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Définition des sites de référence européens. Rapport
d’étape.
S. Pedron, Christine Argillier, J. de Bortoli
To cite this version:
S. Pedron, Christine Argillier, J. de Bortoli. Définition des sites de référence européens. Rapport d’étape.. [Rapport de recherche] irstea. 2009, pp.22. �hal-02593204�
Partenariat 2009 Domaine qualité des masses deau. -Action n°11
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Stéphanie Pédron, Julien De Bortoli, Christine Argillier,
CEMAGREF Aix-en-Provence
Décembre 2009
Avecles partenaires:
Logos et/outexte
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Contexte de programmation et de réalisation
Les auteurs Stéphanie Pédron Ingénieur détude
Stephanie.pedron@cemagref.fr Cemagref Aix en Provence Julien De Bortoli
Biostatisticien
Julien.debortoli@cemagref.fr Cemagref Aix en Provence Christine Argillier
Directeur de recherche
Christine.argillier@cemagref.fr Cemagref Aix en Provence
Les correspondants
Onema : Yorick Reyjol, DAST, yorick.reyjol@onema.fr Référence du document :
Cemagref : Christine, Argillier, UR Hydrobiologie, CEMAGREF Aix-en-Provence, christine.argillier@cemagref.fr
Référence du document :
Droits dusage : accèslibre Couverture géographique :
Niveau géographique [un seul choix] :
Européen
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Nature dela ressource : Experts Document définitif Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
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DEFINITIONDESPLANSDEAUDEREFERENCEENVUEDELELABORATIONDUNINDICEPOISSONAUNIVEAU EUROPEEN
Rapportintermédiaire S. Pedron, J. De Bortoli, C. Argillier
SOMMAIRE
Résumé 4
Abstract 5
1. Rappel des pressions considérées pourla sélection des sites de référence _____________ 6
1.1 Eutrophisation ________________________________________________________________ 6
1.1.1 Pourcentage du bassin versant dontloccupation du sol est detype «naturel »... 7
1.1.2 Densité de population surle bassin versant... 7
1.1.3 Quantité moyenne de phosphoretotal... 7
1.2 Acidification __________________________________________________________________ 7 1.2.1 pH _______________________________________________________________________ 7 1.2.2 Acidification naturelle... 8
1.3 Modifications hydro-morphologiques _____________________________________________ 8 1.3.1Présence de barrages en amont du bassin versant______________________________________8 1.3.2 Perte de connectivité en aval... 8
1.3.3 Régulation du niveau deau significatif... 8
1.3.4 Berges anthropisées... 8
1.4 Pressions sexerçant surlelac ou dans son corridor rivulaire _________________________ 8 1.4.1 Présence de rejets urbains et/ouindustriels... 9
1.4.2 Manipulation biologique et/ou chimique... 9
1.4.3 Repeuplement dulac... 9
1.4.4 Activité de pêche... 9
1.4.5 Autres activités surlelac... 9
2. Seuils de sélection des sites de référence _________________________________________ 10 2.1. Définition sur base experte ____________________________________________________ 10 2.2. Cas particulier deleutrophisation ______________________________________________ 10 2.2.1 Occupation du sol et densité de population comme estimateur du phosphore total(Ptot)... 11
2.2.2 Occupation du sol et Phosphore total comme estimateur dela densité de population... 11
2.2.3 Phosphore total et densité de population comme estimateur deloccupation du sol detype naturel12 2.3. Pertinence dun seuil unique de phosphore pourla référence de tousles plans deau ____ 13 3. Sélection des sites de référence _________________________________________________ 15 3.1 Disponibilité des données de pressions collectées ___________________________________ 15 3.2 Sélection surla base des critères deutrophisation et dacidification définis sur base experte ____________________________ 16 3.3 Sélection des sites de référence en augmentantle seuil de Ptot à 20µg/l ______________ 17 3.3.1 Leslacs naturels... 17
3.3.2. Les réservoirs... 17
3.4 Comparaison entreles sites de référence définis parles états membres et ceux définis dansla présente étude __________________________________________________________________ 18 3.4.1 Leslacs naturels... 18
3.4.2 Les réservoirs... 19
3.5 Comparaison des caractéristiques des sites de références et des sites perturbés__________ 19
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DEFINITIONDESPLANSDEAUDEREFERENCEENVUEDELELABORATIONDUNINDICEPOISSONAUNIVEAU EUROPEEN
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Résumé
RESUME
Les conditions de référence doivent être établies pour chaque type de masse deau et chaque élément de qualité biologique(BQE) selonla Directive Cadre Européenne surlEau(DCE). Pourlichtyofaune, des pressions anthropiques et des seuils deréférence ont été établis en septembre 2008 à Ranco, afin de présélectionner des sites. Lutilisation de certains critères sest révélée difficile du fait du nombre important de valeurs manquantes et des seuils, notamment pour le phosphore total, ont été identifiés comme trop contraignants. La présélection a donc eulieu surles compartiments « eutrophisation et acidification ». A cejour, 494lacs naturels et 15 réservoirs européens ont été désignés comme sites de référence surla disponibilité des données et sur une base experte.
Les prochaines étapes seront :
- lanalyse dela cohérence générale des conditions de référence,
- La construction de métriques et lanalyse de leur réponse aux variables environnementales surles sites de référence et surles sites perturbés,
- La construction dun modèle pourles métriques à plus fortes corrélations,
- Lutilisation des résidus des modèles pour observerleurs réponses aux pressions, - La construction dunindice européen.
Lobjectif premier et primordial est de permettre une sélection des sites deréférence plus précise et harmonieuse pour, dune part, améliorer la connaissance commune des conditions de référence en Europe et, dautre part, assurer une plus grande comparabilité entreles différents éléments de qualité biologique,les types de masses deau etles pays membres.
MOTS CLES(THEMATIQUE ET GEOGRAPHIQUE)
Conditions de référence, sélection, sites de référence, pressions anthropiques, eutrophisation, seuils Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
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DEFINITIONDESPLANSDEAUDEREFERENCEENVUEDELELABORATIONDUNINDICEPOISSONAUNIVEAU EUROPEEN
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Abstract
ABSTRACT
Reference conditions(RC) should be established by water categories andfor each biological quality element (BQE), following the Water Framework Directive (WFD). For fauna BQE, reference sites preselection was based on anthropogenic pressures and reference thresholds established in Ranco, in September, 2009. The consideration of all criteria was difficult because ofimportantincomplete data and somethreshold, especiallytotal phosphorus, was identified as too binding.
Then, the preselection of reference sites was based on eutrophication and acidification components. 494 naturallakes and 15reservoirsin Europe have been set asreference sites has this day, based on data availability and expertjudgment.
Next steps will be:
- Analyse of the general consistency of the reference criteria
- Building of metrics and analyse oftheir responseto environmental parameters on reference and disturbed sites,
- Building of a model for metrics with best correlations
- Application of models residuals on pressures to observe their response - Setting of a European fishindex.
The first and essential objective is to start a process to enable a more accurate and harmonized reference site selection, to improve the common understanding of reference conditions across Europe and assure better consistency and comparabilityin RC setting between quality elements, water categories and MS (Member State).
Key words (thematic and geographical area)
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Reference conditions, selection, reference sites, anthropogenic pressures, eutrophication, thresholds
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DEFINITIONDESPLANSDEAUDEREFERENCEENVUEDELELABORATIONDUNINDICEPOISSONAUNIVEAU EUROPEEN
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Réalisations 2009
La directive cadre européenne surleau(DCE) exigela caractérisation delétat des
masses deau par une mesure dun écart à des conditions de références. Ces
conditions de référence,i.e. pristine conditions, pourtoutesles eaux de surface,
indiquent une « correspondance totale ou presque totale aux conditions non
perturbées ». Ainsi,la définition des conditions deréférence passe parlidentification
de pressions anthropiques etla définition de seuils de perturbation acceptables pour
chacune dentre elles.
Ces deux étapes ont été discutées entretouslesreprésentants des pays européens
impliqués dans lexercice dinter-étalonnage lors dun meeting organisé à Ranco
(Italie) en Septembre 2008.
Les données ont ensuite été collectéesjusquenjuin 2009 etles seuils établis ont été
appliqués afin dobtenir une présélection de sites de référence au niveau européen.
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Trois paramètres ont étéretenus pour caractériserleutrophisation. Deux dentre eux
(occupation du sol et densité de population) concernentlactivité surle bassin versant
à même de se traduire par des apports de nutriments dans les systèmes; ils
sapparentent donc plutôt à desforces motrices selonle schéma conceptuel DPSIR
(IMPRESS, 2002; OECD, 1993; European commission, 2002). Dautre part, le
phosphoretotal des plans deau est un critère souvent utilisé pourrendre compte de
leutrophisation des systèmes. Nous avons donc retenu ce paramètre bien quil
sagisse enfait dunerésultante des apports et quele phosphore soit aussi un des
éléments chimiques soutenantla biologie pris donc en compte danslévaluation de
létat.
Ilfaut souligner que cest précisément parce queles apports du bassin versant sont
difficiles à quantifier àlarge échelle que nous avons recours à ces mesuresindirectes
dela pression « apports de nutriments ».
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1.1.1 POURCENTAGE DU BASSIN VERSANT DONT LOCCUPATION DU SOL EST DE TYPE«NATUREL».
Il a été décidé de considérer « naturels »les occupations du sol detypeforêts
naturelles, prés, zones humides,tourbières et surfaces en eau(code Corine Land
Cover(CLC) 3,4 & 5). Même siles pâturages(Code CLC: 3.2.1) sontinclus dans
cette catégorie « naturel » dans certains groupes géographiques dinter-étalonnage
(GIGs),il a été décidéici deles prendre en compte dansle pourcentage dagriculture.
En effet,ils peuvent représenterjusquà presque 20% des apports en phosphore
(Terres & al. 2002).
Le pourcentage du bassin versant dontloccupation du sol est de type « naturel » tel
que nous venons dele définir a été calculé de deux manières:
- par mesure du pourcentageréel doccupation du sol detype « naturel » obtenu à
partir de Corine Land Cover pourles pays possédant cette donnée ou
- par expertise en classe dansle cas oùlaccès à du SIG nest pas possible ou sile
bassin versant dulac nest pas délimité.
Ces classes utilisées sont décrites ci-dessous:
100-80% natural = Classe 1
<80-60% = Classe 2
<60-40% = Classe 3
<40-20% = Classe 4
<20-0 % = Classe 5
1.1.2 DENSITE DE POPULATION SUR LE BASSIN VERSANT
La densité de population est mesurée en nombre dhabitants par km2. De plus, compte
tenu du peu de données disponibles en Scandinavie,les classes suivantes ont été
utilisées:
Classe 1: aucun habitant dansle bassin versant.
Classe 2: présence de 1 à moins de 10 habitants au km² et
Classe 3: présence de plus de 10 habitants(strictement) au km² dansle bassin
versant.
1.1.3 QUANTITE MOYENNE DE PHOSPHORE TOTAL
La valeur prise en compte estla moyenne annuelle de phosphoretotal calculée à
partir de 4 prélèvementsintégrés dansla zone euphotique etréalisés au cours de
lannée. Son unité est en g.L-1. Le prélèvement peut avoir été réalisé dansla zonela
plus profonde dulac, mais pas nécessairement; cette absence de contrainte surle
point de prélèvement permet daugmenterles données disponibles dans certains pays
européens.
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1.2.1 PH
La mesure delANC(Acid Neutralizing Capacity) est plus pertinente quele pH pour
mesurer lacidification dorigine anthropique mais cest une mesure rarement
disponible. Cest doncle pH qui a été retenu. Cette mesure est basée sur une
moyenne de valeursissues de 4 prélèvementsintégrés,répartis surl
Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef année.
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1.2.2ACIDIFICATION NATURELLE
Unjugement dexpert ninterviendra quen cas de pH observéinférieur à 6, afin de
signaler par un « oui/non »la présence dune acidification naturelle(principalement
pourles pays nordiques).
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hydro-morpho
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1.3.1 PRESENCE DE BARRAGES EN AMONT DU BASSIN VERSANT
Lensemble des barrages surlensemble des bras, en amont du bassin versant, sont
considérés. Une réponse en oui/non correspond à dela présence/absence dau moins
un barrage.
1.3.2PERTE DE CONNECTIVITE EN AVAL
Lévaluation de cette perte de connectivité sefait parla présence de barrage(s) ou
construction(s) empêchant untransfert ou une migration des communautés piscicoles.
Un oui/non dexpert a été demandé. Aucune précision na été apportée en termes de
nombres dobstacles présents, ni de distance àla source.
1.3.3REGULATION DU NIVEAU DEAU SIGNIFICATIF
La régulation hydraulique des plans deau peut être volontaire, pour des raisons
économiques et humaines(hydroélectricité, eau potable, ), ou naturelle. Le but de
ce critère est de déterminer sile marnage a uneinfluence significative surlafaune
ichtyologique ou non(avis dexpert).
1.3.4BERGES ANTHROPISEES
Pourles états membres utilisant la méthode du Lake Habitat Survey (LHS) (Rowan,
Carwardine et al. 2006),le pourcentage de « Shoreline Bank modifed » estretenu.
Pourles autres, un avis dexpert permet de classerleslacs, dansleslimitesimposées
ci-dessous:
- 0-10% de modification des berges = Classe 1
- 11-30% = Classe 2
- 31-50% = Classe 3
- 51-70% = Classe 4
- > 70% = Classe 5
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Cinq critères de pressions affectant directementla cuvette et/oules communautés de
poissons ont été considérés. En fait, comme pourloccupation du sol etla densité de
population, deux de ces critères (présence de décharges et activités surleslacs) sont
plutôt des forces motrices quiinduisent des pressions que des pressions en tant que
telles. Cependant ces critères sont plusfaciles à mesurer queles pressions dordres
chimiques ou hydromorphologiques quils génèrent. Les autres pressions sont
relatives aux manipulations directes des compartiments biologiques quelon suppose
être àlorigine d Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
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1.4.1PRESENCE DE REJETS URBAINS ET/OUINDUSTRIELS
Les rejets directs ouindirects en question se composent déléments organiques et/ou
toxiques, susceptibles de se retrouver danslelac par ruissellement, pénétration dans
les nappes phréatiques ou parlintermédiaire delessivages atmosphériques. Seulsles
plans deau sans aucune décharge à proximité pourront être considérés comme
référence.
1.4.2MANIPULATION BIOLOGIQUE ET/OU CHIMIQUE
La manipulation biologique comprendlintroduction oula commercialisation (ferme
aquacole) despèces autres quele poisson(exs: macrophytes, crevettes) surlelac.
La manipulation chimiqueinclus essentiellementla présence de chaulage, notamment
pourles pays scandinaves, présentant desforêts de conifères en bordure delacs.
Bien quil sagisse dactions de restauration visant à rehausserle pH, aucunlac avec
de telles manipulations ne pourra être considéré comme référence. Aucune précision
quant àlintensité de ces actions na été demandée, comptetenu dela difficulté
dobtenir detelsrésultats. Un oui/non dexpert permet son évaluation.
1.4.3REPEUPLEMENT DU LAC
Lintroduction danslelac despèces piscicoles dans un but derepeuplement pour
raisons économiques ourécréatives doit être signaléeici. Cette manipulation ne doit
en aucun cas perturberles communautés présentes dansle plan deau, auquel cas
celui-ci ne pourra êtreinclus danslesréférences. Un oui/non dexpert permet son
évaluation.
1.4.4ACTIVITE DE PECHE
Sont considérésicila pêcheindustrielle etla pêche commerciale.
Lintensité des activités est définie par un système dévaluation en 3 classes, basé sur
un avis dexpert ou en prenant en comptele « Commercialfishing cover »,le « angling
from boatintensity » etle« anglingfrom shoreintensity » du LHS:
- 1: effetrare ou minime surles communautés piscicoles existantes,
- 2: effet moyen, significatif
- 3:fortimpact des activités.
1.4.5AUTRES ACTIVITES SUR LE LAC
Les activités nautiques motorisées ou non,récréatives(baignade, ) sont prises en
compte et peuvent être évaluées en considérantles paramètres ci-dessous, décrit
dansla méthode du LHS:
- Motorboat sportingintensity
- Non motorboat sportingintensity
- Non boat recreationintensity
Lintensité de ces activités est estimée par avis d
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expert selon un système de
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Les seuils ont été discutés avecles expertsimpliqués danslintercalibration;ils
résultent donc dun consensus.Ils sont donnés dansletableau (Table 1) suivant mais
pourront être ajustés enfonction desrésultats du groupe detravail européen chargé
de réfléchir àlharmonisation des conditions de référence.
Table 1 : Présentation des critères et des seuils de référence adoptés parles
membres européens.
Critère Seuil
Eutrophisation % doccupation du sol « naturel » >80% ou classe 1 (seuil de rejet = 70%) Densité de population 10 hab.km-2 ou classe 1
(seuil de rejet à déterminer) Ptot (µg/l) 12
(seuil de rejet à 50µg/l) Acidification pH > 6 et si <6:jugement expert Hydromorphologie Barrage amont Absence
Perte de connectivité aval Absence
Variation des niveaux deau Pas dimpact significatif Berges anthropisées < 10% ou classe 1 Activité surlelac Rejets urbains/industriels à proximité Absence
Repeuplement de poisson Absence Manipulations biologiques ou
chimiques Absence Activité de pêche Classe 1 Autres activités Classe 1
2
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En ce qui concerneleutrophisation, des seuils de réjection ont été conçus afin de ne
pas exclure trop de sites silun des critères de pression utilisé nétait pas renseigné.
Cela signifie que si 2 des 3 paramètresrespectentle seuil deréférence,lon pourra
admettre une valeur allantjusquau seuil de rejection pourle 3ième paramètre.
Le choix dutiliser 2 critères avecles seuils stricts et un pouvant allerjusquau seuil de
réjection pourle compartiment « eutrophisation » permet dêtre plus souple et surtout
d Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
autoriser certaines valeurs manquantes. En effet, nous allons démontrer ci-dessous,
quelà où nous disposons de valeurs pourtousles paramètres, si 2 des 3 critères sont
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2.2.1OCCUPATION DU SOL ET DENSITE DE POPULATION COMME ESTIMATEURS DU PHOSPHORE TOTAL(PTOT)
Un graphiquereprésentantle Ptot pourles sites ayant 80% doccupation du sol de
type naturel et une populationinférieure à 10 habitants au km² surleur basin versant
(BV), a étéréalisé(Figure 1), Le percentile est placé dunetellefaçon que 95% des
valeurs sontinférieures à 32 µg/L. On admet donc quelorsqueles 2 premiers critères
sontremplis,il y a defortes chances pour quela valeur du Ptot soit en dessous du
seuil de réjection,fixé à 50µg/L. Donc,loccupation du sol detype naturel etla densité
de population peuvent être des substituts du phosphore total lorsque nous ne
disposons pas de cetteinformation.
Figure 1 : Distribution des valeurs deteneur en phosphoretotal pourles sites(N=418)
ayant une occupation de sol detype naturel égale à 80% et une densité de population
inférieure ou égale à 10 hab.km-² ( class 2)
2.2.2OCCUPATION DU SOL ETPHOSPHORE TOTAL COMME ESTIMATEURS DE LA DENSITE DE POPULATION
La distribution deslacs ayant un minimum de 80% doccupation du sol detype naturel
surleur bassin versant et untaux de Ptotinférieur à 12µg/L estreprésentée surla
Figure 2 par classe de densité de population. Seulement 2%(6lacs) des 268 plans
deau se retrouvent dansla classe 3 (>10 habitants/km²).
On peut donc admettre quelorsqueles valeurs doccupation du sol et de phosphore
total sont disponibles mais pasla densité de population, et que ces valeurs disponibles
sontinférieures aux seuils de référence,il y a de fortes probabilité pour quela densité
de population soit telle quils puissent être considérés en référence pour le
compartiment eutrophisation. C'est-à-dire queles seuils doccupation du sol et de
phosphore total peuvent être utilisés comme des substituts de la densité de
population. Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef Percentile 95%
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Figure 2 : Distribution dela densité de population par classe pourles sites ayant une
valeur de phosphoretotal de 12µg/L et un pourcentage doccupation du sol naturel de
80% surleur bassin versant (N=268).
2.2.3PHOSPHORE TOTAL ET DENSITE DE POPULATION COMME ESTIMATEURS DE LOCCUPATION DU SOL DE TYPE NATUREL
La Figure 3 donnela distribution des 272 sites ayant untaux de phosphoretotal
inférieur à 12µg/L et une densité de population surle BVinférieure à 10 habitants/km².
Le percentile 5%, situé à 80% doccupation du sol de type naturel révèle que
seulement 14 sites sont en dessous de cette valeurlorsqueles seuils pourles deux
autres critères sont respectés. On peut donc admettre quelorsquelon ne dispose pas
deloccupation du sol mais des 2 autres critères, et queleurs seuils de référence sont
appliqués, alorsil y a defortes probabilités pour queles sites aient une couverture
naturelle > 70 %.
Figure 3 : Distribution du CLC naturel pourles sites(N=272) ayant un Ptotinférieur à
12µg/L et une densité de populationinférieure à 10hab/km².
Percentile 5% Percentile 5% Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
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Les résultats précédents nousindiquent quil existe une relation entreloccupation du
sol detype naturel,la densité de population etle phosphoretotal.
L'utilisation d'un seuil unique de phosphoretotal ne remporte pasl'unanimité des états
membres. Largument souvent avancé dansles échanges avec nos partenaires est
quelon devraitfixer des seuils de Ptot différents selonlestypes de plans deau
(définit selonla profondeur,laltitude,lalcalinité ) etleur position géographique (dans
les différents GIGs). Ainsi, par exemple,la proposition à 20 µg/l sembletrop élevée
pourles pays nordiques.
Concernantles différencestypologiques,il est en effet connu quela profondeur des
systèmesjoue unrôle dansla concentration en phosphore enraison du phénomène
de resuspension et de pénétration delalumière (Rawson, 1952; OECD, 1982; Ryder
& al, 1974 Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
). Les plans d'eau moins profonds présentent ainsi naturellement des
teneurs en Ptot supérieures.
Afin detesterl'existence d'un effet"GIG"(géographique), une premièrerégression
simple est construite, prédisant le phosphore total par la profondeur (les deux
variables étantloguées). En toute rigueuril conviendrait d'élaborerle modèle sur des
plans d'eau peuimpactés uniquement, maisl'hypothèse estfaite quele gradient de
pression est similaire pourtoutesles profondeurs et que donclarelation avecla
profondeur est conservée. Le modèle obtenu est significatif et explique environ 11%
dela variabilité. Les résidus de ce modèle, qui constituent une mesure de phosphore
affranchie dela variation naturelle, sont confrontés au pourcentage du BV anthropisé.
Il existe en effet une relation étroite entrel'agriculture,l'urbanisation etla concentration
del'eau en phosphoretotale. Cetterelation apparaît clairement dansla Figure 4. Le
modèle exprimant les résidus en fonction de l'occupation naturelle du sol
(transformation sinus delaracine carrée) est significatif etfournit un R² de près de
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Figure 4 : Modèle de régression exprimantles résidus de phosphoretotal enfonction
du pourcentage doccupation naturelle du sol pourlensemble des GIG.
Commel'illustrelafigure 4;il estindéniable que pourla plupart des plans d'eau du
GIG nordique,l'occupation naturelle du BV esttrès élevée, contrairement par exemple
à celle des plans d'eau du CB qui présente un gradient plus homogène. Compte tenu
de ces distributions,il est évident qu'en calculant une moyenne de phosphoretotal
pourles plans d'eau nordique peuimpactés(occupation naturelle du sol > 70%)le
résultat sera bieninférieur à celui obtenu pourle CB. Pourtant pour une même valeur
d'occupation naturelle du sol,les valeurs de phosphorerésiduelles semblent assez
proches quelque soitle GIG(en dehors des plans d'eau du GIG méditerranéen qui
sont des retenues). En outre, en ne considérant queles GIGs nordique et CB (les plus
représentés),il n'y a pas de différence significative entreles valeurs de phosphore
résiduelles.
Il convient cependant de nuancer ce résultat. En effet,la part naturelle de
variation du phosphore totale reste encore élevée,la profondeur n'en expliquant
qu'une partie. Maislejeu de données à disposition ne permet pas detester d'autres
variables. Dansleur article, Cardoso et al (2007) établissent des modèles sites
-spécifiquesincluant entre autresl'alcalinité etla couleur del'eau. Cependant ces
paramètres peuvent êtreinfluencés par des pressions anthropiques (Conseil canadien
des ministres de l'environnement, 2001)
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, rendant leur utilisation discutable. Par
ailleurs,ils obtiennent un effet"GIG" maisreconnaissent qu'il peut provenir en partie
d'un biais résultant d'une sélection hétérogène des sites de références selonles pays.
Ils précisent également quelefait queles plans d'eau des pays nordiques subissent
globalement moins de pressions anthropiques peut expliquer cerésultat.
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Pour conclure,il est évident quela profondeurinfluencelateneur en phosphore et qu'il
serait souhaitable de préférerla démarche site-spécifique pour déterminerle seuil de
référence (des variations peuvent être observées dans les types). Par contre il
apparaît que distinguer des seuils enfonction des GIGs n'est pas nécessairement
approprié: l'analyse menée ne permet pas d'affirmer un effet GIG. L'apparente
différence serait artéfactuelle.
Néanmoins dans un premiertemps, une seule valeur de phosphoretotal estretenue
pour simplifierlatâche, etla valeur de 20µg/L semble un bon compromis commele
montrele paragraphe 2.2.3.
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Surles 2105lacs(1794 naturels et 311 artificiels) pourlesquels des données de
pressions ont été recueillies,il existe de nombreuseslacunes (Tables 2). En effet,les
données de pressions surles compartiments deleutrophisation etlacidification sont
relativement bien complétées(excepté pourla densité de population)tandis queles
paramètres du compartiment « pressions hydro morphologiques » sont très peu
renseignés,tels que:
- la modification des berges(données mesurée sur 6.8% seulement des sites et en
classe sur 35.3%),
- les activités surlelac (36.1%) et
- les activités de pêche commerciale (43.3%).
Table 2 : Disponibilité des paramètres de pressions en nombre de lacs et en
pourcentage pour les catégories eutrophisation et acidification (a) et hydro
morphologiques (b).
Lacs (en nombre et %) Barrières en amont Perte de connectivité en aval Régulation du niveau deau significatif
Modification des berges (en %)
Modification des berges (en classe) Présence dune décharge urbaine et/ou industrielle Activité surlelac Repeupl ement du lac
Manipulation biologique et/ou chimique Présence de pêche 2105 2105 2105 1909 144 743 2105 759 2105 2105 911 100 100 100 90.69 6.84 35.30 100 36.06 100 100 43.28 (b) Lacs (en nombre et %) %Naturel
(CLC) %Agr(CLCiculture ) (cNalasseturel) Agr(ciculasselture)
Densité de population (hab./km²) Densité de population (classe) Total P pH Ac idification naturelle 2105 1038 1040 1087 1098 371 1777 1231 1567 2105 100 49.31 49.41 51.64 52.16 17.62 84.42 58.48 74.44 100 Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
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Dès quune donnée de pression nest pas renseignée,lelac ne peut pas être pris en
compte dansla pré sélection des sites de référence, au risque delui voir attribué un
statut quil ne mérite pas. Néanmoins, avecles données bancarisées à cejour, et en
utilisantles critères dutableau 1,le nombre de sites deréférence est extrêmement
faible (Table 3). Illest dautant plus silon exclutles plans deau dela zone nordique
delEurope. Il nest donc pas envisageable de procéder à dela modélisation avec un
nombre sifaible. On saperçoit également que 1325 sites ne sont pas classés, pour
cause de valeurs manquantes. En effet,les pays nordiques ne disposent que de très
peu de données concernantla modification des berges etla présence des pêches.
Table 3 : Distribution deslacs naturels considérés comme perturbés et deréférence
suivantles critères établis à Ranco parmiles GIGs: Alpin (AL), Central Baltique (CB),
Méditerranéen (MED) et Nordique (NO). 1325lacs sont classés en «Indéfini » carils
possèdenttrop de valeurs manquantes pour être distribués dans un GIG ou dans un
état (référence ou perturbé).
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Suite àla disponibilité des données,il a donc été décidé de sélectionnerles sites de
référence en procédant en deux étapes:
- dans un premiertemps, seulesles pressions detype eutrophisation et acidification
seront prises en compte surla base des critères précédemmentlistées. Les plans
deau soumis à ces pressions seront donc écartés.
- dans un secondtemps,leslacs sélectionnés au cours dela première étape seront
validés ou non en tant que référence surla base dun examen des pressionslocales
lorsquelles sont disponibles, ou sur avis dexpertle cas échéant. Cette étape est
réalisée parles correspondants des différents pays.
Parallèlement, un effort va êtrefourni afin de récolter des données quantitatives (avec
au minimum 3 degrés dintensité) surla modification des berges etles activités surle
lac.
Indéfini AL CB MED NO Total Perturbés 0 25 197 3 148 373 Reference 0 0 9 0 88 97 Indéfini 3 12 75 2 1233 1325 1795 Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
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3.3.1LES LACS NATURELS
En utilisantles critères de Ranco et un seuil de phosphore à 20µg/L, on obtient 494
sites de référence au total: 10 dansle GIG alpin, 34 dansle GIG Central Baltique, 1
dansle GIG méditerranéen et 449 dansle GIG nordique (Table 4).
On remarque que 809 sites ne peuvent être classifiés du fait delexistence de valeurs
manquantes.
Table 4 : Distribution deslacs naturels considérés comme perturbés et deréférence
selon nos critères parmi les GIGs: Alpin (AL), Central Baltique (CB),
Méditerranéen(MED) et Nordique(NO). 809lacs sont classés en «Indéfini » carils
possèdenttrop de valeurs manquantes pour être distribués dans un GIG ou dans un
état de référence ou perturbé.
3.3.2.LES RESERVOIRS
Tousles réservoirs peuvent être affectés à un GIG, maisil reste des données
manquantes empêchant de classer certainslacs enréférence ou en sites perturbés.
Néanmoins, untotal de 15lacs de référence a été répertorié, dont 6 dansle GIG alpin,
2 dansle GIG Central Baltique et 1 danslest continental(EC).
Table 5 : Distribution des réservoirs considérés comme perturbés ou de référence
selon nos critères, parmiles GIGs: Alpin(AL), Central Baltique (CB), Méditerranéen
(MED) et Nordique (NO).
Indéfini AL CB MED NO Total Sites Perturbés 0 25 197 2 268 492 Sites de Reference 0 10 34 1 449 494 Indéfini 3 2 50 2 752 809 1795 AL CB EC MED Total Sites Perturbés 34 47 0 59 140 Sites de Reference 6 2 1 6 15 Indéfini 10 73 1 71 155 Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
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Cette sélection delacs deréférence(lacs naturels etréservoirs) définie surla base
dabsence des critères deutrophisation et dacidification dorigine humaine a été
envoyée aux pays membres afin quils procèdent àla deuxième étape de sélection en
considérantles pressionslocales. Les responsables de chaque pays ont pu vérifier et
confirmer ouinfirmerla validité de ces sites de référence.
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Chaque état membre nous afourni uneliste de sites deréférence pertinente pourle
poisson, établie par ses soins.
En réalisant un graphique des valeurs de Phosphore pour ces sites de référence, on
observe que 95% dentre eux ont une valeur de Ptotinférieure ou égale à une valeur
proche de 30µg/L (Figure 5).
Figure 5 : Histogramme des valeurs de Phosphore total parmiles sites de référence
établis parles états membres participant àlintercalibration. Le percentile 95% est
indiqué parla barrerouge.
Aucune explication ne nous a été donnée quant àla manière dontles états membres
avaient sélectionnéleurs sites de référence. Notreliste delacs de référence diffère en
quelques points de celle quils nous onttransmise etla comparaison effectuéeici,
permet de mettre en évidenceles divergences.
3.4.1LES LACS NATURELS
La classification des sites de référence se fait comme suit en comparaison avec ceux
établis parles états membres(Table 6). 164 sites concordent et sont classés en
référence dansles 2 cas. Par contre, 62 sites ont été déclassés (44 dansle NO GIG,
16 dansle CB et 2 danslAL), majoritairement pour cause de pHtrop acides (38 sites)
et de pourcentages doccupation du sol detype natureltropfaibles (9).
Total Phosphorus (µg/l) Fr eq ue nc y 0 5 10 15 20 25 30 0.5 1 5 10 20 50 100 200 300 500 Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef Percentile 95%
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18 sites ne sont pas répartis à cause de données manquantes sur au moinslun des
critères ayant permisla sélection.
Par contre, 330 sites sont classés comme perturbés parles états membres mais en
référence par nous,il convient donc de préciser que pour avoir suffisamment de sites
deréférence afin de construire des modèles « pressions-impacts », nous acceptons
des siteslégèrement eutrophisés.
Table 6 : Comparaison entreles sites deréférence etles sites perturbés définis par
les états membres et ceuxissus de nos calculs, pourleslacs naturels.
MS définition Références Perturbés Références 164 330 Perturbés 62 430 cross GIG Indéfini 18 791 3.4.2LES RESERVOIRS
Surles 15lacs établis en référence par nos calculs, 2 coïncident avecles références
des pays participant à lintercalibration et 13 sont considérés comme perturbés.
Aucune deleurréférence na été classée dans nos sites perturbés, mais 5 HMWB
(High modified water body) nont pas été définis pour cause de valeurs manquantes. Il
en est de même que pourleslacs naturelsici, on accepte davoir des siteslégèrement
eutrophisés dans nos références.
Table 7 : Tableau comparatif entreles sites de référence etles sites perturbés définis
parles états membres et ceuxissus de nos calculs, pourles réservoirs.
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Il existe très peu de différence entreles sites de référence etles sites perturbés pour
les variables environnementales concernées: superficie dulac, du BV, profondeur
moyenne et maximale du PE, altitude et alcalinité(Figure 7); excepté pourla géologie
du bassin versant, oùles sites de référence semblent être plus siliceux (Table 8).
Les sites de référence reflètent donc bienlensemble dujeu de données.
MS définition Références Perturbés Références 2 13 Perturbés 0 140 cross GIG Indéfini 5 150 Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
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Figure 7 : Distribution en boxplot des sites de référence et des sites perturbés pourles
variables environnementales suivantes: superficie dulac (a), profondeur moyenne (b)
et maximale (c) du plan deau, altitude (d), alcalinité(e) et surface du bassin versant.
Table 8 : Tableau de répartition des sites par géologie du bassin versant.
La révision dela méthodologie et des critères de sélection pour établirles conditions
deréférence(RC) estlactivité prioritaire qui va être mené parle groupe detravail
transversal,i.e.le Cemagref durantla période 2010-2011. Cettetâche va consister
enlanalyse dela cohérence générale des conditions deréférence. Pour cela, de
plus amplesrecherches vont être poursuivies surlesrelations pressions-impacts
aveclidée de confirmerles concepts etles seuils établis. Lobjectif est de permettre
une sélection des sites deréférence plus précise et harmonieuse pour, dune part,
améliorerla connaissance commune des conditions de référence en Europe et,
dautre part, assurer une plus grande comparabilité entreles différents éléments de
qualité biologique,lestypes de masses deau etles pays membres.
Calcareous Siliceous unkown
Perturbés 209 279 4 Références 45 447 2 Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef
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Onema Cemagref Aix En Provence Hall C Le Nadar Parc de Tourvoie
5 square Félix Nadar BP 44,
94300 Vincennes 92163 Antony cedex 01 45 14 36 00 01 40 96 61 21 www.onema.fr www.cemagref.fr
Définition des plans deau de référence européens,
Ce m OA : a rc hi ve o uv ert e d'I rs te a / C e ma gr ef