin-type

Un jardin nourricier autour de sa maison.

Ce plan de jardin a été bâti par plusieurs jardinier(e)s, qui ont mis en commun leurs expériences pour proposer à un débutant, des idées pour mettre en place un jardin autour de sa maison.

Le jardin-type a le même rôle pour un jardin, qu'un plan-type pour une maison. C'est un modèle réduit qui permet de faire mûrir son projet, et de réaliser progressivement un jardin fonctionnel, qui réponde à ses goûts et qui soit adapté aux contraintes de son environnement.

Contrairement à un plan-type, la composante temporelle est essentielle pour un jardin, c'est pourquoi le plan se déroule sur 5 ans.

Les deux premières années seront consacrées à l'organisation du jardin et à l'amélioration du sol du potager.

Les 3 années suivantes décriront le fonctionnement du jardin en "croisière".

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Les grands principes de ce jardin-type.

1. Ce système repose sur la fertilité du sol. Il s'agit de nourrir les organismes du sol qui nourriront les plantes (voir fiche sol vivant.)

Création d'un sol riche en humus par apport de matière organique très carbonée d'origine locale (feuilles, broyat de bois...). On cherche, grâce à ces apports et l'action des organismes du sol, en particulier les vers de terre, à transformer la terre des parcelles cultivées en terreau, riche en nutriments pour les légumes.

Sol toujours couvert (cultures ou MO morte), pour protéger le sol et le nourrir.

Terre jamais retournée (travail du sol minimum de surface seulement si nécessaire) , pour ne pas détruire les organismes qui assurent le recyclage et la fertilité du sol, et préserver leur habitat.

2. Favoriser la biodiversité: pour réguler les maladies et participer à enrayer l'extinction en cours de nombreuses espèces....

3. Dépendre au minimum de ressources extérieures : économies d'eau, production locale de matière organique...

4. N'utiliser que des intrants locaux, considérés aujourd'hui comme des déchets (broyat de déchets verts de déchetterie, carton, feuilles mortes, tontes de pelouse..) La paille et le foin, à moins qu'il ne soient inconsommables par les animaux, ne devraient pas être utilisés.

Ce plan est fondé sur plusieurs jardins existants, qu'il est possible de visiter:

- virtuellement sur Jardinotes (voir liens en fin de fiche dans Sources.)

- ou en vrai en en faisant la demande dans questions des visiteurs du jardin Jardinotes visité.

Le jardin-type a été construit avec l'outil internet Jardinotes, qui permet de représenter le fonctionnement d'un jardin dans l'espace et le temps.

Cet outil permet aussi de concevoir un plan de jardin et d'en conserver les principales réalisations.

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Le plan d'ensemble du projet est représenté sur la figure 1.

Schématiquement on peut le résumer ainsi:

2 espaces du terrain seront réservés aux cultures potagères: le jardin Ouest de 5m sur 20 (100m2) et le jardin Nord de 9 m sur 2 (18m2).

Sur le pourtour du terrain seront disposés les arbres fruitiers, arbustes, petits fruits rouges, plantes aromatiques et condimentaires.

Une pergola construite sur la partie sud de la maison sera couverte de vigne et kiwi, qui en plus de profiter d'un ensoleillement maximum pour leurs besoins fourniront de la fraîcheur à la maison et ses occupants en été.

Enfin la partie devant la pergola sera réservée à une pelouse pour le loisir, dont les tontes alimenteront en azote les parcelles, du potager ainsi qu'à des massifs floraux.

Situation de départ.

Un potager de 118 m² sur un terrain de 750 m².

Prenons l'exemple d'une famille qui achète ou loue une maison sur un terrain de 750 m² et souhaite y cultiver des plantes comestibles (légumes et fruits principalement). Les conditions climatiques sont continentales: froid en hiver et chaud à très chaud en été. La pluviométrie est d'environ 700 mm (en normale), surtout répartie au printemps et en automne, mais avec des périodes de plus en plus sèches et chaudes ces dernières années.

La structure du sol est souvent dégradée (remblais, tassement, retournement fréquent du sol...) et pauvre en matière organique. Il va falloir l'amender pour faire revenir la vie.

Si on partait d'une situation avec un sol vivant, avec une bonne porosité et riche en matière organique on pourrait directement appliquer le plan de la troisième année.

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Photo 1: Délimitation des parcelles d'un potager en devenir.

Une parcelle sur deux a été décompactée et désherbée à la grelinette avec ajout de compost pour la cultiver. Dans les autres parcelles il est prévu de mettre des cartons recouverts de matières organiques

récupérées localement.

Projet à suivre en visitant le jardin de Gaëlle et Manu.

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Projet d'aménagement détaillé du terrain et du jardin (figure 1).

Ensemble du terrain 750 m²

5 parcelles (25 m² cultivé): fleurs, framboisiers et plantes aromatiques.

27 arbres et arbustes: fruitiers principalement.

Jardin Ouest 100 m²

31 parcelles (58 m² cultivés): Les parcelles sont fixes et peuvent ou non être entourées de bordures. On y cultivera en favorisant au maximum la vie du sol qui assurera à terme la porosité et l'apport des éléments

indispensables aux légumes (pas de travail du sol, apport de MO et cultures de couverts végétaux avec et entre les cultures.) Ce jardin étant bien exposé au soleil sera réservé aux cultures ayant le plus besoin de lumière. Par contre le sol devra être protégé contre l'évaporation et avoir un système d'arrosage (arrosoir, goutte à goutte, oyats...),

essentiellement pour le démarrage des cultures (semis et plants).

Jardin Nord 18 m²

5 parcelles (7 m²): Ce jardin exposé au nord, et donc recevant moins de lumière que le jardin Ouest sera utilisé pour cultiver des plantes comme le fraisier, les laitues, les radis ou encore les pommes de terre et les

épinards, qui se satisfont de peu de soleil ou redoutent les chaleurs et sécheresse de l'été.

Figure 1: plan d'ensemble du terrain aménagé.

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 Durant ces deux premières années, surtout si on n'a jamais jardiné, il se peut qu'on soit assez déçu par le résultat des récoltes. En effet le terrain n'est pas encore fertile et surtout on n'a pas encore d'expérience.

  Profiter des échecs pour apprendre.

  Pour se faire noter sur votre plan de jardin Jardiplan tous les éléments, en repérant les erreurs éventuelles à ne pas reproduire les années suivantes.

  Vous pouvez de plus contacter l'un(e) des trois jardinier(e)s qui ont élaboré ce jardin-type pour lui demander conseil.

Les deux premières années:

aménagement du jardin, et création d'un sol fertile pour le potager.

Les priorités des deux premières années sont:

1- Délimitation des différentes zones du jardin: voir zonage proposé au chapitre précédent.

2- Plantation des arbres : si possible en automne afin que l'enracinement se fasse dans l'hiver. Arroser à la plantation et maintenir humide tout au long de la première année. Au pied des jeunes arbres on mettra du carton recouvert de broyat pour éviter la concurrence de l'herbe les premières années.

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Figure 2: Fertilisation (apports en Kg) sur les parcelles du potager, durant les 2 premières années du projet.

Attention à la faim d'azote.

La faim d'azote est due à un manque d'azote dans le sol, se traduisant par un jaunissement des plantes qui restent chétives. Après un apport riche en carbone (broyats, feuilles...), les micro-organismes du sol se développant dans le sol mobilisent beaucoup d'azote, qui manquent alors aux plantes.

Pour l'éviter, il faut:

Faire les apports de carbone plutôt en été ou en automne, époques durant lesquelles le besoin en azote des plantes est moindre.

Apporter en même temps des engrais azotés (fumier de poule, corne broyée...)

Après un apport massif d'amendement carboné préférer une culture de fabacées (anciennement légumineuses), dont les fournissent l'azote nécessaire à leur croissance.

Les premières années, tant que les vers de terre ne 'travaillent' pas encore le sol, utiliser au printemps, un outil comme la grelinette pour décompacter le sol sans le retourner, et stimuler ainsi la transformation d'une partie de l'humus en azote.

Si les apports carbonés se font sur un sol vivant, il y a beaucoup moins de risque de faim d'azote.

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Amélioration de la terre du potager : surtout si le sol des potagers est dégradé, on limitera volontairement la culture des légumes pour créer un sol maraîcher (poreux et riche en humus) dans les parcelles de culture. Nous avons prévu de ne cultiver des légumes (avec apport de compost ou autre fertilisant organique azoté) que sur une parcelle sur deux. Dans l'autre moitié des parcelles on fera des apports massifs de matière organique riche en carbone, selon les disponibilités locales (tailles de haies, feuilles... qui ne manquent pas dans un lotissement), et de cultures des plantes améliorant le sol (phacélie, moutarde,luzerne, trèfle... ). Selon le tableau de la figure 2, sur les deux premières années on apportera environ 2500 kg d'amendements organiques (principalement broyats de branches et feuilles, soit environ 40 kg/m² de parcelle de potager) et un peu plus de 700 kg d'engrais organiques (fumiers et composts, soit environ 11 kg/m2 de potager.) Pour des raisons de commodité on pourra étaler les amendements organiques dans les allées en attendant que la parcelle se libère. C'est aussi une option si la vie du sol est complètement absente pour éviter les faims d'azote.

Il est proposé dans le plan du jardin-type, tant pour les apports de carbone que pour les couverts d'en tester plusieurs sortes, pour observer ce qui convient le mieux tant au jardin qu'au jardinier. La règle est, de ne jamais laisser le sol d'une parcelle à nu de toute la saison!

On alternera les parcelles l'année suivante, les parcelles ayant porté des légumes recevront des apports et des couverts végétaux, et inversement.

Aucun travail du sol n'est nécessaire, à part l'arrachage des éventuelles plantes vivaces (liseron, chiendent, rumex... ) en s'aidant d'une grelinette. Les apports d'amendements organiques carbonés (broyat, BRF, paille...) ou engrais organiques (compost, fumier..) peuvent être mélangés à la terre sur quelques centimètres. Si les parcelles sont très enherbées, on occultera la parcelle, en mettant au sol des cartons (non colorés de préférence)ou bien une bâche à travers laquelle on pourra éventuellement mettre des plants (courges, choux..)

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Photo 2: Aménagement des parcelles.

Sur la photo, les parcelles sont entourées d'une bordure de plessis, esthétique et

pratique pour bien délimiter allées et parcelles de cultures. Le sol est couvert de matière organique ainsi que les allées. L'apport d'une épaisse couche de broyat de branches dans les allées permet de le composter avant de l'apporter dans les parcelles. Ceci permet de laisser le sol de la parcelle se réchauffer au printemps, et ensuite d'apporter ce broyat composté avant l'été (fonction à la fois fertilisante et paillage limitant l'évaporation.) Cela permet aussi d'éviter une éventuelle faim d'azote. L'enherbement des allées est également limité, et on peut après enlèvement du broyat y semer un engrais vert (comme la luzerne ou le trèfle,) supportant le piétinement. Ces engrais verts une fois fauchés, nourriront le sol des parcelles adjacentes (en azote et carbone) en plus d'être un bon paillage.

Photo 3: Aménagement de parcelles en carré.

Les parcelles en carré peuvent être délimitées par des planches en bois comme montré sur la photo. De plus on y observe des oyats au centre permettant de maintenir l'humidité. Ce dispositif est particulièrement confortable pour jardiner.

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Parcelles du jardin Ouest.

Démarrer le potager

sur des planches étroites et fixes, séparées par des allées.

Parcelles du jardin Nord.

La première étape consiste à tracer les parcelles de culture. Nous proposons des parcelles en forme de planche et de carré. Les planches ont environ 80 cm de large ce qui permet facilement d'y intervenir et de les enjamber. Les allées font environ 20 à 40cm de large. Les carrés ont environ 1,2 m de côté. Comme décrit précédemment, dans ce projet, nous apporterons massivement des amendements carbonés au sol durant 2 ans. La première année sur une parcelle sur 2, en inversant la deuxième année, pour en troisième année être sur un rythme de croisière, et pouvoir cultiver des légumes sur toutes les parcelles.

Les parcelles sans légumes : (de couleur verte ou grise sur le plan.)

Les apports d'amendement

organique se feront surtout à l'automne. En moyenne il faut

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carbone (feuilles, BRF...) un peu (10 kg/m²) de fertilisant riche en azote (tontes de pelouse, fumier de poule...) de façon à favoriser la vie du sol. Pour bien composter ce mélange a besoin d'eau et d'humidité, ne pas hésiter à l'arroser abondamment s'il fait sec.

Dès que ce sera possible on implantera un couvert végétal (phacélie, moutarde, méteil..) qui renforcera la vie du sol et dans lequel on pourra planter ou semer la culture de légume suivante.

Les parcelles de légumes : (avec des images représentant les cultures à l'intérieur.) Le sol vivant n'étant pas encore constitué, on cultivera en utilisant des fertilisants organiques comme compost et fumiers. Le sol de la parcelle sera décompacté à la grelinette, et on y mettra surtout des plants ou des légumes

"faciles" (voir liste et quantité photo 3), en apportant le fertilisant organique dans les trous de plantation. Afin d'assurer un bon démarrage des plants on pourra mettre dans l'eau d'arrosage des extraits fermentés d'ortie et/ou de consoude (dilution 10%).

Photo 4: Parcelles de légumes découvertes de leur voile d'hivernage au début du printemps.

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A partir de la troisième année,

organiser une production régulière de fruits et légumes.

Figure 3

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Figure 4 Légumes cultivés et répartition mensuelle de leur mise en place et leur récolte.

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Pourquoi des rotations et associations de légumes?.

 Les associations de légumes et les rotations sont les pratiques les plus difficiles à mettre en oeuvre au jardin. De ce fait beaucoup de jardiniers s'en dispensent au prétexte que "ça ne sert à rien". En effet dans un jardin sur sol vivant le fameux

"épuisement du sol" par une culture n'est pas à craindre, vu que le sol est

naturellement auto-fertile. Aussi oublions les successions de légumes feuilles, fleurs, racines... basés sur une conception de prélévement d'éléments chimiques du sol par les plantes.

  Mais les associations et rotations ont un rôle beaucoup plus important, qui est celui de protection sanitaire.

 Par les associations on recherche un effet de protection mutuelle des plantes ( on trouvera un tableau des associations favorables et défavorables dans les fiches culture de Jardinotes.)

Quant aux rotations, on recherche une "rupture sanitaire", dont le principe consiste à priver un bio-agresseur de son hôte durant plusieurs années, afin d'en faire

baisser la pression sur la parcelle. Ce qui sera donc important c'est d'éloigner dans le temps, sur une même parcelle, les légumes de même famille (en effet souvent les bio-agresseurs sont inféodés aux plantes d'une même famille.)

C'est sur ces principes que sont fondés les associations et successions de cultures du jardin-type.

La troisième année on dispose d'une terre fertile (riche en humus et poreuse) qui va permettre de produire régulièrement des légumes sans travail du sol.

Néanmoins avant une culture délicate (semis) il sera nécessaire de passer la grelinette pour ôter les plantes indésirables (liseron, chiendent...) et ameublir le sol en surface.

La liste des légumes cultivés est indiquée sur le tableau du dessus. Les légumes sont répartis selon le mois de mise en place de la culture, le début de récolte et la fin de la culture. Cette liste est indicative et peut être modifiée selon les envies du jardinier. Néanmoins il faudra faire attention de garder la cohérence des rotations dans lesquels ils s'inscrivent.

En effet, à partir de la troisième année on bâti la stratégie du jardin autour de trois rotations de culture. Ces rotations sont à découvrir sur le jardiplan du jardin-type.

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Figure 5: Exemple d'itinéraire technique: séquences des cultures utilisées dans la rotation 2 du jardin-type.

Pour planifier une rotation de X années, correspondant à X séquences de culture, il faut identifier X parcelles de taille à peu près identiques. Sur la 1ère parcelle du bloc de parcelles ainsi identifiée on appliquera la séquence N°1, sur le 2ème parcelle la séquence N°2 ... et sur la Xème parcelle la séquence N°X.

En année N+1 on appliquera la séquence N°1 sur la 2ème parcelle, la N°2 sur la 3ème parcelle... la séquence N°X sur la 1ère parcelle.

En année N+X on reviendra donc dans la même configuration que lors de l'année N.

Première séquence. On commencera cette rotation en rechargeant la parcelle en matière organique (broyat, feuilles ou tout autre "déchet" organique riche en carbone + un engrais organique). Sous cette matière organique on mettra des pommes de terre au mois d'avril et on les récoltera jusqu'en septembre, d'abord en pomme de terre nouvelle, en fouillant sans arracher les pieds, puis en pomme de terre de conservation, s'il en reste en arrachant les pieds fin août.

Puis si la terre est humide on pourra semer des épinards et planter par exemple des chou-fleurs, ou bien semer un engrais vert comme de la phacélie.

Deuxième séquence En deuxième année, ou sur la deuxième parcelle de

l'assolement correspondant à cette rotation, s'il n'a pas gelé trop fort durant l'hiver, on retrouve les épinards (les chou-fleurs ayant été consommé avant l'hiver). On peut soit les arracher début Mars pour semer les petits pois, soit les laisser en place et faire un sillon pour les pois. Vers la mi-juillet, on coupera les pois qu'on laissera sur place, et on plantera les poireaux (sous voile ant-insecte pour éviter les vers de la mouche du poireau.)

personnel et servir à bâtir son propre plan de jardin en les utilisant la fonction copie présente dans chacune des fiches parcelles ( pour une information détaillée voir le guide de Jardiplan téléchargeable dans son espace personnel.

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Troisième séquence En troisième année, ou sur la troisième parcelle de

l'assolement de la rotation, nous sèmerons des carottes en association avec des oignons. Ne pas oublier de les protéger par un voile anti-insecte. Après la récolte on sèmera un engrais vert, (par exemple un mélange de plusieurs espèces de

graminées et légumineuses), afin de protéger la terre durant l'hiver et de nourrir les organismes du sol.

Quatrième séquence En quatrième année, ou sur la quatrième parcelle de

l'assolement de la rotation, on plantera des tomates. Elles pourront être associées à des fleurs, comme des œillets d'Inde qui assurent une protection contre les

nématodes. Les tomates seront paillées avec des tontes de gazons, ce qui en plus de réduire les arrosages, apporteront de l'azote au sol.

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Sources :

- Visite du jardin débutant

Visite des jardins ayant servis pour le jardin-type :

pour les visiter il faut se connecter avec un compte Jardinotes.

Jardin de Monique et Jacques Jardin de Cath

Jardin de Michèle

Chameroy M. 2020. La multifonctionnalité des jardins potagers un atout pour la résilience du territoire. Rapport de stage de Master1 GTDL Université Clermont- Auvergne 54p.

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