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Les modèles de classe ARC

Hervé Alexandre, Marie-Claude Pichery

To cite this version:

Hervé Alexandre, Marie-Claude Pichery. Les modèles de classe ARC. [Rapport de recherche] Institut de mathématiques économiques ( IME). 1993, 33 p., ref. bib. : 2 p.1/4. �hal-01542116�

(2)

INSTITUT DE MATHEMATIQUES ECONOMIQUES

LATEC C.N.R.S. URA 342

DOCUMENT de TRAVAIL

UNIVERSITE DE BOURGOGNE

FACULTE DE SCIENCE ECONOMIQUE ET DE GESTION

4, boulevard Gabriel -21000 DIJON - Tél. 80395430 -Fax 80395648

(3)

n* 9301

LES MODELES DE CLASSE ARC

Hervé ALEXANDRE* - Marie-Claude PICHERY**

* Moniteur, LATEC, Faculté de Science Economique et de Gestion

** Professeur, LATEC, Faculté de Science Economique et de Gestion

(4)
(5)

LES MODELES DE CLASSE ARCH

Résumé

La modélisation du processus ARCH a ouvert une nouvelle voie

particulièrement riche pour la spécification des comportements sur les marchés

financiers. A partir des travaux de ENGLE (1982), toute une série

d’aménagements ont été proposés afin d’adapter à l’étude de cas particuliers

les principes de cette modélisation. Ces divers modèles sont présentés dans ce

document accompagnés des méthodes d’estimation et des formulations de tests

appropriés.

Mots-clés

Processus ARCH, GARCH - méthode d’estimation - procédure de test.

Abstract

The aim of this document is a presentation of the Arch process which

allows a new and powerful technic for modelling behaviour on financial

markets. From the seminal paper of ENGLE (1982), numerous extensions were

proposed to adapt this specification of the Arch process to particular

situations. These models are presented here, with adapted estimation methods

and some appropriate tests.

Keywords

(6)
(7)

S e c t io n 1. G é n é r a lit é s ...1

§ 1 .Autorégressivité... 2

§2 Hétéroscédasticité... 2

A. Modèle classique... 2

B. Modèle bi 1 inéatre (GRANGER et ANDERSEN, 1978)... 3

§3. Processus ARCH... 3

A. Condition d'existence des moments d'ordre r... 4

B. Stationnarité du processus... 4

C. Kurtosis d'un processus ARCH...5

S e c t io n 2. Modèle de ré g re s sio n ARCH... 5

§1. Identification de l'ordre du processus... 6

§2. Méthode d'estimation... ... 6

§3. Estimation par le pseudo maximum de vraisemblance...8

A. Matrice d'information... 8

B. Symétrie et régularité d'un processus ARCH... 10

1. Processus ARCH symétrique... 10

2. Processus ARCH régulier... 10

S e c t io n 3. Procédure d 'e s tim a tio n et p ré v is io n ...1 1 SI. Test ARCH... ...1 1 §2 Algorithme du score et initialisation... 12

A. Estimation de a...1 3 B. Estimation de p... 13

C. Propriétés des estimateurs... 14

§3. Une méthode alternative les M.C.G. réalisables...14 A. Première étape... 1 5 /. Estimation de p... /5 2. Estimation de a...15 B. Deuxième étape... 15 1. Estimation de p... 15 2. Estimation de a...16 §4. La prévision... 16 S e c t io n 4. P r o c e s s u s GARCH... 1 7 § 1. Présentation... 17 §2. Stationnarité... 18

§3. Moments non conditionnels d'un processus GARCH(1,1)...19

§4. Estimation d'un modèle de régression GARCH(p,q)...20

A. Le problème... 20

B. Résolution par l'algorithme de BHHH... 21

§5. Test de GARCH(p,q)... 22

§6. C lassification des processus GARCH... 23

A. GARCH fort... 23

B. GARCH sem i-fort... 23

C. GARCH faible... 24 S e c t io n 5. A u t r e s p r o c e s s u s ... 2 4

(8)

SI. Processus de type ARCH in Mean... 24 A. ARCH-M et GARCH-M... 25 B. GARCH-DM et GARCH-DLM... 25 /. GARCH-DM... 25 2. GARCH-DLM... ... ... 26 J. Tests... 26

§2. Integrated GARCH (IGARCH)... 26

§3 Treshold ARCH (TARCH)...27

§4 Modèle EGARCH (Exponential GARCH)... 28

(9)

L'étude des séries temporelles, particulièrement en finance, s'est trouvée confrontée à de nombreux problèmes, notamment ceux qui concernent la non-stationnarité et le caractère leptokurtique de la distribution des données observées. Plusieurs modèles ont été élaborés pour tenter de répondre à l'un ou l'autre de ces problèmes. On peut mentionner par exemple les travaux de MANDELBROT (1963) et FAMA (1965) sur l'u t ilis a t io n des lo is stables en finance. C'est cependant la m o d é lisa tio n du processus ARCH ( A u t o R e g r e s s iv e C o n d i t i o n n a i Heteroskedasticity), proposé par ENGLE en 1982 qui a ouvert une nouvelle voie particulièrement riche et fructueuse. Outre l'intérêt de l'expression de la kurtosis qui reflète plus fidèlement que les modèles classiques celle qui est constatée sur presque toutes les séries financières, un tel modèle intègre le caractère hétéroscédastique des processus à travers la variance conditionnelle. Une telle spécification permet de prendre en compte d'une façon élégante le fait que pour la plupart des sé rie s fin a n ciè re s la variabilité présente dépend du passé de façon plus ou moins importante. Il est ainsi possible de faire une description puis une prévision dynamique de la moyenne et de la volatilité d'une série.

Cette idée a été reprise et étendue à des formulations de plus en plus raffinées et nous nous proposons de présenter dans ce document les différents modèles élaborés et fondés sur l'hypothèse ARCH. La première section est consacrée à la présentation générale du modèle de base; elle est suivie de l'étude du modèle de régression ARCH (Section 2) et de l'exposé des procédures d’estimation et de prévision (Section 3). La Section 4 envisage une généralisation du processus à travers la modélisation G ARCH, son estimation et le test de l'hypothèse. Enfin, la Section 5 fournit un ensemble d'extensions du modèle adaptées à diffé re n ts problèmes économiques et financiers.

Section 1. Généralités.

Considérons le modèle suivant pour la période t : y t = x;p + et

avec yt : variable expliquée (scalaire)

xt : vecteur des k variables explicatives P : vecteur des k coefficients inconnus

(10)

Il en résulte e = Y - X|3, pour l’ensemble de l'échantillon. Le processus étudié ici est celui de {et). Une hypothèse fréquente est que et est un bruit blanc aux propriétés conditionnelles et non conditionnelles connues. Pour certaines séries économiques et en particulier financières, l'hypothèse de bruit blanc étant bien trop restrictive, de nouvelles hypothèses peuvent être envisagées telles que l'autorégressivité ou 1‘hétéroscédasticité.

§ 1 .Autoréqressivité.

Supposons que le processus {et} soit de forme autorégressive d'ordre 1 de telle sorte que et = p et_, + ut où ut est un bruit blanc (0, a 2), indépendant de et_, et p < 1. Les moments non conditionnels sont :

E(et) = 0

Vie*) = p2V(et) + a 2 d'où V(et) - a 2/(l -p2) En termes conditionnels, on a :

E(e t/ 6 t - i ) = P et-i

Vî e^ e^ j) = o 2

§2 Hétéroscédasticité.

A. Modèle classique.

Une des approches standard de l'hétéroscédasticité consiste à introduire une variable exogène zt qui détermine la variance. Le modèle s'écrit alors et = ut zt_, où ut est un bruit blanc (0, a 2) et zt ] une variable non stochastique indépendante de ut> Les propriétés non conditionnelles de et sont alors : E(et) = 0 V(6t) = a2 zt2_. En termes conditionnels E(et/ £ t_,) = 0 V(et / e t_i ) = a2 zt2_,

On constate que les propriétés des deux premiers moments, qu 'ils soient conditionnels ou non, sont les mêmes ce qui limite l'intérêt de la formulation lorsqu'on cherche à prévoir des données futures, notamment dans le cas des cours boursiers.

(11)

B. Modèle bilinéaire (GRANGER et ANDERSEN. 1 978).

GRANGER et ANDERSEN proposent une form e p a r t ic u liè r e d'hétéroscédasticité qui permet à la variance conditionnelle de et de dépendre des réalisations passées de et, réalisations qui vont constituer l'ensemble d’information lt par rapport auquel la condition est définie. Le modèle se présente ainsi :

Et = Ut et-, où ut est un bruit blanc (0, a2) indépendant de et_! E(et) = 0

VCe*) = o2V(et_1)

En termes conditionnels on aura : E(et/ l t_1) = 0

V(Et/lt_,) = a2 e?-i

On est ici en présence d'une formulation qui permet de distinguer entre la variance conditionnelle et non conditionnelle.

§3. Processus ARCH.

ENGLE (1982) introduit l'hétéroscédasticité à travers un schéma plus élaboré. Il pose et = ut ht où ut est distribuée suivant une loi N(0,1) et supposée ici indépendante de ht qui est une fonction de variables aléatoires donnée à travers son carré1 :

et est appelé un processus ARCH d'ordre p dont les propriétés non conditionnelles sont les suivantes :

E(et) = E(ut ht) = E(ut) E(ht) = 0

V(et) = a 2 , quantité constante dont l'expression en terme des ocj sera donnée plus loin.

A. Définition du processus.

= « o + I « i ei.2t-i 1=1

En termes conditionnels il vient

utilisant la notation des polynômes scalaires de retard, nous adopterons l'écriture suivante : ht = oto + a(L) et2 avec a(L) = a i L +...+ otp Lp

(12)

Une telle formulation permet d’introduire dans un modèle une variance dont les changements sont e n d o g è n e s2. Cette notion a été pressentie auparavant et se révèle intéressante en finance. En effet MAC NEES, en 1979, constate, d'une part que l'incertitude liée à la prévision

varie selon les périodes et pas seulement avec l'horizon de prévision et

d'autre part que les erreurs se regroupent souvent en erreurs élevées

suivies (et précédées) d'erreurs plus faibles. MANDELBROT (1963) avait

relevé ce phénomène et prônait l'utilisation des lois de LEVY-PARETO stables qui peuvent posséder une variance théorique infinie mais qui sont difficilem ent utilisables en pratique. Comme par ailleurs l’inadaptation de la loi normale en finance a été mise en évidence par FAMA (1965 et 1970) et MUSSEN (1979), il était nécessaire de proposer une formulation apte à représenter de telles évolutions de la variance. C'est avec le processus ARCH qu'il e s t p o s s ib le de prendre to ta le m e n t en compte l'hétéroscédasticité et en particulier la variabilité de la variance.

A. Condition d'existence des moments d'ordre r.

2

Le processus est défini par e / U - i ~ N (0 ,h t ) ENGLE donne les conditions d'existence des moments non conditionnels pairs3 par le théorème suivant (les moments impairs sont nuls) :

Théorème 1.

Pour un entier r, le 2reme moment d'un processus ARCH d'ordre 1 existe si :

r

«i n (2 j-1 ) < 1 avec a. > 0 et a, * 0

j=i 0 1

B. Stationnarité du processus.

Comme pour tout processus stochastique, il faut définir les conditions de stationnarité. Un processus ARCH d'ordre p avec a 0 positif et a,,...,<xp p o s it if s ou nuls sera stationnaire au deuxième ordre si et

2Si p = 0, on retrouve un bruit blanc gaussien.

3si les conditions d'existence de la variance non conditionnelle d'un processus ARCH ne sont pas satisfaites, il faut alors envisager l’emploi des lois stables de LEVY.

(13)

seulement si l'équation caractéristique associée (a ( L ) = o ) a tou tes ses racines hors du c e rcle un itaire. La variance non c o n d itio n n e lle est constante et égale à :

£(£

2

) = ^ = _ ? Û —

1 -cc ( 1 )

C. Kurtosis d'un processus ARCH.

La kurtosis est le rapport du moment centré d'ordre 4 au carré du moment centré d'ordre 2. Pour le processus ARCH(1) suivant :

et / l t-i ~ n(o , oc0 + a , et2_,)

et sous la condition d'existence de ces moments, la kurtosis est égale à:

2 2

3<X0 1 - OCj

l 1 - a lJ

Cette expression f a it apparaître que k est toujours supérieur à 3 qui est la kurtosis de la loi normale. Un processus ARCH a donc toujours une d is t r ib u tio n lepto ku rtiq u e (la série possède des queues de distributions plus épaisses que celle d'une loi normale). L 'u tilisatio n de ce processus dans l'étude des séries financières va amener un plus grand réalisme en tenant mieux compte des événements rares.

Section 2. Modèle de régression ARCH.

Le modèle de régression ARCH est donné par la s p é c ific a tio n suivante :

yt = x i P + £t ( 1 )

et ~ loi (0 ,a 2) et/ l t - i ~ N ( 0 , h f )

(14)

y t/ 11-1 ~ N ( x t’P,ht2)

= a o + ôc(L)e^ (2)

où les param ètres inconnus sont regroupés dans les vecteurs a (d'ordre p+1) et (5 (d’ordre k). L'expression (2) qui correspond à une variance, doit être s tric te m e n t positive, ce qui est imposé par le théorème 1 (qui fournit des conditions suffisantes).

SI. Id en tificatio n de l'ordre du processus.

2 2

En u tilis a n t l'approximation et = ht + v t où Vt est un bruit blanc, la variance conditionnelle s'exprime comme un processus AR(p) s u r(s t2) avec un term e constant (BOLLERSLEV, 1986). Le choix des retard s (p) dans l'expression de la variance conditionnelle n'est pas a rb itra ire et se déduit par le biais de l'analyse de BOX et JENKINS (1 97 0 ). La valeur de p est obtenue à p a r t ir de la fonction d'autocorrélation p a r tie lle calculée sur la série des carrés des résidus de la régression de Y sur X.

La fonction d'autocovariance est: Yn = Y_n = C o v ( 6 t , 6 t _ n)

La fonction d'autocorrélation en est déduite : . _ Yn - Cov<e?.%n> _ Cov<£t24n>

n Yo 2 2 2

0 Cov(e£ep V(ep

Les autocorrélations partielles sont déduites pas à pas des équations de YULE-WALKER. En pratique r n (autocorrélation p a r t ie lle ) et p n sont inconnues et seront estim és par r^ et Prcalculées sur la base de l'échantillon. Ce sont des estim ateurs convergents en p ro b a b ilité des autoco rrélatio n s théoriques (GRANGER et NEWBOLD (1 9 7 7 ), MONFORT e t GOURIEROUX, (1 9 9 0 a), p 374).

§2. Méthode d'estimation.

Les estim ateurs de a et p obtenus par la méthode des Moindres Carrés Ordinaires ne sont pas BLUE. Il est donc nécessaire d'employer la méthode du Maximum de Vraisemblance ou la méthode des M oindres C arrés

(15)

Généralisés. La première va être développée ici; la seconde est donnée ultérieurem ent en raison de sa commodité d'emploi, mais elle ne fo u rn it pas des estim ateurs asymptotiquement efficients.

Un prem ier problème apparaît du f a i t que la d i s t r i b u t i o n (non c o n d itio n n e lle ) du te rm e stochastique et est inconnue et que par conséquent, la fonction de vraisemblance ne peut être construite. Lorsque T est grand, il est possible d'approximer la lo g -v r a is e m b la n c e par la log-vraisem blance conditionnelle (MONFORT et GOURIEROUX, 1990 a, pp 3 8 3 -3 8 4 ). En e ffe t, la loi peut être explicitée par le biais des diverses lois conditionnelles successives. L’estimation des paramètres inconnus a et p va donc être estim ée sous l'hypothèse de norm alité de la d i s t r i b u t i o n conditionnelle des erreurs. Les estimateurs obtenus seront ceux du pseudo maximum de vraisemblance.

Etant donné la fonction de densité conditionnelle pour la période t et son logarithme f x,i ~ 4 2 n . exp 2

2

ht ( y t - X t b ) l t = ln (f (et/ l t - i )) = " -ln(27r) - - l n ( h t ) - —

2

2

2

ht

Sous l'hypothèse d'indépendance des erreurs, on d é fin it la fonction de pseudo vraisemblance :

L

= i h = ~

^ln(27r) -

ln(hf) -

1

-ÎL .

t-l t-l 2 h t

Cette fonction L doit être maximisée par rapport aux coefficien ts des vecteurs a et p.

Les conditions de premier ordre sont :

2 et 6a 2 2 h t 2 ht « Ü i . o Ôa

(1

) 5L _ t etx t »e à h? i 1hi 2 2 ht I a ie tHX, = o 1=1

(16)

Sachant que z t = 2 ôht Ôa I , ' 2 Et

-1

VEt-p I

, la première s é rie de conditions

p e rm e t d 'é t a b l i r que £

t=1

2

ht 2 f t 2 h,

= 0. L'ensem ble des r e la t io n s

constitue un système d'équations non linéaires par rapport aux paramètres; elles doivent être résolues par des méthodes numériques.

§3. Estimation par le pseudo maximum de vraisemblance.

L 'e s t im a t io n p a r a ît assez ardue et semble devo ir se f a ir e sim ultaném ent pour a et p. ENGLE démontre que l'on peut procéder à une estim ation séparée s'il y a indépendance entre chaque estim ateur ce qui se traduit par la n u llité des termes non diagonaux de la m atrice d'information ( m a t r ic e bloc). Nous allons donc d éterm iner c e tte m a tr ic e puis les conditions sous lesquelles les vecteurs a et P sont indépendants.

A. Matrice d'information.

La m a tric e d'information est la m atrice symétrique d'ordre (p+1+k) c o n s t r u it e à p a r t i r des dérivées p a r t ie l l e s secondes de la 1 og- vraisemblance L.

R aa R ap R P<x R pp

Les dérivées secondes sont données par (ENGLE, 1982) : 2

1

Ôht ôh,2 2 ôaôa

i _L - y

2h4 5a ôa h2 t=1 2 h . 2 ht 2 2 Ôht ôht 2 h? Ôa ôa'

(17)

On déduit la m atrice d'information de ce qui précède sachant que les espérances conditionnelles v é rifie n t :

=

0

I CM 2 =r I e n rt K) 1^ r f 1 II LU 2 > 1 / 1 t -1

Pour le bloc Rtta e t son estimation Raa:

Raa T - E E t=i 2 2 ôht ôht OK 4 ôa ôa’ ZV\t R«a E t=l 2 2 1 ôht ôht OK 4 Ôa ôa’ z n t

Pour le bloc Rppet son estimation R|

R w = I E t=l 2 2 x txt 1 Ôht Ôht 2 h t h4 Ôp Ôp’ R, T I t=1 x tx t 2 e t-J 2 ht 2 E a j ~ V x t -jx t-jJ 4 J=1 h t

Pour le bloc RaPet son estimation R«p:

R « r I e t=i 2 2 CM CM 1 ôht ôht R ap 5^ 1 8ht 5ht _2h? 80 5 P _ t-1 2h? 6a 8fi'

Nous devons maintenant nous attacher à trouver les conditions de n u llité de RoP afin de pouvoir e s tim e r séparément a et p sans perte d’e ffic ie n c e . ENGLE (1 9 8 2 , p 9 9 6 ) é t a b lit un théorèm e qui fo u r n it seulem ent une condition s u ffis a n te qui repose sur les conditions de sym étrie et de régularité d’un processus ARCH.

(18)

Théorème 2.

Si un processus ARCH est symétrique et régulier alors RaP = 0

B. Sym étrie et régularité d'un processus ARCH.

1. Processus ARCH svmétrique.

En u tilis a n t la convention d'écriture ci-dessous4, soit At un vecteur aléato ire de dimension p extrait de la population 0 qui a comme élément At

*

= (At_,,...,At_p). Pour chaque At construisons A ^ identique à A t sauf le m ième élément qui est m ultip lié par -1 , pour m = 1,...,p.

D éfinitio n 1.

Un processus ARCH d'ordre p est symétrique si : (a) h2(At) = h2(At*m ) V At € 0

(b) Ôh2( A t ) / ô ai = ôh2(At m ) /Ô ai V i,m = 1 ,...,p (c) Ôh2(At) / ô A t-m =ôh2(Atm ) / Ô At-m V m = 1,...,p

Processus ARCH régulier.

D éfinitio n 2.

Le processus ARCH d'ordre p est régulier si : (a) m i n h 2 ( A t) < Ç V Ç > 0 et V A t

(b) E Ôh2(At)/ôoi| ôh2(At)/ÔAt-rr)/It-m-1 existe V i, t, m

La p re m iè re condition est celle de p o s i t i v i t é de la va ria n c e c o n d itio n n e lle . Nous u tilis e ro n s de préférence comme condition de régularité du processus, le théorème 3 donné par ENGLE (1 9 8 2 ) :

Théorème 3.

Un processus ARCH d'ordre p s a tis fa it à la condition de rég u la rité si a Q > O

et <xr ..,ap * 0 .

(19)

Section 3. Procédure d'estimation et prévision.

Nous présentons ici l'alg o rith m e d 'e s tim a tio n d'un modèle de régression ARCH ; mais auparavant il semble utile d'expliciter le te s t ARCH qui permet d'éviter de s'engager dans l’estimation en vain.

SI. Test ARCH.

La complexité de la méthode d’estim ation incite à s'interrog er sur l'existence de l'hypothèse ARCH. C'est pourquoi avant de commencer l'e stim a tio n , un te s t de cette hypothèse est réalisé. C'est le t e s t du m u ltip lic a te u r de Lagrange qui semble le plus approprié (c f BREUSCH et PAGAN 1978, GODFREY 1978 ou ENGLE 1979).

On teste l ’hypothèse nulle :

h est une fonction quelconque et les et sont les erreurs issues de la

Dans le cas général et sous l ’hypothèse nulle, le score (v ecteu r d’ordre p+1 ) et la m atrice d’information s’écrivent sous la forme générale :

H0: a , = <x2 = ••• = «p = 0 contre l ’hypothèse alternative :

Ha: 0C| non tous nuls (0 < 1 i p) Considérons le modèle ARCH avec

h t2 =A(z;<x) zt’ = ( l . e f . j ....e * p)

2

régression Y = xp + e par les MCO. Sous l ’hypothèse nulle, h t est réduite à la constante h° = oc0.

Posons

= h'izt a) = h‘

2h°

R° » ■ 2. h . E ,zzl)

(20)

h " est la dérivée de h sous l'hypothèse nulle (ic i il s'agit d’un s c a la ire )

f° est le vecteur colonne (T, 1 ) de terme générique 2 Î L - ,

O

h

Dans le problème tr a it é ici, la fonction h? s'écrit zt'a et sa dérivée n'est rien d'autre que le vecteur zt d'ordre p+1. Le score et la m atrice d'information s'écrivent de la manière suivante sous l'hypothèse nulle :

d L ° ____1__ z . f o R°« = —— E (Z'Zi)

da 2 ao 2a§

La statis tiq u e du multiplicateur de Lagrange prend la forme :

L * = i / 2 f ° ,z (z ,z r 1z'f°

Sachant que sous l ’hypothèse de normalité, plim f ° ' f ° / T = 2, on arrive à un te s t asymptotique équivalent, construit à p a rtir de la statistique :

L = (2T = T R2

où R2 est le co efficien t de corrélation multiple de la régression f° sur Z.

Le te s t d’un processus ARCH(p) s’effectue alors en quatre étapes : 1) régression de Y sur X par les moindres carrés ordinaires; 2) calcul des résidus et, puis de leur carré;

3) régression de ces carrés sur une constante et p retards

2

p

2

=

tt0

+ « i £t-i i-1

4) te s t de la statistique L qui est distribuée selon un X 2 à p degrés de liberté.

Cette procédure fut employée par GRANGER et ANDERSON (1 9 7 8 ) pour te ste r d iffére n te s hypothèses sur les moments des séries bi 1 inéaires.

§2 Algorithme du score et initialisation.

Une fo is l'hypothèse ARCH(p) retenue et sous l'hypothèse que la m atrice d'inform ation est bloc diagonale (lorsque la condition s u ffis a n te de sy m é trie et de régularité du processus est v é rifié e ), il est possible d 'e s tim e r a et p séparément sans perte d 'e ffic ie n c e asymptotique. La

(21)

variance a 2 est estimée par oq/ O - a (1 ) )e t obtenue à p a r t ir des paramètres calculés à la dernière itération de l'algorithme présenté ci-dessous.

Soit <E> le vecteur des paramètres à estimer. La procédure du score est une procédure itérative pour laquelle on aura à l'étape i+1 :

<£1+1 =<E>1 +

ôlt R,<M>J

T

I 81

où R<ixd et ô<Ï> sont respectivement la m atrice d'inform ation et le score estimés à l'étape i. Une valeur in itia le doit être fix é e pour lancer le processus; il s'agit du vecteur p estimé par les Moindres Carrés Ordinaires appliqués au modèle Y = xp + e ; Les résidus de c e tte régression sont ensuite u tilisés pour estimer le paramètre a.

A. Estimation de a.

a 1+1 = a 1 + ( w' w) ' w 'f*

W' = ( w' , w' T) avec w t = ( l , e t2_1,...,et2_pl)/ht21

f ' ' - avec )/ht

e : résidu de l'itération i 2i

h t : variance conditionnelle à l'étape i

a 1 : vecteur des a. (j = 1,...,p) estimé à l'itération i

L'expression laisse apparaître la possibilité d'estimer le vecteur a à chaque étape à p a rtir d'une régression de f1 sur W par les MCO.

B. Estimation de 6.

Pour une estim atio n donnée de a, l'estim ation de p est obtenue à partir d'une procédure ité ra tiv e basée sur la relation :

pi+1 = p1 + (x X ) '1 X ê

(22)

Comme précédemment, à chaque étape on obtient |3 à p a r tir du précédent en ajoutant le résultat de la régression de ë (vecteur T, 1) sur X (m atrice T,k) par les MCO.

C. Propriétés des estimateurs.

Pour un vecteur <I> de paramètres à estimer, BELSLEY ( 1 9 7 9 ) définit un c ritè re de convergence construit à partir du scalaire suivant :

Ce term e 0 peut s'interpréter comme la p artie résiduelle dans un développem ent de TAYLOR de l'expression à m axim iser. La procédure algorithm ique s'arrête lorsque 0 est inférieur à une valeur fixée au début de la procédure.

Par le th é o rè m e de CROWDER ( 1 9 7 6 ) , on dém ontre que les distributions asymptotiques de a MV et de |3MV sont données par :

Une e s t i m a t i o n des m a t r ic e s de v a r i a n c e s - c o v a r i a n c e s asymptotiques des paramètres, calculée à la dernière itération, est donnée par 5L

V

52L ÔL ô<ï>/ô<ï>ô<ï>' ô$ V T(oc- a) ~ N(0, V T (p - p )~ N (0 ,R pJ) avec

§3. Une méthode alternative : les M.C.G. réalisables.

Le problème posé par les M.C.O. (estimateurs non e ffic ie n ts ) pousse à rechercher d'autres méthodes d'estimation. Le maximum de vraisemblance semble la m eilleu re méthode mais les paramètres peuvent également être

(23)

estimés par les Moindres Carrés Quasi Généralisés (ZAKOIAN, 1990) ou les Moindres Carrés Généralisés réalisables selon la terminologie de AITKEN.

Soit le modèle dont l'expression en t est V x ' . P ^ t ( I )

A. Première étape.

/. E stim a tio n de ¡3

En appliquant les M.C.O. sur l'équation (1 ) nous obtenons une estimation centrée de p. Nous pouvons alors calculer les résidus estimés.

2. E stim a tio n de a.

2

Si et suit un processus ARCH(p) alors et peut être décrit comme suivant un AR(p) avec constante, donc:

2 p 2

Et = <X0 + £ CCjEt-l + ut

1

=

1

2

Il s u f f it alors pour estim er a, de régresser Et par les M.C.O. sur une constante et p retards.

B. Deuxième étape.

/. E stim a tio n de f i

La variance (non conditionnelle) de

e

peut être approchée par ht 2 estimée précédemment par:

^2

^

p ~

^2

h t = a

0

+ £ CliEt-i

i-1

Il est possible alors d'obtenir une nouvelle e s tim a tio n de p en u tilis a n t la méthode des M.C.Q.G. (Moindres Carrés Quasi Généralisés) et une e s tim a tio n de la m a tr ic e de v a ria n c es -c o v a ria n c e s 0 = d ia g (h t2 ). L 'e s tim a te u r de p ainsi calculé admet la d is trib u tio n asym p to tiq ue suivante :

2 I r\~] ' 1 , a Ix’ü

V

t

||

MCG P ~ NI 0 , a \X'0 XI

Si on compare cette variance asymptotique à Rpp, on constate que Pmcg n'est pas asymptotiquement efficient.

(24)

2. E stim a tio n de a.

En ce qui concerne le vecteur a,on a :

' 2 / ,

et / I = 2 h t estimee par 2ht / £ t

-A la seconde étape, les estimateurs de ai (1=0, p) sont obtenus en

2 2 2

r é g re s s a n t et sur une constante et ... et. p par MCG réalisables et e n u tilis a n t la structure de variance-covariance définie par (2)

§4. La prévision.

Soit le modèle de régression dont les résidus sont engendrés par un processus ARCH(p); pour la période t, le modèle est le suivant :

Yt = x‘tp + et et ~ NID(0,a2) et/ l M ~ N(0,ht2 )

2 P 2

h t = cc0 + £ otjEt-,

1=1

A la période T, une prévision de Y à l'horizon k est notée YT(k); sous l'hypothèse de norm alité des erreurs, la m eilleure prévision (au sens de l'e rre u r quadratique moyenne minimale) est une fonction lin é a ir e des erreurs présente et passées.

YÎ-(k) - f(6r-j; j - 0 ... r ) - £ bj eT.j

j-0

L'erreur de prévision, eT(k), différence entre la valeur réalisée et la valeur prévue, est distribuée selon une loi normale.

k_1

, YT+k- Y T(k) = eT(k) ~ N(0, a 2 £ bj2)

j-o

Dans un modèle de prévision classique, les c o e ffic ie n ts bj figurant dans la form ule de prévision sont estimés en m inim isant la variance de l'erreur de prévision. L'intervalle de prévision a pour extrém ités :

Yy(k) ± n - 1 ( 1 - a / 2)

k

-1

'2 v C

2

° I bJ

(25)

où n _1( 1 - a / 2 ) est la fonction de répartition inverse de la loi normale au seuil a = 0,05. La largeur de cet intervalle est constante pour une valeur de k donnée quel que soit t et vaut

Dans le modèle envisagé ici, les bornes de l'in te rv a lle de p ré v is io n sont établies à p a r tir de la variance conditionnelle et va ria b les dans le temps. Par suite, pour un modèle dans lequel les erreurs sont engendrées par un processus ARCH, les bornes seront données par :

La largeur de ce nouvel intervalle est fonction de hT et varie donc à chaque période. De ce f a it , même sous l'hypothèse de marche aléato ire où la prévision est réduite au plus simple (xt est le m eilleur prédicteur de xt+,), l'in te rv a lle de la prévision est plus satisfaisan t, car il t ie n t compte à chaque période des mouvements régnant sur le marché. En période de calme l'in t e r v a lle de prévision calculé en T pour l'horizon k est réd u it. En revanche, au cours d'une période agitée l'in tervalle de prévision s'élargit. Nous voyons donc que l'emploi des processus ARCH permet, en termes de prévision, une m eilleure approche de la réalité qu'un processus bruit blanc.

Section 4. Processus G ARCH.

Ce processus a été introduit par BOLLERSLEV (1 9 8 5 ) et constitue une "Généralisation" du processus ARCH.

§ 1. Présentation.

Soit le modèle de régression dont l’équation à la période t est Y - x'tb + efc Y : variable expliquée

x : vecteur des k variables explicatives b : vecteur des k coefficients inconnus e. : résidu

(26)

Si on appelle I l'information disponible en t - 1 , le résidu défini conditionnellement à cette information est :

et/1 1_ 1 ~ N(0,ht2)

h t = « 0 + Z a i£ t-i + £ P/»t-j = « o + a ( L ) 6 t + P ( L ) h t

1=1 j=i

a(L) : polynôme de retard d'ordre p p(L) : polynôme de retard d'ordre q

Si q = 0, on est en présence d'un processus ARCH(p); si p = q = 0, {et) est un bruit blanc. Dans tous les autres cas, il s'agit d'un GARCH(p,q).

La variance conditionnelle inclut le carré des p erreurs précédentes e t les q variances conditionnelles passées; e lle évolue de période en période et intègre les erreurs les plus récentes de manière à constituer un mécanisme adaptatif.

Si le polynôme [l-P(L)] est inversible (donc si [l-P(L)] = o admet toutes ses racines hors du cercle u n ita ire ), il est possible de r é é c r ire ce processus comme un ARCH d'ordre infini, et on aura.

h ? « <x0 + a (L )e t2 + p (L ) h t2

[ l - p ( L ) ] h f = «o + a (L )e 2

h? = [ l - p ( L ) ] _1<x0 h- [ l - p i D ^ a i D e f = [ l - p ( L ) ] _1a 0 + D(L)et2

Les termes du polynômes D(L) sont de la forme :

5i - “ i *

î

PjBi-j H n = £ pjô^j i > q n = min(p,i-1 ) j-i §2. Stationnarité.

L'écritu re de GARCH(p,q) en termes de ARCH(°°) permet de déduire fa cile m e n t les conditions de stationnarité d'un processus GARCH(p,q). En e ffe t , pour un ordre P suffisamment grand tel que ARCH(P) soit une bonne

(27)

approximation de ARCH(°o), le processus est stationnaire du second ordre si :

i > , < i

1=1

~ -i

Cette condition devient D( 1 )< 1, et comme D( 1 ) = a( 1 ) [ 1 - p( 1 )] < 1 / la condition finale est la suivante :

a( 1)+ p( 1 ) < 1

§3. Moments non conditionnels d'un processus GARCHC 1.1).

Pour un processus GARCH( 1,1 ) on a

2 2 2

h t = cc0 + ajEt-1 + Pjht-i a 0>0 a t > 0 p j > 0

Le processus est stationnaire si cx| + P 1 < 1

Pour ce processus, le 2meme moment existe si

|Li(a,pi,m) = J c j n a, p“ j < 1

j-o

j

avec a0 = 1 et a* = IT ( 2 j -1 ) ________________________________i=i_______

Les moments d'ordre 2m sont obtenus par la fo r m u le r é c u rs iv e suivante: / 2mx E(et ) = a m , 2n tn-n m-n ( x £ ( l / a n) E(et ) <x0 C m n(a,p j,m) n-0 ,ème . [l

-1

Si le 2m moment existe, alors E(et2m_1) = 0.

Un des moments p a rtic u lie rs , la variance non con ditionnelle, est donné par :

q2 = a 0 = «0 1 - Ô! 1 - «1 - Pl

(28)

§4. Estimation d'un modèle de régression GARCH(p.q).

P ré a la b le m e n t à l'estim ation, la procédure d 'id e n tific a tio n d'un GARCH(p,q) est la même que celle qui est proposée par BOX et JENKINS pour les modèles ARIMA.

L'estim ation du modèle est alors fa ite en employant l'algorithme de BERNDT, HALL, HALL et HAUSMAN, basé sur le principe du maximum de vraisemblance.

A. Le problème.

Soit le modèle de régression : Yt = x'tb + et et ~ (0 ,a 2)

et/ l t _ , ~ N (0,ht2)

ht2 = «o + ôc(L)et2 + (ML)h2

Le logarithm e de la fonction de vraisem blance c o n d itio n n elle à l'instant t est, à une constante près :

1,(6) - - logfhf) - L et2 h '2

où 0 = ( a Q, a ^ . . , a p, p , Pq, b') représente le v e c te u r des p+1+q+k paramètres inconnus. Pour l'ensemble de la période, la fonction est :

T

L(0) = 2 lt<0)

t=max(p,q)

Les conditions du premier ordre de la maximisation sont établies en posant w' = ( a 0, a | ,...,ap,p ] ,...,pci) et 0' = (w' b')

5L Ôw T

I

t=1 2 ôht 2 ht

(29)

ÔL ôb T I X, T I 2 ôht

2

ôb 2 ht =

0

t=1 t - i 2 h t

Ces équations ne sont pas linéaires par rapport aux param ètres inconnus. Il faut donc trouver une méthode numérique de résolution.

B. Résolution par l'algorithme de BHHH.

L'algorithme de BERNDT, HALL, HALL et HAUSSMAN ( 1 9 7 4 ) u tilis e la m a tric e d 'in fo rm a tio n Ree. L'apparition de term es r é c u rs ifs dans les équations de dérivées secondes (ENGLE, 1982) complique la procédure et ne permet pas d'u tiliser l'algorithme du score basé sur les dérivées premières de la log-vraisemblance. La procédure itérative de BHHH permet d'obtenir les estim ateurs du maximum de vraisemblance malgré ce problème. Sous l'hypothèse que la matrice d'information est bloc-diagonale, w et b peuvent être estimés séparément sur la base d'une estimation de l'autre.

La procédure commence par l'estimation du vecteur b par les MCO; on en déduit les résidus estimés qui sont introduits dans les conditions du premier ordre et dans l'expression de la matrice d'information. A p a r tir de là, la procédure ité ra tiv e va évoluer en calculant a lte rnativem ent w et b. En posant Ç successivement égal à w puis b on définit Ç(i) l'estim ation de Ç à l'itération i; à l'itération i+1 on aura :

C

= C

(i) Mi R

t-1 sçH)

où Rçç est une estim atio n fa ite à l'étape i du bloc en C de la m atric e d'inform ation; jjl, est un scalaire représentant le poids de l'ité ra tio n , il permet à la procédure de se d irig e r vers le maximum de la log- vraisemblance en évitant les maxima locaux. )!, s'obtient en régressant un vecteur d'ordre T dont toutes les composantes sont égales à 1 sur 5 l t/ôÇ. WEIS5 (1 9 8 2 ) a établi les propriétés asymptotiques de cet estim ateu r :

Y

t

(C - ç) - N(0. Rçç)

La variance non conditionnelle des erreurs Et est constante et donnée par :

(30)

Elle est estim ée à la suite de la dernière it é r a tio n de l'a lg o rith m e précédent.

§5. Test de GARCH(p.q).

Dans le cas d’une hétéroscédasticité conditionnelle supposée, on va e ffe c tu e r un te s t permettant de choisir entre un GARCH et un ARCH .Le test le plus approprié est celui du m u ltip lic a te u r de Lagrange. La v a r ia n c e conditionnelle va ê tre décomposée afin de te s te r l'hypothèse nulle d'une erreur ARCH(p) contre l'hypothèse alternative d'une erreur GARCH(p,q).

Considérons l'expression

h t = oc0 + ot(L) e2 + p(L) h 2 = z ’ w

Si Pj = 0 pour j=1,..,q alors le processus est un ARCH(p). La réécriture de c e tte variance, en séparant les deux composantes, permet de poser facilem ent le test.

Soit

L'hypothèse nulle selon laquelle (et ) est un processus ARCH(p), est que w 2 soit nul.

H0 :w2 = 0 (ARCH)

Hj : w 2 différent de 0 (GARCH)

Sous Hq la statistiq u e du test du m ultip licateu r de Lagrange est : LÜ1 ■ (f oz o (2'ozor ' z oÎo) / 2 avec 2 f* - I l 0 2 h

1

2 ÇT_ 2 hT vecteur ( 1 ,T)

(31)

Zó = Ôh i Ôw , hj-2 dhT Ôw m atrice (p+ 1+q,T)

Sous Hq, Lm suit un chi-deux à q degrés de liberté ( q est le nombre d'éléments de w 2 ). Finalement I_lm = T.R2, où R2 est le c o e f f ic ie n t de corrélation m ultiple obtenu lors de la première régression de Y = Xb + e par les MCO. On ne peut te s te r GARCH que contre l'hypothèse nulle de ARCH. En e ffe t, sous l'hypothèse nulle de bruit blanc, Z'0 Z0 est s in g u liè r e et la statistiq ue Lm ne peut pas être construite.

§6. Classification des processus GARCH.

Depuis 1985, d i f f é r e n t e s s p é c ific a tio n s de GARCH ont é té développées. DROST et NIJMAN les ont répertoriées en 1990 dans un a r tic le qu'ils ont présenté lors de la conférence sur les processus ARCH, organisée à Paris en Juin 1990.

A. GARCH fort.

Un processus (e t ) est généré par un GARCH(p,q) fo r t si a Q, a(L) et p(L) sont tels que :

~ iid(O .l) ht

ENGLE (1 9 8 2 ) et BOLLERSLEV (1 985) adoptent c e tte d é fin itio n avec une d is tr ib u t io n normale. BOLLERSLEV ( 1 9 8 7 ) la reprend avec une distribution de Student.

B. GARCH sem i-fo rt.

Un processus {et) est généré par un GARCH(p,q) s e m i-fo r t si a Q, oc(L) et p(L) sont tels que :

E<£t/ E f l » 6 f 2 ••• = 0

2 2

(32)

Cette défin itio n a été adoptée par WEISS (1984). Un GARCH fo rt sera un GARCH s e m i-fo rt. La réciproque n'est pas obligatoirement vraie.

C. GARCH faible.

Un processus {£t } est généré par un GARCH(p,q) fa ib le si a Q, ot(L) et p(L) s o n t tels que :

Pbb £^_ j, et_2 ••• = 0

2 2

Pbb Et Et-1» ^t-2 ••• = h t

Un GARCH s e m i- fo r t est un GARCH faible, la réciproque n'est pas vraie.

Les processus ARCH et GARCH ont entraîné de m ultiples travaux et le développement d'autres processus à variance conditionnelle de forme autorégressive ; nous allons présenter les principaux.

Section 5. Autres processus.

Cette section est consacrée à une brève présentation des diverses extensions du modèle ARCH les plus couramment u t ilis é e s dans la

litt é r a t u r e économique et financière.

§1. Processus de type ARCH in Mean

Soit et l'erreur d'une équation de la forme Yt = x ' b + t . Le processus ■{e / 11_!) d'erreur définie conditionnellement à l'inform ation passée est de

(33)

ENGLE, LILIEN et ROBINS ( 1 9 8 7 ) é la rg is s e n t c e t t e notion en considérant que le moment conditionnel de premier ordre est non nul et fonction du moment conditionnel du deuxième ordre.

Le processus sera un ARCH-M si :

Yt = xt' b + f( h2) + et (1)

où et est un ARCH. Autrement dit le modèle est le suivant :

V ’ t-i ~ N^ t,ht2^ avec = xt b +^ ht2^

2 ~ 2

ht = a 0 + a(L )et

f(.) est une fonction quelconque. Il est toujours tenu compte de l'hétéroscédasticité conditionnelle mais en plus l'expression de l'espérance conditionnelle inclut la variance conditionnelle. Ce processus peut être très u t ilis é en finance où il paraît logique de supposer que les cours boursiers sont fonction de leur volatilité. Ce processus est nommé ARCH-M

(ARCH in Mean). Le processus GARCH-M est alors défini de la manière suivante :

(Yt) est un processus GARCH-M obtenu en ré é c r iv a n t la variance conditionnelle sous la forme :

ht = a 0 + oc(L)et + P(L)h2 nb1q)

B. GARCH-DM et GARCH-DLM

/. GARCH-DM.

COCCO et PARUOLO ( 1 9 9 0 ) d é fin issen t le processus G A R C H - D iffe re n ce in Mean :

Yt = xt b + ô(ht2 - h2t_i)+ et (2)

où xt est un ensemble de variab les e x p lic a tiv e s et ht2 la varian ce conditionnelle d'un processus GARCH classique. Le processus ÎYt} est plus sensible aux différences de v o la tilité qu'à la v o la t ilit é e lle -m ê m e comme cela é ta it supposé dans le processus GARCH-M.

(34)

Le processus G ARCH-Distributed Lag in Mean (GARCH-DLM) (COCCO, PARUOLO, 1990) est défini à p a rtir d'un processus (Yt ) représenté à la période t par l'équation suivante:

Yt = x ’p + A(L)(h* - h t - J + et (3)

À(L) est un polynôme scalaire de retard d'ordre r

Et/ I M ~ N(0,ht2)

Le processus GARCH-DM est un cas p a rtic u lie r de GARCH-DLM dans lequel Ào = ô et A = 0 pour 1 =1 , r.

J. Tests

D iffé r e n ts te sts peuvent être effectués sur ces processus afin de perm ettre de d ifféren cier des séries quelquefois proches l'une de l'autre :

H0 H, test à effectuer équation

3ARCH 3ARCH 3ARCH 3ARCH-M GARCH-M GARCH-DM GARCH-DLM GARCH-DLM 5 = 0 5 - 0 A, =0 Y i = 0, ..., r A, =0 ¥ 1 = 1, ...,r (1 bis) (2) (3) (3)

Bien entendu les tests ARCH et GARCH contre l'hypothèse de bruit blanc sont les mêmes que ceux définis précédemment et relèvent du test du m u ltip lic a te u r de Lagrange.

§2. Integrated GARCH (1 GARCH).

Il peut a rr iv e r gue le processus GARCH soit impossible à définir. C'est à ce problème qu'il est répondu ici, à p a r t ir d'un processus GARCH

(35)

Si oc, +

P,

= 1 la variance non conditionnelle

a2

n'existe pas; on a a ffa ire à un processus caractérisé par le f a it que le dénominateur de

a2

est nul. Dans cette situation, l'expression de la variance conditionnelle est la suivante :

2 2 2

h t = a 0 +

a,

£t_, + ( l - a 1) h t_1

( 2

2

\

2

= a 0 + a ,( Et_, - ht_,) + ht_,

ENGLE et BOLLERSLEV (1 98 6 ) appellent ce modèle In te g ra te d GARCH

(IGARCH). Pour un GARCH(p,q), cette situation apparaît lorsque

p + q

J.

(« i + Pii) = 1

1 = 1

§3 Treshold ARCH (TARCH).

Des travaux e x is te n t sur des processus AR dans lesquels les variables sont constantes par morceaux c'est à dire v a rie n t lorsque la grandeur a tte in t un seuil fixé à l'avance; il s'agit des processus T re s h o ld AR (TAR). Ces travaux ont été menés notamment par TONG et LIM (1 9 8 0 ), CHAN, PETRUCELLI et WOOLFORD (1985). ZAKOIAN (1 9 9 0 ) s'inspire de ces études et u tilis e cette notion de modèles autorégressifs à seuils qu'il intègre à l'étude des processus ARCH de la manière suivante. Il d é fin it le modèle TARCH en modifiant la forme de la variance conditionnelle :

2 P + + p -h t = a 0 + I 01,61-, + £ <x,et-, 1=1 1=1 + avec st = Max(Et,o) et = Min(et o)

En finance, un tel modèle permet de spécifier l'idée de dissym étrie de l'inform ation ou, plus exactement, un comportement d iffé r e n t de la part des agents face à l'information selon que cette dernière r e f lè te une hausse ou une baisse des cours boursiers. MONFORT et GOURIEROUX ( 1 9 9 0 ) ont repris ce tte notion en l'appliquant à des données q u a l i t a t iv e s (modèle QTARCH).

(36)

§4 Modèle EGARCH (Exponential GARCH).

Le modèle EGARCH (NELSON, 1991) introduit une deuxième source de non lin é a rité en remplaçant la variance conditionnelle par son logarithme. Le modèle dans lequel le terme aléatoire est un EGARCH est le suivant :

Y t = x t P + £t

et EGARCH avec et = utht

L’erreur est alors définie par :

6 , / l t -, ~ N (o,hf)

avec

ln (ht) = a + I ß k g M

k= 1

NELSON propose la formulation suivante pour gO g(uj) = 6ut + Y - E

Une expression générale pour un EGARCH(p,q) p o u rra it ê tre la suivante :

ln\ht ] = a 0 + oc(L) 0ut + Y Ui - E u + ô(L)ln(ht

où a i est normalisé à 1 et a(L) et ô(L) sont deux polynômes scalaires de retards resp ectifs p et q.

Une form e p a r tic u liè re EGARCH(1,1) e s tim a b le est proposée par HSIEH (1 9 9 1 ) et donnée par :

ln\ht) = oc0 + V + h

ht-i

St-t-i

h*_t -i + ôm(ht-J

§5 Typologie des modèles de type ARCH.

BERA et LEE ( 1 9 9 0 ) proposent une s tru c tu re générale pour les processus à variance conditionnelle de forme autorégressive. Leurs travaux p e rm etten t d'avoir une vision générale de tous les processus développés depuis ARCH. S o it {et) un processus a lé a to ire et l t- i l'in f o r m a t io n disponible en t -1 ; on défin it le processus conditionnel :

(37)

V t - i - N(tJt' h'2)

Un modèle de régression peut être spécifié comme suit

S f Y f x'tP

p i i\ q

e t = L (<1>i + n i J e t - 1 + L ocjth t - j + u t

1=1 j=i

P et sont des paramètres fixes inconnus. n1t et aJt sont des coefficients aléatoires.

Ils posent alors les hypothèses suivantes:

1 ) nt = ( n l t .-">npt)' est un vecteur aléatoire d’ordre p. Les vecteurs iit sont supposés indépendants et identiquement distribués avec :

E(nt ) = 0.

E^trit) = £poù £ est une m atrice carrée d'ordre p s e m i- d é f in ie 'p

positive indépendante de t

2) a t = ( a u ,...,aqt)’ est un vecteur aléatoire d’ordre q. les vecteurs a t sont indépendants et identiquement distribués avec :

E(cct) = 0

E(ccta|] = À c où A c e s t une m atrice carrée d’ordre q s e m i-d é f in ie positive, diagonale et indépendante de t, de terme générale Ôq.

3) ut est un bruit blanc (0,o2).

4) rit, u et ôt sont mutuellement indépendants.

Les moments conditionnels de premier et de deuxième ordre peuvent alors être définis comme suit:

E(et/ I t_,) = jjit = 4)’^ (1)

vMt)=ht = Ê ^ p£t+tLtAqht

(2)

avec <|) = (<j>1 ... <j>p)’ vecteur de p paramètres inconnus

êj = ( e ^ ... e )’ vecteur des p retards de et

(38)

Les équations (1 ) et ( 2 ) d é f in is s e n t une fo r m e g é n é ra le d'autocorrélation et d'hétéroscédasticité conditionnelle.

Les d if f é r e n t s processus sont alors c a ra c té ris é s de la manière suivante :

* ARCH si

4> = O A q = O et 2 p est diagonale * G ARCH (Generalised ARCH) si

<j) = 0 À q et 2p sont diagonales * AARCH (Augmented ARCH) si

<J> = 0 À q = 0 et 2 p est quelconque * GAARCH (Generalised Augmented ARCH) si

<|) = 0 A qdiagonale et 2p quelconque * AR si

d> non nul A = O 1 = 0

q P

Les propriétés générales sont développées dans l'a rtic le de BERA et LEE (1990).

Conclusions

Ce document, volontairem ent technique, d é c rit un ensemble de processus ayant de nombreuses applications en p a rtic u lie r dans l'analyse des séries financières (ALEXANDRE, 1991). L'accent a été mis ici sur une te n ta tiv e de survol de la litt é r a t u r e concernant les “descendants” du processus ARCH défini par ENGLE en 1982. Nous avons d'abord montré l'in té r ê t d'un tel processus, ensuite nous avons abordé une généralisation de ce modèle. Dans les deux cas les procédures d'estim atio n ont été développées. La dernière section, consacrée aux dérivés du modèle ARCH, prouve l'im pact que c e lu i-c i a eu sur la lit t é r a t u r e économétrique des années 80. Il est ainsi mis en évidence que la m odélisation en term e d 'h é téro scédasticité conditionnelle est u tilisée par un nombre de plus en plus grand de chercheurs et qu'il était temps de fa ire le point.

(39)

BIBLIOGRAPHIE

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